REVILLARD Anne

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2020
    Observatoire sociologique du changement
  • 2013 - 2017
    Institut d'études politiques de Paris - Sciences Po
  • 2013 - 2014
    Université de Poitiers
  • 2013 - 2014
    VU University Amsterdam
  • 2013 - 2014
    Centre Maurice Halbwachs
  • 2006 - 2007
    Ecole normale supérieure de Paris-Saclay
  • 2021
  • 2020
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2007
  • Régulation de la mixité conjugale au Japon : les CEPA, intermédiaires entre deux loyautés.

    Amelie CORBEL, Pierre LASCOUMES, Anne REVILLARD, Isabelle KONUMA, Pierre LASCOUMES, Anne REVILLARD, Nicolas FISCHER, Jonathan MIAZ, Isabelle KONUMA
    2021
    Cette thèse porte sur les régulations de la mixité conjugale au Japon. Ce sujet permet d’aborder plusieurs enjeux majeurs du Japon contemporain, en particulier la définition des frontières de la communauté nationale et les modalités de (re)production du genre à l’œuvre dans le droit et les politiques publiques. Cette recherche analyse l’évolution des modalités d’inclusion et d’exclusion des familles issues de mariages binationaux à la communauté nationale de 1873 à nos jours qui sont à la base de la « politique de l’appartenance ». L’étude montre la centralité du genre jusqu’en 1985, aussi bien en matière de transmission de la nationalité que d’octroi de facilités de séjour aux conjoints de Japonais. Nous analysons en particulier les formes et les effets des dispositifs instaurés afin de contrôler l’authenticité des mariages, dans un contexte de répression croissante des « mariages blancs ».L’originalité du Japon est de faire assurer une partie de la mise en œuvre des régulations migratoires par des professions du droit : des conseillers-experts en procédure administrative (CEPA). Nous interrogeons leur rôle en tant qu’intermédiaires au statut privé et tenant une place importante dans la mise en œuvre d’une politique, ce qui conduit à élargir la réflexion sur les contours de l’action publique. Nous avons mené des entretiens semi-directifs et une observation participante auprès de ces acteurs. Nous montrons que les logiques d’action des CEPA sont déterminées par les contraintes propres à leur positionnement professionnel qui les place en tension entre le service et leurs clients et les attentes de l’administration.
  • Les quotas de genre dans le monde académique.

    Anne REVILLARD, Marie SAUTIER, Pierre DESCHAMPS, Mathieu ARBOGAST
    Débats du LIEPP | 2020
    Quel peut être l’effet de l’introduction de quotas face aux inégalités de genre dans l’enseignement supérieur et la recherche ? Dans une étude récente, Pierre Deschamps s’est intéressé à l’impact de la mise en place depuis 2015 d’un quota de 40% de femmes dans les comités de sélection à l’université en France. Il s’est appuyé sur des données administratives sur 455 comités académiques et 1548 candidates appartenant à 3 universités publiques françaises. Publiés dans le Working paper n°82 du LIEPP « Gender Quotas in Hiring Committees : a Boon or a Bane for Women », les résultats de cette étude interrogent la conception et les effets des politiques d’égalité dans l’enseignement supérieur et la recherche. En effet, si le quota est effectivement respecté, la progression de la proportion de femmes dans les comités semble s’être accompagnée d’une diminution des chances de recrutement des femmes candidates. Ces conclusions ont fait l’objet d’une discussion interdisciplinaire lors d’un « Débat du LIEPP » organisé le 5 avril 2019. Prenant appui sur des travaux de droit et de science politique, Anne Revillard est revenue sur l’origine et les objectifs des réformes instituant le quota. Marie Sautier a mis en perspective les résultats de cette étude à partir d’une analyse sociologique des mécanismes de production des inégalités de genre. Représentant la Mission pour la place des femmes au CNRS, Mathieu Arbogast a pointé les obstacles spécifiques à la mise en œuvre des quotas dans le monde de la recherche, et présenté plusieurs pistes de réformes dans le prolongement de ces travaux.
  • Introduction aux études sur le genre.

    Laure BERENI, Sebastien CHAUVIN, Alexandre JAUNAIT, Anne REVILLARD
    2020
    Devenu une référence dans le champ des études sur le genre, ce livre offre un panorama clair, synthétique et à jour des notions essentielles de cette discipline, illustrées par de nombreux exemples concrets. Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Le genre est-il une identité ou une contrainte? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ? Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s’intéressent les études sur le genre, devenues depuis une quarantaine d’années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d’analyse incontournable en sciences humaines et sociales. Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage développe plusieurs axes essentiels des études sur le genre : les différences dans les manières de voir, de penser et d’agir entre femmes et hommes sont le résultat d’une construction sociale . l’analyse ne doit pas se limiter à l’étude « d’un » sexe, mais porter sur leurs relations . le genre est un rapport de domination dont les modalités et l’intensité sont sans cesse reconfigurées . il doit s’analyser en lien avec les autres rapports de pouvoir qui traversent les sociétés. Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets. Pour les étudiant·es, chercheur·es et enseignant·es des 1er et 2e cycles en sociologie, anthropologie, science politique, histoire et philosophie. [Résumé éditeur].
  • Des droits vulnérables : handicap, action publique et changement social.

    Anne REVILLARD
    2020
    L'accès aux espaces publics d'une personne en fauteuil roulant a beau être inscrit dans la loi, là où la rampe fait défaut, ce droit reste lettre morte. L'école a beau se dire inclusive, si elle ne fournit pas à un élève non voyant les aménagements adaptés, elle ne l'est pas dans les faits. Au fil des ans et des mobilisations, une multitude de droits ont été reconnus aux personnes handicapées. En quoi ont-ils changé leur vie quotidienne ? À partir de récits biographiques recueillis auprès d'individus ayant des incapacités motrices ou visuelles, l'auteure montre que les droits associés au handicap, souvent imprécis dans les textes, souffrent de défauts majeurs de mise en oeuvre. Pourtant, face à ces droits vulnérables, les individus sont actifs, dotés d'esprit critique et porteurs d'innovations. À l'école, dans l'entreprise, auprès des administrations ou dans les transports publics, ils protestent, négocient, bricolent et aménagent leurs droits, pour rompre avec la citoyenneté de seconde zone qui leur reste assignée. [Résumé éditeur].
  • Institutions du mouvement : The Bureaucratic Sources of Feminist Protest.

    Laure BERENI, Anne REVILLARD
    Politics & Gender | 2018
    Au cours des dernières décennies, les études sur les mouvements de femmes, le féminisme et l'État ont apporté un regain d'attention à l'étude de la politique de protestation en remettant en question sa frontière avec les institutions dominantes. Cet article pousse cette critique un peu plus loin en considérant la dimension institutionnelle de l'intersection État-mouvement. En s'appuyant sur le cas français, nous soutenons que les institutions qui se consacrent officiellement aux droits des femmes au sein de l'État (les agences de politique féminine) peuvent fonctionner comme des institutions de mouvement - c'est-à-dire comme des instances bureaucratiques régulièrement imprégnées d'une dimension protestataire - plutôt que d'être uniquement un refuge pour un réseau d'activistes initiés. En tant que tels, ils peuvent fournir une socialisation féministe institutionnelle spécifique à leurs membres. Ils peuvent fournir, plutôt que de seulement relayer, la protestation féministe, et ils peuvent déployer des répertoires institutionnels de protestation, combinant les dimensions bureaucratiques et de mouvement. Nous concluons que la définition et les limites du mouvement des femmes doivent être élargies pour inclure les sources bureaucratiques de la protestation féministe.
  • Saisir les conséquences d'une politique à partir de ses ressortissants : la réception de l'action publique.

    Anne REVILLARD
    Revue Francaise de Science Politique | 2018
    À la différence d’autres séquences telles que la mise sur agenda ou la mise en œuvre, la science politique s’est relativement moins intéressée au moment dans lequel les politiques publiques produisent des conséquences chez leurs ressortissants individuels. Les processus en jeu mêlent effets directs de l’action publique et appropriations par les individus, et ils ont des dimensions aussi bien objectives que subjectives. Nous proposons d’en rendre compte à partir de l’idée de réception de l’action publique. Cet article précise les implications théoriques et méthodologiques de cette approche. Il identifie deux modalités complémentaires d’étude de ces processus de réception, qui diffèrent par leur échelle d’analyse : celle de l’instrument et celle du secteur d’action publique.
  • Dossier préparé en vue de l'obtention de l'habilitation à diriger des recherches en sociologie.

    Anne REVILLARD, Virginie GUIRAUDON
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Droits vulnérables : La réalisation incomplète des droits sociaux des personnes handicapées en France.

    Anne REVILLARD
    Social Sciences | 2018
    Alors que les personnes handicapées incarnent une figure classique de la vulnérabilité, cet article déplace l'attention sur la vulnérabilité de leurs droits sociaux. J'aborde cette question d'un point de vue normatif et empirique. D'un point de vue normatif, le fait de considérer les droits des personnes handicapées comme des droits civils, sous l'influence de l'Americans with disabilities Act (ADA), a eu tendance à entraver le débat sur les droits sociaux des personnes handicapées. En réaffirmant que les droits sociaux sont des droits de l'homme fondamentaux, la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) contribue à les ramener au premier plan de la recherche sur le handicap. Cependant, la réalisation des droits sociaux des personnes handicapées doit également faire l'objet d'une évaluation empirique. En me basant sur les théories des droits sociaux ainsi que sur la sociologie wébérienne du droit, je mets en évidence deux caractéristiques idéales-typiques majeures des droits sociaux : ils sont censés réduire l'incertitude, notamment en ce qui concerne l'évolution de l'autonomie de chacun, et favoriser un sentiment de citoyenneté. J'étudie ensuite la réception de deux types de prestations d'invalidité en France, l'allocation adulte handicapé (AAH) et la prestation de compensation du handicap (PCH), pour évaluer dans quelle mesure ces promesses de droits sociaux se traduisent dans les expériences des citoyens handicapés. Mon analyse s'appuie sur 30 entretiens biographiques avec des personnes en situation de handicap visuel ou moteur, réalisés entre 2014 et 2016. Les résultats montrent la vulnérabilité persistante des droits sociaux des personnes handicapées en France, soulignant l'importance de la dimension procédurale de la réalisation des droits.
  • Sociologie d’une case à cocher : penser les (dé)limitations des possibles professionnels et compensatoires des anciens « étudiants handicapés » à travers l’analyse de leurs recours à la RQTH.

    Michael SEGON, Anne MARCELLINI, Emmanuel QUENSON, Cedric FRETIGNE, Nathalie LE ROUX, Anne REVILLARD, Joel ZAFFRAN
    2017
    Cette thèse sur publications s’intéresse aux transitions vers l’emploi des jeunes vivant avec des limitations de capacités qui, en ayant demandé et obtenu des aménagements pendant leurs études universitaires, ont été reconnus comme des « étudiants handicapés ». L’analyse sociologique porte sur les enjeux, durant cette période, du recours à la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) : que se passe-t-il quand il s’agit de choisir de cocher ou non cette « case » dans le « formulaire de demande(s) » de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) ? Cette recherche mobilise des données de diverses natures (exploitation secondaire d’une enquête statistique, récits d’insertion et enquête nationale ad-hoc) recueillies par étapes successives.Les formes de (non-)recours à la RQTH lors de ces transitions vers l’emploi nous ont semblé éclairer d’un jour nouveau les influences des politiques publiques de compensation du handicap sur les parcours et les subjectivités des individus. Il s’agissait de mener une sociologie de la « réception des politiques du handicap » (Revillard, 2017) et de comprendre les effets de celle-ci sur les « rapports à la vie professionnelle » (Longo, 2011). Comment les possibles professionnels » et les possibles compensatoires » s’articulent-ils ? À partir d’un raisonnement par idéaux-types, nous avons élaboré quatre profils de « navigateurs ». La métaphore nautique permet de représenter les individus face à leurs horizons professionnels.Nos résultats soutiennent d’abord l’idée d’un caractère inégalitaire des politiques publiques de compensation du handicap qui demandent des prérequis identitaires diversement distribués dans la population étudiée. Ensuite, on y décèle un paradoxe puisque les politiques semblent finalement avoir des « prises » plus significatives chez les individus qui ne s’y reconnaissent pas. Nous considérons qu’il y a là un décalage entre l’« esprit » des politiques du handicap et les conceptions du handicap entretenues par certains jeunes vivant avec des limitations de capacités.
  • Quand l’Etat défend la cause des femmes.

    Anne REVILLARD
    COGITO, la lettre de la recherche à Sciences Po | 2017
    L’amélioration du statut des femmes et la remise en cause des inégalités entre les sexes ont été l’une des transformations sociales les plus marquantes du XXe siècle. Quel a été le rôle des politiques publiques dans ce changement social ? C’est à cette question que cherche à répondre Anne Revillard dans son ouvrage ‘La cause des femmes dans l’État. Une comparaison France-Québec’*. Elle l’aborde en étudiant l’évolution d’institutions gouvernementales multiples (Ministères, Secrétariats d’État, conseils consultatifs) qui, depuis les années 1960, ont été chargées de promouvoir les droits des femmes. La diversité des appellations données à ces institutions – « condition féminine », « droits des femmes », « égalité », « statut de la femme » – trahissant d’ailleurs leur fragilité et traduisant la mutation des comportements, des valeurs et des significations au fil du temps. (Premier paragraphe).
  • Handicap : de l’action publique aux expériences de vie.

    Anne REVILLARD
    COGITO, la lettre de la recherche à Sciences Po | 2017
    Les dernières années, les politiques françaises du handicap se sont enrichies d’une dimension collective visant à mieux inclure socialement les personnes concernées. Comment ces politiques sont-elles perçues par leurs destinataires ? Atteignent-elles leur but, à savoir améliorer la vie en société des personnes handicapées ? C’est l’objet de la recherche menée en sociologie par Anne Revillard, chercheuse à l’Observatoire sociologique des changements (OSC) et au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Elle en présente les résultats dans un article intitulé « La réception des politiques du handicap : une approche par entretiens biographique » – récemment publié par la Revue française de sociologie.
  • Le plafond de verre et l'État.

    Catherine MARRY, Laure BERENI, Alban JACQUEMART, Sophie POCHIC, Anne REVILLARD
    2017
    Dans le sillage des lois sur la parité des années 2000, la rareté des femmes aux sommets des organisations professionnelles est devenue un problème public, objet de lois et de dispositifs de plus en plus contraignants (quotas). Qu’en est-il dans la haute fonction publique ? Ce livre, issu d’une enquête approfondie dans quatre directions ministérielles, offre des pistes d’interprétation originales. Au-delà des discours récurrents sur l’« autocensure » et les « choix » des femmes, les récits de vie des cadres supérieur.es et dirigeant.es dévoilent la fabrique quotidienne de l’avantage masculin au cur même des organisations. Les horaires extensifs et rigides, la faible légitimité du droit au congé maternité, l’opacité des critères de promotion ou encore le sexisme de l’environnement professionnel, sont autant de sources d’inégalités. Le plafond de verre n’est toutefois ni homogène, ni immuable. Les ministères et directions sont diversement féminisés et conciliants. Les destins professionnels des femmes et des hommes varient selon leurs titres scolaires, leur origine sociale, leur histoire conjugale et familiale. Les politiques d’égalité professionnelle ont des effets limités, mais sont aussi le support de la dénonciation des inégalités et de la valorisation de nouvelles identités dirigeantes, pour les femmes comme pour les hommes. (Résumé éditeur).
  • Social Movements and the Politics of Bureaucratic Rights Enforcement : Insights from the Allocation of Disability Rights in France.

    Anne REVILLARD
    Law & Social Inquiry | 2017
    Si la recherche sur la mobilisation juridique montre comment les mouvements sociaux contribuent à la définition et à la mise en œuvre des droits, elle reste excessivement centrée sur les litiges au détriment de l'application des droits administratifs. Cet article montre comment les bureaucraties de la rue ont un impact sur l'application des droits en distinguant l'attribution, l'accès et le processus, et analyse comment les mouvements sociaux interviennent dans ces trois aspects. Il se concentre ensuite sur l'attribution, en utilisant le cas de la politique française en matière de handicap pour analyser les formes de plaidoyer déployées par les acteurs du mouvement qui prennent part au processus d'attribution des droits au niveau local. L'article soutient que la conformité aux normes institutionnelles ne découle pas tant d'une pression pour se conformer que de la connaissance et de l'expérience des moyens limités disponibles localement pour rendre les droits effectifs. En outre, il montre comment le plaidoyer est recadré de la défense des revendications individuelles à un rôle d'examen et de contrôle de l'allocation bureaucratique des droits.
  • Le plafond de verre et l'État : la construction des inégalités de genre dans la fonction publique.

    Catherine MARRY, Laure BERENI, Alban JACQUEMART, Sophie POCHIC, Anne REVILLARD
    2017
    A travers une centaine de portraits d'hommes et de femmes élaborés lors d'une enquête dans quatre directions ministérielles, les sociologues reviennent sur la question des inégalités de carrières entre les sexes dans le milieu des élites administratives. ©Electre 2018.
  • De la base aux institutions.

    Anne REVILLARD, Laure BERENI
    Social movement studies in Europe | 2016
    S'appuyant sur une exploration de la littérature anglophone et francophone sur les mouvements de femmes en Europe au cours des trois dernières décennies, ce chapitre est organisé en quatre sections : - La première présente les études fondatrices sur les mouvements de femmes en Europe, qui ont fourni des typologies basées sur des études de cas spécifiques à chaque pays et des comparaisons entre pays. - La deuxième section examine les études sur l'interaction des mouvements de femmes avec l'État et l'élaboration des politiques. - La troisième section explore l'ensemble de la littérature traitant de la relation entre les mouvements de femmes et la politique partisane/électorale. - Enfin, la quatrième section se concentre sur les tendances récentes de la recherche qui traitent de l'impact de l'intégration de l'Union européenne sur le plaidoyer des femmes.
  • L'État des droits : politique des droits et pratiques des institutions.

    Pierre yves BAUDOT, Anne REVILLARD
    2015
    Droit au logement, droits des malades, égalité des droits et des chances, participation et citoyenneté des personnes handicapées, droit à un revenu minimum, etc. La référence aux droits subjectifs n'a cessé de gagner en importance dans la production législative, en France comme dans d'autres pays occidentaux. L'État peut-il garantir la réalité de ces nouveaux droits reconnus aux individus ? De quelles capacités les acteurs publics disposent-ils pour les mettre en oeuvre ? Comment les revendications en termes de droits contribuent-elles à transformer les modalités d'intervention étatiques et à déplacer les frontières de l'action publique ? L'ouvrage enquête sur cet « État des droits », à partir de différents cas nationaux, en Belgique, au Canada, en France et en Suède et dans divers secteurs de l'action publique – handicap, discriminations, santé, logement, politiques scolaires. Il montre comment des institutions étatiques, par leurs pratiques quotidiennes, font ou défont les droits des individus. Il prête une attention particulière aux nouvelles organisations (Ombudsman, maisons départementales des personnes handicapées, Halde) qui, hors de l'arène judiciaire, participent de cette politique des droits via des dispositifs de médiation, d'accès aux droits ou d'attribution des droits. Une exploration fi ne des pratiques des droits dans l'action publique, enrichie des apports du droit, de la sociologie et de la science politique.
  • Le genre des administrations la fabrication des inégalités de carrière dans la haute fonction publique entre hommes et femmes.

    Catherine MARRY, Laure BERENI, Alban JACQUEMART, Fanny LE MANCQ, Sophie POCHIC, Anne REVILLARD
    Revue française d'administration publique | 2015
    L’article s’intéresse aux inégalités sexuées de carrière de l’encadrement dans quatre directions générales de deux ministères – économiques et financiers d’une part, sociaux de l’autre – contrastées du point de vue de leur féminisation et des types de carrière. L’enquête s’appuie sur une centaine de récits de vie de femmes et d’hommes. Au-delà de l’éducation familiale et d’un inégal accès à la voie royale de l’ÉNA, les blocages de carrières des femmes sont décelés au cœur des administrations, à travers des règles de disponibilité, de mobilité géographique, de cooptation homophile qu’elles s’imposent. Les politiques d’égalité professionnelle peinent à les modifier mais font émerger une plus grande conscience des inégalités.
  • Une sociologie de l'État par les droits.

    Anne REVILLARD, Pierre yves BAUDOT
    L’Etat des droits. Politique et droits et pratiques des institutions. | 2015
    Ce chapitre présente les enjeux théoriques d’une réflexion de sociologie et de science politique sur la référence croissante aux droits et leurs usages dans l’action publique. Approcher l’action publique par les droits permet de dépasser la question de l’encadrement de l’action étatique par le droit, selon la définition classique de l’État de droit, pour se demander comment l’État agit pour rendre effectifs les droits reconnus aux individus – ce que nous nous proposons d’interroger à partir de la notion d’État des droits. En mobilisant les travaux du courant Law and Society et la sociologie de l’État, nous étudions les conditions de possibilité de cet État des droits à la lumière des transformations contemporaines de l’action publique.
  • Les inégalités de genre dans l’enseignement supérieur et la recherche.

    Anne REVILLARD
    2014
    Dans leur policy brief intitulé « Pourquoi les femmes occupent-elles moins de postes à responsabilité ? Une analyse des promotions universitaires en économie 1» reprenant les conclusions d’un working paper récemment publié dans le cadre du LIEPP (Bosquet, Combes, & Garcia Penalosa, 2014), Clément Bosquet, Pierre-Philippe Combes et Cecilia Garcia-Peñalosa apportent une contribution importante à l’analyse des inégalités de genre dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) en France. Sur le plan méthodologique, les deux atouts majeurs de leur démarche résident d’une part dans le volume et la qualité de la base de données utilisée et d’autre part dans l’intégration, dans l’analyse des promotions, d’une mesure de la production scientifique des candidat.e.s. Cette discussion revient sur l’intérêt des résultats de l’exploitation de ces données et sur les explications proposées, avant de proposer un élargissement du questionnement à partir d’une problématisation du concept de genre. En effet, alors que les auteur.e.s tendent à le réduire à une caractéristique descriptive des individus, l’analyse sociologique du genre comme système social permet d’interroger les ressorts institutionnels des inégalités constatées.
  • 22. Les savoirs de la science politique.

    Pierre yves BAUDOT, Anne REVILLARD
    Handicap, une encyclopédie des savoirs | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Politiques du handicap.

    Pierre yves BAUDOT, Celine BORELLE, Anne REVILLARD
    Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales | 2013
    Les différentes formes de politisation du handicap qu’abordent les contributions réunies dans ce dossier peuvent être envisagées au prisme de deux perspectives structurantes. La première porte sur les frontières du handicap, de l’avènement d’une catégorie d’action publique aux modalités pratiques de sa mise en œuvre et au travail de catégorisation que celle-ci implique. La seconde porte sur les approches du handicap, et nous conduira à interroger le passage, fondateur pour le champ des disability studies, d’un « modèle médical », dans lequel le handicap est essentiellement pensé à partir des déficiences de l’individu, à un « modèle social », qui envisage le handicap de manière situationnelle en relation avec l’environnement (Oliver, 1996).
  • La théorie du genre : réponse au ministre Vincent Peillon.

    Alexandre JAUNAIT, Laure BERENI, Sebastien CHAUVIN, Anne REVILLARD
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • La cause des femmes dans l’État : une comparaison France-Québec (1965-2007).

    Anne REVILLARD, Jacques COMMAILLE
    2007
    Cette thèse s’intéresse aux conditions de possibilité et aux modalités de défense de la cause des femmes dans l’appareil d’Etat, à partir d’une étude comparative des instances gouvernementales ayant pour mission officielle de promouvoir le statut des femmes en France et au Québec depuis les années 1960. Prenant appui sur les archives de ces instances ainsi que sur des entretiens avec leurs responsables et leur personnel, cette recherche relève d’une sociologie historique et comparative de l’Etat, intégrant les apports de la sociologie du droit, du genre et des mouvements sociaux. Au-delà de l’analyse de la genèse et de la consolidation des institutions étudiées, cette thèse s’intéresse à la manière dont la cause des femmes est définie en leur sein. De ce point de vue, l’analyse comparative permet d’identifier deux référentiels distincts de la politique à l’égard des femmes en France et au Québec, l’un centré sur l’égalité professionnelle et l’autre sur l’autonomie économique. Ces différences, en tant qu’elles engagent des rapports distincts aux questions familiales, peuvent être reliées à une économie différente des relations entre féminisme et familialisme dans chaque contexte socio-historique. La démarche comparative permet ainsi de montrer comment le rapport de force et les relations variables entre défenseurs de la cause des femmes et défenseurs de la cause de la famille, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Etat (instances gouvernementales, mouvements sociaux, producteurs d’expertise), influencent la définition de la cause des femmes dans l’Etat. Cette influence est d’abord établie à partir d’une analyse des orientations d’ensemble de la politique à l’égard des femmes, puis à partir d’une étude plus ciblée portant sur les interventions des instances étudiées dans les débats juridiques ayant trait aux conséquences financières du divorce (pensions alimentaires, prestation compensatoire, définition des régimes matrimoniaux).
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