ESPAGNE Etienne

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Affiliations
  • 2018 - 2019
    Centre d'Etudes et de Recherches sur le Développement International
  • 2018 - 2019
    Agence française de développement
  • 2013 - 2019
    Centre international de recherche sur l'environnement et le développement
  • 2013 - 2014
    Ecole des hautes études en sciences sociales
  • 2013 - 2014
    Ecole des hautes etudes en sciences sociales
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • Les trois dialectiques du financement de l'adaptation au Vietnam.

    Emmanuel PANNIER, Toan VU, Etienne ESPAGNE, Gwenn PULLIAT, Thi NGUYEN, Toan canh VU, Thi thu ha NGUYEN
    Sustainability | 2020
    L'objectif de cet article est d'analyser le paysage institutionnel complexe du financement de l'adaptation au Vietnam, un pays à revenu intermédiaire très vulnérable à l'impact du changement climatique. Si les ressources provenant des organisations internationales et des autorités nationales occupent une place prépondérante dans le financement de l'adaptation, l'utilisation de ressources locales qui soutiennent directement ou indirectement les pratiques d'adaptation est également un facteur important à prendre en compte. Nous faisons l'hypothèse que c'est cette interaction entre les financements officiels de la lutte contre le changement climatique d'une part et les dynamiques sociales locales d'autre part qui façonne la structure du financement de l'adaptation. Ces circuits de financement très particuliers déterminent par conséquent le type d'actions d'adaptation qui sont effectivement mises en œuvre. L'article décrit les flux de financement de l'adaptation à toutes les échelles en s'appuyant sur des études qualitatives de terrain, des rapports techniques et juridiques et une vaste littérature sur le financement des projets d'adaptation. Il identifie ainsi trois types de tensions dialectiques susceptibles d'entraver la préparation institutionnelle vietnamienne au financement de l'adaptation : le lien entre le financement de l'adaptation et du développement, les comportements de financement de l'adaptation et de la réaction, et la dichotomie entre le financement endogène et exogène. En fin de compte, l'article tire de ces tensions dialectiques au sein de l'architecture et du fonctionnement du financement de l'adaptation des messages clés à emporter pour une analyse prospective du financement de l'adaptation, afin de mieux informer les politiques de financement de l'adaptation.
  • Capitalisme : le temps des ruptures.

    Michel AGLIETTA, Luc ARRONDEL, Gilles DUFRENOT, Etienne ESPAGNE, Anne FAIVRE, Yann GUY, Renaud DU TERTRE, Andre MASSON, William OMAN
    2019
    La 4e de couverture indique : "Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut « civiliser le capitalisme ». En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat.".
  • De la macroéconomie écologique à une théorie de la monnaie endogène pour une planète finie.

    Romain SVARTZMAN, Dominique DRON, Etienne ESPAGNE
    Ecological Economics | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Impacts des événements climatiques extrêmes sur l'efficacité technique de l'agriculture vietnamienne.

    Yoro DIALLO, Sebastien MARCHAND, Etienne ESPAGNE
    EAERE 24th Annual Conference | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Impacts des événements climatiques extrêmes sur l'efficacité technique de l'agriculture vietnamienne.

    Yoro DIALLO, Sebastien MARCHAND, Etienne ESPAGNE
    36ème Journées de Microéconomie Appliquée | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Impacts des événements extrêmes sur l'efficacité technique de l'agriculture vietnamienne.

    Yoro DIALLO, Sebastien MARCHAND, Etienne ESPAGNE
    2019
    L'objectif de cette étude est d'examiner les impacts des événements météorologiques extrêmes au niveau des ménages agricoles sur l'efficacité technique du riz vietnamien. Le Vietnam est considéré comme l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique, et l'économie vietnamienne est fortement dépendante de la production de riz qui est fortement affectée par le changement climatique. Une analyse de frontière stochastique est appliquée avec des données de panel de recensement et des données météorologiques de 2010 à 2014 pour estimer ces impacts tout en contrôlant à la fois la stratégie d'adaptation et les caractéristiques des ménages. En outre, cette étude combine ces effets marginaux estimés avec des scénarios climatiques futurs (voies de concentration représentatives 4.5 et 8.5) pour projeter l'impact potentiel des températures chaudes en 2050 sur l'efficacité technique du riz. Nous constatons que les chocs climatiques mesurés par l'occurrence d'inondations, de typhons et de sécheresses affectent négativement l'efficacité technique. De même, des jours supplémentaires avec une température supérieure à 31°C réduisent l'efficacité technique et l'effet négatif augmente avec la température. Par exemple, une augmentation d'un jour dans le bac [33°C-34°C] ([35°C et plus]) diminue l'efficacité technique entre 6,84 (2,82) et 8,05 (3,42) points de pourcentage pendant la saison sèche (humide).
  • Introduction.

    Dominique DRON, Etienne ESPAGNE
    Annales des Mines - Responsabilité et environnement | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Valeur sociale des activités d'atténuation et formes de tarification du carbone.

    Jean charles HOURCADE, Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE
    International Economics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Les SCC et l'utilisation des IAM : Séparons le bon grain de l'ivraie.

    Franck NADAUD, Etienne ESPAGNE, Antonin POTTIER, Patrice DUMAS, Baptiste perrissin FABERT
    International Economics | 2018
    Cet article soutient que les modèles d'évaluation intégrée (MIA) sont des outils utiles pour construire des corridors de coûts sociaux du carbone (CSC) reflectant des visions du monde divergentes.Au lieu de poursuivre la quête insaisissable du bon CSC, les MIA pourraient en effet être des outils utiles pour rationaliser les croyances différentes sur les paramètres liés au climat (ou visions du monde) dans le débat climatique et aider à construire des corridors de CSC politiquement cohérents. Nous prenons d'abord l'exemple de la controverse Stern-Nordhaus pour illustrer l'impossible quête du bon CCS. En démêlant les moteurs de cette controverse, nous montrons que les principales differences dans les résultats proviennent d'un mélange de choix éthiques de leur agent représentatif (préférence pour le temps pur), d'hypothèses à long terme sur les paramètres techniques (dynamique des coûts de réduction) et d'inconnues liées au climat (sensibilité climatique). Nous soutenons ensuite que ces sources de désaccord peuvent être mieux comprises comme des visions du monde differing plutôt que des incertitudes purescientificées. Cela implique que les MIA sont d'une aide limitée pour déterminer le bon CSC, dans la lignée de Pindyck (2017).Mais contrairement à lui, nous considérons qu'il est nécessaire de séparer le bon grain de l'ivraie, et plaidons pour une voie médiane entre la confidence aveugle dans les résultats des MIA et leur rejet total en ce qui concerne le débat sur le CSC. Au contraire, nous montrons comment elles pourraient contribuer à rationaliser les débats sur le climat autour d'un corridor de CCS. Nous analysons donc les moteurs de ces corridors de valeurs, ou comment les sources de visions du monde divergentes ont un impact différent sur l'espace des abbatements de CSC au fil du temps.Tout compte fait, le débat politique sur le climat autour de la tarification du carbone peut bénéficier d'une compréhension renouvelée du rôle des MII, moinsdivinatoireetplusinstitutionnellementcentré.
  • Introduction au numéro spécial : Les valeurs sociales du carbone et les signaux de la politique climatique dans le contexte post-COP21.

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE
    International Economics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • L'accord de Paris a-t-il planté les graines d'un régime financier international compatible avec le climat ?

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE, Irving MINTZER, Baptiste PERRISSIN FABERT, Dipak DASGUPTA, Seyni NAFO, Nick ROBINS, Alfredo SIRKIS
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Le système monétaire international face aux cycles biogéochimiques.

    Michel AGLIETTA, Etienne ESPAGNE
    Annales des Mines - Responsabilité et environnement | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Social Value of Mitigation Action, un point d'ancrage pour de nouvelles formes de tarification du carbone ?

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE, Emilio ROVERE, Baptiste PERRISSIN FABERT, Antonin POTTIER, Priyadarshi SHUKLA
    2017
    Après l'accord de Paris, un nouveau regard est nécessaire sur le rôle des prix du carbone dans les politiques climatiques. Le paragraphe 136 de la décision, qui souligne l'importance du prix du carbone, ne s'applique qu'aux "entités non parties" et n'est pas contraignant pour les parties à la convention. Les prix du carbone resteront donc spécifiques à chaque pays. Cela va à l'encontre de l'idée selon laquelle, dans un monde de " first best ", les prix du carbone devraient représenter les coûts sociaux du changement climatique (SCC) et être égaux dans tous les pays et secteurs, moyennant des transferts compensatoires pour les perdants. De facto, l'Accord de Paris donne un rôle central aux INDCs pour aligner l'objectif de +2°C et les objectifs de développement durable (SDGs). Les prix du carbone seront l'un des outils possibles de leur déploiement mais leur niveau sera limité par le rythme auquel chaque pays pourra les intégrer dans les réformes de son système fiscal et de ses politiques publiques. Ce rythme ne sera probablement pas compatible avec l'urgence du défi climatique et ne permettra pas de répondre à l'article 2 de l'accord, à savoir "rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire vers de faibles émissions de gaz à effet de serre et un développement résilient au changement climatique". La réponse habituelle à ce manque de prix du carbone réside dans des signaux complémentaires autres que les prix. Mais, ces outils comportent le risque d'arbitraire politique et d'inefficacité économique conduisant à une méfiance politique envers les politiques climatiques. La solution consiste à fonder les compléments au prix du carbone sur la légitimité du paragraphe 108 de la Décision de l'Accord de Paris qui " reconnaît la valeur sociale, économique et environnementale des activités d'atténuation et leurs co-bénéfices pour l'adaptation, la santé et le développement durable " (ci-après SVMA).
  • Comment utiliser les SVMA pour réduire l'écart entre la tarification du carbone et le financement du climat : illustrations numériques.

    Jean charles HOURCADE, Etienne ESPAGNE, Dominique FINON, Amaro PEREIRA, Shukla PRYADARSHI, Emilio ROVERE, Subash DHAR, Antonin POTTIER
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Financement de l'énergie et des investissements à faible émission de carbone en Europe : la garantie publique et la BCE.

    Michel AGLIETTA, Etienne ESPAGNE
    Handbook of Research on Green Economic Development Initiatives and Strategic | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Financement de l'énergie et des investissements à faible émission de carbone en Europe.

    Etienne ESPAGNE, Michel AGLIETTA
    Handbook of Research on Green Economic Development Initiatives and Strategies | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • La transition vers le bas carbone entre les esprits animaux de la finance et les lignes de faille de l'économie mondiale.

    Michel AGLIETTA, Jean charles HOURCADE, Baptiste PERRISSIN FABERT, Etienne ESPAGNE
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • La BCE peut-elle sauver l'Europe ?

    Benoit COEURE, Yanis VAROUFAKIS, Michel AGLIETTA, Emmanuel CARRE, Edwin LE HERON, Etienne ESPAGNE
    L' Economie politique (Paris) | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • La finance au secours du climat ? La Nature entre prix et valeur.

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE, Baptiste PERRISSIN FABERT
    Natures Sciences Sociétés | 2015
    La crise financière et la crise environnementale sont généralement traitées dans des réseaux de décision universitaires, d'expertise et publics différents. Cette séparation est devenue intenable à l'ère de l'Anthropocène. En effet, aucun accord ambitieux sur le climat ne pourra être atteint sans trouver au préalable une réponse à la question du financement de la transition vers une société décarbonée. Dans ce texte, nous développons les raisons pour lesquelles ces deux domaines doivent être considérés comme une seule unité. À cette fin, nous revenons sur la différence fondamentale entre le prix du carbone et la valeur sociale du carbone. La croyance selon laquelle les deux peuvent être mis sur un pied d'égalité par le biais de simples mécanismes de marché a été un échec. Une force extérieure est nécessaire pour réduire la différence entre les deux. Dans le cas du changement climatique, elle prend la forme des résultats du GIEC et de l'engagement politique de maintenir l'augmentation de la température en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. De nouvelles formes de politiques climatiques émergent de cette analyse, qui intègrent désormais tous les acteurs financiers vers cet objectif.
  • Tout changer à la BCE pour que rien ne change dans le climat ?

    Etienne ESPAGNE
    L Economie politique | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • L'impact comparatif des structures des modèles d'évaluation intégrée sur les politiques d'atténuation optimales.

    Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE, Baptiste PERRISSIN FABERT, Patrice DUMAS
    Environmental Modeling & Assessment | 2015
    Cet article vise à fournir un cadre cohérent pour évaluer les choix de modélisation alternatifs qui ont alimenté la controverse dite de la "flexibilité du moment" depuis le début des années 1990, traitant du calendrier optimal des efforts d'atténuation et du coût social du carbone (SCC). La littérature a souligné l'impact critique des structures de modélisation sur la politique climatique optimale. Nous estimons dans un cadre unifié l'impact comparatif des structures de modélisation et étudions les facteurs de modélisation structurelle des différences dans les recommandations de politique climatique. Nous utilisons le modèle d'évaluation intégré (IAM) RESPONSE pour capturer un large éventail de choix de modélisation. Plus précisément, nous analysons quatre choix de modélisation emblématiques, à savoir les formes de la fonction de dommage (quadratique ou sigmoïde) et du coût de réduction (avec ou sans inertie), le traitement de l'incertitude et le cadre de décision, déterministe ou séquentiel, avec différentes dates d'arrivée des informations. Nous définissons une méthodologie originale basée sur un critère d'équivalence pour comparer les structures de modélisation, et nous estimons leur impact comparatif sur deux résultats : le SCC optimal et les trajectoires de réduction. Nous présentons trois résultats clés : (1) les MIE avec une fonction de dommage quadratique sont insensibles aux changements d'autres caractéristiques de la structure de modélisation, (2) les MIE impliquant une fonction de dommage non convexe entraînent des stratégies climatiques contrastées, (3) les comportements de précaution ne peuvent apparaître que dans les MIE avec des dommages non convexes.
  • Moving the trillions : un débat sur la tarification positive des mesures d'atténuation.

    J.c HOURCADE, Rogerio STUDART, Kevin GALLAGHER, B PERRISSIN FABERT, Jose eli DA VEIGA, Etienne ESPAGNE, Michele STUA, Michel AGLIETTA, Alfredo SIRKIS, Dipak DASGUPTA
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Financement de l'énergie et des investissements à faible intensité de carbone : les garanties publiques et la BCE.

    Michel AGLIETTA, Etienne ESPAGNE
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais d’économie sur les politiques climatiques dans un monde post-Kyoto.

    Etienne ESPAGNE, Jean charles HOURCADE, Michel AGLIETTA, Xavier RAGOT, Alain AYONG LE KAMA, Alain HAURIE
    2014
    Cette thèse aborde sous trois angles complémentaires les enjeux économiques des négociations climatiques. Plus précisément, elle utilise trois cadres distincts pour analyser la nature du blocage actuel de ces négociations, ses causes et enfin ses issues envisageables. Le premier cadre est celui de la modélisation intégrée économie-climat, qui agrège en un petit nombre de fonctions essentielles les éléments clés de l'interaction entre ces deux champs. Nous analysons ainsi la façon dont les différentes hypothèses sur ces fonctions essentielles peuvent refléter les positions et les visions du monde des acteurs de la négociation. Le second cadre est celui des viscosités de l'économie réelle, qui met l'accent sur les facteurs, les secteurs, les institutions, en ce qu'elles réagissent à la contrainte climatique ou aux politiques climatiques mises en œuvre. Enfin le troisième cadre inclut l'intermédiation financière et la monnaie, comme éléments clés de compréhension de l'orientation plus ou moins intensive en énergie des investissements, et comme sources possibles d'une issue au blocage actuel des négociations.
  • Modélisation de la réorientation du changement technique : Les pièges des visions incorporelles de l'économie.

    Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Etienne ESPAGNE
    Energy Economics | 2014
    Cet article discute des tentatives de représenter le rôle de la R&D dans la transition vers une économie à faible émission de carbone par des modèles sans granularité significative pour informer le phénomène étudié. Au moyen d'une analyse critique de (Acemoglu et al., 2012), nous montrons que l'avantage de ces modèles, leur tractabilité analytique, ne compense pas leurs inconvénients, le manque de contrôle sur les implications politiques et les résultats numériques discutables. D'une part, une analyse complète des résultats d'Acemoglu et al. (2012) montre que même les subventions à la recherche n'ouvrent pas la voie à des politiques climatiques ambitieuses avec de faibles coûts transitoires, ce qui contredit leur message politique. D'autre part, des paramètres critiques tels que l'élasticité de substitution entre les technologies propres et sales, les puits de carbone ou la productivité des chercheurs ne sont pas en accord avec les connaissances scientifiques existantes. Nous montrons que l'utilisation de paramètres plus réalistes conduit à des conclusions encore plus pessimistes et que leur modèle ne fournit aucune marge de manœuvre pour les surmonter. Nous suggérons qu'un modèle trop fortement agrégé ne peut décrire qu'une économie incorporelle et aboutit à une impasse. Nous proposons une voie plus prometteuse pour la recherche économique afin de sortir de cette impasse.
  • Pourquoi les politiques climatiques de la présente décennie sont-elles si cruciales pour que l'objectif des 2 °C reste crédible ?

    Baptiste PERRISSIN FABERT, Antonin POTTIER, Etienne ESPAGNE, Patrice DUMAS, Franck NADAUD
    Climatic Change | 2014
    Les décideurs ont confirmé l'objectif à long terme de prévenir une augmentation de la température supérieure à 2 °C. Cet article vise à évaluer, au moyen d'une analyse coûts-avantages, si l'engagement des décideurs à atteindre l'objectif de 2 °C est crédible ou non. Dans le cadre d'un modèle d'évaluation intégrée de type coût-bénéfice, nous considérons que l'économie doit faire face à des dommages climatiques avec un seuil à 2 °C. Nous exécutons le modèle pour un large éventail de scénarios qui tiennent compte de la diversité des "visions du monde" dans le débat sur le climat. Pour une part importante des scénarios, nous observons qu'il est considéré comme optimal de dépasser le seuil. Parmi ces "non-compliquants", nous distinguons les "non-compliquants involontaires", qui ne peuvent éviter le dépassement en raison de contraintes physiques, des "compliquants délibérés", pour lesquels le dépassement résulte d'une analyse coûts-avantages délibérée. Un deuxième résultat est que plus les efforts d'atténuation commencent tard, plus il devient difficile d'empêcher le dépassement. En particulier, le nombre de "non-compliquants délibérés" augmente considérablement si les efforts d'atténuation ne commencent pas avant 2020, et l'afflux de non-compliquants involontaires devient écrasant si les efforts sont reportés à 2040. À la lumière de ces résultats, nous soutenons que la fenêtre d'opportunité pour atteindre l'objectif des 2 °C avec une chance crédible de succès se referme rapidement au cours de la présente décennie. Tout retard supplémentaire dans la conclusion d'un accord sur le climat compromet gravement la crédibilité de cet objectif.
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