BONNEAU Thierry

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2021
    Institut de droit comparé
  • 2012 - 2021
    Université Paris 2 Panthéon-Assas
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2008
  • 2007
  • 2006
  • 2005
  • 2004
  • 2002
  • 2001
  • Droit bancaire.

    Thierry BONNEAU
    2021
    Pas de résumé disponible.
  • Droit financier.

    Thierry BONNEAU, Pauline PAILLER, Anne claire ROUAUD, Adrien TEHRANI, Regis VABRES
    2021
    Pas de résumé disponible.
  • Surévaluation des apports en nature : responsabilité de l'apporteur.

    Thierry BONNEAU
    Revue des Sociétés | 2021
    Note sous Cour de cassation (com.), 12 mai 2021, n° 20-12.670 (F-P), Société Axyo c/ Consorts Corler.
  • La pluralité de patrimoines.

    Mamadou yacine BAH, Marcel BAYLE, Gulsen YILDIRIM, Marcel BAYLE, Gulsen YILDIRIM, Thierry BONNEAU, Isabelle DAURIAC
    2021
    Le passage au XXIe siècle, qui promettait tous les changements, s’est traduit par (entre autres progrès), l’avènement de la pluralité de patrimoines en droit privé français. L’éviction du postulat, cher à AUBRY et RAU, selon lequel une même personne ne peut disposer que d’un seul patrimoine, qui aura durablement marqué cette branche du droit, est notable. Elle invite à renouveler l’analyse de la notion de patrimoine à la lumière du concept d’affectation devenu de droit positif.La fiducie et le statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée sont les manifestations les plus remarquables de la pluralité de patrimoines, dont la consécration constitue -en réalité- la résultante d’un mouvement législatif qui n’a eu de cesse d’atténuer la force du principe d’unicité du patrimoine. Ce constat appelle une explication théorique du modèle d’affectation adopté qui ne procède ni par négation ni par fragmentation artificielle de la personne. Il en résulte une conception réifiée du patrimoine qui s’accommode d’un « but » fédérateur de ses éléments et d’un sujet de droit qui en demeure le support.Etant la norme -désormais-, la pluralité de patrimoines doit être organisée autour d’un principe applicable à une double condition : une définition du domaine d’affectation patrimoniale doit être complétée par la mise en oeuvre d’un critère d’éligibilité. C’est ainsi qu’une adaptation progressive fera des dispositifs d’affectation de puissants leviers juridiques pour l’attractivité et la croissance de l’économie française.
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Droit de la finance alternative.

    Jean marc MOULIN, Maria NOWAK, Thierry BONNEAU
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Fintech et droit : quelle régulation pour les nouveaux entrants du secteur bancaire et financier ?

    Thierry BONNEAU, Thibault VERBIEST
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Jurisprudence de la CJUE 2018 : décisions et commentaires.

    Fabrice PICOD, Myriam BENLOLO CARABOT, Thierry BONNEAU, David BOSCO
    2020
    La 4ème de couv. indique : "Le recueil Jurisprudence de la CJUE 2018. Décisions et commentaires réunis les décisions de la Cour de justice prononcées au cours de l'année 2018 qui ont été considérées comme étant les plus significatives dans chacune des matières couvertes par le droit de l'Union européenne : questions institutionnelles, ordre juridique, droits fondamentaux, recours, questions préjudicielles, citoyenneté, libertés économiques, droit sociaux et actions sociales, environnement, fiscalité, ententes, abus de position dominante et concentrations, aides d'Etat, espace de liberté, de sécurité et de justice, action extérieure, propriété intellectuelle, marchés publics, banque et assurance, consommation, transports, compétence des juridictions et lois applicables, finances publiques, union économique et monétaire. Pour chacune de ces matières, un spécialiste, faisant autorité en droit de l'Union européenne et plus particulièrement dans la matière concernée, a sélectionné une ou plusieurs décisions de la Cour de justice considérées comme étant significatives des tendances de la jurisprudence actuelle, voir importante pour les évolutions du droit de l'Union européenne. Précédée de mots-clés et des références aux premières notes publiées dans les revues juridiques, chaque décision sélectionnée est assortie de commentaires rédigés par le professeur d'université qui a procédé à ladite sélection. Les commentaires, rédigés dans un esprit synthétique et pratique, visent à mettre en lumière le raisonnement adopté par la Cour de justice au soutien de la solution retenue et la portée des arrêts et avis rendus. Le lecteur dispose ainsi d'un ouvrage complet rendant compte des apports de la jurisprudence de la Cour de justice de l'année 2018. Après les quatre premiers volumes, publiés en 2015, 2016, 2017 et 2018, cet ouvrage est le cinquième de la série "Grands arrêts". Il sera suivi, chaque année, d'un ouvrage correspondant rendant compte, dans chacune des matières couvertes par le droit de l'Union européenne, de la jurisprudence importante de l'année écoulée. Ainsi, les praticiens du droit, avocats, magistrats, fonctionnaires et juristes d'entreprises, mais aussi les universitaires des différentes disciplines du droit seront en mesure de mieux appréhender la jurisprudence actuelle de la Cour de justice.".
  • Jurisprudence de la CJUE 2018 : décisions et commentaires.

    Fabrice PICOD, Myriam BENLOLO CARABOT, Thierry BONNEAU, David BOSCO
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Fintech et droit : quelle régulation pour les nouveaux entrants du secteur bancaire et financier ?

    Thierry BONNEAU, Thibault VERBIEST
    2020
    "L'expression FinTech - contraction de financial technology -, qui s'est imposée dans les médias, résonne comme un glas pour le monde bancaire et financier traditionnel : les fintech, qui bouleversent les modèles économiques, remettent-elles en cause les modèles de régulation? Génèrent-elles des risques nouveaux? Seraient-elles un danger pour a finance mondiale? Ces nouveaux entrants de la finance, porteurs d'innovation et parfois de rupture, sont aussi des partenaires potentiels qu'il convient de réguler quand ils offrent des services et des produits réglementés. Toute la difficulté réside dans le point d'équilibre à trouver entre la volonté de promouvoir l'innovation, d'une part, et le souci de protéger les consommateurs et l'ordre public, d'autre part. Les régulateurs et superviseurs de nombreux pays, dont la France et la Belgique, ont relevé ce défi. par leur approche combinée de droit national, européen et droit comparé, qui situe la problématique dans son contexte évolutif et international, les auteurs proposent un ouvrage pédagogique, clair et concis sur les enjeux de régulation, les réponses - apportées ou souhaitables - du secteur encore naissant des fintech (nouveaux acteurs du paiement, blockchain, finance participative, robots conseillers, nouveaux services issus du Big Data, etc.).".
  • La formalisation de la distinction des sociétés cotées et non cotées par l'ordonnance du 16 septembre 2020.

    Thierry BONNEAU
    Revue des Sociétés | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • La formalisation de la distinction des sociétés cotées et non cotées par l'ordonnance du 16 septembre 2020.

    Thierry BONNEAU
    Revue des Sociétés | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2020
    La 4e de couverture indique : "La question de la régulation bancaire et financière n’est pas récente. Elle a toutefois pris une ampleur nouvelle depuis la crise de septembre-octobre 2008, suivie peu de temps après par l’affaire Madoff et, en 2010-2011, par la crise de la dette souveraine. Ces événements ont affecté nombre de pays et ont conduit à revoir et à approfondir les règles applicables au secteur bancaire et financier, cela afin de préserver, dans un monde sans frontière, la sécurité et la stabilité des marchés, des acteurs et des États. Étant observé que l’on se demande si l’on est mieux protégé aujourd’hui qu’en 2008 : la réponse est controversée ! La sécurité est l’un des thèmes majeurs de la régulation, mais il n’est pas le seul : l’intégrité et la transparence en sont d’autres. On pourrait encore citer la protection des clients, les nouvelles technologies et le développement durable, thèmes qui montent, depuis plusieurs années, en puissance. Ce qui n’est pas étonnant en raison de la globalisation. Cela explique que la seule réponse nationale est insuffisante : une réponse européenne et internationale est indispensable. Les acteurs de l’encadrement européen et international sont peu connus. Aussi est-il important d’y consacrer des développements – sont notamment étudiés les autorités européennes de surveillance (AES), l’Union bancaire et les « différents G », tels que le G 20 – même si les réponses apportées par les autorités européennes et internationales constituent l’essentiel de l’ouvrage, celui-ci mettant en lumière tant les travaux du Comité de Bâle, de l’OICV, du GAFI et du FSB que les textes européens des niveaux 1 (Parlement européen et Conseil), 2 (Commission européenne) et 3 (AES). Les plus-values de cette nouvelle édition sont, outre le Covid-19, de trois ordres : - les dernières réformes, en particulier les textes concernant les AES (18 décembre 2019), la surveillance prudentielle des entreprises d’investissement (27 novembre 2019) et des contreparties centrales (23 octobre 2019), les covered bonds (27 novembre 2019), l’information en matière durabilité (27 novembre 2019) et les indices de références durables (27 novembre 2019) . - les décisions rendues tant par la CJUE et le TUE que par les AES concernant, par exemple, la réglementation prudentielle des établissements de crédit (7 août 2018, aff. C-52/17 . 13 juillet 2018, aff. T-768/16), le coût du crédit en cas de remboursement anticipé du crédit (11 septembre 2019, aff. C-383/18), la mention du TAEG dans le contrat de crédit (19 décembre 2019, aff. C-290/19), la qualité de consommateur des acheteurs de CFD (3 octobre 2019, aff. C-208/18), la contestation de la dégradation de l’échelle des notations de crédit dans le cadre de la réglementation prudentielle (EBA, BoA-D-2019-05), la sanction des entreprises émettant des notations de crédit sans être agences de notation (décision 2019/4, ESMA41-139-1231) . - l’enrichissement des rubriques « Débats, Études, Focus, Humeurs, Lectures et Opinions » : par exemple, le secret professionnel prévu par les textes MIF à l’épreuve de la jurisprudence européenne, l’accès aux documents de la BCE, les comportements légitimes et le ramassage pré-OPA, les « supervisory briefings », les « Innovation hubs », les « Regulatory sandboxes » et les Stablecoins.".
  • Information, numérique et innovations : mélanges de l'École doctorale de droit privé.

    Thierry BONNEAU, Agathe LEPAGE
    2020
    Le présent ouvrage s'inscrit dans le sillage des ouvrages collectifs réalisés sous l'égide de l'École doctorale de droit privé de l'université Paris II Panthéon-Assas. Comme les précédents, il a été concu autour d'un thème fédérateur et transversal, "l'information". Les nombreuses contributions dans les domaines les plus variés, parfois au-delà de droit privé, représentent une somme de réflexions dans laquelle tout juriste pourra trouver un écho à ses propres centres d'intérêt. Cet ouvrage perpétue la tradition des ouvrages collectifs de l'École doctorale tout en aspirant à la renouveler. Outre les contributions relatives à l'information, il accueille les actes du colloque "le droit pénal au défi du numérique", tenu en septembre 2018 à l'université Paris II Panthéon-Assas. Cet ouvrage, vitrine de la diversité de la recherche juridique, se veut le premier d'une collection que l'École doctorale de droit privé a pour ambition de développer".
  • La gouvernance des entreprises familiales non cotées en Occident et au Moyen-Orient.

    Racha YAGHI, Thierry BONNEAU, Arnaud REYGROBELLET, Renaud MORTIER, Caroline COUPET, Laurent JOBERT
    2020
    Cette thèse porte sur une étude comparative de la gouvernance des entreprises familiales non cotées en Occident et au Moyen-Orient. La première partie constitue un examen de l’état des lieux de la gouvernance au niveau des textes (Titre I) en dressant une cartographie des codes de gouvernance et au niveau des pratiques (Titre II) en se penchant sur l’hégémonie familiale résultant de la loi de la majorité et ses effets. La deuxième partie couvre les remèdes au niveau des textes (Titre I) à travers l’analyse économique et juridique des codes de gouvernance et les effets de la mise en œuvre des recommandations de gouvernance, et au niveau des pratiques (Titre II) à travers l’optimisation du rôle des actionnaires minoritaires et la séparation des fonctions de propriété et de contrôle.
  • Financement de projet : enjeux juridiques et bancabilité d'une opération.

    Virginie HAUBERT MCGETRICK, Guillaume ANSALONI, Thierry BONNEAU, Jean bruno DUFOUR
    2019
    Présente la dimension juridique du financement de projet, angle jusqu'alors peu exploré et mal maîtrisé par ceux qui les montent. Or l'intérêt d'apprendre à construire et négocier la documentation juridique d'un financement de projet est important, car le secteur public est loin d'être le seul à financer les projets. Ces derniers peuvent être montés par des fonds entièrement privés.
  • Financement de projet : enjeux juridiques et bancabilité d'une opération.

    Virginie HAUBERT MCGETRICK, Guillaume ANSALONI, Thierry BONNEAU, Jean bruno DUFOUR
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement : Intermédiaire en financement participatif.

    Emmanuelle BOURETZ, Thierry BONNEAU
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Contribution à l'étude juridique de l'opération de titrisation.

    Aubert BAVOUIDIBIO MASSENGO, Thierry BONNEAU, Thierry GRANIER, Anne catherine MULLER, Maxime JULIENNE, Myriam ROUSSILLE
    2019
    Malgré la renommée acquise par l’opération de titrisation après la crise des subprimes, dix années plus tard, l’étude juridique de ce mécanisme est encore à l’état fragmentaire. Partant de ce constat, cette étude vise à apporter des éléments d’analyse pour dégager son identité juridique. L’opération de titrisation apparaît comme un binôme de contrats unis par une cause ou un but commun, à savoir le transfert du risque grevant l’évolution de la valeur de choses dotées d’une valeur variable, indifféremment positive ou négative (nommées sous-jacents). Cette définition explique et justifie l’existence d’un contrôle prudentiel destiné à orienter les comportements des acteurs économiques dans le sens d’une saine prudence, tant par l’intervention extérieure de professionnels règlementés que par l’imposition de règles impératives applicables aux parties à chacun des deux contrats constitutifs de l’ensemble contractuel.
  • Garantie et contre-garantie au service du contrat initial : contribution à la compréhension des logiques élémentaires en droits civil, bancaire et financier.

    Solene GOBIN, Thierry BONNEAU, Charles GIJSBERS, Pauline PAILLER, Anne claire ROUAUD, Philippe THERY
    2019
    Si le concept de garantie reflète avant tout la défiance des parties les unes vis-à-vis des autres, il traduit aussi le besoin de confiance de chacune d’elle, propice à faciliter les échanges, à conforter la situation du créancier et la surface financière du débiteur et, plus généralement, à sécuriser le marché. Dans le cadre des opérations de financement (opérations de crédit, opérations de refinancement, emprunts obligataires et financements structurés), l’importance des garanties et des contre-garanties est liée à la volonté et au rôle des parties à l’opération et influencée par le cadre posé par le marché et la réglementation associée. Plus spécialement, l’opération de financement est l’ensemble contractuel impliquant un montage financier et faisant intervenir des mécanismes de garanties et de contre-garanties : cet ensemble contractuel constitue le complexe {contrat initial - garantie - contre-garantie}, objet de la thèse.Cette thèse a pour objectif d’étudier les rapports entre le contrat initial et la garantie, la garantie et la contre-garantie, la contre-garantie et le contrat initial au sein des opérations de financement et ce, au regard du droit civil et du droit bancaire et financier. L’analyse portera sur la nature de ces rapports lors de la mise en place et de la mise en œuvre des garanties et des contre-garanties et conduira à évaluer la force de celles-ci au regard des procédures collectives et du régime de résolution bancaire. C’est l’efficacité des garanties et des contre-garanties au sein des opérations de financement qui est en jeu, laquelle doit être au service de l’efficience de l’opération.
  • Droit bancaire.

    Thierry BONNEAU
    2019
    La 4e de couverture indique : "Le droit bancaire contemporain est en mouvement constant. Les crises (notamment de 2008), la technologie (Fintech et blockchain…), l'essor de l'Union européenne (et de l'Union bancaire)et l'internationalisation (avec l'accès des entreprises de pays tiers au marché européen) modifient profondément les règles qui le composent, que ce soient des règles internes, européennes ou internationales. Les travaux du Comité de Bâle (notamment en matière prudentielle) comme les directives et règlements européens toujours plus abondants (sans oublier les RTS, ITS et la soft law des autorités européennes de surveillance) nourrissent et enrichissent le droit interne qui doit nécessairement être étudié en prenant en compte l'ensemble des sources qui reflètent un monde globalisé. Après avoir développé les notions élémentaires du droit bancaire qui concernent à la fois les autorités de supervision (ACPR et ABE…), les professionnels (établissements de crédit, sociétés de financement…) et les clients (comptes bancaires, secret bancaire…), l'auteur insiste sur quelques notions complémentaires qu'il regroupe en deux rubriques afin de mettre en exergue les deux volets de l'activité bancaire : les opérations de clientèle, en particulier les opérations de paiement, les crédits internes (cession Dailly…) et internationaux (comme le crédit documentaire), ainsi que les relations interbancaires et les opérations intéressant les professionnels, telles que la titrisation. L'ouvrage, à jour des dernières réformes (notamment de l'ordonnance n° 2019-75 du 6 février 2019 relative aux mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne en matière de services financiers, de la loi n°2018-700 du 3 août 2018 ratifiant l'ordonnance n° 2007-1252 du 9 août 2017 portant transposition de la directive 2015/2366 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015 concernant les services de paiement dans le marché intérieur et de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite PACTE, ainsi que des directives (2019/878 et 2019/879) et règlements (2019/876 et 2019/877) européens du 20 mai 2019), intéressera, en raison de ses niveaux de lecture, tant les étudiants que les professionnels.".
  • Pour une Europe de la compliance.

    Marie anne FRISON ROCHE, Thierry BONNEAU, Monique CANTO SPERBER, Jean jacques DAIGRE
    2019
    Le site internet de l'éditeur indique : "Les mécanismes de Compliance consistent à internaliser dans certaines entreprises l'obligation de concrétiser des buts d'intérêt général fixés par des Autorités publiques. Celles-ci contrôlent la réorganisation Ex Ante que cela implique pour ces entreprises et sanctionnent Ex Post l'inadéquation éventuelle des entreprises, devenues de ce fait transparentes. Ce nouveau mode de gouvernance établit un continuum entre Régulation, Supervision, Compliance (2017) et renouvelle les liens entre les Entreprises, Régulateurs et Juges (2018). À chaque cas, la dimension politique de la Compliance apparaît. C'est pourquoi dès aujourd'hui il faut penser à « construire l'Europe de la Compliance ». Les contributions de cet ouvrage ont pour objet commun de réfléchir à la façon dont l'Europe non seulement reçoit un corpus initialement américain mais encore de le reconstruire, voire de le penser différemment. Notamment en ce qu'il s'insère dans le projet européen lui-même, vient à l'appui de celui-ci, le consolide et le promeut, peut ainsi faire de L'Europe de la Compliance un exemple pour un monde qui de jure et de facto ne se réduit pas aux États-Unis. Il s'agit donc d'un sujet scientifique et technique, mais aussi d'un projet politique, intégré dans la perspective de la construction européenne, non seulement économique (dans son articulation avec l'Union bancaire et l'Union des marchés de capitaux) mais encore, voire surtout, intégrant des buts qui dépassent cette circulation et convergence d'intérêts pour se soucier de buts comme la préservation de l'environnement ou le souci des personnes. C'est une affaire d'État. En cela, le Droit de la Compliance, tel que développé par les États-Unis est certes un modèle mais peut être dépassé par une ambition plus haute, que l'Europe peut porter et qui peut porter l'Europe".
  • Instruments hybrides et Accords de Bâle.

    Catherine FEUNTEUN, Thierry BONNEAU, Alain PIETRANCOSTA, Jean marc SOREL, Herve SYNVET, Anne claire ROUAUD, Regis VABRES
    2019
    Le Comité de Bâle a édicté, sous l’influence des États-Unis d’Amérique, une réglementation des fonds propres, et notamment des instruments hybrides, destinée à préserver la solvabilité des banques internationales, et ainsi à éviter toute crise financière systémique. Cependant une telle régulation ne paraît pas de nature à garantir la stabilité financière. Le Comité de Bâle, dont la légitimité est fortement affaiblie, produit, sous l’influence abusive et exclusive des grandes banques internationales, des normes complexes. Les instruments hybrides qui en sont issus, de par leur forte complexité, affaiblissent dangereusement la solvabilité des banques. Pour garantir l’efficacité de la régulation, il convient en premier lieu de renforcer la gouvernance du Comité de Bâle. En second lieu, une meilleure identification et qualification des instruments hybrides s’impose afin d’atteindre le juste point d’équilibre entre la protection de la stabilité financière et la préservation des intérêts privés.
  • Le refinancement d'entreprises en difficulté : contribution à l'optimisation juridique du concept de capital-retournement.

    Romain FEYDEL, Marcel BAYLE, Thierry LEOBON, Marcel BAYLE, Thierry LEOBON, Pascal RUBELLIN, Thierry BONNEAU, Marie laure COQUELET
    2019
    Le refinancement d’entreprises en difficulté est entouré d’une grande part de mystification. Aux yeux du grand public, il s’agit avant tout d’un moyen efficace de faire fortune pour les investisseurs s’y aventurant. Cette activité, connue également sous le nom de capital-retournement, est pourtant le domaine d’exercice exclusif de hauts techniciens de la finance et du droit. Le vaste droit de l’ingénierie financière encadre le refinancement d’entreprises en difficulté. Plongeant son lecteur au coeur de la haute finance d’entreprise, cette thèse démystifie le capital-retournement tout en voulant améliorer sa pratique. Pour cela, l’aspect juridique de la levée des fonds et de leur investissement fait l’objet d’une profonde analyse. À partir de celle-ci et de l’inspiration du droit étranger, de nouveaux outils dédiés à l’optimisation du refinancement d’entreprises en difficulté sont proposés. Cette thèse démontre le rôle prépondérant du droit de l’ingénierie financière dans le sauvetage d’emplois en France.
  • Pierre Crocq (1959-2019).

    Jean jacques ANSAULT, Thierry BONNEAU, Claude BRENNER, Laurent LEVENEUR
    Recueil Dalloz | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • La future réforme du droit financier.

    Thierry BONNEAU
    Revue des Sociétés | 2019
    La séparation du droit de sociétés « cotées » et « non cotées ».
  • Droit financier.

    Thierry BONNEAU, Pauline PAILLER, Anne claire ROUAUD, Adrien TEHRANI, Regis VABRES
    2019
    La 4ème de couv. indique : "Les changements terminologiques - on ne parle plus de droit boursier, mais désormais de droit financier - traduisent des changements fondamentaux. Ceux ayant affecté les marchés financiers, dont la régulation et la supervision ont profondément évolué depuis la fin des années 1980, la construction européenne et la crise de 2008 ayant eu incontestablement une incidence qui dépasse d'ailleurs les seuls marchés pour affecter la société française tout entière, ont été à cet égard considérables. Une observation similaire est exacte à propos des nouvelles technologies qui ont transformé les pratiques sur les marchés financiers. L'ouvrage, qui prend en compte tant le contexte national que les contextes européen et international, a pour objectif de présenter les principales règles applicables aux autorités (AMF et ESMA), marchés (plates-formes de négociation, processus de marché), abus de marché (opérations d'initié et manipulations de cours), émetteurs et professionnels (PSI, chambres de compensation et dépositaires centraux), produits (titres financiers tels que les actions et les obligations ainsi que les jetons et les contrats financiers), information (prospectus), opérations (introduction en bourse, OPA, ICO et contrats de garantie financière), gestion collective (OPCVM et FIA) et fiscalité. La matière étant d'une complexité croissante en raison de la diversité (internationale, européenne et française) et du volume (des milliers de pages !) des sources, la démarche a été de hiérarchiser les notions exposées afin de faciliter l'appréhension de la matière. L'objectif a été également de donner un grand nombre d'informations et d'exprimer des positions afin que l'ouvrage puisse être utile tant aux professionnels qu'aux étudiants. L'ouvrage est à jour des réformes, en particulier de la loi Pacte du 22 mai 2019, des dispositions du Règlement général de l'AMF qui précisent le régime des ICO, des règlements délégués du 14 mars 2019 qui complètent le règlement prospectus du 14 juin 2017 et du règlement EMIR REFIT du 20 mai 2019.".
  • Intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement : Intermédiaire en financement participatif.

    Emmanuelle BOURETZ, Thierry BONNEAU
    2018
    La réglementation des IOBSP. des IFP et des ALPSI n'a pas fait l'objet d'une étude globale et approfondie. L'auteur donne précisément l'outil permettant de maîtriser le régime juridique applicable à ces intermédiaires, en produisant la jurisprudence des quinze dernières années, pour la plupart inédite. La réglementation, lacunaire et sectorielle, s'est transformée en un corpus de règles juridiques très lourd, tout en adoptant une législation plus homogène avec le mouvement de <, mifidisation , lequel est encore amené à s'étendre significativement depuis l'entrée en vigueur de la directive MIFID II. La transposition de la quatrième directive antiblanchiment et de la DSP 2 vient couronner un système qui reste éminemment difficile à mettre oeuvre en pratique. Au coeur des différentes réformes la protection du consommateur - notion qui a évolué récemment - et la recherche incessante de plus de contrôle, avec la prise en compte du développement de la numérisation des opérations et l'émergence de nouveaux acteurs qui interviennent uniquement à distance.Pour les intermédiaires, les établissements mandants, les clients et leurs conseils respectifs, les difficultés résultent principalement de l'exécution successive et cumulative des normes européennes, législatives nationales, ou émanant de plusieurs autorités de régulation, et de règles de déontologie ou de bonnes pratiques d'ordre professionnel. Ces dispositions ne sont pas toujours explicites et il peut s'avérer difficile d'appréhender les règles qui ont vocation à s'appliquer ou bien la manière dont il convient de les respecter. Ceci pose un problème de lisibilité et de prévisibilité des règles applicables - qu'il s'agisse de la liard law ou de la soft law - avec toutes les conséquences en cas de contentieux, qu'il soit judiciaire ou administratif. [Source : 4ème de couv.].
  • Les contrats de la finance islamique : analyse prospective.

    Chihab mohammed HIMEUR, Thierry BONNEAU
    2018
    Le développement des contrats de la finance islamique est l’un des phénomènes notables de la société contemporaine. Cela explique que ces contrats aient déjà. pu faire l’objet d’études. Le présent ouvrage entend toutefois renouveler les approches et apprécier de façon critique certains modes de financement caractérisant la finance islamique. En outre, il est une tentative de conciliation des nouveaux modes de financement participatifs, tel que le Crowdfunding, avec les principes du droit musulman régissant la finance islamique. Si ces principes ne sont aujourd’hui ignorés de personne, l’ouvrage offre une analyse juridique détaillée des différents montages contractuels, justifiant ainsi leur compatibilité avec le droit musulman.Malgré les progrès réalisés pour la réception de la finance islamique en France, le travail est loin d’être achevé. Il n’est qu’à. ses débuts. Les étudiants, les chercheurs et les praticiens trouveront dans cet ouvrage à. caractère essentiellement pratique « une clé de lecture de la matière dans son ensemble » et la réponse immédiate aux questions qu’ils se posent.
  • Le traitement des établissements de crédit en difficulté en zone CEMAC.

    Dieudonne PIIH, Philippe ROUSSEL GALLE, Marie eugenie LAPORTE LEGEAIS, Philippe ROUSSEL GALLE, Marie eugenie LAPORTE LEGEAIS, Thierry BONNEAU, Beatrice THULLIER, Gautier BOURDEAUX, Yvette rachel KALIEU ELONGO, Thierry BONNEAU, Beatrice THULLIER
    2018
    Depuis 2014, le législateur CEMAC a institué un droit spécifique des défaillances bancaires. Un an plus tard, le législateur OHADA, en réformant le droit commun des procédures collectives, a reconnu le traitement particulier des difficultés bancaires. Le problème de la pertinence de ce régime spécifique nous a amenés à démontrer que la notion de difficulté est le critère principal de sa spécificité. En effet, le droit commun a une conception patrimoniale des difficultés. Elles sont essentiellement économiques ou financières. La cessation de paiements en constitue la notion incontournable. Incontournable en droit commun, elle est une notion à géométrie variable en droit spécifique. Elle n'est plus l'état où l'établissement de crédit se trouve dans l'impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible, mais plutôt lorsqu'il ne peut plus assurer ses paiements immédiatement ou dans un délai de trente jours. Au-delà de cette adaptation de la définition de la cessation de paiements, le législateur CEMAC considère de manière inédite que le retrait d'agrément vaut cessation de paiements. Or, il existe deux procédures de retrait d'agrément, notamment le retrait d'agrément disciplinaire et prudentiel. Ainsi, la cessation de paiements peut être disciplinaire ou prudentielle selon la procédure de retrait d'agrément. Sur le plan processuel, la cessation de paiements n'est pas la condition d'ouverture des procédures collectives en droit CEMAC. En matière de redressement judiciaire, la procédure sera déclenchée par l'avis conforme de la COBAC. En ce qui concerne la liquidation des biens, le retrait d'agrément ouvre d'office la procédure. Aujourd'hui, on n'est en droit de se poser la question de savoir que reste-t-il de la cessation de paiements. En vérité, rien ne reste plus de la cessation de paiements puisque même en définissant un établissement de crédit en difficulté, le législateur CEMAC n'y fait pas référence. Il considère qu'un établissement de crédit est en difficulté lorsque la COBAC constate les dysfonctionnements majeurs de toute nature ayant un impact immédiat ou prévisible sur sa gestion et/ou sa structure financière. Il en résulte que la conception des difficultés en droit CEMAC est plus extensive qu'en droit commun. C'est pourquoi, nous proposons une réforme du droit commun pour une appréciation plus objective de la notion de difficulté, notamment par la notation ou par la classification des créances inspirée de la réglementation bancaire et une extension aux difficultés extra-économique ou financière telles que le retrait d'agrément ou la cessation d'activités. Le problème de la pertinence du régime spécifique conduit également à s'interroger sur les conditions de sa cohabitation avec le droit commun. Il en résulte de manière générale que la COBAC contrôle l'ouverture de la procédure de droit commun, soit par l'autorisation préalable, soit par l'avis conforme, soit par la désignation d'un liquidateur bancaire, une sorte de « janus biface », soit enfin par la scission du patrimoine de l'établissement de crédit en compartiment bancaire et non bancaire. Mieux, la COBAC détient un droit de veto. Aucune procédure collective ne peut être ouverte à l'égard d'un établissement de crédit sous administration provisoire ou sous restructuration. Le droit de contrôle de la COBAC se justifie par le fait qu'elle est dotée des pouvoirs et dispose des mesures plus efficaces, notamment le Fonds de garantie, pour éviter le risque systémique.
  • Les contrats de la finance islamique : analyse prospective.

    Chihab mohammed HIMEUR, Thierry BONNEAU
    2018
    Le développement des contrats de la finance islamique est l’un des phénomènes notables de la société contemporaine. Cela explique que ces contrats aient déjà. pu faire l’objet d’études. Le présent ouvrage entend toutefois renouveler les approches et apprécier de façon critique certains modes de financement caractérisant la finance islamique. En outre, il est une tentative de conciliation des nouveaux modes de financement participatifs, tel que le Crowdfunding, avec les principes du droit musulman régissant la finance islamique. Si ces principes ne sont aujourd’hui ignorés de personne, l’ouvrage offre une analyse juridique détaillée des différents montages contractuels, justifiant ainsi leur compatibilité avec le droit musulman.Malgré les progrès réalisés pour la réception de la finance islamique en France, le travail est loin d’être achevé. Il n’est qu’à. ses débuts. Les étudiants, les chercheurs et les praticiens trouveront dans cet ouvrage à. caractère essentiellement pratique « une clé de lecture de la matière dans son ensemble » et la réponse immédiate aux questions qu’ils se posent.
  • La réglementation bancaire des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) : essai de contribution pour un système bancaire optimal.

    Jessica joyce NJABOUM, Laurent RUET, Beatrice THULLIER, Laurent RUET, Beatrice THULLIER, Thierry BONNEAU, Yvette rachel KALIEU ELONGO, Thierry BONNEAU, Yvette rachel KALIEU ELONGO
    2018
    La thèse part du postulat selon lequel, le système bancaire est la clé de voûte du financement de la croissance. La réglementation bancaire est prise comme outil d'optimalisation du système bancaire de la zone CEMAC récemment impactée par une forte baisse des recettes pétrolières depuis 2014. Les institutions sous-régionales ont adapté leurs politiques afin de contribuer au renforcement du secteur bancaire et d’assurer la stabilité du secteur financier pour garantir une croissance économique pérenne et apporter du développement dans la sous-région. L’amélioration de la gouvernance bancaire, le renforcement de l’implication des banques dans le financement de l’économie de la zone, l’encadrement et le contrôle de l’activité bancaire, ainsi que le respect des normes qu’elle prévoit sont autant d’éléments nécessaires à la bonne maîtrise des risques systémiques et à la sécurité juridique du déposant. Ce qui a pour effet in fine de garantir la stabilité bancaire et économique de tout État et favoriser sa croissance. En dépit d’un faible taux de bancarisation et d’une microfinance active, le système bancaire de cette communauté économique est à la recherche du modèle normatif qui lui siéra. Ce dernier devra lui permettre de relever le double défi du financement du développement par l’inclusion bancaire et de la bancarisation. Pour ce faire, il faut s’interroger sur le rôle de la banque centrale BEAC dans la poursuite de ces objectifs et l’inadéquation du monopole bancaire dans la zone CEMAC. La présente étude se propose d'examiner les spécificités des normes bancaires de la sous-région et d'identifier les réformes juridiques à entreprendre. La refonte juridique envisagée offrira aux Etats de la zone les clés d'une croissance économique pérenne. Elle favorisera le développement de la zone grâce à un secteur bancaire optimal.
  • La régulation de l'activité bancaire : contribution à l'étude de la stabilité du système bancaire dans les régions de la CEMAC, de l'UEMOA et de l'UE.

    Emerand YEMENE TCHOUATA, Thierry BONNEAU, Yvette rachel KALIEU ELONGO, Anne claire ROUAUD, Caroline KLEINER, Andre AKAM AKAM
    2018
    La régulation bancaire doit être vue comme le fait d'encadrer et de contrôler l'activité bancaire, en la soumettant au respect des diverses normes, pour en maîtriser les risques afin de préserver la sécurité des déposants, la stabilité du système financier et les grands équilibres économiques. Pour arriver à cette fin, la régulation bancaire s'appuie essentiellement sur la réglementation et la supervision.Les systèmes bancaires domestiques étant devenus de plus en plus interdépendants, il apparaît nécessaire de faire face aux menaces de la même manière, de façon coordonnée au niveau international ou, à tout le moins, au niveau régional. C'est ainsi que la CEMAC et l'UEMOA se sont dotés au lendemain des crises de 1990 d'un dispositif de régulation marqué par une pléthore de réglementations et des organes de supervision communautaires. Depuis la crise de la dette survenue en Europe, la régulation de l'activité bancaire a évolué dans cette région avec la création de l'Union bancaire. Ceci dit, la supervision des établissements bancaires a été confiée à la Banque Centrale Européenne au sein de l' UE bien qu'elle demeure partagée avec les autorités nationales. Il s'agira pour nous, dans le présent travail, de comparer les dispositifs de régulation en vigueur dans les régions de la CEMAC, de l'UEMOA, de l'UE. On verra comment les régions de l'Afrique Centrale , de l'Afrique de l'Ouest et de l'Europe organisent la régulation bancaire en vue de préserver la stabilité des banques. Pour y parvenir il faudra comparer les différents organes chargés de la régulation et les principales règles de régulation qui existent dans ces régions.
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2018
    La question de la régulation bancaire et financière n'est pas récente. Elle a toutefois pris une ampleur nouvelle depuis la crise de septembre-octobre 2008, suivie peu de temps après par l'affaire Madoff et, en 2010-2011, par la crise de la dette souveraine. Ces événements ont affecté nombre de pays et ont conduit à revoir et à approfondir les règles applicables au secteur bancaire et financier, cela afin de préserver, dans un monde sans frontière, la sécurité et la stabilité des marchés, des acteurs et des États.La sécurité est l'un des thèmes majeurs de la régulation, mais il n'est pas le seul : l'intégrité en est un autre. De plus, en raison de la globalisation, la seule réponse nationale paraît insuffisante . une réponse européenne et internationale est absolument indispensable.Les acteurs de l'encadrement européen et international sont peu connus. Aussi est-il important d'y consacrer des développements - sont notamment étudiés les autorités européennes de surveillance, l'Union bancaire et les « différents G », tels que le G 20 - même si les réponses apportées par les autorités européennes et internationales constituent l'essentiel de l'ouvrage, celui-ci mettant en lumière tant les travaux du Comité de Bâle, de l'OICV, du GAFI et du FSB que les textes européens, en particulier les textes MIF du 15 mai 2014, Abus du marché du 16 avril 2014, Résolution bancaire des 15 mai et 15 juillet 2014 et Prospectus du 14 juin 2017.Les plus-values de cette nouvelle édition sont de quatre ordres :la prise en compte des nouveaux textes et des nouvelles décisions de justice : par exemple, le règlement du 12 décembre 2017 sur la titrisation et les textes de niveau 2 concernant les textes MIF ainsi que les décisions du TUE concernant le Crédit Mutuel Arkéa (aff. T-712-15 et T-52/16, 13 décembre 2017) et de la CJUE concernant les boîtes électroniques intégrées à un site internet de banque en ligne (aff. C-375, 25 janvier 2017) et la règle non bis in idem (aff. C-537, C-596 et.
  • Jurisprudence de la CJUE 2015 : décisions et commentaires.

    Myriam BENLOLO CARABOT, Thierry BONNEAU, David BOSCO, Fabrice PICOD
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Fintech et droit : quelle régulation pour les nouveaux entrants du secteur bancaire et financier ?

    Thierry BONNEAU, Thibault VERBIEST
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Droit de la finance alternative.

    Jean marc MOULIN, Maria NOWAK, Thierry BONNEAU
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Comptes courants d'associés.

    Thierry BONNEAU
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Droit bancaire.

    Thierry BONNEAU
    2017
    La 4ème de couv. indique :"Le droit bancaire contemporain est en mouvement constant. Les crises, la technologie, l'essor de l'Union européenne et l'internationalisation modifient profondément les règles qui le composent, que ce soient des règles internes, européennes ou internationales. Les travaux du comité de Bâle comme les directives et règlements européens toujours plus abondants nourrissent et enrichissent le droit interne qui doit nécessairement être étudié en prenant en compte l'ensemble des sources qui reflètent un monde globalisé. Après avoir développé les notions élémentaires du droit bancaire qui concernent à la fois les autorités de supervision, les professionnels et les clients, l'auteur insiste sur quelques notions complémentaires qu'il regroupe en deux rubriques afin de mettre en exergue les deux volets de l'activité bancaire : les opérations de clientèle, en particulier les opérations de paiement, les crédits internes et internationaux, ainsi que les relations interbancaires et les opérations intéressant les professionnels, telles que la titrisation. L'ouvrage, à jour des dernières réformes, notamment des ordonnances n° 2016-1635 du 1er décembre 2016 renforçant le dispositif français de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, n° 2016-1808 du 22 décembre 2016 relative à l'accès à un compte de paiement assorti de prestations de base, et n° 2017-1107 du 22 juin 2017 relative aux marchés d'instruments financiers, intéressera, en raison de ses niveaux de lecture, tant les étudiants que les professionnels".
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • L'interposition des tiers dans le contrat.

    Antoine BRULE, Thierry BONNEAU, Laurent LEVENEUR, Anne catherine MULLER, Nicolas RONTCHEVSKY, Myriam ROUSSILLE
    2017
    Antinomique semble être l’expression la plus adaptée pour traduire les relations qu’entretiennent les notions de tiers et de contrat. Toutefois, cette approche doit être dépassée puisque le droit objectif offre aux tiers diverses techniques juridiques leur permettant d’intégrer le contrat. La thématique de l’entremise des tiers dans le contrat trouve sa traduction la plus aboutie dans la figure du changement de contractant. Néanmoins, elle est dépendante de diverses opérations juridiques à trois personnes. En effet, chacune de ces techniques prétend constituer le nœud juridique de la figure du changement de contractant. Toutefois, il ne s’agit pas de rechercher l’existence d’un mécanisme original de remplacement de contractant à la formation du contrat et/ou à l’exécution de celui-ci. En effet, cette contribution vise à proposer un nouveau fondement à ces opérations. Or, la notion d’interposition possède en elle la capacité de subsumer l’ensemble de ces techniques. Puisant ses sources au sein du droit financier, elle traduit juridiquement le phénomène d’intégration des tiers dans la relation contractuelle et plus précisément la figure du changement de contractant. Cette contribution a donc pour vocation de faire accéder la notion d’interposition au rang de qualification autonome. Pour cela, il est nécessaire d’en dégager les contours ainsi que les caractéristiques pour se pencher ensuite sur son régime juridique.
  • Droit financier.

    Thierry BONNEAU, Pauline PAILLER, Anne claire ROUAUD, Adrien TEHRANI, Regis VABRES
    2017
    La 4ème de couv. indique : "Les changements terminologiques - on ne parle plus de droit boursier, mais désormais de droit financier - traduisent des changements fondamentaux. Ceux ayant affecté les marchés financiers, dont la régulation et la supervision ont profondément évolué depuis la fin des années 1980, la construction européenne et la crise de 2008 ayant eu incontestablement une incidence qui dépasse d'ailleurs les seuls marchés pour affecter la société française tout entière, ont été à cet égard considérables. Une observation similaire est exacte à propos des nouvelles technologies qui ont transformé les pratiques sur les marchés financiers. L'ouvrage, qui prend en compte tant le contexte national que les contextes européen et international, a pour objectif de présenter les principales règles applicables aux autorités (AMF et ESMA), marchés (plates-formes de négociation, processus de marché), abus de marché (opérations d'initié et manipulations de cours), émetteurs et professionnels (PSI, chambres de compensation et dépositaires centraux), produits (titres financiers tels que les actions et les obligations ainsi que les contrats financiers), information (prospectus), opérations (introduction en bourse et OPA), gestion collective (OPCVM et FIA) et fiscalité. La matière étant d'une complexité croissante en raison de la diversité (internationale, européenne et française) et du volume (des milliers de pages !) des sources, la démarche a été de hiérarchiser les notions exposées afin de faciliter l'appréhension de la matière. L'objectif a été également de donner un grand nombre d'informations et d'exprimer des positions afin que l'ouvrage puisse être utile tant aux professionnels qu'aux étudiants. L'ouvrage est à jour des dernières réformes, en particulier des ordonnances des 22 juin et 4 octobre 2017 qui ont réformé le cadre juridique de la gestion collective ainsi que de l'ordonnance du 10 mai 2017 relative aux émissions obligataires et du règlement prospectus du 14 juin 2017.".
  • Fintech et droit : quelle régulation pour les nouveaux entrants du secteur bancaire et financier ?

    Thierry BONNEAU, Thibault VERBIEST
    2017
    La 4e de couv. indique : "L'expression FinTech - contraction de financial technology -, qui s'est imposée dans les médias, résonne comme un glas pour le monde bancaire et financier traditionnel : les fintech, qui bouleversent les modèles économiques, remettent-elles en cause les modèles de régulation ? Génèrent-elles des risques nouveaux ? Seraient-elles un danger pour la finance mondiale ? Ces nouveaux entrants de la finance, porteurs d'innovation et parfois de rupture, sont aussi des partenaires potentiels qu'il convient de réguler quand ils offrent des services et des produits réglementés. Toute la difficulté réside dans le point d'équilibre à trouver entre la volonté de promouvoir l'innovation, d'une part, et le souci de protéger les consommateurs et l'ordre public, d'autre part. Les régulateurs et superviseurs de nombreux pays, dont la France et la Belgique, ont relevé ce défi. Par leur approche combinée de droit national, européen et droit comparé, qui situe la problématique dans son contexte évolutif et international, les auteurs proposent un ouvrage pédagogique, clair et concis sur les enjeux de régulation et les réponses - apportées ou souhaitables - du secteur encore naissant des fintech (nouveaux acteurs du paiement, blockchain, finance participative, robots conseillers, nouveaux services issus du Big Data, etc.)".
  • La responsabilité de l'Autorité européenne des marchés financiers en matière de supervision.

    Sophie WEISS, Thierry BONNEAU
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • Le financement participatif (Crowdfunding).

    Mohamed CHAABEN, Thierry BONNEAU
    2016
    La 4e de couv. indique : "Le financement participatif se situe au coeur des débats sociopolitiques notamment depuis la crise des "subprimes". Cet épisode, qui aurait pu être d'une ampleur analogue à celui des années 1930, a fragilisé les systèmes bancaires et financiers. Le financement par la foule représente un nouveau mode de financement alternatif aux canaux classiques. Il permet de récolter des fonds, le plus souvent de petits montants, auprès d'un large public dans le but de financer un projet artistique ou entrepreneurial. Le "crowdfunding" s'est révélé être un instrument performant de financement de projets. Compte tenu de son succès, le financement participatif était donc au centre des préoccupations du législateur français. Face aux obstacles juridiques qui bloquaient le déploiement de ce mode de financement, une réforme est apparue nécessaire. Celle-ci est intervenue avec l'adoption de l'ordonnance n° 2014-599 du 30 mai 2014. Cette ordonnance est le point d'orgue de la bataille menée par les partisans de ce « miracle financier ». Oscillant entre le souci de sécurisation et celui de l'assouplissement, le nouveau cadre juridique du financement participatif a pour ambition de faire de la France l'État "pionnier" du "crowdfunding" en Europe. Face à cette métamorphose qui marque le régime juridique du "crowdfunding", s'interroger sur la compatibilité de ce nouveau dispositif avec les exigences de ce type de financement est indispensable.".
  • Jurisprudence de la CJUE 2015 : décisions et commentaires.

    Myriam BENLOLO CARABOT, Thierry BONNEAU, David BOSCO, Fabrice PICOD
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les grandes entreprises échappent-elles au droit?

    Marjorie EECKHOUDT, Thierry BONNEAU
    Revue internationale de droit économique | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les conflits d’intérêts dans le règlement agence de notation du 16 septembre 2009.

    Thierry BONNEAU
    Revue internationale de droit économique | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Sur quelques aspects du renouvellement des sources du droit.

    Denis MAZEAUD, Thierry BONNEAU
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2016
    La 4e de couverture indique : "La question de la régulation bancaire et financière n’est pas récente. Elle a toutefois pris une ampleur nouvelle depuis la crise de septembre-octobre 2008, suivie peu de temps après par l’affaire Madoff et, en 2010-2011, par la crise de la dette souveraine. Ces événements ont affecté nombre de pays et ont conduit à revoir et à approfondir les règles applicables au secteur bancaire et financier, cela afin de préserver, dans un monde sans frontière, la sécurité et la stabilité des marchés, des acteurs et des États. La sécurité est l’un des thèmes majeurs de la régulation, mais il n’est pas le seul : l’intégrité en est un autre. De plus, en raison de la globalisation, la seule réponse nationale paraît insuffisante . une réponse européenne et internationale est absolument indispensable. Les acteurs de l’encadrement européen et international sont peu connus. Aussi est-il important d’y consacrer des développements – sont notamment étudiés les autorités européennes de surveillance, l’Union bancaire et les «différents G», tels que le G 20 – même si les réponses apportées par les autorités européennes et internationales constituent l’essentiel de l’ouvrage, celui-ci mettant en lumière tant les travaux du Comité de Bâle, de l’OICV, du GAFI et du FSB que les textes européens, en particulier les textes MIF du 15 mai 2014, les textes abus du marché du 16 avril 2014 et les textes concernant la résolution bancaire des 15 mai et 15 juillet 2014. Les plus-values de cette nouvelle édition sont de deux ordres : la prise en compte des nouveaux textes et des nouvelles décisions de justice : par exemple, la directive blanchiment du 20 mai 2015 et l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne en date du 11 mars 2015 dans l’affaire C-628-13 (Lafonta) . la création de rubriques réparties en plusieurs catégories : Débats, Études, Focus, Humeurs, Lectures et Opinions.".
  • Titrisation et réglementation prudentielle bancaire.

    Aubert BAVOUIDIBIO MASSENGO, Thierry BONNEAU
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Cautionnement et dirigeants sociaux.

    Thierry BONNEAU
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Droit bancaire.

    Thierry BONNEAU
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Jurisprudence de la CJUE 2014 : décisions et commentaires.

    Fabrice PICOD, Myriam BENLOLO CARABOT, Thierry BONNEAU, David BOSCO
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • La supervision bancaire dans l'Union Européenne : essai de contribution pour une zone de supervision optimale.

    Sylvio QUINCEY, Blanche SOUSI ROUBI, Louis augustin BARRIERE, Thierry BONNEAU, Pierre henri CONAC, Marie anne BARBAT LAYANI, Louis augustin BARRIERE, Thierry BONNEAU
    2015
    Pour le superviseur, une approche historique de la banque permet de mieux assimiler ses modes de fonctionnement. Elle sert aussi à mieux comprendre pourquoi ses acteurs, toujours dotés, à raison, de la confiance indispensable au développement des affaires, font preuve parfois d’un sur-optimisme conduisant à leur ruine. La mobilisation du droit : telle est ce qui guide l’action du contrôleur de banque. La dernière crise financière a provoqué une prise de conscience en Europe : l’impossibilité pour chaque pays membre de l’Union d’exercer individuellement une surveillance efficace sans une harmonisation totale. Ainsi est née l’idée puis la construction du MSU. Centralisée à Francfort, la supervision unique est en place depuis le 4 novembre 2014. Mais sa feuille de route porte sur un champ plus diversifiable encore. Par construction, le MSU possède les qualités d’efficacité et de pérennité requises. Mais aura-t-il la volonté de contribuer à la transformation de toute l’Union européenne en zone de supervision optimale ?.
  • Le conflit d'intérêts du banquier.

    Soror BAHBOUHI, Francois PASQUALINI, Herve LECUYER, Francois PASQUALINI, Herve LECUYER, Thierry BONNEAU, Nicolas MATHEY, Didier LAMETHE, Thierry BONNEAU, Nicolas MATHEY
    2015
    Le conflit d’intérêts du banquier, terminologie galvaudée à force d’être invoquée à chaque nouvelle crise, sans pour autant que le droit puisse pleinement s’en saisir, est une notion particulière, autonome et originale qui aspire pourtant instamment à une existence juridique.Il est d'abord le résultat d’une incompatibilité d’un pouvoir et d’un devoir se trouvant concomitamment entre les mains du banquier. Autrement dit, c’est l’état de fait où le banquier détient le pouvoir d’affecter un intérêt, prédéfini comme supérieur, qu’il est tenu de protéger par devoir. S'il se trouve ainsi au cœur du droit de la représentation, qui régit une partie considérable des rapports clients-banquier, il ne s'y cantonne pas et peut aussi bien s’épanouir hors du cadre contractuel.Il suppose, pour exister, un préalable : une relation de confiance, dont le maintien semble avoir justifié des règles aussi nombreuses que disparates. Or, après en avoir effectué une revue critique, il apparaît que, principalement héritées de réglementations spécifiques aux services d’investissement, elles ne parviennent pas à pleinement l'appréhender au sein de ce domaine, et a fortiori pas dans sa sphère d’expression, qui s’étend bien au-delà. Une meilleure gestion juridique de cet objet d'étude nécessite alors que soient recherchées des critères de simplification et d'efficacité.Dans une approche prospective, l’analyse de l’interprétation des concepts de droit auxquels il est fait recours pour contrôler les conflits d’intérêts contractuels du banquier s'impose et révèle que l’obligation de gestion du conflit d’intérêts présente des traits communs à l’obligation traditionnelle de garantie du fait personnel. Une approche comparative des droits anglo-américains confirme la nature particulière de cette obligation du banquier face au conflit d’intérêts. Une telle obligation appelant nécessairement un régime spécifique, dont une ébauche de régime a finalement été proposée.
  • Critères d'insolvabilité en droit communautaire, francais et ukrainien.

    Illya NOVOSELTSEV, Thierry BONNEAU, Anne catherine MULLER, Regis VABRES, Pauline PAILLER, Dimitri LITVINSKI
    2015
    L’extrême complexité de notre droit contemporain conduit de plus en plus de juristes à rechercher la spécialisation, synonyme d’approfondissement et donc de compétence. Mais si une telle démarche a d’évidents aspects positifs, elle recèle parfois l’inconvénient de laisser dans l’ombre les questions qui se trouvent à l’intersection de plusieurs disciplines. Or là, dans ces conflits ou coordinations de droits spéciaux, gisent souvent de nos jours de beaux sujets de thèse. Dans la législation de l'insolvabilité, les pays doivent trancher un certain nombre de questions du fond et de la forme. Nonobstant la diversité des questions du fond à résoudre, la législation de l'insolvabilité est d'une nature procédurale. Les règles de la procédure collective sont conçues pour jouer un rôle crucial dans la répartition des risques entre les divers acteurs de la procédure judiciaire. La question de procédure est de savoir quels sont les facteurs déclenchant pour l’introduction d’une procédure collective. La première partie de l’étude montre que les critères d’insolvabilité existaient toujours mais leur sens a changé à travers le temps et dépendaient du système juridique du pays en question. La seconde partie de cette recherche est consacrée au contenu des critères d’insolvabilité en France, en Ukraine et dans l’UE. Un second enjeu de la recherche est de voir comment le troisième critère (l'insolvabilité imminente) est apparu dans le droit commun français et à quel moment la réforme de la législation de l’insolvabilité en Ukraine s’arrêtait. L’internationalisation de l’économie engendre nécessairement des situations de défaillance d’entreprises multinationales ou/et possédantes d'actifs à travers toute la planète. Nous allons donc essayer d'élaborer une approche commune dans un droit européen qui s’inscrirait dans la suite logique des législations nationales.
  • Régulation bancaire et financière européenne et internationale.

    Thierry BONNEAU
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • Les investisseurs protégés en droit financier.

    Adrien TEHRANI, Thierry BONNEAU, Jean jacques DAIGRE, Laurent LEVENEUR, Philippe DIDIER, Michel STORCK
    2013
    En droit financier, la conception des investisseurs protégés apparaît imprécise, alors que le dispositif juridique de protection est composé d’un grand nombre de mesures. Le contraste est saisissant. La première partie de cette recherche souligne la nécessité d’une clarification. Le flou entourant les investisseurs protégés est détaillé et ses conséquences sur l’objectif de protection, d’une part, et sur le dispositif de protection, d’autre part, sont mises en lumière. Plusieurs questions se posent, relatives à la notion d’investisseur comme à la logique et aux critères de protection. Source d’insécurité juridique, une conception indéterminée des investisseurs protégés pèse de différentes manières sur la qualité de la protection. La seconde partie est un essai de clarification qui porte sur la notion juridique d’investisseur, d’une part, et sur la politique juridique de protection, d’autre part. Il est ainsi proposé d’introduire une définition légale de l’investisseur dans le Code monétaire et financier, en s’appuyant sur les notions de sujet de droit et d’acte d’investissement. Une définition juridique de l’acte d’investissement contribue aussi à distinguer la notion juridique d’investisseur, d’un côté, et celles d’actionnaire, de client et de consommateur, de l’autre. La politique de protection envisagée ensuite s’appuie sur des axes connus mais qui gagnent à être réaffirmés et précisés. La pleine mise en oeuvre de cette politique impose alors, compte tenu aussi des catégories redéfinies d’investisseur et d’investisseur qualifié, d’élaborer une nouvelle catégorie juridique d’intervenants sur les marchés financiers.
  • Droit bancaire.

    Thierry BONNEAU
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Nouvelles formes de régulation et marchés financiers. Etude de droit comparé.

    Lusitania HECKER, Thierry BONNEAU, Pierre henri CONAC, Pauline PAILLER, Myriam ROUSSILLE
    2013
    Les systèmes juridiques d’aujourd’hui diffèrent passablement de ceux en vigueur il y a quarante ans. L’affirmation est applicable notamment aux domaines économiques qui se trouvent sous l’empire de ce qu’on connaît comme régulation. En effet, un simple regard sur le droit contemporain montre, d’une partie, un éclatement d’entités nouvelles qui ont pour mission la création, la surveillance, voire l’application du droit, et, d’une autre partie l’existence des aménagements dans la conception et l’application des normes qui régissent une certaine activité . le développement de la soft law, de l’autorégulation, des normes internationales, parmi d’autres exemples, font partie desdits aménagements. Ce phénomène, nommé nouvelles formes de régulation, fortement plébiscité par une partie de la doctrine juridique il y a quelques années, est désormais remis en cause. Même si la régulation constitue un phénomène à vocation universelle, nous avons décidé de mettre les marchés financiers au centre de notre analyse. Cela parce que les secteurs régulés présentent une diversité de situations, de modalités d’action et de fondements qui empêchent une analyse d’ensemble. On a dit dans ce sens, que la légitimité de la régulation et des règles qu’elle pose ne peut pas être envisagée de manière abstraite . elle doit être appréciée dans les rapports entre ses normes et l’objet régulé. Les marchés financiers sont, dans ce contexte, un laboratoire privilégié concernant l’expérimentation des nouvelles formes de régulation, ils se trouvent aux origines de leur usage et c’est précisément dans ces marchés que la remise en cause des nouvelles formes de régulation s’est posée. Notre étude concerne l’usage des nouvelles formes de régulation dans l’encadrement des marchés financiers dans six pays : la France, l’Angleterre, les États-Unis et trois pays latino-américains : le Mexique, la Colombie et le Chili. Les raisons de ce choix sont les suivantes. D’abord, il nous semble légitime d’aborder les législations qui se trouvent à l’origine des phénomènes ici analysés. Le modèle américain s’impose, mais aussi le modèle anglais, car il a été, pendant un moment, l’exemple le plus poussé du libéralisme économique, donc, des origines des nouvelles formes de régulation. La France était aussi une référence indispensable. En effet, comme nous voulons le montrer, la France est l’exemple le plus parfait de la quête d’un aboutissement de la logique de la régulation et de la systématisation, même si inachevée, du droit régulateur. Nous avons choisi le Mexique à cause de la taille de son marché financier, la Colombie, parce qu’elle a entrepris des réformes juridiques remarquables, et le Chili, car il est le pays le plus stable politiquement et économiquement dans le sud de l’Amérique latine.
  • La coopération entre les superviseurs financiers dans l'Union européenne.

    Boryana STOEVA, Thierry BONNEAU, Pierre henri CONAC, Isabelle RIASSETTO, Stephane TORCK, Theodor BAUMS, Eddy WYMEERSCH
    2013
    De nos jours, la coopération entre les superviseurs financiers dans l’Union européenne constitue une nécessité apparente. En effet, l’harmonisation progressive des législations des Etats membres, la mise en place du passeport européen pour faciliter la libre circulation des acteurs au sein de l’Union, la compétence nationale fondée sur le principe du pays d’origine, ainsi que la reconnaissance mutuelle des agréments et des contrôles ont rendu nécessaire la coopération entre les superviseurs financiers des Etats membres. Cette nécessité constitue une conséquence logique de l’intégration financière. D'une part, l'existence de règles communes exige une approche cohérente dans leur mise en oeuvre à travers de l'Union européenne. D'autre part, la portée croissante d'activités transfrontalières, ensemble avec l’émergence de grands établissements financiers prestant des services dans plusieurs secteurs d’activité, exige la coopération étroite entre les superviseurs financiers. En effet, dans un contexte transfrontalier et intersectoriel, la coopération constitue le principal outil de surveillance des autorités de contrôle financier. Ce processus est en plein mutation depuis l’avènement de la crise financière. Ainsi, la coopération est renforcée et centralisée à l’échelle de l’Union depuis la mise en place des Autorités européennes de surveillance. En outre, la centralisation de la supervision dans le secteur bancaire au niveau européen ne supprime pas la nécessité de coopération, en particulier en raison de l’expertise des autorités nationales, de leur connaissance des marchés bancaires nationaux, régionaux et locaux, des ressources importantes dont elles disposent déjà et de considérations géographiques et linguistiques.
  • Est-ce qu'un actionnaire peut souscrire à une augmentation de capital en édictant des conditions ?

    Thierry BONNEAU
    Revue des Sociétés | 2013
    Note sous Cour de cassation (com.) 25 juin 2013, F-P+B, n° 12-17.583, Ajax c/ Sté La Résidence hôtelière de la Pointe Batterie.
  • Le cadre juridique français des opérations de crédit islamique.

    Ibrahim zeyyad CEKICI, Isabelle RIASSETTO, Francis MESSNER, Michel STORCK, Jean marc MOULIN, Thierry BONNEAU, Andre PRUM
    2012
    Le développement de la finance islamique a attiré l’attention non seulement des banquiers et des juristes, mais également des pouvoirs publics français depuis quelques années. Cette finance, qui obéit à la loi islamique, fonctionne non pas sur la stipulation de l’intérêt, mais sur deux autres modes de rémunération des bailleurs de fonds : elle applique, d’une part, le principe du partage des profits et des pertes en fondant les transactions sur les contrats de société, et d’autre part, sur une marge bénéficiaire lorsque l’opération s’adosse à un contrat de vente et de location.Parmi les produits bancaires islamiques, les crédits islamiques sont les plus caractéristiques qui écartent la stipulation du ribâ (intérêt). La fixation de leur régime juridique français est tributaire de deux corpus juridiques, a priori, opposés. Bien qu’ils n’aient ni des fondements juridiques, ni des régimes juridiques clairs et précis en droit français, ce dernier arrive à les encadrer. Cet encadrement présente non seulement des points de convergence, mais également des points de divergence avec le droit musulman. La flexibilité de ces systèmes juridiques nous a conduit à définir tant un cadre juridique général pour définir les régimes français de la rémunération du dispensateur de crédit islamique, qu’un cadre juridique spécial pour régir la structuration des opérations adossées à des contrats de vente (comme la mourabaha, le tawarruq, le salam et l’istisna), de location (l’ijara et l’ijara muntahia biltamlik) et de société (comme la moudaraba, la mousharaka et la mousharaka dégressive).
  • Le droit financier français peut-il être amené à disparaître ?

    Vincent DARRAS, Thierry BONNEAU, Alain PIETRANCOSTA, Nicole STOLOWY, Pierre yves CHABERT, Stephane TORCK
    2011
    La crise européenne des dettes souveraines est l'occasion de constater l'instauration de nouveaux rapports entre puissances publiques nationales et marchés financiers. A la fois acteur et arbitre de la confrontation des forces du marché, l'Etat se trouve pris dans une logique concurrentielle, libérale et internationaliste qui menace sa capacité à rester la principale source d'édiction de la réglementation financière. Dans un contexte de globalisation et d'autonomisation de la sphère financière, ainsi qu'en raison des impératifs d'efficience et de compétitivité économique qui pèsent sur le droit financier, la notion même de " droit financier français " perd progressivement de son sens. Le renforcement impressionnant de l'action européenne en la matière, l'importation systématique des solutions juridiques anglo-américaines, ou encore la délégation croissante de l'édiction des normes aux experts, menacent le maintien d'un droit financier véritablement français, distinct des autres réglementations nationales. Sans doute, la régulation a vocation à changer d'échelle de manière durable et irréversible, pour accompagner l'intégration internationale des marchés financiers et épouser leur nouvelle dimension régionale, voire mondiale. Plus généralement, les modalités contemporaines de production de la norme financière disqualifient l'appareil étatique comme une source pertinente d'édiction des règles, qui sont toujours plus fines, expertes et évolutives, sans avoir pour autant perdu leur dimension politique. Tel est le dilemme fondamental de la régulation financière moderne, vouée à réconcilier la pertinence économique avec la légitimité démocratique.
  • Le patrimoine d'affectation.

    Marie christine AUBRY, Thierry BONNEAU, Anne catherine MULLER
    2010
    Le patrimoine d'affectation est issu de la doctrine allemande du XIXe siècle et a été récemment consacré par le législateur dans des hypothèses néanmoins limitées. Dès lors se pose la question de son extension à l’ensemble du droit français. Traditionnellement, le patrimoine d'affectation s’oppose à la théorie classique du patrimoine, mais celle-ci est remise en cause par le droit positif et peut être réfutée au plan dogmatique. Par ailleurs, le patrimoine d'affectation, généralement appréhendé comme une masse de biens affectés à un but, est sujet à des incertitudes notionnelles. En réalité, le patrimoine d'affectation est une universalité de droit mue par un but ou par un intérêt et caractérisée par la séparation des patrimoines. Ainsi définie, il apparaît que les patrimoines d'affectation nommés ne correspondent pas véritablement à la notion et qu’ils doivent être modifiés. En outre, le patrimoine d'affectation présente diverses utilités aussi bien en droit patrimonial de la famille qu’en droit des affaires, spécialement en matière de financements et de sociétés, et serait ainsi source d’efficacité économique du droit français. Aussi, la reconnaissance générale du patrimoine d'affectation en droit positif s’impose.
  • Une approche internationale des infractions boursières.

    Moundir AKASBI, Thierry BONNEAU
    2008
    L'ouverture des marchés combinée aux développements technologiques ont favorisé l'extranéité non seulement des rapports financiers, mais aussi de l'information financière. Les aberrations portées à cette dernière, parce qu'elle est privilégiée, contribuent à la multiplication des rattachements quant aux infractions boursières. Cette multiplication des rattachements s'accentue lorsque la loi du fait causal et la loi du fait dommageable se trouvent dispersées dans des endroits géographiquement disparates. Cette dispersion des éléments constitutifs de l'infraction expose le juge à un dilemme sans équivoque. Au moment où ce dernier ne peut abandonner sa souveraineté dans un domaine de souveraineté par excellence, l'infraction boursière dénigre, désormais, les allégeances aux compétences étatiques. En réalité, avec l'absence de for catégorique, un juge n'a d'autre systèmes de référence que l'ordre juridique international. Au même temps, il est difficile d'envisager un tribunal étatique se convertir en une juridiction de la communauté internationale. Une coordination entre les deux ordres semble plus que jamais imminente. L'infraction boursière dans un marché mondialisé par essence relate une problématique assez particulière. L'exposé de cette situation renforce la préoccupation qui touche au décalage entre le marché international dévoreur de frontières et le droit pénal, espace de souveraineté par excellence. Afin de détourner cette impasse, le "réactionnisme" de la communauté internationale se révéle plus cohérent à la nature de l'infraction. Cette solution apparente, face à la résistance des droits internes, reste dubitative ce qui pose la question sur son efficacité.
  • Comitologie et services financiers.

    Regis VABRES, Thierry BONNEAU
    2007
    La comitologie désigne les différents comités assistant la Commission européenne dans l’élaboration des mesures d’exécution du droit communautaire. Ce phénomène institutionnel présente néanmoins certaines spécificités en matière de services financiers, depuis la réforme dite Lamfalussy. En effet, ce dispositif s’appuie sur l’expertise de deux types de comités : les comités des régulateurs nationaux et les comités composés des représentants des gouvernements. Or, les premiers jouent un rôle considérable dans l’élaboration du droit communautaire. Alors que la mission des comités des régulateurs se limite à émettre des avis techniques et des recommandations, l’analyse de la législation récente montre leur influence sur le contenu des normes européennes. Dès lors, leur action ne se cantonne pas à une simple expertise : les comités des régulateurs émettent des normes, dénuées d’une force obligatoire autonome, mais reprises le plus souvent par les institutions européennes et par les autorités nationales. D’un point de vue théorique, l’utilisation des comités des régulateurs confirme les évolutions que connaît le droit moderne, notamment la complémentarité des différentes sources du droit. Les comités des régulateurs entrent ainsi dans la catégorie des sources matérielles, parce qu’ils participent à l’élaboration du contenu de la norme, en produisant des actes n’ayant pas toutes les qualités de la règle de droit. Au-delà des aspects formels, l’objet de cette recherche est également de montrer que l’utilisation des comités tend à renforcer l’unification des droits nationaux, allant ainsi au-delà d’un marché intérieur fondé sur une harmonisation minimale.
  • Les techniques de régulation des cours de bourse : étude en droit comparé (France, Etats-Unis, Pays du Maghreb).

    Souhayel TAYEB, Thierry BONNEAU
    2007
    Depuis plusieurs années, les marchés financiers connaissent une notion en vogue : la régulation des cours. L’étude essaye de faire l’analyse de cette notion en exposant les différentes techniques afin de réaliser ce précieux objectif affiché. Il existe des techniques légitimes de la régulation des cours telle qu’envisagée par le législateur à savoir assurer la continuité des cotations et la liquidité du titre et des techniques illégitimes qui assurent pleinement l’objectif de régulation mais dans un sens totalement dénaturé de celui voulu par le législateur. Les techniques légitimes sont d’une part le rachat d’actions, technique directe de régulation puisque l’objectif est constamment cité et d’autre part les techniques de recherche de liquidité. Ces dernières sont soit, lors de l’opération d’introduction en bourse du titre, les techniques de stabilisation, soit, lors de la cotation, une recherche de la liquidité du titre et ce par le biais des contrats d’animation et de liquidité, de la tenue de marché et de la contrepartie. Malgré cette légitimité, on constate une certaine inefficacité de ces techniques. De ce fait, beaucoup de dirigeants, conscients de cette inefficacité, manipulent le cours soit au moment de l’introduction en bourse du titre soit lors de sa cotation. Sur ce plan, on remarque que la diffusion d’informations fausses et trompeuses joue le même rôle qu’une manipulation matérielle du cours et ce en créant un soutien abusif du cours dans ses moments de faiblesse. Ce constat a été conforté par plusieurs cas pratiques et scandales financiers retentissants. En réponse, le législateur a opéré plusieurs chantiers en même temps. Des chantiers qui veulent redonner confiance aux investisseurs dans les marchés financiers en assurant au mieux leur transparence et leur efficience. Ces efforts restent bien évidemment insuffisants et nécessitent des approfondissements tant au niveau de la législation spécifique aux marchés financiers qu’au niveau du gouvernement d’entreprise et de l’économie financière en général.
  • L' internet au service des opérations bancaires et financières.

    Georges daladier ABI RIZK, Thierry BONNEAU
    2006
    Le secteur des services bancaires et financiers est aujourd'hui le théâtre d'une concurrence exacerbée entre les établissements de crédits, désireux de conquérir le client internaute. La prise en compte de la réalité et des potentialités économiques d'un marché " virtuel " par le législateur européen l'a conduit à chercher à en assurer le bon fonctionnement et à développer des outils pour parvenir à cette fin. Aussi, la directive sur le " commerce électronique ", est-elle venue garantir la liberté et la légalité de l'offre de services financiers en ligne sur la base du principe de la loi du pays d'origine. Le bon fonctionnement du marché résulte, en outre, d'une faculté à résoudre les différends qu'il génère. Les litiges " électroniques bancaires ", s'accommodent mal des voies traditionnelles de résolution et dans ce cadre l'Internet devrait permettre l'émergence de modes alternatifs. La protection du consommateur de services bancaires et financiers est également au centre des priorités du législateur. En premier lieu, l'Internet est à l'origine d'évolutions juridiques majeures autorisant la dématérialisation des contrats. En deuxième lieu, la directive sur la commercialisation des services financiers à distance a rééquilibré les relations entre l'établissement de crédit et le consommateur. En troisième lieu, des droits sont pareillement consentis au consommateur quant il s'agit de la collecte et du traitement de ses données personnelles à caractère financier. In fine, l'articulation des différents textes applicables à la prestation de services bancaires et financiers en ligne offre au consommateur une protection cohérente.
  • De la liquidation et du partage amiables de société au regard du droit des procédures collectives et du droit des successions.

    Antoine BEUVE, Thierry BONNEAU
    2005
    Le droit de la liquidation amiable s'inspire plus du droit de la liquidation judiciaire que du droit des successions. En effet, la situation de la société in bonis dissoute entraînant sa liquidation amiable avec la nomination d'un liquidateur se rapproche plus de celle d'une société dissoute par l'effet d'un jugement de liquidation judiciaire avec la nomination d'un liquidateur judiciaire que celle d'une personne physique décédée laissant ses héritiers en indivision sur les biens successoraux. Malgré leurs nombreuses différences, le droit de la liquidation amiable et le droit de la liquidation judiciaire sont assez souvent en accord sur la personne morale et son autonomie patrimoniale. Quant au droit du partage amiable de société, il s'inspire des règles du partage successoral. Cependant le partage de société a en réalité ses caractéristiques propres qui font que la condition de l'associé est originale par rapport à celle de l'héritier. Ce qui justifie l'élaboration d'une réglementation propre.
  • Médiation et droit des affaires.

    Marc TEMINE, Thierry BONNEAU
    2004
    La médiation, sujet contemporain à tout le moins en vogue, a vocation à recevoir application dans tous les domaines du droit, en ce compris celui des affaires. A cet égard, l'analyse nous montre que, loin de constituer un concept unitaire, la médiation fait l'objet de confusions et se trouve être une notion dont les contours restent, malgré tout, assez flous. A ce titre, une analyse comparative avec les modes de résolution des différends usités en droit des affaires s'avère nécessaire pour mieux cerner ce concept. La médiation s'avère ainsi utile aux entreprises, qu'elles soient PME ou multinationales, en vue de la résolution amiable de leurs litiges. En ce sens, de nombreux supports se font jour, matérialisés par une multitude de règlements de médiation, édictés pour la plupart par des organismes dédiés aux modes alternatifs de règlement des conflits. La médiation s'avère également un concept rayonnant sur le droit des affaires, en ce que, d'une part, elle inspire la création d'autres modes de résolution amiable des différends de nature commerciale et, d'autre part, elle adoucit une notion essentielle du droit des contrats d'apparence rigide : l'autonomie de la volonté. En effet, ces dernières années ont vu se multiplier pléthore de modes amiables de résolution des différends commerciaux, dont la plupart revendiquent une appartenance, plus ou moins directe, à la médiation . après analyse, certaines de ces revendications se révèlent fondées, d'autres sont de pur opportunisme. Par ailleurs, l'application d'une clause de médiation à un litige de nature commerciale permet aux parties d'adapter la convention les liant à l'évolution de la conjoncture et la survenance d'évènements indépendants de leur volonté.
  • Droit privé et procédures collectives.

    Eran CHVIKA, Thierry BONNEAU
    2002
    Le droit des procédures collectives est un " droit conflictuel ". On y voit se confronter des conceptions souvent opposées, qui reflètent les difficultés liées au chevauchement entre les règles du droit privé et celles du droit des procédures collectives. De la confrontation de celles-ci, il résulte soit une éviction du droit commun, soit un maintien de celui-ci. L'éviction du droit commun par le droit des procédures collectives, en tant que droit spécial, peut bénéficier au redressement de l'entreprise en difficulté ou aux créanciers de celle-ci. Dans le premier cas, le droit des procédures collectives, en tant que droit spécial, bouleverse les prévisions faites par les parties et porte atteinte au principe de l'autonomie de la volonté, notamment lors de la continuation ou de la cession forcée des contrats. Dans le second cas, l'éviction du droit commun par le droit des procédures collectives, en tant que droit spécial, peut aussi se révéler être favorable aux créanciers de l'entreprise en difficulté. Cette éviction leur permet, d'agir contre les cautions, même si cela se fait au prix d'atteintes au caractère accessoire du cautionnement, voire encore d'engager la responsabilité des dirigeants sur le fondement d'actions propres au droit des entreprises en difficulté évinçant celles du droit commun. Le droit des procédures collectives en tant que droit spécial évince donc le droit commun. En revanche, en tant que droit commun, le droit des procédures collectives peut-être lui-même évincé par des droit spéciaux : cette éviction peut être partielle ou totale. L'éviction partielle implique la mise à l'écart de certaines dispositions du droit des procédures collectives, en raison, notamment, de leur inadaptation à la spécificité des défaillances des banques et des entreprises d'assurance, de la nécessité d'assurer la sécurité des marchés financiers et des systèmes de paiement et de règlement-livraison. L'éviction du droit des procédures collectives, en tant que droit commun, peut aussi être totale. Tel est le cas du droit spécial et social du surendettement qui évince totalement le droit des procédures collectives.
  • L' engagement des associés au-dela de leurs apports.

    Laurent JOBERT, Thierry BONNEAU
    2002
    Pas de résumé disponible.
  • De l'incessibilité du contrat.

    Gregory AUDEBRAND, Thierry BONNEAU
    2002
    Pas de résumé disponible.
  • La transmission conventionnelle des créances.

    Frederic LEPLAT, Thierry BONNEAU
    2001
    La cession, la négociation, et la subrogation appartiennent à une même catégorie juridique. Les codificateurs n'avaient pas prévu un régime de la transmission conventionnelle des créances. Cette lacune a été comblée par l'extension de la cession de créance, envisagée par le Code civil comme une forme spéciale de vente. Pour échapper aux contraintes issues des formalités requises à titre d'opposabilité, le législateur a multiplié les exceptions au droit commun de la cession de créance. Parallèlement, la jurisprudence a admis que la négociation et la subrogation servent de procédés de substitution afin d'échapper aux formalités de la cession de créance. Chacun de ces modes de transmission poursuit ainsi le même objectif. La cession, la négociation et la subrogation sont ainsi soumises au même régime sous réserve des conditions d'opposabilité aux tiers. Elles sont ainsi des espèces d'un même genre. Elles appartiennent à la catégories plus générale de la transmission conventionnelle des créances. Elles se distinguent néanmoins par des caractères accessoires justifiant que seule la cession de créance soit en principe soumise aux formalités de l'article 1690 du Code civil. Ces caractères se déduisent de la nature juridique de la transmission conventionnelle des créances. L'opération déroge à la relativité du lien d'obligation en créant un lien de droit entre le débiteur et l'ayant cause. La cession étend la force obligatoire de la convention entre le cédant et le cessionnaire . elle impose au cédé un changement de créancier. La négociation procède d'une atteinte à l'effet relatif de la convention entre l'auteur et le débiteur . celui-ci s'oblige à reconnaître la qualité d'ayant cause à la personne qui lui sera désignée par le titre négociable. La subrogation occulte l'atteinte à la relativité du lien d'obligation . elle confère au subrogé la même place qu'au subrogeant. La thèse est publiée sur le site http://www. Glose. Org.
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