TREICH Nicolas

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Affiliations
  • 2014 - 2019
    Tse recherche
  • 2015 - 2019
    Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative
  • 2015 - 2019
    Fondation Jean-Jacques Laffont / Toulouse sciences économiques
  • 2012 - 2015
    Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement
  • 1996 - 1997
    Université Toulouse 1 Capitole
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 1997
  • Viande de culture : Promesses et défis.

    Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2021
    La viande de culture consiste à produire de la viande à partir de cellules animales, et non d'animaux abattus. Cette innovation a le potentiel de révolutionner l'industrie de la viande, avec de larges implications pour l'environnement, la santé et le bien-être des animaux. L'objectif principal de ce document est de stimuler la recherche économique sur la viande de culture. En particulier, ce document comprend une discussion prospective sur la demande et l'offre de viande cultivée. Il examine également certains résultats préliminaires sur les impacts environnementaux de la viande de culture, en soulignant les promesses (par exemple, en ce qui concerne la réduction de l'utilisation des terres) mais aussi les incertitudes. Il soutient ensuite que la viande de culture constitue une amélioration morale par rapport à la viande conventionnelle. Enfin, il aborde certains problèmes de réglementation et la nécessité d'un soutien public plus important pour cette innovation.
  • La sécurité publique en cas de fiscalité imparfaite.

    Nicolas TREICH, Yuting YANG
    Journal of Environmental Economics and Management | 2021
    L'analyse standard des avantages et des coûts ignore souvent les distorsions causées par la fiscalité et l'hétérogénéité des contribuables. Dans cet article, nous explorons théoriquement et numériquement l'effet d'une taxation imparfaite sur la fourniture publique de réductions du risque de mortalité (ou sécurité publique). Nous montrons que cet effet dépend de manière critique de la source d'imperfection ainsi que des fonctions d'utilité individuelle et de probabilité de survie. Nos simulations basées sur la calibration des poids distributifs et appliquées à l'exemple COVID-19 suggèrent que la valeur par vie statistique, et à son tour le niveau optimal de sécurité publique, devraient être ajustés à la baisse en raison de la taxation imparfaite. Cependant, nous identifions également des circonstances dans lesquelles ce résultat est inversé, de sorte que la fiscalité imparfaite ne peut pas justifier de manière générique une moindre sécurité publique.
  • Fair Innings ? The Utilitarian and Prioritarian Value of Risk Reduction over a Whole Lifetime.

    Matthew d ADLER, Maddalena FERRANNA, James k HAMMITT, Nicolas TREICH, Nicolas TREICK
    Journal of Health Economics | 2021
    La valeur sociale de la réduction des risques (SVRR) est la valeur sociale marginale de la réduction du risque de décès d'un individu, telle que mesurée par une fonction de bien-être social (SWF). Cet article étudie la SVRR en utilisant un modèle d'utilité à vie dans lequel les individus sont différenciés par l'âge, le profil de revenu à vie et le profil de risque à vie. Nous considérons à la fois la fonction de bien-être social utilitaire et une fonction de bien-être social "prioritaire", qui applique une transformation strictement croissante et strictement concave à l'utilité individuelle. Nous montrons que le FSV prioritaire fournit une base rigoureuse en théorie économique pour le concept de " l'auberge équitable ", proposé dans la littérature de santé publique : entre un individu plus âgé et un individu plus jeune dans une situation similaire (avec le même revenu et le même profil de risque), une réduction du risque pour l'individu plus jeune se voit accorder un poids social plus important même si les gains de l'utilité attendue sur la vie entière sont égaux. Les statiques comparatives des SVRR prioritaires et utilitaires par rapport à l'âge, au revenu (passé, présent et futur) et à la probabilité de survie de base, sont sensiblement différentes de la valeur conventionnelle par vie statistique (VVS). Notre simulation empirique basée sur la courbe de survie de la population américaine et la distribution des revenus montre que les VVS prioritaires avec un degré modéré de concavité dans la fonction de transformation sont conformes aux opinions largement répandues concernant les politiques de sauvetage : les jeunes devraient être prioritaires mais le revenu ne devrait pas faire de différence.
  • Santé, pollution atmosphérique et agriculture animale.

    Emmanuelle LAVAINE, Philippe MAJERUS, Nicolas TREICH
    2021
    Bien que l'agriculture animale soit essentielle à la subsistance des petits exploitants dans certains pays pauvres, l'impact néfaste mondial de l'élevage est désormais à la fois bien documenté et accablant. L'élevage est l'une des principales causes de la déforestation (De Sy et al., 2015), de la perte de biodiversité (Machovina et al., 2015), de l'antibiorésistance (O'Neill, 2015) et de l'émergence et de l'amplification des maladies infectieuses (Rohr et al., 2019). En outre, elle contribue de manière significative à la pollution de l'eau, à sa raréfaction et au changement climatique (Godfray et al., 2018. Poore & Nemecek, 2018. Springmann et al., 2017). En outre, l'exploitation des animaux d'élevage, notamment dans ses formes intensives généralisées, soulève diverses questions morales. Dans cet article, nous abordons un autre impact de l'élevage, celui sur la pollution atmosphérique et par ricochet sur la santé humaine. Bien que cet impact soit également potentiellement considérable, nous soulignons qu'il a été largement négligé par les régulateurs ainsi que par les chercheurs, et en particulier par les économistes.
  • Self-Signaling in Moral Voting.

    Lydia MECHTENBERG, Grischa PERINO, Nicolas TREICH, Jean robert TYRAN, Stephanie WANG
    SSRN Electronic Journal | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Un modèle économique du paradoxe de la viande.

    Nina HESTERMANN, Yves LE YAOUANQ, Nicolas TREICH
    European Economic Review | 2020
    De nombreuses personnes éprouvent des sentiments d'empathie envers les animaux mais consomment fréquemment de la viande. Nous étudions ce "paradoxe de la viande" en nous appuyant sur la littérature relative au raisonnement motivé dans les dilemmes moraux. Nous développons un modèle où les individus forment des croyances intéressées sur la souffrance des animaux causée par la consommation de viande afin d'atténuer la culpabilité associée à leurs choix alimentaires. Le modèle prédit que le prix de la viande a un effet causal sur les croyances des individus : des prix élevés favorisent le réalisme en réduisant le rendement de l'auto-tromperie, ce qui amplifie l'élasticité-prix de la consommation de viande. Le modèle prédit également une relation positive entre le goût des individus pour la viande et leur propension à l'auto-déception, un effet causal de la consommation globale sur les croyances individuelles, et la coexistence d'équilibres de "réalisme collectif" et de "déni collectif".
  • Études économiques sur la transition énergétique et les réglementations environnementales.

    Yuting YANG, Stefan AMBEC, Nicolas TREICH
    2020
    Le résumé en français n'a pas été communiqué par l'auteur.
  • Évaluation directe du bien-être des animaux dans l'économie (environnementale).

    Alexis CARLIER, Nicolas TREICH
    International Review of Environmental and Resource Economics | 2020
    La recherche en économie est anthropocentrique. Elle ne se préoccupe que du bien-être des humains et ne s'intéresse généralement pas aux animaux. Lorsqu'elle le fait, les animaux sont traités comme des ressources, de la biodiversité ou de la nourriture. Autrement dit, les animaux n'ont qu'une valeur instrumentale pour les humains. Pourtant, contrairement à l'eau, aux arbres ou aux légumes, et comme les humains, la plupart des animaux ont un cerveau et un système nerveux. Ils peuvent ressentir la douleur et le plaisir, et nombreux sont ceux qui soutiennent que leur bien-être devrait être important. Certaines études économiques valorisent le bien-être des animaux, mais uniquement de manière indirecte, par le biais de la valorisation altruiste des humains. Cette position générale de l'économie est incompatible avec la tradition utilitaire et peut être qualifiée de spéciste. Nous proposons que l'économie valorise directement le bien-être des animaux sensibles, au moins parfois. Nous discutons brièvement de certaines implications et défis possibles pour l'économie (environnementale).
  • L'aversion au risque et la valeur des tests de diagnostic.

    Hal BLEICHRODT, David CRAINICH, Louis EECKHOUDT, Nicolas TREICH
    Theory and Decision | 2020
    Les tests de diagnostic permettent de prendre des décisions médicales mieux informées lorsqu'il existe une incertitude sur l'état de santé d'un patient et, par conséquent, sur l'opportunité d'entreprendre un traitement. Cet article étudie la relation entre la valeur attendue de l'information diagnostique et l'aversion au risque d'un patient. Nous montrons que la valeur ex ante des informations diagnostiques augmente avec l'aversion au risque pour les maladies à faible prévalence, mais diminue avec l'aversion au risque pour les maladies à forte prévalence. D'autre part, la valeur ex post de l'information diagnostique augmente toujours avec le degré d'aversion au risque du patient.
  • Santé, pollution atmosphérique et agriculture animale.

    Emmanuelle LAVAINE, Philippe MAJERUS, Nicolas TREICH
    Review of Agricultural, Food and Environmental Studies | 2020
    Dans cet article, nous examinons l'impact de l'agriculture animale sur la santé par le biais de la pollution atmosphérique. Bien que cet impact soit potentiellement considérable, nous soutenons qu'il a été largement négligé par les régulateurs ainsi que par les chercheurs, et en particulier par les économistes. Nous discutons des méthodes, des résultats, des limites et des incertitudes des études scientifiques existantes sur cet impact, et nous concluons par une discussion provisoire sur la réglementation de la pollution atmosphérique dans l'agriculture.
  • Utilité intergénérationnelle récursive dans la modélisation du risque climatique mondial.

    M. HA DUONG, Nicolas TREICH
    2020
    Ce texte étudie la différence entre l'aversion relative au risque et la résistance à la substitution intertemporelle dans la modélisation du risque climatique. Les préférences récursives stochastiques sont utilisées dans un modèle numérique stylisé utilisant les scénarios préliminaires CIEC 1998 sur l'économie et le climat. On montre qu'une aversion au risque plus forte conduit à augmenter le niveau optimal de taxation de l'énergie. Augmenter la résistance à la substitution intertemporelle a le même effet qu'augmenter le taux d'actualisation, tant que le risque n'est pas trop grand. On discute des implications de ces résultats pour le débat sur l'actualisation et la durabilité sous incertitude.
  • Incertitude, apprentissage et ambiguïté dans les modèles économiques sur la politique climatique : quelques résultats classiques et nouvelles directions.

    Andreas LANGE, Nicolas TREICH
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Maladies infectieuses et production de viande.

    Romain ESPINOSA, Damian TAGO, Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2020
    La plupart des maladies infectieuses chez l'homme ont pour origine les animaux. Dans cet article, nous explorons le rôle de l'élevage et de la consommation de viande dans l'émergence et l'amplification des maladies infectieuses. Tout d'abord, nous examinons comment la production de viande augmente les risques d'épidémie, soit directement par un contact accru avec les animaux sauvages et d'élevage, soit indirectement par son impact sur l'environnement (par exemple, la perte de biodiversité, l'utilisation de l'eau, le changement climatique). Les systèmes alimentaires traditionnels tels que la viande de brousse et l'élevage de basse-cour augmentent les risques de transmission des maladies par les animaux sauvages, tandis que l'élevage intensif amplifie l'impact de la maladie en raison de la forte densité, de la proximité génétique, de l'immunodéficience accrue et du transport des animaux d'élevage vivants. Ensuite, nous décrivons les différents coûts directs et indirects des maladies infectieuses d'origine animale, et en particulier, comment ces maladies peuvent avoir un impact négatif sur l'économie et l'environnement. Enfin, nous discutons des politiques visant à réduire les coûts sociaux des maladies infectieuses. Alors que les cadres réglementaires existants, tels que l'approche "One Health", se concentrent sur l'amélioration de la biosécurité des exploitations et de la préparation aux situations d'urgence, nous soulignons la nécessité de mieux aligner les incitations des parties prenantes et de réduire la consommation de viande. Nous discutons notamment de la mise en place d'une taxe pigouvienne "zoonotique", et d'innovations telles que les aliments à base d'insectes ou la viande de culture.
  • Prévention des zoonoses : quel rôle pour les politiques environnementales ?

    Jean pierre BOMPARD, Dominique BUREAU, Nicolas TREICH, Michel TROMMETTER
    La transition écologique après la crise sanitaire : des priorités pour une relance verte à un modèle de développement durable | 2020
    La pandémie COVID-19 nous rappelle l’importance des problèmes sanitaires à l’interface entre l’Humain, l’animal et l’environnement : près des deux tiers des maladies infectieuses humaines proviennent de pathogènes partagés avec des animaux sauvages ou domestiques. Alors que le nombre de personnes atteintes de maladies infectieuses diminue, notamment dans les régions occidentales, paradoxalement le nombre d’épidémies infectieuses continue de croître. Le rôle joué par la dégradation des écosystèmes, notamment la déforestation, dans le phénomène de « saut de la barrière des espèces » est questionné, de même que, plus généralement, celui de nos modes de vie (régimes et filières alimentaires, commerce…). Ainsi, cette pandémie suggère non seulement de réévaluer les politiques publiques existantes de contrôle et gestion sanitaires, mais aussi de voir comment celles-ci devraient être complétées au niveau de l’orientation des comportements économiques. Pour prévenir les futures épidémies et en réduire les impacts, il importe de comprendre quels mécanismes génèrent les épidémies et l’augmentation de leur fréquence ou sévérité . en particulier dans quelle mesure les changements globaux et les facteurs anthropiques modifient la donne. S’il est difficile, voire illusoire, d’empêcher les animaux de développer des maladies transmissibles aux humains, et nécessaire de contrôler leur apparition et de gérer les conséquences sanitaires et économiques, un des moyens pour diminuer les risques d’épidémie consisterait à agir aussi en amont. A cet égard, la préservation des habitats naturels, la diminution de la consommation carnée, la réduction de la taille des élevages intensifs et l’arrêt de la commercialisation (légale ou non) de la viande d’animaux sauvages constitueraient autant de mesures cohérentes et efficaces pour des politiques de santé publique de demain « une seule santé ».
  • La valeur d'une vie statistique en cas d'aversion pour l'ambiguïté.

    Nicolas TREICH
    2020
    Nous montrons que l'aversion pour l'ambiguïté augmente la valeur d'une vie statistique dès lors que l'utilité marginale de la richesse est plus élevée si l'on est vivant que mort. L'intuition est que l'aversion pour l'ambiguïté a un effet similaire à une augmentation du risque de mortalité de base perçu, et fonctionne donc comme l'effet "mort de toute façon". Nous suggérons toutefois que l'aversion pour l'ambiguïté devrait généralement avoir un effet modeste sur la prévention des risques de mortalité ambigus dans le cadre de l'analyse avantages-coûts, et qu'elle peut difficilement justifier l'importante "prime d'ambiguïté" apparemment incorporée dans l'élaboration des politiques environnementales.
  • ONG modérées contre ONG radicales †.

    Romain ESPINOSA, Nicolas TREICH
    American Journal of Agricultural Economics | 2020
    Les ONG varient souvent en termes de radicalité. Dans cet article, nous explorons l'efficacité des discours des ONG à provoquer des changements sociaux. Nous nous concentrons sur la défense des animaux : les ONG welfaristes cherchent principalement à améliorer les conditions d'élevage des animaux et à réduire la consommation de viande, tandis que les ONG abolitionnistes rejettent catégoriquement l'utilisation des animaux et appellent à une société végétalienne. Nous avons conçu une expérience pour étudier l'impact respectif des discours welfaristes et abolitionnistes sur les croyances des participants concernant les justifications de la consommation de viande et sur leurs actions, à savoir leur propension à s'engager à court terme en faveur du bien-être des animaux (dons à des organisations caritatives, pétitions contre l'élevage intensif) et des régimes alimentaires à base de plantes (abonnement à une newsletter promouvant les régimes alimentaires à base de plantes, pétition en faveur des repas végétariens). Nous montrons d'abord que les discours welfariste et abolitionniste sapent considérablement les justifications pro-viande des participants. Ensuite, le discours welfariste n'affecte pas significativement les actions des participants, tandis que nous détectons un effet de contrecoup potentiel du discours abolitionniste. Nous montrons que l'effet standard positif des ONG sur les actions à travers le changement de croyances est contrebalancé par une réponse comportementale négative aux discours (effet de réactance). Enfin, des contributions plus importantes au bien public sont associées à un engagement plus important en faveur du bien-être animal en présence du discours des ONG.
  • Évaluation directe du bien-être des animaux dans l'économie (environnementale).

    Alexis CARLIER, Nicolas TREICH
    International Review of Environmental and Resource Economics | 2020
    La recherche en économie est anthropocentrique. Elle ne se préoccupe que du bien-être des humains et ne s'intéresse généralement pas aux animaux. Lorsqu'elle le fait, les animaux sont traités comme des ressources, de la biodiversité ou de la nourriture. Autrement dit, les animaux n'ont qu'une valeur instrumentale pour les humains. Pourtant, contrairement à l'eau, aux arbres ou aux légumes, et comme les humains, la plupart des animaux ont un cerveau et un système nerveux. Ils peuvent ressentir la douleur et le plaisir, et nombreux sont ceux qui soutiennent que leur bien-être devrait être important. Certaines études économiques valorisent le bien-être des animaux, mais uniquement de manière indirecte, par le biais de la valorisation altruiste des humains. Cette position générale de l'économie est incompatible avec la tradition utilitaire et peut être qualifiée de spéciste. Nous proposons que l'économie valorise directement le bien-être des animaux sensibles, au moins parfois. Nous discutons brièvement de certaines implications et défis possibles pour l'économie (environnementale).
  • La consommation optimale et le moment de la résolution de l'incertitude.

    L. EECKHOUDT, C. GOLLIER, Nicolas TREICH
    2020
    Ce document explore l'effet de la résolution progressive de l'incertitude dans le temps sur les sentiers optimaux de consommation. Le modèle général s'applique à la consommation de ressources environnementales en présence d'incertitude sur la taille de la ressource. Quel est l'effet de la perspective de recevoir des informations en t+1 sur la consommation en t ? Les auteurs montrent que l'effet est positif si, et seulement si, l'utilité marginale est convexe. Ce résultat est valide seulement si le taux d'intérêt est égal au taux d'escompte de l'utilité, mais les autres cas sont aussi étudiés. L'intuition est qu'une résolution anticipée de l'incertitude permet de mieux diversifier le risque dans le temps.
  • Point de vue : Réglementer la consommation de viande pour améliorer la santé, l'environnement et le bien-être des animaux.

    Celine BONNET, Zohra BOUAMRA MECHEMACHE, Vincent REQUILLART, Nicolas TREICH, Zohra BOUAMRA
    Food Policy | 2020
    La consommation de viande a considérablement augmenté au cours des 50 dernières années. Cette tendance soulève divers problèmes sanitaires et environnementaux, ainsi que des préoccupations morales concernant le bien-être des animaux d'élevage. Dans cet article, nous discutons de la réglementation de la consommation de viande dans les pays développés. Plus précisément, nous discutons des justifications possibles de cette réglementation en termes de considérations environnementales, sanitaires et de bien-être animal, ainsi que de l'effet des instruments réglementaires fiscaux, informationnels et comportementaux. Enfin, nous présentons une liste de défis que les décideurs politiques et les spécialistes de l'alimentation pourraient avoir à relever à l'avenir.
  • L'aversion au risque et la valeur des tests de diagnostic.

    Han BLEICHRODT, David CRAINICH, Louis EECKHOUDT, Nicolas TREICH
    Theory and Decision | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Le bien-être animal : antispécisme, véganisme et "vie digne d'être vécue".

    Romain ESPINOSA, Nicolas TREICH
    Social Choice and Welfare | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Prévention des zoonoses : quel rôle pour les politiques environnementales.

    Jean pierre BOMPARD, Dominique BUREAU, Nicolas TREICH, Michel TROMMETTER
    Références (Commissariat Général au Développement Durable) | 2020
    La pandémie COVID-19 nous rappelle l’importance des problèmes sanitaires à l’interface entre l’Humain, l’animal et l’environnement : près des deux tiers des maladies infectieuses humaines proviennent de pathogènes partagés avec des animaux sauvages ou domestiques. Alors que le nombre de personnes atteintes de maladies infectieuses diminue, notamment dans les régions occidentales, paradoxalement le nombre d’épidémies infectieuses continue de croître. Le rôle joué par la dégradation des écosystèmes, notamment la déforestation, dans le phénomène de « saut de la barrière des espèces » est questionné, de même que, plus généralement, celui de nos modes de vie (régimes et filières alimentaires, commerce…). Ainsi, cette pandémie suggère non seulement de réévaluer les politiques publiques existantes de contrôle et gestion sanitaires, mais aussi de voir comment celles-ci devraient être complétées au niveau de l’orientation des comportements économiques. Pour prévenir les futures épidémies et en réduire les impacts, il importe de comprendre quels mécanismes génèrent les épidémies et l’augmentation de leur fréquence ou sévérité . en particulier dans quelle mesure les changements globaux et les facteurs anthropiques modifient la donne. S’il est difficile, voire illusoire, d’empêcher les animaux de développer des maladies transmissibles aux humains, et nécessaire de contrôler leur apparition et de gérer les conséquences sanitaires et économiques, un des moyens pour diminuer les risques d’épidémie consisterait à agir aussi en amont. A cet égard, la préservation des habitats naturels, la diminution de la consommation carnée, la réduction de la taille des élevages intensifs et l’arrêt de la commercialisation (légale ou non) de la viande d’animaux sauvages constitueraient autant de mesures cohérentes et efficaces pour des politiques de santé publique de demain « une seule santé ».
  • Le bien-être animal : Antispécisme, véganisme et "vie digne d'être vécue".

    Romain ESPINOSA, Nicolas TREICH
    Social Choice and Welfare | 2020
    Alors que l'antispécisme est une notion éthique, le véganisme est comportemental. Dans cet article, nous examinons les liens entre les deux. En nous appuyant sur Blackorby et Donaldson (1992), nous considérons un modèle à deux espèces dans lequel les humains consomment des animaux. Le niveau d'antispécisme est conçu comme le poids du bien-être des animaux dans la fonction de bien-être social utilitaire. Nous montrons que plus d'antispécisme augmente la consommation de viande si et seulement si l'utilité des animaux est positive. En d'autres termes, la condition critique est de savoir si la vie des animaux de ferme vaut la peine d'être vécue. Nous explorons ensuite empiriquement cette condition en utilisant une enquête. Nous constatons que les spécialistes des animaux d'élevage et les mangeurs fréquents de viande sont plus susceptibles de croire que la vie des animaux d'élevage vaut la peine d'être vécue. Enfin, nous discutons de certaines questions relatives à l'étude du bien-être animal en économie et en choix social.
  • Maladies infectieuses et production de viande.

    Romain ESPINOSA, Damian TAGO, Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Incitations publiques et privées à l'autoprotection.

    Francois SALANIE, Nicolas TREICH
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2020
    Les gouvernements encouragent ou imposent parfois des mesures d'autoprotection individuelle, comme le port d'un masque de protection en public pendant une épidémie. Cependant, en réduisant le risque d'être infecté par d'autres personnes, une autoprotection accrue peut conduire chaque individu à sortir plus souvent de chez lui. En l'absence de confinement, cela crée un "effet de compensation collective", puisque plus de personnes à l'extérieur signifie que le risque d'infection est augmenté pour tous. Cependant, le port de masques crée également une externalité positive sur les autres, en réduisant le risque de les infecter. Nous montrons comment intégrer ces différents effets dans un modèle simple, et nous discutons quand les efforts d'autoprotection doivent être encouragés (ou dissuadés) par un planificateur social.
  • Corrélats immédiats et à 15 semaines de l'engagement individuel envers une campagne nationale "Lundi vert" encourageant la substitution hebdomadaire de la viande et du poisson par d'autres nutriments.

    Laurent BEGUE, Nicolas TREICH
    Nutrients | 2019
    Promouvoir des régimes alimentaires plus sains et plus durables en diminuant la consommation de viande représente un défi important à l'époque de l'Anthropocène. Cependant, les données sont rares concernant les effets des campagnes nationales de réduction de la viande. Nous avons décrit et analysé les corrélats d'une campagne nationale en France (appelée "Lundi vert", GM) promouvant la substitution hebdomadaire de la viande et du poisson par d'autres nutriments. Deux enquêtes transversales en ligne ont été comparées : un échantillon de comparaison national (NC) de la population générale française et un échantillon autosélectionné de participants qui se sont inscrits à la campagne "Lundi vert". Une étude de suivi a été réalisée auprès de l'échantillon de la population générale, dans laquelle on a demandé aux participants pendant 15 semaines s'ils avaient ou non substitué la viande et le poisson. Il y avait 2005 participants âgés de 18 à 95 ans (47,7 % de femmes) dans l'échantillon NC et 24 507 participants âgés de 18 à 95 ans (77,5 % de femmes) dans l'échantillon GM. Un mois après le début de la campagne, 51,2% des personnes interrogées ont déclaré avoir entendu parler du lundi vert dans l'échantillon NC, et 10,5% ont indiqué avoir déjà commencé à appliquer le lundi vert. L'analyse de régression logistique a montré que, par rapport à l'échantillon NC, les participants appartenant à l'échantillon GM présentaient un taux plus élevé de femmes, Odds Ratio (OR) = 4,26, intervalle de confiance (IC) à 95 % : 3,86-4,71, étaient plus éduqués, OR = 1,32, IC à 95 % : 1,28-1,36, avaient une richesse auto-évaluée plus élevée, OR = 1,50, IC à 95 % : 1,42-1,58 et la taille de leur réseau végétarien était plus grande, OR = 1,50, IC à 95 % : 1,41-1,58. Ils ont déclaré une fréquence de consommation de viande légèrement plus élevée, OR = 1,05, IC 95 % : 1,01-1,10, tandis que leur fréquence de consommation de poisson était plus faible, OR = 0,81, IC 95 % : 0,76-0,87. Enfin, la dimension de la personnalité Ouverture était plus fortement endossée par les participants de l'échantillon GM, OR = 1,79, IC 95 % : 1,65-1,93. Une analyse de régression multiple a indiqué que l'ouverture prédisait également le nombre de semaines de participation à l'échantillon GM (bêta = 0,03, p < 0,009). En conclusion, des profils démographiques et de personnalité spécifiques ont été plus sensibles à la campagne nationale, ce qui pourrait informer et aider à façonner les actions futures visant à changer les habitudes alimentaires.
  • Fair Innings : La valeur utilitaire et prioritaire de la réduction des risques sur toute une vie.

    Matthew d. ADLER, Maddalena FERRANNA, James k. HAMMITT, Nicolas TREICH
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Catastrophe Aversion and Risk Equity in an Interdependent World.

    Nicolas TREICH, Carole BERNARD, Christoph m. RHEINBERGER
    Management Science | 2018
    L'aversion aux catastrophes et l'équité en matière de risque sont des concepts importants tant dans la théorie que dans la pratique de la gestion des risques. Keeney [Keeney RL (1980) Equity and public risk, Oper. Res. 28(3):527-534] a été le premier à définir formellement ces concepts. Il a démontré que les deux concepts sont toujours en conflit. Pourtant, son résultat est basé sur l'hypothèse que les risques individuels sont indépendants. Il a donc une pertinence limitée pour les événements catastrophiques du monde réel. Nous étendons le résultat de Keeney aux risques dépendants et dérivons les conditions sous lesquelles plus d'équité et plus de corrélation entre deux risques impliquent une situation plus catastrophique. Nous généralisons ensuite certains des résultats pour les risques corrélés multiples.
  • Concevoir des nudges efficaces qui satisfont aux contraintes éthiques : le cas du comportement écologiquement responsable.

    Denis HILTON, Nicolas TREICH, Gaetan LAZZARA, Philippe TENDIL
    Mind & Society | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Veganomics : vers une approche économique du véganisme ?

    Nicolas TREICH
    Revue française d'économie | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Enseigner l'analyse avantages-coûts.

    Nicolas TREICH, Scott FARROW
    Teaching Benefit-Cost Analysis Tools of the Trade | 2018
    L'incertitude est omniprésente dans l'élaboration des politiques, et constitue donc une dimension importante de l'évaluation des politiques et de l'ACB. Ce chapitre présente les méthodes et pratiques permettant de prendre en compte l'incertitude dans l'ACB. L'approche pédagogique consiste à s'appuyer sur le contraste entre deux concepts connexes, tels que le risque et l'incertitude, l'analyse statique et l'analyse séquentielle ou l'ACB ex ante et ex post.
  • Conflit intergroupe et altruisme intragroupe.

    Wei HU, Nicolas TREICH
    Economics Bulletin | 2018
    Dans cet article, nous considérons un jeu de compétition intergroupe avec altruisme intragroupe. Nous montrons que plus d'altruisme au sein d'un groupe augmente l'intensité du conflit en augmentant les efforts totaux des groupes. De plus, nous montrons que, contrairement au célèbre paradoxe de la taille du groupe d'Olson, la taille du groupe augmente la probabilité de gagner le concours à condition que l'altruisme intragroupe soit suffisamment élevé.
  • Prévision des prix du marché sous aversion au risque et croyances hétérogènes.

    Xue zhong HE, Nicolas TREICH
    Journal of Mathematical Economics | 2017
    Dans cet article, nous examinons les propriétés des prix des marchés de prédiction lorsque les opérateurs ayant une aversion au risque ont des croyances hétérogènes dans les probabilités d'état. Nous montrons que les prix d'équilibre d'un état sont égaux aux croyances moyennes des opérateurs sur cet état si et seulement si la fonction d'utilité commune des opérateurs est logarithmique. Nous fournissons également une condition nécessaire et suffisante assurant que les prix de l'état sont systématiquement inférieurs ou supérieurs aux croyances moyennes des traders, fournissant ainsi une explication rationnelle au biais favori-longshot dans les marchés de prédiction. (C) 2017 Elsevier B.V. Tous droits réservés.
  • La priorité aux plus démunis et le coût social du carbone.

    Matthew ADLER, David ANTHOFF, Valentina BOSETTI, Greg GARNER, Klaus KELLER, Nicolas TREICH
    Nature Climate Change | 2017
    Le coût social du carbone (CSC) est un outil essentiel de la politique climatique. Le CSC exprime en termes monétaires l'impact social de l'émission d'une tonne de CO2 au cours d'une année donnée. Le CCS est calculé à l'aide d'une "fonction de bien-être social" (FBS) : une méthode d'évaluation du bien-être social. La SWF dominante dans la politique climatique est la SWF actualisée-utilitaire. Les valeurs de bien-être (utilités) des individus sont additionnées, et les valeurs pour les générations suivantes sont réduites ("actualisées"). Ce SWF a été critiqué car il ignore la distribution du bien-être et inclut une préférence temporelle arbitraire. Dans ce cas, nous utilisons un SWF "prioritaire", sans actualisation du temps, pour calculer le SCC. Ce SWF donne un poids supplémentaire ("priorité") aux individus les moins bien lotis. Le prioritarisme est un concept bien développé dans les domaines de l'éthique et de l'économie du bien-être, mais il a rarement été utilisé dans les études sur le climat. Nous trouvons des différences substantielles entre les CCS utilitaires actualisés et les CCS prioritaires non actualisés.
  • Évaluation des Politiques Publiques : expérimentation randomisée et méthodes quasi-expérimentales.

    Sylvain CHABE FERRET, Laura DUPONT COURTADE, Nicolas TREICH
    Économie & prévision | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Utilitarisme, prioritarisme et équité intergénérationnelle : A cake eating model.

    Matthew d. ADLER, Nicolas TREICH
    Mathematical Social Sciences | 2017
    Nous utilisons un modèle de consommation simple, le modèle dit du "gâteau", pour étudier l'interaction de l'équité, du temps et du risque dans la prise de décision sociale. La consommation totale, le "gâteau", est incertaine. Le planificateur social alloue la consommation entre deux agents (représentant deux générations), en attribuant au premier un montant déterminé, le second recevant le reste risqué. Nous étudions cette décision d'allocation de consommation en utilisant trois fonctions de bien-être social : l'utilitarisme, le prioritarisme ex ante, et le prioritarisme ex post. Sous des hypothèses standard, le prioritarisme ex ante alloue plus de consommation à la première génération que l'utilitarisme. Ainsi, un souci d'équité, au sens du prioritarisme ex ante, signifie une moindre préoccupation pour l'avenir risqué. En revanche, le prioritarisme ex post choisit normalement une consommation moindre pour la première génération que l'utilitarisme. Nous discutons de la robustesse de ces allocations optimales de consommation à l'apprentissage et à des fonctions de bien-être social plus compliquées. (C) 2017 Elsevier B.V. Tous droits réservés.
  • Évaluation des Politiques Publiques : expérimentation randomisée et méthodes quasi-expérimentales.

    Sylvain CHABE FERRET, Nicolas TREICH, Laura DUPONT COURTADE
    Economie et Prévision | 2017
    Dans cet article, nous proposons une introduction aux méthodes d’évaluation expérimentales et quasi-expérimentales. L’objectif de ces méthodes est d’identifier économétriquement les effets causaux des politiques publiques. Nous présentons les concepts et les intuitions à partir d’exemples numériques simples, complétés par des tableaux et des graphiques, sans recourir à des techniques économétriques avancées. Nous illustrons la discussion avec des exemples concrets, incluant par exemple la politique de revenu de solidarité active (RSA), un projet de construction de barrage, un programme de formation professionnelle, et des mesures agro-environnementales. Nous discutons systématiquement les biais principaux et les problèmes potentiels associés à chaque méthode.
  • Des loyers risqués.

    Jean daniel GUIGOU, Bruno LOVAT, Nicolas TREICH
    Economic Theory Bulletin | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Le pouvoir de l'argent : Les effets de richesse dans les concours.

    Fred SCHROYEN, Nicolas TREICH
    Games and Economic Behavior | 2016
    La relation entre la richesse et le pouvoir a longtemps été débattue. Néanmoins, cette relation a rarement été étudiée dans un jeu stratégique. Dans cet article, nous étudions les effets de la richesse dans un jeu de concours stratégique. Deux effets opposés apparaissent : la richesse réduit le coût marginal de l'effort mais elle réduit également le bénéfice marginal de gagner le concours. Nous considérons trois types de concours qui varient selon que les rentes et les efforts sont commensurables à la richesse. Notre analyse théorique montre que les effets de la richesse sont fortement "dépendants du concours". Elle ne soutient donc pas les affirmations générales selon lesquelles les riches font plus de lobbying ou que la faible croissance économique et l'inégalité des richesses stimulent les conflits.
  • Le riche domaine du risque.

    Olivier ARMANTIER, Nicolas TREICH
    Management Science | 2016
    Nous présentons deux expériences qui remettent en question l'hypothèse commune selon laquelle les événements avec des probabilités objectives constituent une source unique d'incertitude. Nous constatons que, tout comme le domaine de l'ambiguïté, le domaine du risque est riche dans le sens où le comportement est systématiquement différent lorsque les sujets sont confrontés à des paris risqués basés sur des événements simples ou plus complexes. De plus, nous trouvons une association étroite entre les attitudes envers les paris risqués complexes et les attitudes envers l'ambiguïté et les loteries composées. Ces résultats soulèvent des questions sur la caractérisation de l'aversion pour l'ambiguïté et sur la modélisation des décisions dans l'incertitude.
  • La priorité aux plus démunis et le coût social du carbone.

    Matthew d. ADLER, David ANTHOFF, Valentina BOSETTI, Gregory GARNER, Klaus KELLER, Nicolas TREICH
    SSRN Electronic Journal | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Attitudes face aux catastrophes.

    Christoph m. RHEINBERGER, Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2016
    À la lumière du changement climatique et d'autres menaces mondiales, les commentateurs politiques demandent parfois à la société de se préoccuper davantage des catastrophes. Cet article réfléchit à ce qu'est, ou devrait être, l'attitude de la société à l'égard des événements à faible probabilité et à fort impact. Nous soutenons d'abord que le risque de catastrophe peut être conçu comme un écart dans la distribution des pertes. Sur la base de cette conception, nous passons en revue les études des sciences de la décision, de la psychologie et de l'économie comportementale qui explorent les attitudes des gens envers divers risques sociaux. Contrairement à la croyance populaire, nous trouvons plus de preuves en défaveur qu'en faveur de l'aversion aux catastrophes - la préférence pour une contraction de la distribution des pertes qui préserve la moyenne - et nous discutons d'un certain nombre d'explications comportementales possibles. Ensuite, nous nous tournons vers la théorie du choix social et examinons comment diverses fonctions de bien-être social traitent le risque de catastrophe. Nous expliquons pourquoi l'aversion pour les catastrophes peut être en conflit avec les préoccupations d'équité et les préférences pour les autres. Enfin, nous discutons des approches actuelles pour évaluer et réglementer le risque de catastrophe.
  • Conférence à venir et numéro spécial de GRIR en l'honneur de Harris Schlesinger.

    Mike HOY, Nicolas TREICH
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Geneva Risk and Insurance Review, numéro du 40e anniversaire.

    Mike HOY, Nicolas TREICH
    The Geneva Risk and Insurance Review | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • La valeur de la vie humaine en économie.

    Nicolas TREICH
    Futuribles | 2015
    Le guide méthodologique de référence en France pour l’évaluation des investissements publics recommande une VVS de 3 millions d’euros (Quinet 2013). Que signifie cette valeur ? D’où vient-elle ? Comment varie-t-elle en fonction des caractéristiques de la population, ou du risque ? Comment est-elle utilisée en France, et ailleurs ? Quelles sont les implications de son utilisation pour l’équité face au risque ? Plus généralement, quels sont les avantages et les limites du concept économique de valeur de la vie ? Cet article cherche à répondre à ces questions de manière simple et brève.
  • Prioritarisme et changement climatique.

    Matthew d. ADLER, Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2015
    Le prioritarisme est le point de vue éthique qui accorde un poids plus important aux changements de bien-être affectant les individus aux niveaux de bien-être inférieurs. Ce point de vue est influent à la fois en philosophie morale et dans les travaux théoriques sur le choix social, où il est représenté par une fonction de bien-être social ("SWF") additionnant une transformation concave des chiffres du bien-être individuel. Cependant, le prioritarisme a été largement ignoré par la recherche sur le changement climatique. Cet article compare l'utilitarisme et le prioritarisme en tant que cadres d'évaluation de la politique climatique. Il passe en revue les choix normatifs distincts qui sont requis pour l'approche prioritaire : spécifier une échelle de rapport pour le bien-être (si le SWF prioritaire prend la forme standard " Atkinson "), déterminer le degré de concavité de la fonction de transformation (c'est-à-dire le degré d'aversion pour l'inégalité sociale) et choisir entre un prioritarisme " ex ante " et " ex post " dans des conditions de risque. L'article esquisse également certaines des principales implications d'un fonds souverain prioritaire pour la politique climatique, en ce qui concerne le coût social du carbone, le taux d'actualisation social, l'atténuation optimale et le "théorème de la mort". Enfin, il aborde la question de la population variable.
  • Les approches économiques de la précaution : présentation et discussion critique.

    Christian GOLLIER, Nicolas TREICH
    Natures Sciences Sociétés | 2014
    Le principe de précaution est très populaire aujourd’hui. Mais a-t-il un fondement économique ? Nous présentons deux théories économiques de la précaution. La première se base sur le cadre classique d’espérance d’utilité avec révision bayésienne des croyances. La seconde se fonde sur l’aversion à l’ambiguïté. Nous discutons l’intérêt, mais aussi les limites de ces deux approches.
  • Consommation, risque et prioritarisme.

    Matthew d. ADLER, Nicolas TREICH
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Économie comportementale de l'environnement : Promesses et défis.

    Rachel CROSON, Nicolas TREICH
    Environmental and Resource Economics | 2014
    Les questions environnementales constituent un terrain riche pour identifier l'existence et les conséquences des limitations humaines. Dans cet article, nous présentons une littérature croissante qui se situe à l'interface entre l'économie comportementale et l'économie environnementale. Cette littérature identifie des solutions alternatives aux instruments économiques traditionnels dans les domaines environnementaux qui fonctionnent souvent de manière imparfaite. Mais elle est également confrontée à une série de défis, notamment la difficulté de calculer les effets de bien-être et l'identification d'une politique environnementale robuste basée sur des effets (socio-) psychologiques dépendant du contexte. Nous illustrons notre discussion critique par deux schémas comportementaux qui ont été largement mis en œuvre : les "nudges verts" et la "responsabilité environnementale des entreprises".
  • La valeur sociale de la réduction du risque de mortalité : VSL versus l'approche de la fonction de bien-être social.

    Matthew d ADLER, James k HAMMITT, Nicolas TREICH
    Journal of Health Economics | 2014
    Nous examinons comment différents cadres welfaristes évaluent la valeur sociale de la réduction du risque de mortalité. Ces cadres comprennent l'analyse coûts-avantages classique, non pondérée de manière distributive - c'est-à-dire l'approche de la " valeur par vie statistique " (VVS) - et diverses fonctions de bien-être social (FS). Les fonctions de bien-être social sont soit utilitaires, soit prioritaires, et s'appliquent au choix des politiques en fonction du risque, de manière "ex post" ou "ex ante". Nous examinons les conditions sur l'utilité individuelle et sur le SWF sous lesquelles ces cadres montrent une sensibilité à la richesse et au risque de base. En outre, nous examinons si ces cadres satisfont à des propriétés connexes qui ont reçu une certaine attention dans la littérature, à savoir l'égalité de valeur de la réduction du risque, la préférence pour l'équité du risque et l'aversion pour les catastrophes. Nous montrons que la manière particulière dont la VSL classe les mesures de réduction des risques n'est pas nécessairement partagée par d'autres cadres welfaristes.
  • Pesticides et santé : Un examen des preuves des effets sur la santé, de l'évaluation des risques et de l'analyse avantages-coûts.

    Bo henrik ANDERSSON, Damian TAGO, Nicolas TREICH
    Preference Measurement in Health | 2014
    Dans cet article, nous passons en revue les récentes découvertes scientifiques sur les effets sur la santé et l'évaluation des préférences concernant les risques sanitaires liés aux pesticides, ainsi que le rôle de l'analyse avantages-coûts dans les politiques relatives aux pesticides. Nos analyses révèlent qu'alors que la littérature sur la santé s'est concentrée sur les personnes exposées directement aux pesticides, par exemple les agriculteurs, la littérature sur l'élicitation des préférences s'est concentrée sur les personnes exposées indirectement, par exemple les agriculteurs.
  • L'effet de l'aversion pour l'ambiguïté sur l'assurance et l'autoprotection.

    David ALARY, Christian GOLLIER, Nicolas TREICH
    The Economic Journal | 2013
    Dans cet article, nous dérivons un ensemble de conditions simples telles que l'aversion pour l'ambiguïté augmente toujours la demande d'auto-assurance et la couverture d'assurance, mais diminue la demande d'autoprotection. Nous caractérisons également la conception optimale de l'assurance en cas d'aversion pour l'ambiguïté et présentons un cas dans lequel le contrat à franchise directe est optimal comme dans le modèle d'utilité espérée.
  • Risque et choix : Une saga de la recherche.

    Christian GOLLIER, James k. HAMMITT, Nicolas TREICH
    Journal of Risk and Uncertainty | 2013
    La théorie économique de la prise de décision en situation de risque a connu des avancées remarquables au cours des 50 années qui se sont écoulées depuis la caractérisation par Pratt (1964) de l'aversion pour le risque dans le cadre de l'utilité espérée. Nous passons en revue les développements dans trois domaines clés auxquels Louis Eeckhoudt a apporté des contributions importantes : (1) l'augmentation du risque et la prise de risque. (2) l'autoprotection et l'aversion au risque. et (3) les dérivés d'ordre supérieur (et inférieur) de l'utilité. Pour chacun de ces sujets, nous identifions les articles séminaux, les énigmes et les développements récents. La saga de la recherche sur ces sujets révèle que d'importantes contributions ont été apportées il y a longtemps et que des progrès significatifs en matière de compréhension continuent d'être réalisés. Les avancées récentes trouvent souvent leur origine dans les premiers résultats et les chercheurs peuvent tirer profit de l'examen des anciens et des nouveaux articles.
  • Le pouvoir de l'argent : Les effets de richesse dans les concours.

    Fred SCHROYEN, Nicolas TREICH
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Prévention et précaution.

    Christophe COURBAGE, Beatrice REY, Nicolas TREICH
    Handbook of Insurance | 2013
    Ce chapitre passe en revue la littérature économique sur la prévention et la précaution. La prévention désigne soit une activité d'autoprotection - c'est-à-dire une réduction de la probabilité d'une perte - soit une activité d'auto-assurance - c'est-à-dire une réduction de la perte -. La précaution est définie comme une activité prudente et temporaire lorsque le risque est imparfaitement connu. Nous présentons d'abord des résultats sur la prévention, notamment l'effet des préférences en matière de risque, de la richesse et des risques de fond. Ensuite, nous discutons comment le concept de précaution est fortement lié à l'effet de l'arrivée d'informations dans le temps dans les modèles séquentiels ainsi qu'aux situations dans lesquelles il y a une ambiguïté sur les distributions de probabilité.
  • Eléments pour une révision de la valeur statistique de la vie humaine.

    Luc BAUMSTARK, Benoit DERVAUX, Nicolas TREICH
    L'évaluation socio-économique des investissements publics | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Susciter des croyances : Règles de pointage appropriées, incitations, enjeux et couverture.

    Olivier ARMANTIER, Nicolas TREICH
    European Economic Review | 2013
    Les règles de notation (Proper Scoring Rules, PSR) sont des mécanismes incitatifs populaires pour obtenir les croyances d'un agent. Cet article combine la théorie et l'expérience pour caractériser la façon dont les RPS biaisent les croyances déclarées lorsque (i) les paiements des RPS sont augmentés, (ii) l'agent a un intérêt financier dans l'événement qu'il prédit, et (iii) l'agent peut couvrir sa prédiction en prenant une action supplémentaire. Contrairement à la littérature précédente, les biais des RPS sont caractérisés pour tous les RPS et tous les agents ayant une aversion au risque. Nos résultats révèlent des distorsions complexes des croyances rapportées, ce qui soulève des inquiétudes quant à la capacité des RPS à retrouver des croyances véridiques dans des environnements généraux de prise de décision.
  • Économie de l'incertain : analyse de la précaution.

    Nicolas TREICH, Christian GOLLIER
    1997
    Cette thèse mène une réflexion sur les comportements de précaution. En s'inspirant de la définition du principe de précaution, elle examine l'optimalité de stratégies qui consistent à prévenir un risque sans attendre de disposer d'informations tangibles sur ce risque. Cette nouvelle norme de gestion des risques - agir avant de savoir - est mise à l'épreuve de la théorie formalisée dans des modèles d'inspiration diverse. Les trois premiers chapitres dégagent les concepts économiques de base relatifs à la notion de précaution qui existent dans la littérature. Le chapitre 1 présente la notion de "prudence". Le chapitre 2 porte sur la valeur de l'information. Le chapitre 3 est consacré à l'étude de l'effet d'irréversibilité. Le chapitre 4 propose une application du principe de précaution au problème du réchauffement du climat. Nous mettons en scène un agent en charge de décider du niveau des émissions de CO2 de la société. Comment la perspective de recevoir des informations scientifiques nouvelles sur le risque d'effet de serre altère-t-elle le calendrier optimal des émissions ? A ce jour, les études sur cette question proposaient des analyses basées sur la simulation. Celles-ci ont largement suggéré le report des abattements des émissions. Le modèle présenté dans ce chapitre permet de distinguer les différents effets en présence. Si la forme de la fonction d'utilité est telle que le décideur est "suffisamment prudent", ces effets se combinent de telle sorte qu'ils encouragent la réduction immédiate des émissions, donnant ainsi une assise économique au principe de précaution. Les deux derniers chapitres explorent des stratégies de précaution dans des modèles d'investissement. Le chapitre 5 envisage la possibilité de limiter la consommation présente en vue d'investissements risques futurs. Le chapitre 6 considère celle d'investir dans un actif de rendement certain pour se prémunir contre les fluctuations financières. Dans ces deux chapitres, nous montrons, comme dans le chapitre 4, que l'effet global de l'information sur une séquence de décisions financières est entièrement déterminé par le type de fonction d'utilité sélectionné.
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