PONTHIERE Gregory

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Affiliations
  • 2012 - 2019
    Paris Jourdan sciences économiques
  • 2013 - 2020
    Equipe de recherche sur l'utilisation des données individuelles en lien avec la théorie économique
  • 2015 - 2019
    Institut universitaire de France
  • 2013 - 2014
    Communauté d'universités et établissements Université Paris-Est
  • 2012 - 2013
    Ecole normale supérieure Paris
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • Une assurance soins de longue durée équitable.

    Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Social Choice and Welfare | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Âges seuils pour la relation entre l'entropie de la vie et le risque de mortalité.

    Patrick MEYER, Gregory PONTHIERE
    Mathematical Social Sciences | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Pensions et justice sociale : De la retraite normale à la retraite anticipée.

    Gregory PONTHIERE
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • L'économie de longue période.

    Gregory PONTHIERE
    2020
    "Que peut nous apprendre l’analyse économique sur la longue période, sur ces temps dont la durée est telle que rien (ou presque) ne peut y être traité comme une constante – ni la population, ni les connaissances, ni les institutions économiques et politiques ? Est-il possible de construire une théorie économique du très long terme, sans trahir pour autant la spécificité des sociétés qui se sont succédé, et des relations qui les caractérisent ? Ce manuel propose une introduction à la théorie de la croissance unifiée (Unified Growth Theory). Développée lors des 20 dernières années, cette théorie étudie, à l’aide de modèles dynamiques épurés, l’existence, au cours des siècles, de divers régimes économiques – chaque régime étant caractérisé par des « lois économiques » qui lui sont propres – ainsi que la transition d’un régime économique vers un autre régime. Trois leçons principales se dégagent de cet ouvrage. La première réside dans la définition du régime économique : ce qui peut ressembler, sur une période de plusieurs siècles, à une « loi » économique peut très bien disparaître une fois l’horizon temporel élargi. Une deuxième leçon est qu’une même variable peut, à un moment de l’Histoire, constituer un obstacle au processus de développement économique, et, puis, à un autre moment, devenir le moteur de ce processus. Enfin, des changements lents et quantitativement mineurs d’une variable peuvent, s’ils sont répétés sur une longue période, devenir la dynamique latente qui va gouverner, à un moment donné, la transition vers un nouveau régime économique.".
  • Une théorie de la retraite anticipée.

    Gregory PONTHIERE
    Journal of Public Economic Theory | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur le soutien familiale aux personnes âgées et son allocation.

    Julien BERGEOT, Olivier DONNI, Dominique MEURS, Olivier DONNI, Dominique MEURS, Marike KNOEF, Eric BONSANG, Gregory PONTHIERE, Arthur van SOEST, Romeo FONTAINE, Marike KNOEF, Eric BONSANG
    2020
    La population de la majorité des pays vieillit et les principaux apporteurs d'aide sont les enfants. Les décideurs publics promeuvent aussi de l'aide apportée par les proches afin de repousser l'entrée en institution des personnes âgées. Nous étudions l’offre de soins des enfants, la façon dont l’aide est répartie entre eux et son efficacité pour repousser l’entre en institution des personnes âgées. Les principales contributions peuvent être résumées de la manière suivante. Les politiques de retraite peuvent avoir des conséquences néfastes pour les personnes en perte d’autonomie avec un grand nombre de besoins en aide et qui ont besoin d’une attention quotidienne. Les enfants ne se coordonnent pas lorsqu'ils décident qu'ils apportent à leur parent, et l'allocation de l'aide qu'ils apportent est alors inefficace. Les résultats suggèrent que les enfants sont des substituts stratégiques, mais aussi que l’effet stratégique est plus grand pour une sœur qu’un frère. Ce qui peut être expliqué théoriquement par une plus grande productivité dans l'aide des femmes par rapport aux hommes. Les décideurs publics doivent s'attendre à ce que la stimulation de la prise en charge informelle puisse accélérer l'admission des personnes âgées ayant un mauvais état de santé.
  • La valeur d'une année de vie et l'intuition de l'universalité.

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    2019
    Lorsque l'on considère l'évaluation sociale d'une année de vie, il y a un conflit entre deux intuitions de base : d'une part, l'intuition de l'universalité, selon laquelle la valeur d'une année de vie supplémentaire devrait être universelle, et, en tant que telle, devrait être invariante au contexte considéré. D'autre part, l'intuition de la complémentarité, selon laquelle la valeur d'une année de vie devrait dépendre de ce que cette année de vie supplémentaire permet, et, par conséquent, de la qualité de cette année de vie, parce que la quantité de vie et la qualité de vie sont complémentaires. Cet article propose trois explications distinctes de l'intuition d'universalité, et montre que ces explications sont soit en contradiction avec une propriété de monotonicité de base, soit conduisent à l'indifférence par rapport à la façon dont les années de vie sont distribuées au sein de la population. Ces résultats soutiennent l'abandon de l'intuition de l'universalité. Mais l'abandon de l'intuition de l'universalité n'empêche pas un évaluateur social de donner la priorité, lors de l'allocation des années de vie, aux individus ayant la plus faible qualité de vie.
  • Santé et offre de travail : essais théoriques et réflexions sur l'histoire de la pensée économique.

    Tanguy LE FUR, Alain TRANNOY, Goulven RUBIN, Cecilia GARCIA PENALOSA, Gregory PONTHIERE, Luca PENSIEROSO
    2019
    Cette thèse comporte une série d’essais théoriques sur l’étude macroéconomique de la santé, et offre également une réflexion sur l’histoire récente de la pensée économique. Sa contribution principale est de montrer que la santé ne découle pas nécessairement du développement économique. Le premier chapitre est une enquête sur les différences contemporaines de mortalité entre les Etats-Unis et l’Europe. Il propose une explication du Puzzle Américain, le fait que l’espérance de vie est plus faible aux Etats-Unis malgré une part du PIB consacrée aux dépenses de santé plus importante. En considérant l’effet délétère de longues heures de travail sur la santé, les différences de temps de travail peuvent expliquer la mauvaise santé des Américains et leurs dépenses excessives, en mettant l’accent sur un arbitrage entre la consommation et la santé. Le second chapitre prend une perspective plus historique et avance une théorie du déclin du niveau moyen de qualification de la population durant la Révolution Industrielle en Angleterre, en regardant les motivations politiques de la classe capitaliste d’investir dans des mesures de santé publique qui augmenterait la longévité des travailleurs et leurs incitations à s’éduquer. La nature du progrès technique au XIXe siècle, biaisé vers le travail peu qualifié, peut expliquer pourquoi l’espérance de vie des classes populaires n’a pas décollé plus tôt. Le troisième chapitre est une réflexion sur l’histoire de la macroéconomie moderne. Il documente plus de trente ans de controverse autour de la valeur de l’élasticité de l’offre de travail et questionne l’aggregation des comportements individuels et l’hypothèse d’un agent représentatif.
  • L'entropie de la vie humaine dans une perspective historique (1750-2014).

    Patrick MEYER, Gregory PONTHIERE
    Cliometrica | 2019
    Cet article utilise l'indice d'entropie de Shannon en base 2 pour quantifier le risque relatif à l'âge au décès en termes de bits (c'est-à-dire la quantité d'information révélée par le lancer d'une pièce de monnaie équitable). Nous fournissons d'abord une décomposition simple de l'indice d'entropie de Shannon sur la durée de vie qui nous permet d'analyser les déterminants de l'entropie sur la durée de vie (en particulier sa relation avec l'entropie de Wiener de l'événement "décès à un âge particulier conditionnel à la survie jusqu'à cet âge") et d'étudier comment le risque relatif à la durée de vie se résout à mesure que l'individu vieillit. Ensuite, à l'aide de données sur 37 pays provenant de la base de données sur la mortalité humaine, nous montrons qu'au cours des deux derniers siècles, l'entropie (de période) de la durée de vie à la naissance a présenté, dans tous les pays, un modèle en forme de U inversé avec un maximum dans la première moitié du XXe siècle (à 6 bits), et atteint, au début du XXIe siècle, 5,6 bits pour les hommes et 5,5 bits pour les femmes. Il est également démontré que le profil d'âge de l'entropie est passé d'un profil non monotone (aux dix-huitième et dix-neuvième siècles) à un profil strictement décroissant (aux vingtième et vingt-et-unième siècles).
  • La tragédie des biens communs et la socialisation : Théorie et politique.

    Emeline BEZIN, Gregory PONTHIERE
    Journal of Environmental Economics and Management | 2019
    Nous revisitons la Tragédie des Biens Communs dans une économie dynamique à générations imbriquées peuplée de bergers qui décident du nombre de moutons qu'ils laissent paître sur une parcelle de terre commune, tout en s'appuyant sur différentes formes de rationalité (joueurs de Nash et joueurs kantiens). Nous examinons la dynamique des comportements moraux et de la congestion foncière lorsque la prévalence des différents types évolue dans le temps suivant un processus de socialisation verticale/oblique à la Bisin et Verdier (2001). Nous étudions l'impact d'un quota et d'une taxe sur la congestion des terres, et nous montrons que l'introduction d'un quota peut, dans certains cas, réduire la proportion de kantiens, et aggraver la tragédie des communs par rapport au laissez-faire. Ignorer la dynamique des traits moraux peut conduire les gouvernements à mettre en œuvre des politiques qui rendent la Tragédie pire que dans le cas du laissez-faire, même si ces politiques fonctionneraient bien pour une composition fixe de la population.
  • L'absence d'enfant, l'absence d'enfant et la compensation.

    Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2019
    Nous étudions la conception d'une politique familiale équitable dans une économie où la parentalité est considérée soit comme désirable, soit comme indésirable, et où il y a un contrôle imparfait de la fertilité, menant à une absence d'enfant/parentalité involontaire. En utilisant une approche de consommation équivalente dans l'espace consommation-fécondité, nous montrons d'abord que l'identification des individus les plus mal lotis n'est pas robuste à la façon dont l'évaluateur social détermine le niveau de fécondité de référence. En adoptant le critère social égalitaire ex post, qui donne la priorité au plus mauvais o¤ en termes réalisés, nous examinons ensuite la compensation pour l'absence d'enfant/la parentalité involontaire. Contrairement aux politiques familiales réelles, une politique familiale équitable n'implique pas toujours des allocations familiales positives pour les parents (volontaires) et peut également, sous certains niveaux de fécondité de référence, impliquer des allocations positives pour l'absence d'enfants. Nos résultats sont robustes si l'on suppose une information asymétrique et si l'on introduit des technologies de reproduction assistée.
  • Mesurer le bien-être et les vies qui valent la peine d'être vécues.

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    2019
    Nous étudions la mesure du bien-être lorsque les individus ont des préférences hétérogènes, notamment des conceptions différentes d'une vie digne d'être vécue. Lorsque les individus divergent dans leur conception d'une vie digne d'être vécue, le revenu équivalent peut considérer un individu dont la vie ne vaut pas la peine d'être vécue comme étant meilleur qu'un individu dont la vie vaut la peine d'être vécue. Afin d'éviter ce résultat paradoxal, nous réexaminons les fondements éthiques des mesures du bien-être de manière à prendre en compte l'hétérogénéité dans la conception d'une vie digne d'être vécue. Nous dérivons, à partir d'axiomes simples, une mesure alternative du bien-être, qui est un revenu équivalent net du seuil de revenu rendant la vie neutre. Ce nouvel indice de bien-être classe toujours un individu dont la vie ne vaut pas la peine d'être vécue comme pire qu'un individu dont la vie vaut la peine d'être vécue.
  • Les pauvres disparus et la mobilité des revenus.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Comparative Economics | 2019
    Une mortalité plus élevée parmi les pauvres empêche les mesures standard de la pauvreté de quantifier l'ampleur réelle de la pauvreté des personnes âgées. Alors que les tentatives existantes pour traiter le problème des "pauvres manquants" supposent l'absence de mobilité des revenus et attribuent aux personnes décédées prématurément un revenu fictif égal au dernier revenu perçu, cet article assouplit cette hypothèse afin d'étudier l'impact de la mobilité des revenus sur l'ampleur du biais des pauvres manquants. Nous utilisons des données sur la pauvreté au-dessus de 60 ans dans 12 pays provenant de la base de données EU-SILC, et nous comparons les taux de pauvreté standard avec les taux de pauvreté hypothétiques qui auraient prévalu si (i) tous les individus, quel que soit leur revenu, avaient bénéficié des mêmes conditions de survie, et si (ii) tous les individus d'une même classe de revenu avaient été soumis au même processus de mobilité des revenus. La prise en compte de la mobilité des revenus a des effets inégaux sur les mesures de pauvreté corrigées entre les pays et, par conséquent, affecte les comparaisons internationales en termes de pauvreté des personnes âgées.
  • Equivalent income versus equivalent lifetime: does the metric matter?

    Harun ONDER, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2019
    Nous examinons les e¤ects de la métrique postulée sur la mesure du bien-être, en comparant, dans l'espace (revenu, vie), deux indices : l'indice de revenu équivalent et l'indice de vie équivalent. On montre que ces indices satisfont à des propriétés di¤érentes concernant les comparaisons de bien-être interpersonnel, ce qui peut conduire à des classements contradictoires. Bien que ces incompatibilités surviennent sous des cartes d'indi¤erence distinctes, nous examinons également les e¤ets de la métrique en nous appuyant sur une carte d'indi¤erence unique, et montrons que, même dans ce cas, la métrique postulée est importante pour la mesure du bien-être. Ce point est illustré en quantifiant, par ces deux indices, la perte de bien-être (moyenne) due à la guerre en Syrie. S'appuyer sur une métrique particulière conduit, d'un point de vue quantitatif, à des images di¤érentes de la privation due à la guerre.
  • Mortalité prématurée et mesure de la pauvreté dans une économie OLG.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Population Economics | 2019
    À la suite de Kanbur et Mukherjee (Bull Econ Res 59(4):339-359 2007), une solution au problème des " pauvres manquants " (c'est-à-dire le biais de sélection dans les mesures de la pauvreté dû à une mortalité différenciée selon le revenu) consiste à calculer des taux de pauvreté hypothétiques tout en attribuant un revenu fictif aux morts prématurés. Cependant, dans une économie dynamique d'équilibre général, faire "comme si" les morts prématurés étaient encore en vie est susceptible d'affecter les salaires, la production et l'accumulation de capital, avec un effet incertain sur la pauvreté. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec une mortalité différenciée selon le revenu et comparons les taux de pauvreté réels avec les taux de pauvreté hypothétiques qui auraient prévalu si tout le monde était confronté aux conditions de survie de la classe de revenu supérieure. La prise en compte des personnes décédées prématurément a un impact ambigu sur la pauvreté, car elle affecte la distribution des revenus par le biais de la dilution du capital, des effets de composition et des effets d'horizon. Nos résultats sont illustrés en quantifiant l'impact de la mortalité différenciée selon le revenu sur les mesures de la pauvreté pour la France (1820-2010).
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    Journal of Economic Theory | 2018
    Au cours du siècle dernier, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un schéma décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un schéma en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos résultats sont illustrés numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes 1906-1975 de la base de données sur la fécondité humaine.
  • Économie du vieillissement.

    Gregory PONTHIERE
    2018
    Le vieillissement démographique est souvent présenté comme un frein à l'expansion économique des nations. Mais est-il vraiment un obstacle à la croissance ? Par quels canaux influence-t-il l'activité économique ? Comment l'État-providence pourrait-il s'adapter au vieillissement et aux défis posés par la dépendance des personnes âgées ? L'ouvrage présente les outils utilisés par l'analyse économique pour étudier le vieillissement et ses multiples interactions avec l'activité économique. Si le vieillissement peut ralentir la croissance en réduisant le ratio des actifs sur les inactifs, plusieurs mécanismes d'ajustement portant sur l'épargne, l'éducation et la durée de la carrière peuvent compenser cet effet. Au-delà de son impact sur la production marchande, le vieillissement pose également aux économistes la question de la prise en compte de la durée de vie dans la mesure de la performance économique des nations. L'ouvrage s'interroge enfin sur les grands défis auxquels le vieillissement confronte l'État-providence, qu'il s'agisse de la redistribution ou de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
  • Une théorie de la retraite inversée.

    Gregory PONTHIERE
    2018
    Le système de retraite est généralement considéré comme une juste récompense pour une longue vie de travail. Cependant, l'équité de ce système peut être remise en question, au motif que seuls les travailleurs qui ont une vie suffisamment longue bénéficient de cette récompense, mais pas ceux qui meurent prématurément. Afin de réexaminer l'équité des systèmes de retraite en cas de vie inégale, cet article compare la retraite standard (c'est-à-dire que les individus travaillent avant d'être à la retraite) avec la retraite inversée - purement hypothétique - (c'est-à-dire que les individus sont à la retraite avant de travailler). Nous montrons d'abord que, alors que la retraite inversée ne peut pas être un optimum social sous le critère utilitaire (contrairement à la retraite standard), la retraite inversée peut être optimale sous le critère égalitaire ex post (donnant la priorité aux plus mauvais-o¤ en termes réalisés). Dans une perspective égalitaire ex post, la retraite inversée domine la retraite standard dans les économies où l'espérance de vie est élevée et où le profil âge-productivité est plat, alors que c'est l'inverse dans les économies moins développées.
  • Réglementation du temps de travail, inégalité des durées de vie et équité.

    Marie louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Social Choice and Welfare | 2018
    Nous examinons l'impact redistributif de la réglementation du temps de travail dans une économie où les durées de vie sont inégales. Nous comparons d'abord l'équilibre du laissez-faire avec l'optimum égalitaire ex post, où le bien-être réalisé au cours de la vie des personnes les plus mal loties (généralement les personnes à courte durée de vie) est maximisé, et nous montrons que, contrairement au laissez-faire, cet optimum social implique un profil d'âge du temps de travail croissant et égalise le bien-être réalisé au cours de la vie des personnes à courte et longue durée de vie. Nous examinons ensuite si la réglementation du temps de travail peut compenser les personnes à courte durée de vie. Nous montrons qu'une réglementation uniforme du temps de travail ne peut pas améliorer la situation des personnes à courte durée de vie par rapport au laissez-faire, et qu'elle ne peut que réduire les inégalités de bien-être au prix d'une aggravation de la situation des personnes à courte durée de vie. En revanche, les réglementations spécifiques à l'âge impliquant un temps de travail plus faible pour les jeunes et plus élevé pour les personnes âgées améliorent la situation des personnes à court de vie, même si ces réglementations n'éliminent pas totalement les inégalités de bien-être.
  • Choix de la maison de retraite, négociation familiale et politique optimale dans une économie de Hotelling.

    Marie-louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Journal of Public Economic Theory | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Espérance de vie et prévention des risques liés au vieillissement.

    Gregory PONTHIERE, Pierre PESTIEAU
    Revue Risques - Les cahiers de l'assurance | 2018
    Cet article analyse les principaux risques liés au vieillissement et les moyens de les prévenir. Ces risques sont ceux d'une vie trop longue et non financée, de la maladie, d'une perte d'autonomie, de maltraitance institutionnelle ou familiale et enfin d'impécuniosité.
  • Choix d'éducation, longévité et politique optimale dans une économie de Ben-Porath.

    Yukihiro NISHIMURA, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Mathematical Social Sciences | 2018
    Nous développons un modèle OLG (overlapping generations) à trois périodes où les individus empruntent à un jeune âge afin de financer leur éducation. L'éducation n'augmente pas seulement les salaires futurs, mais augmente également la durée de vie, qui, à son tour, peut affecter l'éducation, conformément à Ben-Porath (1967). Nous examinons les conditions dans lesquelles l'effet Ben-Porath prévaut. Bien que l'existence d'un effet Ben-Porath positif nécessite, dans le cas d'une longévité exogène, une modification des heures de travail au cours de la vie, nous constatons, dans le cas d'une longévité endogène, qu'un effet Ben-Porath positif se produit même lorsque le travail des personnes âgées est fixe. Nous montrons également que l'effet Ben-Porath peut ne pas être robuste si l'on tient compte des ajustements des prix des facteurs de production. Du côté des politiques, nous montrons que l'optimum social peut être décentralisé à condition que le stock de capital soit fixé au niveau de la règle d'or modifiée. Enfin, nous introduisons l'hétérogénéité intra-cohorte dans la capacité d'apprentissage et nous montrons que, en cas d'information asymétrique, le deuxième meilleur schéma fiscal non linéaire optimal implique une distorsion à la baisse dans l'éducation des types moins aptes, ce qui renforce l'écart de longévité par rapport au premier meilleur schéma.
  • Économie du vieillissement.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Revue française d'économie | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2018
    Au cours du siècle dernier, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un schéma décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un schéma en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos résultats sont illustrés numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes 1906-1975 de la base de données sur la fécondité humaine.
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2017
    Au cours des deux derniers siècles, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un modèle décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un modèle en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation supérieure, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation supérieure, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos conclusions sont illustrées numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes suédoises nées entre 1876 et 1966.
  • Développement du secteur financier, croissance économique et démographie dans la région MENA.

    Yeganeh FOROUHESHFAR, Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS, Hippolyte d ALBIS, Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS, Hippolyte d ALBIS, Gregory PONTHIERE, Mouez FODHA, Philippe DE VREYER, Gregory PONTHIERE, Mouez FODHA
    2017
    Cette thèse étudie l'impact des marchés financiers sur la croissance économique dans la région MENA. Le premier chapitre présente la situation économique, démographique et financière de la région. Le deuxième chapitre présente un modèle d'équilibre général à générations imbriquées, qui relie la croissance économique, les marchés financiers et l'évolution démographique. Le modèle est calibré et simulé pour trois pays de la région, présentant des tendances démographiques diverses. Les résultats montrent qu'un secteur financier plus performant conduit à une meilleure performance économique et à des taux d'emploi plus élevés. Par ailleurs, les jeunes sont les premiers bénéficiaires de la réforme du secteur financier. Le troisième chapitre teste empiriquement l'impact du secteur financier sur le secteur réel et la croissance dans 15 pays de la région MENA et constate un impact négatif du développement du secteur financier sur la croissance. Ces résultats soulignent l'inefficacité de secteur financier dans la région et le besoin urgent de cibler des politiques qui améliorent l'efficience du secteur et pas seulement sa taille. Dans le quatrième chapitre, un indicateur de développement des marchés financiers est construit pour les pays de la région. Cet indicateur est basé sur les 3 piliers que sont l'environnement macroéconomique, les institutions financières et les marchés financiers. Il prend en compte les spécificités des pays de la région MENA et permet de classer les pays de la région en fonction de leur performance dans le secteur financier.
  • Économie du vieillissement.

    Gregory PONTHIERE
    2017
    Le vieillissement démographique est souvent présenté comme un frein à l’expansion économique des nations. Mais est-il vraiment un obstacle à la croissance ? Par quels canaux influence-t-il l’activité économique ? Comment l’État-providence pourrait-il s’adapter au vieillissement et aux défis posés par la dépendance des personnes âgées ? L’ouvrage présente les outils utilisés par l’analyse économique pour étudier le vieillissement et ses multiples interactions avec l’activité économique. Si le vieillissement peut ralentir la croissance en réduisant le ratio des actifs sur les inactifs, plusieurs mécanismes d’ajustement portant sur l’épargne, l’éducation et la durée de la carrière peuvent compenser cet effet. Au-delà de son impact sur la production marchande, le vieillissement pose également aux économistes la question de la prise en compte de la durée de vie dans la mesure de la performance économique des nations. L’ouvrage s’interroge enfin sur les grands défis auxquels le vieillissement confronte l’État-providence, qu’il s’agisse de la redistribution ou de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
  • Économie du vieillissement.

    Gregory PONTHIERE
    2017
    La 4e de couverture indique : "Le vieillissement démographique est souvent présenté comme un frein à l'expansion économique des nations. Mais est-il vraiment un obstacle à la croissance ? Par quels canaux influence-t-il l'activité économique ? Comment l'État-providence pourrait-il s'adapter au vieillissement et aux défis posés par la dépendance des personnes âgées ? L'ouvrage présente les outils utilisés par l'analyse économique pour étudier le vieillissement et ses multiples interactions avec l'activité économique. Si le vieillissement peut ralentir la croissance en réduisant le ratio des actifs sur les inactifs, plusieurs mécanismes d'ajustement portant sur l'épargne, l'éducation et la durée de la carrière peuvent compenser cet effet. Au-delà de son impact sur la production marchande, le vieillissement pose également aux économistes la question de la prise en compte de la durée de vie dans la mesure de la performance économique des nations. L'ouvrage s'interroge enfin sur les grands défis auxquels le vieillissement confronte l'État-providence, qu'il s'agisse de la redistribution ou de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.".
  • Pauvreté cachée (missing poor).

    Gregory PONTHIERE
    Dictionnaire des inégalités et de la justice sociale | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Pollution, décès prématuré et compensation.

    Gregory PONTHIERE
    Revue Economique | 2017
    Nous étudions la compensation des personnes décédées prématurément dans une économie où la production génère de la pollution, et où la pollution réduit, au-delà d’un certain seuil, les chances de survie. Pour ce faire, nous caractérisons l’optimum égalitarien ex post et nous le comparons à l’équilibre de laisser-faire et à l’optimum utilitariste. Lorsque le seuil de pollution au-dessus duquel une mortalité prématurée apparaît est élevé, l’optimum égalitarien ex post requiert une pollution égale à ce seuil et inférieure à celles prévalant au laisser-faire et à l’optimum utilitariste. Mais lorsque le seuil critique de pollution est faible, le niveau de pollution associé à l’optimum égalitarien ex post est égal à celui qui prévaut au laisser-faire et supérieur à celui associé à l’optimum utilitariste.
  • Mesures de la pauvreté des personnes âgées FGT et le paradoxe de la mortalité : théorie et preuves.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Review of Income and Wealth | 2017
    La mortalité différenciée selon le revenu, en réduisant la part des personnes pauvres dans la population, conduit au "paradoxe de la mortalité" : plus les conditions de survie des pauvres sont mauvaises, plus la pauvreté mesurée est faible. Nous montrons que les mesures FGT (Foster et al., 1984) ne sont, en général, pas robustes aux variations des conditions de survie. Ensuite, en suivant Kanbur et Mukherjee (2007), nous proposons d'ajuster les mesures de pauvreté FGT en étendant les profils de revenus des personnes décédées prématurément, et nous identifions la condition sous laquelle les mesures FGT ainsi ajustées sont robustes aux changements de mortalité. Enfin, nous montrons, sur la base de données de 2007 sur la pauvreté des personnes âgées dans 11 économies européennes, que l'effet de l'extension des profils de revenu des personnes décédées prématurément sur la mesure de la pauvreté varie avec : (1) le revenu fictif attribué aux personnes décédées prématurément. (2) le degré d'aversion pour la pauvreté. (3) la forme de la distribution (non ajustée) des revenus. et (4) la force de la relation revenu/mortalité.
  • La perte de bien-être domestique de la guerre civile syrienne : une approche par le revenu équivalent.

    Harun ONDER, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2017
    Cet article utilise une approche de revenu équivalent pour quantifier la perte de bien-être domestique due à la guerre civile syrienne. En nous concentrant sur l'espace (revenu, espérance de vie), nous montrons que le revenu équivalent a chuté d'environ 60 % par rapport au niveau d'avant le conflit. Nous constatons également que le différentiel entre le revenu équivalent et le revenu standard pour 2016 se situe entre 75 et 144 dollars. Bien que cette faible volonté de payer pour revenir aux conditions de survie d'avant le conflit puisse s'expliquer par l'extrême pauvreté due à la guerre, le faible écart entre le revenu standard et le revenu équivalent tend à remettre en question la valeur supplémentaire apportée par ce dernier pour la mesure des niveaux de vie dans les situations de grande pauvreté. Nous examinons quelques solutions à cette énigme, y compris une spécification plus générale de la fonction d'utilité, le passage d'une approche ex ante (évaluation des changements dans l'espérance de vie) à une approche ex post (évaluation des changements dans les distributions des longévités réalisées), ainsi que la prise en compte des aspects éthiques de la population. Aucune de ces solutions ne permet de résoudre entièrement l'énigme.
  • Pauvres disparus et mobilité des revenus.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2017
    Une mortalité plus élevée chez les pauvres entraîne des biais de sélection dans les mesures de la pauvreté. Alors que les tentatives existantes pour traiter le problème des "pauvres manquants" supposent l'absence de mobilité des revenus et attribuent aux personnes décédées prématurément un revenu ...ctif égal au dernier revenu perçu, cet article relâche cette hypothèse afin d'étudier l'impact de la mobilité des revenus sur l'importance du biais des pauvres manquants. Nous utilisons des données sur la pauvreté au-dessus de 60 ans dans 12 pays provenant de la base de données EU-SILC, et nous comparons les taux de pauvreté standard avec les taux de pauvreté hypothétiques qui auraient prévalu si (i) tous les individus, quel que soit leur revenu, avaient bénéficié des mêmes conditions de survie (celles de la classe de revenu la plus élevée), et si (ii) tous les individus au sein de la même classe de revenu avaient été soumis au même processus de mobilité des revenus. Il est montré que la prise en compte de la mobilité des revenus a des effets négatifs sur les mesures de pauvreté corrigées entre les pays, et qu'elle affecte les comparaisons internationales en termes de pauvreté des personnes âgées.
  • L'éducation, le travail et les conséquences démographiques du report des naissances en Europe.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2017
    Cet article s'interroge sur les conséquences démographiques du report des naissances en Europe. Partant du constat qu'il n'existe pas de lien évident entre le moment des premières naissances et les niveaux de fécondité en Europe, nous fournissons quelques indications selon lesquelles, dans certaines circonstances, le report des naissances peut faciliter plutôt qu'empêcher la fondation d'une famille. Nous appliquons une approche de cohorte synthétique et distinguons différents déterminants socio-économiques du moment de la première naissance en utilisant les statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC). Les données sont compilées de manière à réduire l'endogénéité et à éliminer les effets de structure. Nous constatons que la probabilité de devenir mère est plus élevée pour les femmes qui reportent leur première naissance en raison de leur éducation et de leur investissement dans leur carrière, par rapport à celles qui la reportent en raison d'une intégration non réalisée sur le marché du travail. Les femmes instruites et économiquement actives reportent certainement la première naissance par rapport aux femmes moins instruites et qui ne travaillent pas, mais elles finissent par avoir une probabilité plus élevée de fonder une famille par rapport aux femmes moins instruites et qui ne travaillent pas. L'article contribue au débat académique sur les circonstances qui peuvent conduire le report des naissances à une fertilité plus élevée pour les cohortes plus jeunes dans les pays européens.
  • Décès prématurés, legs accidentels et équité.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE, Stephane ZUBERK
    2017
    Bien qu'il n'y ait guère d'accord sur l'imposition des legs en général, l'opinion selon laquelle les legs accidentels devraient être soumis à un impôt confiscatoire est largement répandue. Nous proposons de réexaminer la taxation optimale des legs accidentels dans une économie où les individus se soucient de ce qu'ils laissent à leur progéniture en cas de décès prématuré. Nous montrons que, si le point de vue conventionnel de l'imposition à 100 % est valable selon le critère utilitaire standard du bien-être social, il ne l'est pas selon le critère égalitaire ex post, qui attribue un poids important au bien-être des individus malchanceux à courte durée de vie. Dans une perspective égalitaire, il est optimal de ne pas taxer, mais de subventionner les legs accidentels. Nous examinons la robustesse de ces résultats dans un modèle OLG dynamique d'accumulation de richesse, et nous montrons que, alors que le signe de la taxe optimale sur les legs accidentels dépend de la forme du motif de joie de donner, il reste vrai que le point de vue de la taxe à 100 % ne tient pas sous le critère égalitaire ex post.
  • L'éducation, le travail et les conséquences démographiques du report des naissances en Europe.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    Demographic Research | 2017
    Contexte : Cet article s'interroge sur les conséquences démographiques du report des naissances en Europe. Objectif : Partant du constat qu'il n'y a pas de lien évident entre le moment des premières naissances et les niveaux de fécondité en Europe, nous trouvons que, dans certaines circonstances, le report des naissances peut faciliter plutôt qu'empêcher de fonder une famille. Méthodes : Nous appliquons une approche de cohorte synthétique et distinguons les différents déterminants socio-économiques du moment de la première naissance en utilisant les statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC). Les données sont compilées de manière à réduire l'endogénéité et à éliminer les effets de structure. Résultats : Nous constatons que la probabilité de devenir mère est plus élevée pour les femmes qui reportent la première naissance en raison d'un investissement dans l'éducation et la carrière que pour celles qui la reportent en raison d'une intégration non réalisée sur le marché du travail. Conclusions : Les femmes instruites et économiquement actives reportent certainement la première naissance par rapport aux femmes moins instruites et inactives, mais elles finissent par avoir une probabilité plus élevée de fonder une famille. Contribution : L'article contribue au débat académique sur les circonstances qui peuvent conduire à un report des naissances entraînant une fertilité plus élevée pour les cohortes plus jeunes dans les pays européens.
  • Une retraite équitable dans le cadre d'une vie risquée*.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    International Economic Review | 2016
    Un décès prématuré met fin de manière inattendue à une vie et à une carrière, entraînant des pertes de bien-être substantielles. Nous étudions la décision de départ à la retraite dans une économie où la durée de vie est risquée et comparons le laissez-faire avec les optima sociaux égalitaires. Nous considérons deux objectifs sociaux : (1) la maximisation du bien-être attendu sur la durée de vie, permettant une compensation pour les espérances de vie inégales, et (2) la maximisation du bien-être réalisé sur la durée de vie, permettant une compensation pour les durées de vie inégales. Ce dernier optimum implique, en général, une diminution des profils de consommation sur la vie entière ainsi qu'une augmentation de l'âge de la retraite. Ce résultat est robuste à l'introduction d'espérances de vie inégales et de productivités inégales.
  • The Tragedy of the Commons et Socialization : Théorie et politique.

    Emeline BEZIN, Gregory PONTHIERE
    2016
    Nous revisitons la tragédie des biens communs dans une économie dynamique à générations imbriquées, peuplée de bergers qui décident du nombre de moutons qu'ils laissent paître sur une parcelle de terre commune, tout en s'appuyant sur différentes formes de rationalité (joueurs de Nash, joueurs kantiens purs ou impurs). Nous examinons la dynamique de l'hétérogénéité et de la congestion des terres lorsque la prévalence de ces différentes formes de rationalité évolue dans le temps en suivant un processus de socialisation verticale/oblique à la Bisin et Verdier (2001). Nous étudions les impacts d'un quota et d'une taxe sur la congestion des terres, et nous montrons que l'introduction d'un quota peut, dans certains cas, réduire la proportion de kantiens (purs et impurs), et aggraver la Tragédie des Communs par rapport au laissez-faire. Enfin, nous examinons si un gouvernement devrait promouvoir une moralité kantienne pure ou impure, en comparant la fidélité relative des kantiens purs et impurs, et leurs interactions avec la congestion des terres.
  • Le bien-être au cours de la vie.

    Gregory PONTHIERE
    Oxford Handbooks Online | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • L'entropie de la vie humaine dans une perspective historique (1750-2014).

    Patrick MEYER, Gregory PONTHIERE
    2016
    Bien qu'il soit largement reconnu que la vie est risquée, il est difficile de fournir un indicateur intuitif du caractère risqué de la vie, dont la métrique aurait une contrepartie concrète pour le profane. Cet article utilise l'indice d'entropie de Shannon en base 2 pour quantifier, en termes de bits (c'est-à-dire la quantité d'informations révélées par un tirage à pile ou face), le risque par rapport à l'âge au décès dans 37 pays de la base de données sur la mortalité humaine. Nous identifions 5 faits stylisés majeurs : (1) au cours des deux derniers siècles, l'entropie de vie à la naissance (période) présente un modèle en forme de U inversé avec un maximum dans la première moitié du 20ème siècle (à environ 6 bits). (2) Au cours des 150 dernières années, les pays occidentaux ont convergé en termes d'entropie de vie à la naissance (période) vers des niveaux de 5,6 bits pour les hommes et de 5,5 bits pour les femmes. (3) les courbes d'entropie de vie (période) à la naissance pour les hommes et les femmes se sont croisées au cours du 20ème siècle. (4) Le profil d'âge de l'entropie est passé d'un profil non monotone (aux XVIIIe et XIXe siècles) à un profil strictement décroissant (aux XXe et XXIe siècles). (5) les hommes présentent une entropie de vie plus élevée que les femmes en dessous de 50-55 ans, et plus faible après 50-55 ans.
  • Pollution, unequal lifetimes and fairness.

    Gregory PONTHIERE
    Mathematical Social Sciences | 2016
    Cet article caractérise le niveau optimal de pollution dans une économie OLG à deux périodes où la pollution détériore les conditions de survie. Nous comparons deux optima sociaux à long terme : d'une part, l'optimum utilitaire moyen, où le bien-être moyen à long terme est maximisé, et, d'autre part, l'optimum égalitaire ex post, où le bien-être réalisé des plus mal lotis à l'équilibre stationnaire est maximisé. Il est démontré que l'optimum égalitaire ex post implique, sous certaines conditions, un niveau de pollution plus élevé que l'optimum utilitaire. Ce résultat est robuste à l'introduction des dépenses de santé dans la fonction de survie. Enfin, nous examinons la décentralisation de ces deux optima sociaux, et nous comparons les taxes optimales associées sur le revenu du capital visant à internaliser l'externalité de la pollution.
  • Longévité et croissance économique : trois essais.

    Laurent BREMBILLA, Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS, Philippe DE VREYER, Philippe DE VREYER, Hippolyte d ALBIS, Gregory PONTHIERE, Raouf BOUCEKKINE, Shankha CHAKRABORTY, Hippolyte d ALBIS, Gregory PONTHIERE
    2016
    Cette thèse s’intéresse à la relation de long-terme entre la longévité et le développement économique. Dans le premier chapitre, j’analyse l’impact des dépenses de santé sur la croissance et le bien-être. Pour cela, j’étudie l’influence du taux d’imposition dans une économie avec temps de vie endogène (Chakraborty (2004)). Je détermine le taux d’imposition qui maximise le taux de croissance. Puis je m’intéresse aux variations du niveau de production dans l’état stationnaire par rapport au taux d’imposition. Enfin, j’étudie le taux d’imposition qui maximise le bien-être dans l’état stationnaire. Dans le second chapitre, j'analyse l’impact sur la croissance de dépenses de santé choisies par les agents. En effet, je développe un modèle de croissance endogène dans lequel les individus peuvent dépenser des ressources pour vivre plus longtemps dans leur période de retraite. Je donne une caractérisation complète de l’équilibre général dynamique puis je détermine l’impact sur la croissance des dépenses de santé. Enfin, le troisième chapitre étudie l’impact théorique du vieillissement sur l’allocation sectorielle des travailleurs. Je développe un modèle multi-sectoriel dans lequel j’examine les conséquences sur le revenu par travailleur et l’allocation sectorielle des travailleurs d’un choc de longévité et de fertilité. Je montre que contrairement aux modèles uni-sectoriels, le revenu n’est pas forcément monotone par rapport aux variables démographiques. Des chocs démographiques réalistes produisent des mouvements non-négligeables de travailleurs.
  • Fertilité optimale sous une productivité du travail dépendant de l'âge.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Population Economics | 2016
    Dans le Rapport Sauvy (1962), le démographe français Alfred Sauvy a soutenu que le taux de fécondité de la Wallonie était socialement sous-optimal et a recommandé une augmentation de 20 % de la fécondité, au motif qu'une société avec une fécondité trop faible conduit à une économie peu productive composée de travailleurs âgés ayant de vieilles idées. Cet article examine comment l'intuition de Sauvy peut être incorporée dans le modèle samuelsonien de fécondité optimale (Samuelson, Int Econ Rev 16:531-538, 1975). Nous construisons un modèle OLG à quatre périodes avec du capital physique et deux générations de travailleurs (jeunes et vieux), les compétences de ces derniers étant sujettes à une certaine forme de dégradation. Nous caractérisons le taux de fécondité optimal et montrons que celui-ci égalise, à la marge, la somme de l'effet de dilution du capital (effet Solow) et de l'effet de composition par âge de la main-d'œuvre (effet Sauvy) avec l'effet de redistribution intergénérationnelle (effet Samuelson). Des simulations numériques montrent qu'il est difficile, d'un point de vue quantitatif, de concilier la recommandation de Sauvy avec les faits. Ceci nous amène à examiner d'autres déterminants potentiels de la fécondité optimale, en introduisant le progrès technologique et une fonction de bien-être social plus générale.
  • Les variations de longévité et l'état-providence.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Demographic Economics | 2016
    L'espérance de vie à la naissance a plus que doublé en Europe depuis le début du 19e siècle. Cette tendance démographique constitue une victoire majeure contre la pénurie, mais soulève également de profonds défis pour l'État providence, concernant la durabilité et l'équité du système de protection sociale. Cet article passe en revue les développements récents dans l'analyse économique de la longévité, tant au niveau positif que normatif. Il est démontré que la prise en compte des risques de mortalité affecte de manière significative l'étude du modèle de cycle de vie, en particulier en ce qui concerne la force des effets de l'horizon de vie. Elle soulève également, au niveau des fondements normatifs de l'élaboration des politiques, un dilemme entre les évaluations ex ante et ex post. Enfin, nous explorons la conception de réformes politiques dans un contexte de longévité variable, dans des domaines tels que les politiques préventives et curatives, l'éducation, les retraites et la fiscalité du patrimoine.
  • Soins de longue durée et calendrier des naissances,.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Health Economics | 2016
    En raison du processus de vieillissement, la fourniture de soins de longue durée (SLD) aux personnes âgées dépendantes est devenue un défi majeur de notre époque. Mais nos sociétés sont également caractérisées, depuis les années 1970, par un report des naissances qui, en augmentant l'écart d'âge intergénérationnel, peut affecter la prise en charge des SLD par les enfants. Afin d'examiner l'impact de ces tendances démographiques sur la politique optimale, nous développons un modèle OLG à quatre périodes où les individus, qui bénéficient de l'assurance dépendance informelle des enfants à un âge avancé, doivent choisir, lorsqu'ils sont jeunes, comment allouer les naissances tout au long de leur cycle de vie. Il est démontré que, conformément aux preuves empiriques, les enfants précoces fournissent plus de SLD à leurs parents âgés que les enfants tardifs, car ils font face à un coût d'opportunité plus faible pour fournir des SLD. En comparant le laissez-faire avec l'optimum social à long terme, il apparaît que les individus ont, au laissez-faire, trop peu de naissances précoces et trop de naissances tardives. Nous étudions ensuite, dans le cadre du premier et du deuxième meilleur choix, comment l'optimum social peut être décentralisé en encourageant les naissances précoces, de manière à réduire la charge sociale de la fourniture de soins de longue durée.
  • La prise en charge des personnes âgées dépendantes : faire face aux problèmes de santé et de financement.

    Sandrine JUIN, Thomas BARNAY, Gregory PONTHIERE, Thomas BARNAY, Carole BONNET, Joan COSTA FONT, Andre MASSON, Eric BONSANG, Jerome WITTWER
    2016
    Dans un contexte de vieillissement rapide de la population, cette thèse explore les liens existants entre santé et modes de prise en charge des personnes âgées dépendantes et s'intéresse à la question du financement de la dépendance.La satisfaction des besoins d'aide des personnes âgées dépendantes constitue un objectif central de politiques publiques. Le Chapitre 1 estime l'effet de l'aide informelle (i.e. familiale) et de l'aide formelle (i.e. professionnelle) à domicile sur la santé mentale des personnes âgées dépendantes en France. Les résultats montrent que l'aide informelle réduit le risque de dépression et que l'aide formelle peut améliorer la santé mentale générale.De récentes études reconnaissent qu'aider un proche dépendant a des effets négatifs sur la santé des aidants et soulignent l'importance de les soutenir. Le Chapitre 2 s'intéresse à l'effet du soutien social sur la santé des aidants informels. Il montre que l'aide formelle et le soutien informel réduisent les problèmes de santé mentale associés à l'activité d'aide.Enfin, étant donné la pression financière et fiscale qui pèse sur les systèmes publics, le Chapitre 3 étudie dans quelle mesure les Européens seraient capables de financer leurs périodes de dépendance sur la base de leurs revenus et de leur patrimoine financier et immobilier. Il s'intéresse également au rôle du prêt viager hypothécaire. Les simulations soulignent que seule une faible proportion des individus serait capable de financer l'ensemble de ses dépenses de dépendance. Par ailleurs, le patrimoine immobilier pourrait jouer un rôle important dans le financement de la dépendance.
  • Longévité différentielle et redistribution : enjeux théoriques et empiriques.

    Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Symposium | 2016
    Dans cet article, nous étudions l’impact des différences de longévité sur la conception des politiques publiques, en particulier celles liées au départ à la retraite. Nous montrons premièrement qu’alors même que l’espérance de vie a augmenté de manière très importante tout au long du siècle dernier, il subsiste encore de fortes disparités. Deuxièmement, nous étudions d’un point de vue normatif comment les différences de longévité sont généralement prises en compte dans les modèles de cycle de vie et montrons que certaines hypothèses peuvent avoir des implications fortes en terme de redistribution intragénérationnelle. Nous identifions au moins trois arguments en faveur d’une redistribution vers les agents à faible longévité : l’aversion à l’inégalité multipériodes, l’aversion au risque de mortalité et la compensation pour des caractéristiques dont les agents ne sont pas responsables. Nous étendons ensuite notre analyse de manière à tenir compte du fait que les individus puissent être en partie responsables de leur longévité.Finalement, nous lions ces résultats aux débats actuels sur la réforme des systèmes de retraite. Nous montrons qu’en général, parce que les pensions de retraite sont conditionnelles à la survie des bénéficiaires, les systèmes de retraite publics vont redistribuer des ressources des agents dont la durée de vie est courte vers ceux dont la durée de vie est longue. Nous fournissons des pistes de réformes qui viseraient à mieux prendre en compte ces différences de longévité et en particulier, celles relatives à la création d’une « rente longévité » telle que souhaitée par le Comité d’Amours et au développement de l’assurance autonomie, qu’elle soit privée ou publique.
  • Avoir un enfant plus tard: Enjeux sociodémographiques du report des naissances.

    Hippolyte D ALBIS, Angela LUCI GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2015
    Les évolutions de la natalité sont le plus souvent appréhendées à l’aune d’un unique indicateur, le nombre d’enfants par femme. Pourtant, le calendrier des naissances, c’est-à-dire les âges auxquels une mère donne naissance à ses enfants, éclaire utilement les dynamiques sociodémographiques. L’âge de la maternité se révèle, en particulier, être un marqueur social car il s’accroît avec les niveaux d’éducation et de revenus des parents. Aujourd’hui, parmi celles ayant le moins de perspectives sociales, on trouve souvent des filles-mères. Force est de constater que le calendrier des naissances est naturellement lié aux autres décisions importantes qui rythment le cycle de vie : nombre d’enfants, bien sûr, mais aussi temps consacré aux études et rôle des femmes sur le marché du travail. Même si on a trop souvent tendance à s’alarmer du report des naissances, les âges de la maternité ne sont pas des variables ni des objectifs des politiques publiques . c’est plutôt le contraire : ils réagissent indirectement à certaines politiques, et peuvent de ce fait en annihiler les effets. Dans cet opuscule, le calendrier des naissances sert à lire certaines dynamiques sociales, économiques et démographiques propres aux sociétés européennes et, en particulier, aux sociétés française et allemande. Nous mettons en perspective le phénomène de report des naissances qui caractérise depuis plusieurs décennies la démographie européenne en analysant précisément ses ressorts et implications.
  • Avoir un enfant plus tard : enjeux sociodémographiques du report des naissances.

    Hippolyte d ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2015
    La 4e de couverture indique : "Depuis plusieurs décennies, l'âge de la maternité recule. Les auteurs se proposent ici d'analyser, à partir de données démographiques et économiques de vingt-huit pays européens et en examinant plus particulièrement les cas français et allemand, les causes et les conséquences de ce report des naissances. Ils identifient deux facteurs prépondérants : la durée des études des mères et la stabilité de leur situation professionnelle. L'âge de la maternité s'apparente à un marqueur social qui permet une lecture originale des dynamiques propres à chaque pays. Cet opuscule montre que le recul de l'âge de la maternité n'est pas, en général, associé à un déclin de la fécondité, même si l'Allemagne constitue un contre-exemple intéressant. On éclaire ainsi la difficile question de l'efficacité des politiques en faveur de la natalité, et de leurs effets sur les décisions individuelles quant à l'âge de la maternité.".
  • L'éthique utilitaire de la population et le calendrier des naissances.

    Gregory PONTHIERE
    2015
    Le report des naissances est une tendance démographique clé de ces dernières décennies. Pour examiner sa désirabilité sociale, nous étudions comment les critères utilitaires classent les histoires égales sur toutes les dimensions sauf l'âge auquel les individus donnent naissance à leurs enfants. Nous développons une économie dynamique à générations imbriquées sur T périodes avec un espace vital fixe, où le bien-être individuel augmente avec l'espace disponible par tête, et où les agents ont des enfants dans une période de fertilité sur deux. Lorsqu'on compare des histoires finies avec un nombre total égal de périodes de vie, les critères utilitaires classiques, moyens et critiques choisissent le même moment de fécondité, c'est-à-dire celui qui conduit à la trajectoire démographique la plus lissée. Lors de la comparaison d'histoires infinies avec des tailles de population stationnaires, les critères utilitaires peuvent choisir des moments de naissance différents, en fonction des fonctions d'utilité individuelles. Ces résultats sont comparés à ceux obtenus lorsque les agents valorisent le temps de coexistence avec leurs descendants. Enfin, nous identifions les conditions dans lesquelles le passage d'un régime de naissances précoces à un régime de naissances tardives est socialement souhaitable.
  • La contribution de l'amélioration des conditions de survie en commun aux niveaux de vie : Une approche par la consommation équivalente.

    Gregory PONTHIERE
    2015
    Les individus se soucient non seulement de leur propre survie, mais aussi de la survie des autres personnes. Cependant, peu d'attention a été accordée jusqu'à présent à la mesure de la contribution d'un temps de coexistence plus long aux niveaux de vie. À cette fin, nous développons une mesure du temps de coexistence - l'espérance de vie commune -, qui quantifie la durée moyenne d'existence d'un groupe de personnes. Ensuite, à l'aide d'un modèle de cycle de vie avec une durée de vie risquée, nous construisons une mesure de consommation équivalente incorporant les gains en espérance de vie individuelle et conjointe. Une application empirique à la France (1820-2010) montre que, en supposant des risques de mortalité individuels indépendants, l'augmentation des espérances de vie conjointes a contribué à améliorer significativement les niveaux de vie. Nous examinons la robustesse de ce résultat à l'introduction de risques de mortalité dépendants en utilisant des copules, et nous montrons que les modèles de consommation équivalente sont robustes à l'introduction de la dépendance au risque.
  • La contribution de l'amélioration des conditions de survie en commun aux niveaux de vie : une approche par la consommation équivalente.

    Gregory PONTHIERE
    Social Choice and Welfare | 2015
    Les individus se soucient non seulement de leur propre survie, mais aussi de la survie des autres personnes. Cependant, peu d'attention a été accordée jusqu'à présent à la mesure de la contribution d'un temps de coexistence plus long aux niveaux de vie. À cette fin, nous développons une mesure du temps de coexistence - l'espérance de vie commune - qui quantifie la durée moyenne d'existence d'un groupe de personnes. Ensuite, à l'aide d'un modèle de cycle de vie avec une durée de vie risquée, nous construisons une mesure de consommation équivalente incorporant les gains en espérance de vie individuelle et conjointe. Une application empirique à la France (1820-2010) montre que, en supposant des risques de mortalité individuels indépendants, l'augmentation des espérances de vie conjointes a contribué à améliorer significativement les niveaux de vie. Nous examinons la robustesse de ce résultat à l'introduction de risques de mortalité dépendants en utilisant des copules, et nous montrons que les modèles de consommation équivalente sont robustes à l'introduction de la dépendance au risque.
  • L'éthique utilitaire de la population et le calendrier des naissances.

    Gregory PONTHIERE
    Journal of Economics | 2015
    Le report des naissances est une tendance démographique clé de ces dernières décennies. Pour examiner sa désirabilité sociale, nous étudions comment les critères utilitaires classent les histoires égales sur toutes les dimensions sauf l'âge auquel les individus donnent naissance à leurs enfants. Nous développons une économie dynamique à générations imbriquées sur T périodes avec un espace vital fixe, où le bien-être individuel augmente avec l'espace disponible par tête, et où les agents ont des enfants dans une période de fertilité sur deux. Lorsqu'on compare des histoires finies avec un nombre total égal de périodes de vie, les critères utilitaires classiques, moyens et critiques choisissent le même moment de fécondité, c'est-à-dire celui qui conduit à la trajectoire démographique la plus lissée. Lors de la comparaison d'histoires infinies avec des tailles de population stationnaires, les critères utilitaires peuvent sélectionner différents moments de naissance, en fonction des fonctions d'utilité individuelles. Ces résultats sont comparés à ceux obtenus lorsque les agents valorisent le temps de coexistence avec leurs descendants. Enfin, nous identifions les conditions dans lesquelles le passage d'un régime de naissances précoces à un régime de naissances tardives est socialement souhaitable.
  • Justice sociale et générations. Pourquoi et comment transmettre un monde plus juste, Cédric Rio.

    Gregory PONTHIERE
    Revue de philosophie économique | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Choix d'éducation, longévité et politique optimale dans une économie Ben-Porath.

    Yukihiro NISHIMURA, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2015
    Nous développons un modèle de générations imbriquées (OLG) à trois périodes où les individus empruntent à un jeune âge pour financer leur éducation. L'éducation n'augmente pas seulement les salaires futurs, mais augmente également la durée de vie, ce qui, à son tour, affecte les choix d'éducation, en accord avec Ben Porath (1967). Nous identifions d'abord les conditions qui garantissent l'existence d'un équilibre stationnaire avec une prévoyance parfaite. Ensuite, nous réexaminons les conditions dans lesquelles l'effet Ben-Porath prévaut, et soulignons l'impact de la dégradation du capital humain et des préférences. Nous comparons le laissez-faire avec l'optimum social, et montrons que ce dernier peut être décentralisé à condition que le stock de capital du laissez-faire corresponde à celui qui satisfait la règle d'or modifiée. Enfin, nous introduisons l'hétérogénéité intra-cohorte dans la capacité d'apprentissage, et nous montrons que, en cas d'information asymétrique, le deuxième meilleur schéma fiscal non linéaire optimal implique une distorsion vers le bas du niveau d'éducation des types moins aptes, ce qui, assez paradoxalement, renforcerait l'écart de longévité par rapport au laissez-faire.
  • Les soins de longue durée et le calendrier des naissances.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2015
    En raison du processus de vieillissement, la fourniture de soins de longue durée (SLD) aux personnes âgées dépendantes est devenue un défi majeur de notre époque. Mais dans le même temps, nos sociétés sont caractérisées, depuis les années 1970, par un report significatif des naissances. Cet article vise à examiner l'impact de ces tendances démographiques sur la politique familiale optimale. Nous développons un modèle OLG à quatre périodes où les individus, qui bénéficient de la dépendance informelle des enfants à la vieillesse, doivent choisir, lorsqu'ils sont jeunes, comment allouer les naissances tout au long de leur cycle de vie. Il est démontré que les enfants précoces fournissent plus de SLD à leurs parents âgés que les enfants tardifs, en raison du coût d'opportunité plus faible de la fourniture de SLD à la retraite. Par rapport à l'optimum social, les individus ont, au laissez-faire, trop peu d'enfants au début de leur vie, et trop d'enfants plus tard dans leur vie. La décentralisation de l'optimum de premier choix nécessite donc de subventionner les naissances précoces. Nous étudions également la conception de la subvention optimale des naissances précoces dans un contexte de second best. Son niveau dépend des questions d'efficacité et d'équité, ainsi que de son incidence sur la composition de la population à long terme et sur les prestations de SLD.
  • Compenser les morts.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Journal of Mathematical Economics | 2014
    Une mort précoce est, sans aucun doute, un grave désavantage. Cependant, l'indemnisation des individus à courte durée de vie est restée jusqu'à présent largement inexplorée, probablement parce qu'elle semble infaisable. En effet, les agents à courte durée de vie peuvent difficilement être identifiés ex ante, et ne peuvent pas être compensés ex post. Nous soutenons que, malgré ces difficultés, une compensation peut être effectuée en encourageant une consommation précoce dans le cycle de vie. Dans un modèle à préférences et longévités hétérogènes, nous montrons comment un critère social spécifique peut être dérivé de principes intuitifs, et nous étudions la politique optimale correspondante sous diverses hypothèses informationnelles.
  • Jusqu'à ce que la mort nous sépare : L'économie des contrats de mariage à court terme.

    Stefania MARCASSA, Gregory PONTHIERE
    Population Review | 2014
    Dans le cadre des contrats de mariage existants, la durée par défaut d'un mariage correspond à l'espérance de vie totale restante des conjoints. Cet article vise à remettre en question les contrats de mariage standard à long terme en explorant les conditions dans lesquelles des contrats à court terme seraient plus souhaitables. En utilisant un modèle de ménage collectif à deux périodes, nous montrons que, sous des conditions générales sur les préférences individuelles et la technologie de production du ménage, les contrats de mariage à court terme, s'ils sont disponibles, domineraient les contrats à long terme. De plus, nous montrons que l'égalisation récente du pouvoir de négociation au sein du ménage rend les contrats à court terme encore plus souhaitables que par le passé.
  • Pollution, inégalités de vie et équité.

    Gregory PONTHIERE
    2014
    La pollution est une cause majeure de mortalité, entraînant des inégalités substantielles de bien-être au cours de la vie entre les individus. Cet article caractérise le niveau optimal de pollution dans une économie OLG à deux périodes où la pollution détériore les conditions de survie. Nous comparons deux optima sociaux à long terme : d'une part, l'optimum utilitariste moyen, où le bien-être moyen à long terme est maximisé, et d'autre part, l'optimum égalitaire ex post, où le bien-être du plus mauvais-o¤ à l'équilibre stationnaire est maximisé. On montre que l'optimum égalitaire ex post implique un niveau de pollution plus élevé par rapport à l'optimum utilitaire. Ce résultat est robuste à l'introduction des dépenses de santé dans la fonction de survie. Enfin, nous examinons la décentralisation de ces deux optima sociaux, et nous comparons les taxes optimales associées sur le revenu du capital visant à internaliser l'externalité de la pollution.
  • Éducation, espérance de vie et négociation familiale : l'effet Ben-Porath revisité.

    Laura LEKER, Gregory PONTHIERE
    Education Economics | 2014
    Suivant Ben-Porath [1967. " La production de capital humain et le cycle de vie des gains ". Journal of Political Economy 75 (3) : 352-365], l'influence de l'espérance de vie sur l'éducation et sur le capital humain a attiré beaucoup d'attention parmi les théoriciens de la croissance. Alors que les modèles de croissance existants reposent sur une décision d'éducation prise soit par l'enfant, soit par ses parents, nous revisitons l'effet Ben-Porath en modélisant l'éducation comme le résultat d'un marchandage entre le parent et l'enfant. Nous développons un modèle de générations imbriquées (OLG) à trois périodes, où le capital humain augmente l'espérance de vie. Nous montrons qu'en raison de l'inégalité de la durée de vie restante à laquelle sont confrontés les parents et les enfants, la forme de l'effet Ben-Porath dépend de la manière dont le pouvoir de négociation est réparti au sein de la famille, ce qui affecte à son tour la dynamique économique à long terme. En utilisant des données sur 16 pays de l'OCDE (1940-1980), nous montrons que l'introduction de la négociation familiale permet de rationaliser les modèles d'éducation observés dans les différents pays.
  • Pollution, décès prématuré et compensation.

    Gregory PONTHIERE
    2014
    Nous étudions la compensation des personnes décédées prématurément dans une économie où la production génère de la pollution, et où la pollution réduit, au-delà d’un certain seuil, les chances de survie. Pour ce faire, nous caractérisons l’optimum égalitarien ex post et nous le comparons à l’équilibre de laissez-faire et à l’optimum utilitariste. Lorsque le seuil de pollution au-dessus duquel une mortalité prématurée apparait est élevé, l’optimum égalitarien ex post requiert une pollution égale à ce seuil, et inférieure à celles prévalant au laissez-faire et à l’optimum utilitariste.Mais lorsque le seuil critique de pollution est faible, le niveau de pollution associé à l’optimum égalitarien ex post est égal à celui qui prévaut au laissez-faire, et supérieur à celui associé à l’optimum utilitariste.
  • Longévité différentielle et redistribution : enjeux théoriques et empiriques.

    Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2014
    Dans cet article, nous étudions l'impact des différences de longévité sur la conception des politiques publiques, en particulier celles liées au départ à la retraite. Nous montrons premièrement qu'alors même que l'espérance de vie a augmenté de manière très importante tout au long du siècle dernier, il subsiste encore de fortes disparités. Deuxièmement, nous étudions d'un point de vue normatif comment les différences de longévité sont généralement prises en compte dans les modèles de cycle de vie et montrons que certaines hypothèses peuvent avoir des implications fortes en terme de redistribution intra-générationnelle. Nous identifions au moins trois arguments en faveur d'une redistribution vers les agents à faible longévité: l'aversion à l'inégalité intertemporelle, l'aversion au risque de mortalité et la compensation pour des caractéristiques dont les agents ne sont pas responsables. Nous étendons ensuite notre analyse de manière à tenir compte du fait que les individus puissent être, en partie, responsables de leur longévité. Finalement, nous lions ces résultats aux débats actuels sur la réforme des systèmes de retraite. Nous montrons qu'en général, parce que les pensions de retraite sont conditionnelles à la survie des bénéficiaires, les systèmes de retraite publics vont redistribuer des ressources des agents dont la durée de vie est courte vers ceux dont la durée de vie est longue. Nous fournissons des pistes de réformes qui viseraient à mieux prendre en compte ces différences de longévité et en particulier, celles relatives à la création d'une "rente longévité" telle que souhaitée par le Comité d'Amours et au développement de l'assurance autonomie, qu'elle soit privée ou publique.
  • Fertilité optimale sur le cycle de vie dans une économie de Barro-Becker.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Journal of Population Economics | 2014
    Le report de la parentalité est une tendance démographique clé des trois dernières décennies. Afin de rationaliser ce fait stylisé, nous étendons le modèle canonique de Barro et Becker (Econometrica 57:481-501, 1989) pour inclure deux périodes de reproduction au lieu d'une. Nous examinons comment la structure des coûts des enfants précoces et tardifs en termes de temps et de biens affecte le moment optimal de la fécondité. Ensuite, nous identifions les conditions qui garantissent l'existence et l'unicité d'un équilibre stationnaire avec une taille de cohorte stationnaire. Enfin, nous examinons comment le modèle peut rationaliser le report des naissances observé, et nous mettons en évidence deux causes plausibles : (1) une augmentation générale du coût des enfants en termes de biens et (2) une baisse du degré d'altruisme familial.
  • Mortalité différentielle et pauvreté par âge.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE, Mathieu LEFEBVRE
    Revue française d'économie | 2014
    En présence d’une mortalité différentielle selon le revenu, les mesures habituelles de la pauvreté ne capturent pas uniquement la vraie pauvreté, mais reflètent également le processus de sélection induit par la mortalité différentielle. Face à ce type de biais de sélection, une solution consiste à étendre, à l’aide d’un revenu fictif, les profils de revenu des personnes décédées prématurément, afin de les prendre en compte dans la mesure de la pauvreté. La présente étude propose d’analyser l’effet de l’âge sur la taille du biais de sélection. A cette fin, nous exploitons des données sur la pauvreté par âge en Belgique, et comparons les mesures de pauvreté classiques aux mesures de pauvreté ajustées obtenues par l’extension des profils de revenus des personnes décédées prématurément. Nous montrons que, bien que l’écart entre mesures ajustées et non ajustées soit plus grand aux âges élevés de la vie, il n’en demeure pas moins qu’un biais de sélection est présent à tous les âges.
  • Une retraite équitable dans un contexte de risque.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2013
    Un décès prématuré met fin de manière inattendue à une vie et à une carrière, entraînant des pertes de bien-être substantielles. Nous étudions la décision de départ à la retraite dans une économie où la durée de vie est risquée, et nous comparons le laissez-faire aux optima sociaux égalitaires. Nous considérons deux objectifs sociaux : (1) la maximisation du bien-être attendu sur la durée de vie (ex ante), permettant une compensation pour les espérances de vie inégales. (2) la maximisation du bien-être réalisé sur la durée de vie (ex post), permettant une compensation pour les durées de vie inégales. Ce dernier optimum implique, en général, une diminution des profils de consommation sur la vie entière, ainsi qu'une augmentation de l'âge de la retraite, contrairement à l'optimum égalitaire ex ante. Ce résultat est robuste à l'introduction d'espérances de vie inégales et de productivités inégales. Par conséquent, le report de l'âge de la retraite peut, de manière assez surprenante, être défendu sur des bases égalitaires - bien que la conclusion soit inversée lorsque la mortalité ne frappe qu'après la retraite.
  • On the Relevancy of the Ecological Footprint for the Study of Intergenerational Justice.

    Gregory PONTHIERE
    Spheres of Global Justice | 2013
    Cet article examine la pertinence de l'indicateur de l'empreinte écologique pour l'étude de la justice environnementale entre les générations. Alors que les statistiques de l'EF - qui mesurent la pression exercée sur la nature par les générations coexistant à une période donnée dans le cadre de la technologie de production dominante - peuvent difficilement être interprétées en elles-mêmes, il est avancé que les difficultés d'interprétation disparaissent une fois que l'EF est corrigée pour tenir compte des changements technologiques, et une fois qu'il est explicite que l'EF concerne la justice environnementale. Ainsi, ce qui doit être interprété n'est pas une seule statistique du FE, mais la distribution entière du FE. De plus, bien que les interprétations habituelles des chiffres de FE consistent à comparer la pression réelle exercée sur la nature avec celle permettant la régénération de la nature, il est soutenu que cette interprétation physique n'est pas la seule possible, et que les mesures de FE permettent une étude normative et descriptive de la justice intergénérationnelle dans des cadres éthiques autres que la durabilité centrée sur les ressources.
  • Rationalisation et interactivité dans les modèles OLG évolutifs.

    Gregory PONTHIERE
    2013
    Nous utilisons la théorie des choix rationalisables pour étudier la survie et l'extinction des types (ou traits) dans les modèles OLG évolutifs. Deux propriétés des processus évolutifs sont introduites : la rationalisabilité par un ordre d'aptitude (c'est-à-dire que seuls les types les plus adaptés survivent) et l'interactivité (c'est-à-dire qu'un retrait de types a un effet sur la survie d'autres types). Nous montrons que ces propriétés sont logiquement incompatibles. Nous examinons ensuite si les processus évolutifs à l'œuvre dans les modèles OLG évolutionnaires canoniques satisfont la rationalité ou l'interactivité. Nous étudions des versions à n types des modèles OLG évolutifs de Galor et Moav (2002) et de Bisin et Verdier (2001), et nous montrons que, si le processus évolutif à l'œuvre dans le premier est généralement rationalisable par un ordre de tness, le contraire est vrai pour le second, qui présente, en général, une interactivité.
  • L'utilitarisme et les longévités inégales : Un remède ?

    Marie louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Economic Modelling | 2013
    Dans le contexte de longévités déterministes inégales, l'utilitarisme classique montre, sous des préférences individuelles additives au temps, une tendance contre-intuitive à redistribuer les ressources des agents à courte durée de vie vers les agents à longue durée de vie, contre toute intuition de compensation. Nous examinons la robustesse de ce résultat à l'introduction de la durée de vie risquée, et à une classe plus large de préférences individuelles. Nous montrons que l'utilitarisme classique reste incapable de fournir, dans ce cadre plus large, une redistribution générale vers les agents à courte durée de vie. Nous proposons ensuite un remède, qui consiste à imputer, lors de la résolution du problème d'allocation du planificateur social, l'équivalent de la consommation d'une longue vie à la consommation des agents à longue durée de vie. Nous montrons que cet utilitarisme sous contrainte de compensation réduit les inégalités de bien-être entre les agents ayant des durées de vie inégales.
  • Rationalisation et interactivité dans les modèles OLG évolutifs.

    Gregory PONTHIERE
    Mathematical Social Sciences | 2013
    Nous utilisons la théorie des choix rationalisables pour étudier la survie et l'extinction des types (ou traits) dans les modèles OLG évolutifs. Deux propriétés des processus évolutifs sont introduites : la rationalisabilité par un ordre de fitness (c'est-à-dire que seuls les types les plus adaptés survivent) et l'interactivité (c'est-à-dire qu'un retrait de types affecte la survie d'autres types). Nous montrons que ces propriétés sont logiquement incompatibles. Nous examinons ensuite si les processus évolutifs à l'œuvre dans les modèles OLG évolutionnaires canoniques satisfont la rationalité ou l'interactivité. Nous étudions la version nn-type des modèles OLG évolutifs de Galor et Moav (2002) et de Bisin et Verdier (2001), et nous montrons que, si le processus évolutif à l'œuvre dans le premier est généralement rationalisable par un ordre de fitness, le contraire est vrai pour le second, qui présente, en général, une interactivité.
  • On the Relevancy of the Ecological Footprint for the Study of Intergenerational Justice.

    Gregory PONTHIERE
    Spheres of Global Justice | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Accumulation équitable dans le cadre d'une vie risquée.

    Gregory PONTHIERE
    Scottish Journal of Political Economy | 2013
    Les individus épargnent pour leurs vieux jours, mais tous ne profitent pas de la vieillesse. Cet article caractérise l'accumulation optimale de capital dans un modèle OLG à deux périodes où la durée de vie est risquée et varie selon les individus. Nous comparons deux optima sociaux à long terme : (1) l'optimum utilitaire moyen, où le bien-être moyen en régime permanent est maximisé. (2) l'optimum égalitaire, où le bien-être du plus mal loti à l'état d'équilibre est maximisé. Il est démontré que, dans des conditions plausibles, l'optimum égalitaire implique un capital plus élevé et une fertilité plus faible que l'optimum utilitaire. Ces inégalités sont également valables dans un cadre de second best où les conditions de survie sont liées de manière exogène au niveau de capital.
  • Soins de longue durée, altruisme et socialisation.

    Gregory PONTHIERE
    The B.E. Journal of Economic Analysis & Policy | 2013
    L'offre publique de soins de longue durée (SLD) peut remplacer les SLD fournis par la famille lorsque les adultes ne sont pas suffisamment altruistes envers leurs parents. Mais l'intervention de l'État peut modifier la transmission des valeurs et réduire la prévalence à long terme de l'altruisme familial. Pour caractériser la politique optimale de SLD, nous développons un modèle OLG à trois périodes où la population adulte est divisée en agents altruistes et non altruistes, et où la transmission de l'altruisme suit un processus de socialisation à la Bisin et Verdier (2001, The economics of cultural transmission and the dynamics of preferences. Journal of Economic Theory 97:298-319). Il est démontré que les prestations publiques de SLD, en réduisant l'investissement parental dans les enfants, rendent la survie à long terme de l'altruisme familial moins probable. Cependant, l'existence ou non d'une éviction dépend des préférences individuelles et du mécanisme de socialisation à l'œuvre. Nous étudions également l'incompatibilité des prestations optimales de SLD à court terme avec la maximisation du bien-être social à long terme. Enfin, nous discutons de la robustesse de nos résultats à l'introduction de l'épargne et de prestations universelles de SLD.
  • Une prévention optimale lorsque la coexistence est importante.

    Marie louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Journal of Population Economics | 2013
    Nous étudions la subvention optimale de la prévention contre la mort prématurée dans une économie composée de ménages de deux personnes, où la survie du conjoint compte, soit en raison de préoccupations de coexistence auto-orientée, soit par altruisme. Dans le cadre d'un modèle de ménage non coopératif, il est démontré que les niveaux de prévention du laissez-faire sont inférieurs aux niveaux de premier choix, dans une mesure qui augmente les préoccupations de coexistence auto-orientée et diminue l'altruisme du conjoint. La décentralisation de l'optimum social nécessite donc une subvention à la prévention en fonction du type précis de préoccupations de coexistence. Nous montrons que nos résultats sont globalement robustes à l'introduction d'une observabilité imparfaite des préférences, d'une assurance vie, d'un appariement matrimonial imparfait et de la myopie. Nous concluons en étudiant la prévention optimale dans un modèle de ménage coopératif avec un pouvoir de négociation inégal.
  • Mesurer la pauvreté sans le paradoxe de la mortalité.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Social Choice and Welfare | 2013
    Dans le cadre d'une mortalité différenciée par le revenu, les mesures de la pauvreté reflètent non seulement la "véritable" pauvreté, mais aussi les interférences ou le bruit causés par le processus de survie à l'œuvre. Ces interférences conduisent au paradoxe de la mortalité : plus les conditions de survie des pauvres sont mauvaises, plus la pauvreté mesurée est faible. Nous examinons plusieurs solutions pour éviter ce paradoxe. Nous identifions les conditions dans lesquelles l'extension, au moyen d'un revenu fictif, des profils de revenu de la vie entière des personnes décédées prématurément neutralise le bruit dû à la mortalité différentielle. Ensuite, pour tenir compte non seulement des pauvres "manquants", mais aussi de la pauvreté "cachée" (décès prématuré), nous utilisons, comme revenu fictif, le revenu neutre en termes de bien-être, rendant indifférent entre la poursuite de la vie et la mort. La robustesse des mesures de pauvreté à la technique d'extension est illustrée par des données régionales belges.
  • Fertilité optimale tout au long du cycle de vie.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Economic Theory | 2013
    Nous explorons le timing optimal de la fécondité dans une économie OLG à quatre périodes avec capital physique, dont la spécificité est d'inclure non pas une, mais deux périodes de reproduction. Nous montrons que, pour un taux de fécondité total donné, l'économie présente des dynamiques très différentes, selon le moment des naissances. Si toutes les naissances ont lieu à la fin de la période de reproduction, il n'existe pas d'équilibre stationnaire stable et l'économie présente une dynamique cyclique due aux fluctuations de la croissance du travail. Nous caractérisons l'optimum social à long terme et montrons que les consommations et le capital optimaux dépendent du facteur de croissance optimal de la cohorte, de sorte qu'il n'existe pas de substituabilité biunivoque entre la fécondité précoce et la fécondité tardive. Nous étendons également le théorème de la sérendipité de Samuelson à notre économie et étudions la robustesse de nos résultats à : (1) l'endogénéisation du moment de la fécondité, (2) l'hypothèse d'anticipations rationnelles sur les prix des facteurs, (3) l'ajout d'une troisième période de reproduction.
  • Âge de la procréation, allocations familiales et sécurité sociale.

    Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    Southern Economic Journal | 2013
    Bien que la politique publique optimale dans le cadre d'un nombre endogène d'enfants ait été largement étudiée, l'intervention publique optimale dans le cadre d'un calendrier endogène des naissances est restée largement inexplorée. Cet article examine la politique familiale optimale lorsque le moment des naissances est choisi par des individus qui diffèrent quant à la façon dont une fécondité précoce affaiblit les revenus futurs. Nous analysons la conception d'une politique d'allocations familiales et de pensions publiques dans un tel contexte, dans des environnements informationnels distincts. Nous montrons que l'âge endogène de la procréation affecte la politique optimale par la redistribution à travers la dimension des gains et l'internalisation des externalités de la fertilité. Contrairement à la pratique courante, les prestations pour enfants différenciées en fonction de l'âge des parents peuvent faire partie de la politique familiale optimale. Nos résultats sont robustes à l'introduction : (i) des enfants en tant que " biens " durables. (ii) des choix d'éducation. (iii) une fécondité totale variable.
  • Implications politiques de l'évolution de la longévité.

    P. PESTIEAU, G. PONTHIERE
    CESifo Economic Studies | 2013
    Nos sociétés sont témoins d'une augmentation constante de la longévité. Cette évolution démographique s'accompagne d'une certaine convergence entre les pays, alors que d'importantes inégalités de longévité persistent au sein des nations. L'objectif de cet article est d'examiner certaines implications cruciales de l'évolution de la longévité sur la conception de politiques publiques optimales. À cette fin, nous nous concentrons d'abord sur certaines difficultés soulevées par une durée de vie risquée et variable pour la représentation des préférences individuelles et sociales. Ensuite, nous explorons certaines implications centrales de l'évolution de la longévité pour l'élaboration de politiques optimales, concernant la prévention contre les décès prématurés, les politiques de retraite et les soins de longue durée.
  • Mesures de pauvreté FGT et le paradoxe de la mortalité : théorie et preuves.

    Mathieu LEFEBVRE, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2013
    La mortalité différenciée par le revenu, en réduisant la part des personnes pauvres dans la population, conduit à ce que l'on peut appeler le "paradoxe de la mortalité" : plus les conditions de survie des pauvres sont mauvaises, plus la pauvreté mesurée est faible. Nous montrons que la mesure dans laquelle les mesures FGT (Foster Greer Thorbecke 1984) sous-estiment la pauvreté des personnes âgées en cas de mortalité différenciée par le revenu dépend du fait que les personnes décédées prématurément auraient, en cas de survie, souffert d'une pauvreté plus sévère que la moyenne de la population survivante. En prenant comme référence les mesures FGT ajustées avec des profils de revenus étendus sur toute la vie, nous identifions les conditions dans lesquelles le biais de sélection induit par la mortalité différenciée par le revenu est plus élevé pour les mesures sensibles à la distribution que pour les mesures de dénombrement. Enfin, nous montrons, sur la base de données sur la pauvreté dans 11 économies européennes, que l'importance du biais de sélection varie selon les différentes sous-classes de mesures FGT et selon les pays.
  • La prévention contre l'égalité ?

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    Journal of Public Economics | 2013
    Le bon sens soutient les politiques de prévention visant à améliorer les perspectives de survie au sein de la population. Il est également largement reconnu qu'une mort précoce constitue un grave désavantage et qu'il convient de prêter attention à l'indemnisation des individus à courte durée de vie. Cet article réexamine la compatibilité de ces deux préoccupations : la prévention contre la mort précoce et la compensation pour la mort précoce. Nous montrons que, sous certaines conditions, aucun ordre social sur les allocations ne peut satisfaire un souci de prévention et un souci de compensation. La raison en est que s'il est socialement souhaitable d'augmenter le nombre de survivants par la prévention, il doit également être souhaitable, dans le cadre d'une prévention coûteuse, de détériorer le niveau de vie des personnes à courte durée de vie. Nous explorons ensuite deux approches du dilemme prévention/compensation, et étudions l'allocation optimale des ressources qui y est associée.
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