CRIFO Patricia

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2015 - 2021
    Centre de recherche en économie et statistique
  • 2012 - 2021
    Pôle de Recherche en Economie et Gestion de l'Ecole polytechnique
  • 2015 - 2016
    Centre de recherche en économie et statistique de l'Ensae et l'Ensai
  • 2012 - 2021
    Ecole Polytechnique
  • 2018 - 2019
    Groupe d'analyse et de théorie économique Lyon - Saint-Étienne
  • 2012 - 2019
    Université Paris Nanterre
  • 2012 - 2016
    University of Quebec at Montreal
  • 2015 - 2016
    University of Montreal
  • 2014 - 2015
    Centre d'Etudes des Politiques Economiques de l'Université d'Evry
  • 2000 - 2001
    Université Lumière Lyon 2
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2001
  • Finance et climat : enjeux, risques et organisation.

    Vincent BOUCHET, Nicolas MOTTIS, Patricia CRIFO, Bouchra M ZALI, Nicolas MOTTIS, Patricia CRIFO, Franck AGGERI, Sebastien POUGET, Helena CHARRIER, Franck AGGERI, Sebastien POUGET
    2021
    Les interactions entre changement climatique et institutions financières sont encore insuffisamment explicitées. A travers des travaux économiques et une analyse managériale des pratiques d'un investisseur institutionnel français, cette thèse analyse la double problématique à laquelle sont confrontées ces organisations : mesurer leur impact extra-financier tout en gérant de nouveaux risques financiers induits par le changement climatique. Nous montrons d’abord comment les acteurs de l’organisation s'appuient sur un référentiel global - les objectifs de développement durable des Nations Unies – pour répondre aux enjeux de la mesure d’impact de l’investissement responsable. Nous montrons ensuite qu'un scénario de transition énergétique brutal augmente de manière significative les risques financiers des entreprises de certains secteurs et que ce risque n'est, à ce jour, que partiellement pris en compte par les marchés financiers. L’analyse des pratiques au niveau micro montre que ce manque de prise en compte peut s'expliquer par l'impact des routines existantes sur la construction et l'utilisation de nouveaux outils de gestion des risques climatiques et par des perceptions du risque trop éloignées de celles des climatologues.
  • L’intégration des impacts environnementaux dans l’évaluation des investissements privés.

    Patricia CRIFO, Yann KERVINIO, Emile QUINET
    Transitions. Les nouvelles Annales des Ponts et Chaussées | 2021
    L’urgence écologique appelle à une réorientation marquée des investissements publics et privés des activités défavorables vers des activités plus favorables à l’environnement. La finance verte peut y contribuer, pourvu qu’elle se dote d’outils susceptibles d’intégrer dans une juste mesure les impacts environnementaux dans l’évaluation des investissements. Dans cet article, nous discutons comment le calcul socioéconomique, actuellement employé pour l’évaluation des projets d’investissement de l’État et ses opérateurs, peut constituer un outil utile aux acteurs privés désireux d’intégrer les impacts environnementaux de leurs investissements dans une mesure cohérente avec l’ambition collective en la matière. Nous y mettons en évidence l’intérêt de disposer d’objectifs environnementaux spécifiques et mesurables, qui légitiment et traduisent de manière opérationnelle notre ambition collective face aux défis écologiques actuels.
  • Des centres plus verts, des banlieues plus grises ?

    Lea SLEIMAN, Patricia CRIFO, Benoit SCHMUTZ
    2021
    En 2016, la ville de Paris a décidé de fermer totalement à la circulation automobile un tronçon de la voie sur berges “Georges-Pompidou”. Cette note décrit les effets de cette décision sur les conditions de circulation sur le boulevard périphérique. La fermeture de la voie sur berges a augmenté le taux d’occupation, la probabilité de congestion et les temps de trajet sur les voies vers l’Est, en particulier pour le périphérique sud. Comme les abords du périphérique sont plus densément peuplés que les abords de la Seine, il est possible que l’effet net de cette fermeture sur le nombre de résidents exposés à un air plus pollué ait été négatif.
  • Le rôle des labels dans la finance verte : Construction et régulation d'un marché de labels en France.

    Rodolphe DURAND, Patricia CRIFO, Jean pascal GOND
    SSRN Electronic Journal | 2020
    Une dizaine de labels verts et durables ont émergé sur les marchés financiers des Etats membres de l'Union européenne depuis la création d'un premier label en 1997 en France, attribué à près de 1.360 produits financiers, démontrant un succès quantitatif, notamment en France. Cet article analyse le développement de ces labels verts et socialement responsables en Europe au cours des dernières décennies, leur dynamique de construction, et s'interroge sur les bénéfices réels de la prolifération des labels dans cette industrie. La multiplicité des facteurs contribuant au développement des labels atteint-elle le but recherché ou encombre-t-elle le marché de signaux forts mais incertains ? Alors que l'épargne des ménages est au plus haut et qu'il existe une demande de financement de la transition écologique, la prolifération des labels ne complique-t-elle pas la lisibilité du marché ? Nous montrons qu'au lieu de simplifier le choix des agents, la multiplication des labels tend à augmenter le bruit fourni par chacun des signaux de qualité et à détériorer la confiance. Les agents économiques ont moins intérêt à bénéficier d'un label générique mais recherchent des labels moins exigeants à moindre coût. L'ensemble du système peut donc jouer de manière contre-productive, chaque acteur minimisant l'effort intrinsèque fourni. Plus le nombre de labels augmente, plus l'asymétrie d'information s'accroît et plus les investisseurs finaux peuvent se détourner des produits labellisés. Seul le régulateur peut contrer cette tendance.
  • Les transports face au défi de la transition énergétique. Explorations entre passé et avenir, technologie et sobriété, accélération et ralentissement.

    Aurelien BIGO, Guy MEUNIER, Patricia CRIFO, Celine GUIVARCH, Guy MEUNIER, Patricia CRIFO, Yves CROZET, Ophelie RISLER, Celine GUIVARCH, Yves CROZET
    2020
    La thèse s’intéresse aux émissions de CO2 des transports en France. Elle questionne l’alignement des politiques publiques et des évolutions actuelles, avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en France en 2050. A cet horizon, la stratégie nationale bas-carbone vise une sortie quasiment totale du pétrole, en misant sur 5 leviers : la modération de la demande de transport, le report modal, un meilleur remplissage des véhicules, l’efficacité énergétique, et la décarbonation de l’énergie. La thèse étudie (1) l’évolution de ces leviers par le passé, (2) leur évolution possible d’ici 2050, (3) l’importance de la vitesse des mobilités, et (4) les implications pour les politiques publiques. Il en ressort que l’accélération des transports et l’augmentation de la demande qu’elle a permise, ont fortement tiré les émissions vers le haut sur la fin du XXème siècle. Depuis le tournant du millénaire, ces variables sont plus stagnantes, par la combinaison de facteurs structurels orientés vers leur saturation, et de facteurs conjoncturels tels que la hausse des prix du pétrole et la mise en place des radars. A l’avenir, de fortes évolutions technologiques et de sobriété seront indispensables pour atteindre la neutralité, nécessitant des ruptures par rapport aux trajectoires actuelles.
  • Le rôle des labels dans la finance verte : construction et régulation d'un marché des labels en France.

    Patricia CRIFO, Rodolphe DURAND, Jean pascal GOND
    Revue d'économie financière | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • La participation des salariés. Du partage d'information à la codétermination.Worker involvement.

    Antoine REBERIOUX, Patricia CRIFO
    2019
    Promu par les innovations managériales, l'engagement des salariés au travail trouve une issue logique dans leur participation aux décisions de l'entreprise. Cette participation répond en outre à l’aspiration des salariés et de leurs représentants à intervenir sur les conditions de travail, à discuter des questions d’emploi et de rémunération, ainsi que des choix stratégiques de leur entreprise. Certains à discrétion des directions, d’autres obligatoires, les dispositifs de participation que recense et analyse cet ouvrage revêtent des formes diverses : droit économique du comité d’entreprise, négociation collective, représentation au conseil d’administration, etc. Comment ces canaux s’articulent-ils ? Comment contribuent-ils à l’amélioration des conditions de travail, à la transition écologique, à la responsabilité sociale des entreprises ? Que peut-on en attendre, en termes de compétitivité ? Un tour d’horizon synthétique et critique, alors que la loi PACTE du 22 mai 2019 prescrit une plus grande participation des salariés au capital et aux décisions stratégiques des entreprises." (source éditeur).
  • Encourager les investisseurs à permettre les transitions de durabilité des entreprises : Le cas de l'investissement responsable en France.

    Patricia CRIFO, Rodolphe DURAND, Jean pascal GOND
    Organization & Environment | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • La participation des salariés : du partage d'information à la codétermination.

    Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Les marchés financiers et la transition vers une économie à faible émission de carbone : Challenging the Dominant Logics.

    Celine LOUCHE, Timo BUSCH, Patricia CRIFO, Alfred MARCUS
    Organization & Environment | 2019
    Les marchés financiers jouent un rôle majeur en contribuant à la transition vers une économie à faible émission de carbone. Bien que de nombreuses initiatives et évolutions aient lieu, ce n'est qu'un début. Dans cet article, nous plaidons pour une théorie du changement - une théorie ancrée dans des logiques qui aideront les marchés financiers à jouer un rôle clé dans la transition vers une économie à faible émission de carbone. Nous soutenons que les logiques dominantes actuelles en finance - court-termisme, prévisibilité de l'avenir basée sur des données ex-post, efficacité des prix et rendements ajustés au risque - entravent l'intégration effective des considérations climatiques dans les marchés financiers. Nous proposons quatre logiques alternatives qui peuvent permettre et favoriser un changement vers une économie à faible émission de carbone : le long terme, l'interconnexion des systèmes, la dynamique des prix du carbone et la propriété active.
  • Écarts de rendement des obligations souveraines et durabilité : Une analyse empirique des pays de l'OCDE.

    Gunther CAPELLE BLANCARD, Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI, Bert SCHOLTENS
    Journal of Banking & Finance | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Optimal diversification and the transition to net zero : a methodological framework for measuring climate goal alignment of investor portfolios.

    Jakob THOMA, Catherine KARYOTIS, Yvon PESQUEUX, Romain POIVET, Hugues CHENET, Nicole ROTTMER, Celine LOUCHE, Patricia CRIFO
    2018
    La thèse vise à développer un cadre pour mesurer l'alignement des portefeuilles financiers avec les objectifs climatiques, prenant comme point de départ à la fois la théorie traditionnelle du portefeuille moderne et les cadres d'analyse des risques financiers, ainsi que la science du climat. Il s'agit de la première tentative d'élaboration de points de repère scientifiques pour le portefeuille financier. Le cadre utilise comme point de départ le concept de «diversification optimale» basé sur la théorie moderne du portefeuille et l'hypothèse de marché efficace. Selon cette théorie, les stratégies optimales impliquent l'achat du «portefeuille de marché». Il postule que cette stratégie ne peut toutefois pas être alignée sur une stratégie de portefeuille alignée avec un scenario 2 ° C. Une telle stratégie de portefeuille basée sur la science peut toutefois avoir un sens pour les institutions financières qui considèrent des objectifs multiples (financiers et non financiers) ou des institutions financières qui pensent que les marchés évaluent mal les risques financiers associés à la transition vers une économie 2°C. Les stratégies associées à 2°C peuvent surperformer le marché. Sous l'hypothèse que la transition vers une économie bas-carbone présente un facteur de risque, pour lequel la thèse fournit une série de preuves théoriques, les stratégies de portefeuille peuvent chercher à acheter le «marché à 2 ° C» en cherchant et gérant une «diversification optimale». Le modèle étend ainsi la logique de la diversification pour réduire le risque, inhérent à la théorie moderne du portefeuille, de la classe d'actifs au niveau sectoriel et technologique. Après le développement du modèle, le modèle a été testé par une série de compagnies d'assurance, de gestionnaires d'actifs et de gestionnaires de portefeuille. Au total, plus de 250 investisseurs institutionnels ont appliqué le modèle au moment de la publication. En outre, le modèle a été testé sur environ 10000 fonds. De plus, deux banques centrales européennes ont appliqué le modèle en interne dans le cadre d'une analyse de scénario à 2 ° C de leurs entités réglementées (fonds de pension et compagnies d'assurance). Dans le cadre d'un sondage auprès de 25 investisseurs, 88% ont déclaré que le cadre était tout aussi pertinent ou plus pertinent que les évaluations climatiques existantes, et 88% ont indiqué qu'ils étaient susceptibles ou très susceptibles d'utiliser la méthodologie pour aller de l'avant.
  • La gouvernance d'entreprise comme moteur clé de la durabilité des entreprises en France : Le rôle des membres du conseil d'administration et des relations avec les investisseurs.

    Patricia CRIFO, Elena ESCRIG OLMEDO, Nicolas MOTTIS
    Journal of Business Ethics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Introduction.

    Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX
    Revue d'économie financière | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Gouvernance d'entreprise et responsabilité sociale des entreprises.

    Aymeric GUIDOUX, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Patricia CRIFO, Edouard CHALLE, Catherine CASAMATTA, Patricia CHARLETY
    2018
    Selon la théorie des parties prenantes, la Responsabilité Sociétal de l’Entreprise (RSE) est la réponse donnée par les entreprises à la pression croissantes des employées, actionnaires, communautés locales, ONG environnementales ou régulateurs afin de prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux de leurs activités. L’enjeu n’est pas une simple compensation des externalités négatives mais une transformation des entreprises pour permettre une croissance durable. Ainsi, la RSE pousse les entreprises à être proactive et à dépasser les attentes règlementaires. Cependant, comment réussir à concilier des objectifs si différents voire opposés ? Alors que de plus en plus d’entreprises intègrent la RSE au cœur de leurs stratégies, les processus de gouvernance semblent être le chainon manquant pour réunir performance économique, sociale et environnementale. Cette thèse présente des arguments empiriques et théoriques de l’impact de la gouvernance à son plus haut niveau, du conseil d’administration au Directeur Général (DG). Après un chapitre d’introduction, le chapitre 2 analyse le lien entre la composition des conseils d’administrations et l’intégration de la RSE dans la stratégie des entreprises. Il s’appuie sur une loi sur la représentation des femmes dans les conseils d’administrations. Adopté en France en 2011, cette loi a entrainé la nomination de nouveaux administrateurs, majoritairement des femmes plus jeunes que leurs prédécesseurs. Pour autant, ce chapitre montre que l’augmentation de la diversité au sein des conseils n’est pas corrélée à variation de la performance financière et extra-financière. Ce chapitre repose sur l’étude des entreprises du SBF 120 de 2009 à 2015. Cependant, si les caractéristiques des administrateurs sont impliquées dans les processus de décisions, la mise en place des stratégies et le management de l’entreprise est confié au soin du DG. Grâce à un système de rémunération avec part variable, le conseil d’administrations s’applique à aligner les intérêts du DG avec les siens. Le chapitre 3 étudie l’efficacité des rémunérations variables basées sur des critères environnementaux ou sociétaux. Il montre que l’impact de ces « Bonus RSE » dépend du modèle de gouvernance de l’entreprise. Chez les entreprises possédant une gouvernance de type actionnarial, les « Bonus RSE » semble n’avoir qu’un impact négatif sur la performance financière. En revanche, pour les entreprises du type partenarial, ces bonus permettent efficacement l’amélioration des performances extra-financières sans diminuer la performance financière. Cette étude empirique se base sur un panel mondial de 3500 entreprises sur la période 2006-2015. Le chapitre 4 propose un modèle théorique permettant d’analyser l’impact de la nature intrinsèque ou extrinsèque des motivations. Basé sur le modèle principal-agent développé par Che et Yoo (2001), ce chapitre analyse différentes incitations pour une entreprise composée de deux agents travaillant sur une tâche « RSE ». Trois scénarios sont étudiés : les deux agents reçoivent une compensation financière, les deux agents sont motivés intrinsèquement, un agent est motivé intrinsèquement et l’autre financièrement. Le modèle montre que le scénario optimal pour le principal dépend du niveau de motivation intrinsèque mais également de l’interdépendance entre les décisions des deux agents. Dans le cas particulier de la rémunération des directeurs d’entreprises, les données empiriques montrent qu’inclure des critères RSE dans la rémunération est plus adapté aux entreprises avec une forte interdépendance décisionnelle. La conclusion retrace le lien qui unit gouvernance et RSE à plusieurs niveaux, et discute de l’implication des réseaux et effets de mimétisme entre entreprise.
  • Changement organisationnel et inégalité salariale croissante.

    Patricia CRIFO, Marie claire VILLEVAL
    2018
    Nous développons un modèle de changement d'organisation où la production de biens homogènes a lieu sous une demande incertaine. Dans un jeu de duopole en deux étapes, les entreprises choisissent d'abord leur structure organisationnelle, puis déterminent les quantités et les salaires sur le marché. Deux résultats sont mis en évidence. Premièrement, le fait que les entreprises adoptent ou non un changement organisationnel dépend de la volatilité de la demande et de la disponibilité de la main-d'œuvre qualifiée. Deuxièmement, le changement organisationnel génère un niveau plus élevé d'inégalité salariale à la fois entre et au sein des groupes d'éducation. Ce modèle fournit ainsi une explication théorique à l'augmentation des inégalités salariales observée dans les principaux pays de l'OCDE, et à sa divergence entre eux.
  • La gouvernance d'entreprise comme moteur clé de la durabilité des entreprises en France : Le rôle des membres du conseil d'administration et des relations avec les investisseurs.

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS, Elena ESCRIG OLMEDO
    Journal of Business Ethics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Les marchés financiers et la transition vers une économie à faible émission de carbone.

    Patricia CRIFO, C LOUCHE, Timo BUSCH, Alfred MARCUS
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Gouvernance d'entreprise.

    Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • L'indépendance du conseil d'administration et le compromis surveillance-conseil en France.

    Patricia CRIFO, Gwenael ROUDAUT
    Financial Management Association Europe conference | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) et spreads des obligations souveraines : une analyse empirique des pays de l'OCDE.

    Patricia CRIFO, Gunther CAPELLE BLANCARD, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI, Bert SCHOLTENS
    World finance conference | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • La RSE a besoin de la RPC : Durabilité des entreprises et politique.

    Thomas LYON, Magali DELMAS, John w. MAXWELL, Pratima BANSAL, Mireille CHIROLEU ASSOULINE, Patricia CRIFO, Rodophe DURAND, Jean pascal GOND, Andrew KING, Michael LENOX, Michael TOFFEL, David VOGEL, Frank WIJEN
    California Management Review | 2018
    La responsabilité sociale des entreprises s'est généralisée et de nombreuses entreprises ont pris des mesures significatives pour un avenir plus durable. Pourtant, les indicateurs environnementaux mondiaux continuent de se dégrader, et les efforts individuels des entreprises atteignent peut-être le point de rendement décroissant. L'action volontaire du secteur privé n'est pas une panacée - une action réglementaire du secteur public reste nécessaire. Ces progrès du secteur public seront plus probables s'ils sont soutenus par des segments influents de la communauté des affaires. Les récentes décisions de justice aux États-Unis permettent aux entreprises de dissimuler facilement leurs activités politiques au public. Pourtant, les indicateurs de RSE utilisés par les agences de notation et les fonds d'investissement socialement responsables ignorent pour la plupart l'action politique des entreprises. Nous soutenons qu'il est temps d'élargir les mesures de la RSE afin d'évaluer de manière critique les entreprises sur la base de l'impact de leurs positions politiques sur le développement durable. Pour permettre de telles évaluations, les entreprises doivent devenir aussi transparentes sur leur activité politique que beaucoup le sont devenues sur leurs efforts en matière de RSE, et les services de notation de la RSE et les fonds d'investissement éthiques doivent exiger ces informations des entreprises et inclure une évaluation de l'activité politique des entreprises dans leurs notations. † Nous remercions la Fondation Albert et Elaine Borchard pour son généreux soutien financier.
  • Essais sur la transition énergétique : enjeux, valorisation, financement et risques.

    Deborah LEBOULLENGER, Valerie MIGNON, Patricia CRIFO, Valerie MIGNON, Patricia CRIFO, Patrice GEOFFRON, Benoit SEVI, Emmanuel HACHE, Alain TOURDJMAN, Patrice GEOFFRON, Benoit SEVI
    2017
    Cette thèse porte sur La question du financement de la transition énergétique bas-carbone et le rôle du secteur financier et bancaire dans la réussite des objectifs climatiques internationaux. Les enjeux de la transition énergétique pour le secteur financier sont triples. Il faut d’abord comprendre la nécessité d’adopter une analyse différenciée de la consommation énergétique des ménages, en particulier celle liée à leur logement, dans la recherche d’adéquation des objectifs macroéconomiques avec ceux des arbitrages financiers et économiques individuels. Le premier chapitre conduit une analyse par typologie des dépenses énergétiques des ménages et propose une segmentation des comportements microéconomiques des acteurs et du marché de la transition énergétique dans le logement. Il faut ensuite trouver une manière de valoriser les investissements privés dans la transition énergétique, encore aujourd’hui difficiles à massifier notamment lorsqu’il est question de la performance énergétique du logement. Le chapitre 2 s’emploie à déployer un modèle issu d’une technique d’optimisation par les fonctions frontières, pour rendre compte de la présence d’une valeur verte sur un marché local du logement privé en France. Enfin il s’agit d’intégrer les multiples risques liés au changement climatique au sein de la cartographie des risques finaux (spécifiques, systématiques et systémiques) qui pèsent sur les institutions financières, dans l’évaluation de leur activité (la gestion des flux financiers) mais aussi dans l’évaluation du profil de risque de leur bilan. Les intermédiaires financiers mais également les institutions qui les régulent ont un rôle clé à jouer dans l’établissement d’une valeur sociale du carbone endogène aux marchés financiers (chapitre 3).
  • Les administrateurs indépendants : moins informés mais mieux sélectionnés que les membres affiliés du conseil d'administration ?

    Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Sandra CAVACO, Gwenael ROUDAUT
    Journal of Corporate Finance | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Pratiques de gestion environnementale des entreprises, innovations et bien-être social.

    Amira BOUZIRI, Marc arthur DIAYE, Mouez FODHA, Jean de BEIR, Maria eugenia SANIN, Patricia CRIFO, Riadh EL FERKTAJI
    2017
    Les travaux inscrits dans cette thèse s’intéressent principalement à l’effet de l’adoption de pratiques environnementales volontairement mises en place par les entreprises sur leur performance en termes d’innovations, et sur le bien-être social des pays. Cette thèse est constituée de cinq chapitres. Le chapitre 1 montre que l’adoption de ces pratiques environnementales a un impact positif sur l’innovation-produit. Par ailleurs, cet impact est d’autant plus important que la mise en place de ces pratiques s’est faite plus tôt. Le chapitre 2 pose la question de savoir si les pratiques environnementales des entreprises leur permettent de franchir les obstacles à l’innovation (définie ici de manière générale). Pour ce faire, le chapitre 2 distingue trois types d’obstacles: financiers, humains et de marché. Il conclut que la mise en place de pratiques vertes, permet aux entreprises de franchir les obstacles financiers et humains susceptibles de freiner les activités d’innovation. Cependant, l’adoption de pratiques vertes est neutre quant aux obstacles de marché. Le chapitre 3 analyse l’effet sur l’innovation environnementale de la mise en place de deux pratiques de gestion des connaissances, à savoir: une politique écrite de la gestion des connaissances et une culture favorisant le partage des connaissances. Il montre que ces deux pratiques de gestion des connaissances améliorent chacune l’innovation verte. Cependant, il semble qu’une culture destinée à favoriser le partage de connaissances au sein de l’entreprise joue un rôle plus marqué sur l’innovation verte qu’une politique écrite.Parce que les pratiques vertes sont aussi, du point de vue des entreprises, des outils de gestion elles peuvent ne pas être neutres pour les salariés. Le chapitre 4 se focalise ainsi sur l’impact de l’adoption des pratiques environnementales sur le risque psychosocial. Il montre que les pratiques environnementales réduisent les risques psychosociaux des salariés.Enfin, le chapitre 5 utilise un modèle théorique de différenciation verticale pour savoir si, en termes de bien-être social, la coopération quant à la fixation d’un critère international d’éco-label est préférable à la situation caractérisée par la coexistence de deux labels nationaux. Les résultats révèlent que le surplus global, dans le cas d’un critère international de labellisation, est toujours supérieur ou égal au surplus global dans le cas de deux labels nationaux. Cependant, cette amélioration se fait au détriment de l’un des deux pays.
  • Les administrateurs indépendants : moins informés mais mieux sélectionnés que les membres affiliés du conseil d'administration ?

    Antoine REBERIOUX, Sandra CAVACO, Patricia CRIFO, Gwenael ROUDAUT
    Journal of Corporate Finance | 2017
    Cet article examine les relations entre l'indépendance, la capacité inobservable des administrateurs et la performance des entreprises. Nous développons une stratégie empirique originale basée sur le modèle AKM pour estimer séparément les effets fixes des administrateurs (en tant que mesure de la capacité individuelle) et les effets fixes de l'entreprise. Nous montrons que l'indépendance du conseil d'administration a un impact ambigu sur la performance des entreprises en raison de deux forces opposées : l'une liée au processus de nomination des administrateurs, l'autre liée au fonctionnement du conseil. D'une part, nous rapportons que l'indépendance est positivement corrélée aux effets fixes individuels, une preuve cohérente avec un processus de nomination d'administrateurs indépendants basé sur la capacité individuelle. D'autre part, en ce qui concerne le fonctionnement du conseil, nous montrons que l'indépendance, sans tenir compte de la capacité individuelle, est négativement corrélée avec la performance de l'entreprise, ce qui suggère que les membres indépendants du conseil connaissent un déficit informationnel (par rapport aux administrateurs affiliés).
  • Mesurer l'effet de la performance ESG des gouvernements sur le coût des emprunts souverains.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI
    Quarterly Review of Economics and Finance | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • L'effet des notations ESG des pays sur le coût de leurs emprunts souverains.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI, M. a. DIAYE
    The Quarterly Review of Economics and Finance | 2017
    Nous examinons si la performance extra-financière des pays sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) a de l'importance pour les marchés des obligations souveraines. En utilisant un modèle de régression en panel sur un ensemble de données comprenant 23 pays de l'OCDE de 2007 à 2012, nous montrons que les notations ESG diminuent significativement les spreads des obligations gouvernementales. © 2017 Conseil d'administration de l'Université de l'Illinois.
  • Les administrateurs indépendants : Moins informés mais mieux choisis que les membres affiliés du conseil d'administration ?

    Sandra CAVACO, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Gwenael ROUDAUT
    Journal of Corporate Finance | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) et spreads des obligations souveraines : une analyse empirique des pays de l'OCDE.

    Gunther CAPELLE BLANCARD, Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI, Bert SCHOLTENS
    2016
    Quels sont les déterminants du coût d'emprunt sur les marchés internationaux des capitaux ? En dehors des fondamentaux macroéconomiques, existe-t-il des facteurs qualitatifs susceptibles de capturer les écarts de rendement des obligations souveraines ? Dans ce document, nous examinons dans quelle mesure les performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) peuvent affecter les spreads des obligations souveraines. Tout d'abord, les pays ayant de bonnes performances ESG ont tendance à avoir moins de risque de défaut et donc des spreads obligataires plus faibles. De plus, l'impact économique est plus fort sur le long terme, ce qui suggère que la performance ESG est un phénomène durable. Deuxièmement, nous examinons l'impact financier de dimensions ESG distinctes, et nous constatons que la dimension environnementale semble n'avoir aucun impact financier alors que la gouvernance pèse plus que les facteurs sociaux. Troisièmement, nous examinons les différences entre les pays et montrons que la performance ESG a un impact plus significatif et plus fort dans la zone euro qu'ailleurs dans les pays de l'OCDE. Quatrièmement, nous incluons des preuves de la crise financière mondiale et trouvons une influence plus forte de la performance de durabilité du pays pendant la période de crise.
  • Facteurs de risque extra-financiers et coût de la dette.

    Florian BERG, Yannick LE PEN, Patricia CRIFO, Patricia CRIFO, Loredana URECHE RANGAU, Sebastien POUGET, Marielle DE JONG, Patricia CRIFO, Loredana URECHE RANGAU
    2016
    Cette thèse a pour ambition d’analyser si la performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) est intégrée par les marchés de la dette d'entreprise et souveraine. Le premier chapitre se concentre sur les informations ESG publiés à contenu négatif et leur impact négatif sur le coût de la dette. Plus exactement, dans les secteurs industriels et utilitaires les événements négatifs sociaux et de gouvernance font augmenter le coût de la dette. Également, un bon niveau général de performance ESG agit comme un mécanisme d'assurance contre ces événements négatifs. Dans un deuxième chapitre seront présentés les résultats d’une simulation de portefeuille intégrant la performance ESG d'entreprise. Un gérant de portefeuille peut améliorer le niveau agrégé de la performance ESG du portefeuille de 1,5 écart-type sans faire baisser la performance financière. Ainsi, le gérant peut combiner cette intégration avec des stratégies d'allocation d'actif financiers ou des stratégies de rendement absolu. Dans un troisième chapitre les résultats sur la réduction du coût de la dette dû à une bonne performance environnementale et sociale de souverains émergents seront analysés. Enfin dans le quatrième chapitre je décris comment la performance de gouvernance des souverains influence la différence entre le yield émis en devise étrangère et celui émis en devise locale. Dans les pays développés cette différence augmente avec le risque politique, i.e. le yield étranger augmente plus rapidement que le yield domestique. Dans les pays émergents, c'est l’effet inverse qui est observé. Cette différence entre les deux yields varie plus fortement avec un taux croissant de la dette domestique détenue par des investisseurs étrangers.
  • Indépendance du conseil d'administration et performance opérationnelle : Analyse sur des données d'entreprises (françaises) et individuelles.

    Sandra CAVACO, Edouard CHALLE, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Gwenael ROUDAUT
    Applied Economics | 2016
    Cet article étudie la relation entre l'indépendance du conseil d'administration et la performance opérationnelle des entreprises dans les sociétés cotées françaises. Nous profitons d'une base de données originale, avec une dimension chronologique qui peut être utilisée pour atténuer les problèmes d'hétérogénéité et d'endogénéité dynamique. De plus, cette base de données peut être désagrégée au niveau individuel (administrateur). Cette conception nous permet d'introduire des effets fixes d'entreprise et des effets fixes individuels dans les équations de performance des entreprises, contrôlant ainsi l'hétérogénéité au niveau de l'entreprise et de l'individu. Notre principal résultat est de documenter une relation négative significative entre l'indépendance et la performance comptable. Ce résultat suggère que, dans le contexte français, les coûts de l'indépendance (c'est-à-dire le déficit informationnel supporté par les administrateurs indépendants par rapport aux initiés et aux administrateurs affiliés) l'emportent sur les avantages de l'indépendance (c'est-à-dire la réduction des coûts d'agence).
  • Indépendance du conseil d'administration et performance opérationnelle : analyse sur des données d'entreprises (françaises) et individuelles.

    Sandra CAVACO, Edouard CHALLE, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Gwenael ROUDAUT
    Applied Economics | 2016
    Bien que souvent critiquée, l'indépendance reste le critère ultime d'évaluation de la composition des conseils d'administration, que ce soit pour les régulateurs ou les actionnaires activistes. Dans cette étude, nous examinons la relation entre l'indépendance du conseil d'administration et la performance opérationnelle de l'entreprise dans un panel de sociétés cotées françaises, en accordant une attention particulière aux problèmes d'hétérogénéité et d'endogénéité. Nous profitons d'une base de données originale, avec une dimension temporelle qui peut être utilisée pour atténuer les problèmes d'hétérogénéité et d'endogénéité dynamique grâce à des estimateurs GMM. En outre, cette base de données peut être désagrégée au niveau individuel (directeur). Cette conception nous permet d'introduire des effets fixes d'entreprise et des effets fixes individuels dans les équations de performance (de l'entreprise), contrôlant ainsi l'hétérogénéité au niveau de l'entreprise et de l'individu. À notre connaissance, il s'agit du premier article à ce jour à fournir un compte rendu systématique sur cette question pour la France. Notre principal résultat est de documenter une relation négative significative entre la performance comptable et le statut d'indépendance (indépendamment de la personne). Ce résultat soutient l'argument d'un déficit d'information subi par les membres indépendants du conseil d'administration, tel que développé par Adams et Ferreira (2007).
  • Gouvernement d'entreprise et responsabilité sociale des entreprises : Une typologie des pays de l'OCDE.

    Antoine REBERIOUX, Patricia CRIFO
    Journal of governance and regulation | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) et spreads des obligations souveraines : An Empirical Analysis of OECD Countries.

    Gunther CAPELLE BLANCARD, Patricia CRIFO, Marccarthur DIAYE, Bert SCHOLTENS, Rim OUEGHLISSI
    SSRN Electronic Journal | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur les comportements socialement responsables.

    Rim OUEGHLISSI, Marc arthur DIAYE, Riadh EL FERKTAJI, Patricia CRIFO, Thierry LAURENT, Mohamed GOAIED, Marcus WAGNER
    2016
    Cette thèse tente d’éclairer les liens éventuels entre l'engagement en faveur du développement durable des entreprises et des pays et les performances. Elle s’articule autour de deux parties.La première partie traite de l’aspect micro-économique en se centrant sur le lien entre la responsabilité sociale des entreprises (RSE), transposé du développement durable au monde des entreprises, et la performance de l’entreprise. Les déterminants des décisions en matière de RSE jouent un rôle central pour mieux comprendre le lien RSE/performances. En particulier, le chapitre 1 montre que la taille de l’entreprise détermine le niveau de prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux, en soulignant notamment que les PMEs, moins concernées par la RSE que les grands groupes, investissent davantage dans les enjeux liés à leurs parties prenantes. Le chapitre 2 explore comment la gouvernance d’entreprise, et en particulier la structure de propriété, affectent l’engagement RSE des entreprises. Il montre que le développement des démarches de RSE est négativement relié à la présence d’actionnaires majoritaires. Après avoir mis en exergue la taille de l'entreprise et la structure de propriété comme des facteurs clés des décisions RSE et des déterminants potentiellement importants de la relation RSE-performance, le chapitre 3 prend un exemple de pratiques de RSE: « la bonne ambiance au travail » et examine son impact sur le niveau d’effort des salariés. Les résultats concluent à une corrélation négative entre la bonne ambiance au travail et l'effort productif et à l'absence de lien avec l'effort cognitif. Ces résultats fournissent une meilleure compréhension des processus et des mécanismes sous-jacents qui pourraient intervenir entre la RSE et la performance de l'entreprise.La seconde partie, macro-économique, porte sur la relation entre l’engagement environnemental, social et de gouvernance (ESG) des gouvernements et la performance économique. Plus précisément, l’analyse pose un double questionnement. Le premier concerne le lien entre les performances extra-financières et le risque souverain. La réflexion se situe dans une logique financière et la notion de développement durable et/ou engagement ESG est ramenée à une information extra-financière, que les investisseurs institutionnels utilisent pour évaluer les risques souverains. En particulier, le chapitre 4 mesure l’impact de cette notation extra-financière sur le rendement des fonds obligataires. Il montre que les facteurs macro-économiques ne sont pas les seuls déterminants du prix d’une obligation souveraine. Les marchés financiers intègrent également les performances extra-financières des Etats, en ce sens que de bonnes notations extra-financière diminuent le coût de la dette souveraine. Le chapitre 5 construit un indice composite, sensible au niveau de l’engagement ESG des Etats et montre que l’effet des facteurs ESG sur le rendement des obligations souveraines varie selon les maturités, les dimensions, les régions et les périodes sélectionnées. Le second questionnement porte sur l’effet des pratiques ESG sur la croissance économique. Le chapitre 6 étudie les liens de causalité, à court et à long terme, entre les performances ESG des Etats et la croissance économique. Les résultats montrent que ces deux dernières sont co-intégrées. Ils suggèrent que si les performances ESG affectent positivement le taux de croissance du PIB à court terme, son impact, en revanche est non positif sur le long terme.
  • Gouvernement d'entreprise et responsabilité sociale des entreprises : Une typologie des pays de l'OCDE.

    Antoine REBERIOUX, Patricia CRIFO
    Journal of Governance and Regulation | 2016
    Journal menu GOUVERNANCE D'ENTREPRISE ET RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES : UNE TYPOLOGIE DES PAYS DE L'OCDE Télécharger cet article Patricia Crifo, Antoine Rebérioux DOI:10.22495/jgr_v5_i2_p2 Licence Creative Commons Ce travail est autorisé sous une licence Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License. Cet article étudie les relations entre la gouvernance d'entreprise et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). L'intuition sous-jacente est que les facteurs de gouvernance sont des déterminants majeurs des politiques de RSE et de la performance extra-financière. Plus précisément, nous identifions trois facteurs principaux qui déterminent la force de l'engagement RSE au niveau de l'entreprise : la structure de l'actionnariat (identité des actionnaires), la composition et la structure du conseil d'administration, et le cadre réglementaire sur la gouvernance d'entreprise et la RSE. Nous montrons comment les évolutions en matière de gouvernance d'entreprise au cours des trois dernières décennies ont ouvert la voie et façonné l'essor de la RSE. En outre, nous élaborons une typologie de la RSE et des structures de gouvernance qui caractérisent les pays de l'OCDE selon que le régime de déclaration de la RSE est strict ou non, et selon que le modèle de gouvernance d'entreprise est basé sur le régime des actionnaires, des parties prenantes ou hybride.
  • Pratiques de gestion liées à la RSE et performance des entreprises : Une analyse empirique du compromis quantité-qualité sur des données françaises.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Sanja PEKOVIC
    International Journal of Production Economics | 2016
    Ce document analyse comment différentes combinaisons de dimensions de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) affectent la performance économique des entreprises. Nous utilisons diverses dimensions de la RSE pour examiner si les entreprises s'appuient sur différentes combinaisons de RSE, en termes de qualité par rapport à la quantité des pratiques de RSE. Notre analyse empirique basée sur une base de données originale comprenant 10 293 entreprises françaises montre que les différentes dimensions de la RSE, prises isolément, ont un impact positif sur les bénéfices des entreprises, mais que leur effet en termes d'intensité varie selon les dimensions de la RSE. De plus, les résultats concernant la mesure qualitative de la RSE, basée sur l'interaction entre ses dimensions, montrent que la substituabilité de ces dimensions est hautement significative pour la performance des entreprises. Cependant, en termes d'intensité, ces interactions produisent des effets différentiels. En fait, en se demandant si une entreprise qui commence avec une certaine configuration ne peut pas être plus performante en ajoutant ou en supprimant une ou plusieurs dimensions, nous avons constaté qu'une seule configuration répond à cette exigence : verte et RH. L'interprétation est que lorsqu'une entreprise commence avec cette configuration, il est préférable de ne pas passer à une autre configuration. Dans toutes les autres configurations, les entreprises peuvent toujours améliorer leurs bénéfices en ajoutant ou en supprimant certaines dimensions. Enfin, la rentabilité des investissements en RSE dans les entreprises françaises semble reposer sur un mélange qualitatif spécifique de différentes dimensions de la RSE plutôt que sur une approche purement quantitative accumulant des pratiques sans concevoir un ensemble cohérent d'interactions entre elles.
  • Qu'est-ce qui motive la responsabilité sociale des entreprises ? Le rôle de la concentration de la propriété.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI, Sanja PEKOVIC
    Global Perspectives of Corporate Social Action and Social and Financial Performance | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Le prix de la divulgation des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance : Une expérience avec un investisseur professionnel en capital-investissement.

    Patricia CRIFO, Vanina FORGET, Sabrina TEYSSIER
    Journal of Corporate Finance | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Gouvernance et responsabilité sociétale des entreprises : nouvelle frontière de la finance durable ?

    Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX
    Revue d'économie financière | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Gouvernance et responsabilité sociétale des entreprises: nouvelle frontière de la finance durable ?

    Antoine REBERIOUX, Patricia CRIFO
    Revue d'économie financière | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Mesurer l'effet de la performance ESG des gouvernements sur le coût des emprunts souverains.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Rim OUEGHLISSI
    2015
    Cet article examine si les performances extra-fi nancières des pays sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont une importance pour les marchés des obligations souveraines. Nous proposons une analyse économétrique de la relation entre les performances ESG et les spreads des obligations gouvernementales de 23 pays de l'OCDE sur la période 2007-2012. Nos résultats révèlent que les notations ESG réduisent significativement les écarts de rendement des obligations d'État et que cette conclusion est robuste pour un large éventail de configurations de modèles. Nous constatons également que l'impact des notations ESG sur le coût des emprunts souverains est plus prononcé pour les obligations de courte durée. Enfin, nous montrons que la performance extra-fi nancière joue un rôle important dans l'évaluation du risque dans le système financier. En particulier, le contenu informationnel des notations ESG va au-delà de l'ensemble des variables quantitatives traditionnellement utilisées comme déterminant de la notation extra-financière d'un pays, telles que les émissions de CO2, la part des zones protégées, les dépenses sociales et de santé par rapport au PIB, ou la qualité des institutions, et offre une évaluation supplémentaire de la performance ESG des gouvernements qui compte pour les spreads des obligations gouvernementales.
  • Base de la pyramide et responsabilité sociale des entreprises : pourquoi et comment interagissent-elles ?

    Thomas ANDRE, Patricia CRIFO, Jean pierre PONSSARD, Gael GIRAUD, Nicolas MOTTIS
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • La responsabilité sociale et la performance des entreprises.

    Patricia CRIFO, Sandra CAVACO
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Pratiques de gestion liées à la RSE et performance des entreprises : Une analyse empirique du compromis quantité-qualité sur des données françaises.

    Patricia CRIFO, Marc arthur DIAYE, Sanja PEKOVIC
    International Journal of Production Economics | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Le prix de la divulgation des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance : Une expérience avec des investisseurs professionnels en capital-investissement.

    Patricia CRIFO, Vanina d. FORGET, Sabrina TEYSSIER
    Journal of Corporate Finance | 2015
    Cet article met en lumière l'impact de la divulgation des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des entreprises sur le financement par actions. Nous présentons une expérience de terrain encadrée unique dans laquelle des investisseurs professionnels en capital-investissement ont participé à des enchères fermées pour acquérir des entreprises fictives. Nous observons donc que la divulgation de la performance non financière (ESG) des entreprises a un impact sur l'évaluation des entreprises et les décisions d'investissement et nous quantifions dans quelle mesure. Le résultat principal est un effet asymétrique, les investisseurs réagissant davantage à la divulgation de mauvaises pratiques ESG qu'à celle de bonnes pratiques ESG. Nos résultats sont discutés en termes d'implications pratiques pour les investisseurs et les gestionnaires d'entreprises.
  • Pourquoi s’engager volontairement dans la transition énergétique ? Enseignements de la littérature sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.

    Patricia CRIFO, Vanina d. FORGET
    Revue d'économie industrielle | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • L'économie de la responsabilité sociale des entreprises : une enquête au niveau de l'entreprise.

    Patricia CRIFO, Vanina d. FORGET
    Journal of Economic Surveys | 2014
    Ce document analyse l'économie de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), en tant que réponse privée aux imperfections du marché afin de satisfaire les préférences sociales. Selon qu'elles affectent la réglementation, la concurrence ou les contrats, les imperfections du marché qui motivent les décisions de RSE sont classées en trois catégories : les biens et les maux publics et l'altruisme. la concurrence imparfaite. et les contrats incomplets. Nous présentons successivement ces moteurs des décisions de RSE et mettons en évidence la nature des incitations (externes ou internes) à l'œuvre et les hypothèses vérifiables (et testées) dans les études examinées. Nous passons enfin en revue le lien entre RSE et performance financière, ainsi qu'entre RSE et performance sociale et environnementale. Une double divergence apparaît dans la littérature, ouvrant des pistes de recherche futures : une déconnexion entre notre compréhension des moteurs de la RSE et des impacts de la RSE, et un manque de connaissances entre les conséquences financières et sociales de la RSE, ces dernières ayant reçu peu d'attention.
  • La responsabilité sociale et environnementale des entreprises: moteur de la transition énergétique?

    Patricia CRIFO, Vanina FORGET
    Revue d'économie industrielle | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Indépendance du conseil d'administration et performance opérationnelle : Analyse sur des données d'entreprises (françaises) et individuelles.

    Sandra CAVACO, Edouard CHALLE, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Gwenael ROUDAUT
    2014
    Bien que souvent critiquée, l'indépendance reste le critère ultime d'évaluation de la composition des conseils d'administration, que ce soit pour les régulateurs ou les actionnaires activistes. Dans cette étude, nous examinons la relation entre l'indépendance du conseil d'administration et la performance opérationnelle de l'entreprise dans un panel de sociétés cotées françaises, en accordant une attention particulière aux problèmes d'hétérogénéité et d'endogénéité. Nous profitons d'une base de données originale, avec une dimension temporelle qui peut être utilisée pour atténuer les problèmes d'hétérogénéité et d'endogénéité dynamique grâce à des estimateurs GMM. En outre, cette base de données peut être désagrégée au niveau individuel (directeur). Cette conception nous permet d'introduire des effets fixes d'entreprise et des effets fixes individuels dans les équations de performance (de l'entreprise), contrôlant ainsi l'hétérogénéité au niveau de l'entreprise et de l'individu. À notre connaissance, il s'agit du premier article à ce jour à fournir un compte rendu systématique sur cette question pour la France. Notre principal résultat est de documenter une relation négative significative entre la performance comptable et le statut d'indépendance (indépendamment de la personne). Ce résultat soutient l'argument d'un déficit d'information subi par les membres indépendants du conseil d'administration, tel que développé par Adams et Ferreira (2007).
  • Administrateurs indépendants : moins informés, mais mieux sélectionnés ? Nouvelles preuves à partir d'un modèle bidirectionnel à effet fixe administrateur-entreprise.

    Sandra CAVACO, Patricia CRIFO, Antoine REBERIOUX, Gwenael ROUDAUT
    2014
    Cet article développe un modèle bidirectionnel à effet fixe administrateur-firme pour étudier la relation entre l'hétérogénéité individuelle des administrateurs indépendants et la performance opérationnelle des entreprises, en utilisant des données françaises. Cette stratégie permet de considérer et de différencier dans un cadre empirique unifié les mécanismes liés au fonctionnement du conseil d'administration et ceux liés à la sélection des administrateurs. Nous montrons d'abord que le statut d'indépendance, déduction faite de l'hétérogénéité individuelle inobservable, est négativement lié à la performance. Ce résultat suggère que les membres indépendants du conseil d'administration connaissent un fort déficit informationnel qui l'emporte sur les autres avantages de la surveillance. Toutefois, nous montrons que l'expertise sectorielle ainsi que les relations informelles au sein du conseil d'administration peuvent contribuer à combler ce fossé. Deuxièmement, nous fournissons des preuves que les administrateurs indépendants ont une capacité intrinsèque plus élevée que les membres affiliés du conseil, ce qui est cohérent avec un processus de sélection basé sur la réputation.
  • ESG, stratégies d’entreprise et performance financière.

    Patricia CRIFO, Vanina FORGET
    ISR et Finance Durable | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • RSE et performance financière : complémentarité entre les comportements environnementaux, sociaux et commerciaux.

    Sandra CAVACO, Patricia CRIFO
    Applied Economics | 2014
    Cet article analyse les interactions entre les différentes dimensions de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) qui médient la relation entre la RSE et la performance financière. Nous faisons l'hypothèse que l'absence de consensus dans la littérature empirique sur la relation RSE-performance financière peut s'expliquer par l'existence de synergies (complémentarité) et de compromis (substituabilité) entre les différentes composantes de la RSE. Nous étudions cette relation en utilisant un échantillon final de panel non équilibré de 1094 observations (environ 300 entreprises par an) provenant de 15 pays sur la période 2002-2007. Nos résultats montrent que les comportements responsables envers les employés (dimension des ressources humaines) et envers les clients et les fournisseurs (dimension du comportement des entreprises) apparaissent comme des intrants complémentaires de la performance financière, indiquant des avantages mutuels et moins de conflits entre ces parties prenantes. Inversement, les comportements responsables envers les clients et les fournisseurs et envers l'environnement apparaissent comme des intrants substituables de la performance financière, suggérant plus de conflits entre ces parties prenantes ou un surinvestissement envers celles-ci.
  • The Economics of Corporate Environmental Responsibility.

    Patricia CRIFO
    International Review of Environmental and Resource Economics | 2014
    Cet article passe en revue la littérature économique sur la responsabilité environnementale des entreprises (REC). Il définit et illustre tout d'abord ce qu'est la RCE, et ce qu'elle n'est pas (à savoir le lavage écologique). Il examine ensuite les différentes raisons qui poussent les entreprises à mettre en œuvre des programmes de RCE : répondre à la pression sociale, devancer les réglementations, se différencier stratégiquement des concurrents, élever les barrières à l'entrée, retenir et motiver les employés, réduire le coût du capital, promouvoir la discipline et la bonne gouvernance, et encourager l'innovation. L'auteur examine ensuite si la mise en œuvre de la RCE améliore le bien-être économique. L'article se termine par l'esquisse de ce qui semble être, à ce stade, des directions de recherche intéressantes.
  • L'économie de la responsabilité sociale des entreprises : A Firm Level Perspective Survey.

    Patricia CRIFO, Vanina FORGET
    Journal of Economic Surveys | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • RSE et performance financière : Complémentarité entre les comportements environnementaux, sociaux et commerciaux.

    Patricia CRIFO, Sandra CAVACO
    Applied Economics | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Le chaînon manquant de la RSE et de la performance des entreprises : Complémentarité entre les critères environnementaux, sociaux et de comportement des entreprises ?

    Sandra CAVACO, Patricia CRIFO
    2013
    Cet article analyse la complémentarité entre les différentes dimensions de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la performance financière. Nous faisons l'hypothèse que l'absence de consensus dans la littérature empirique sur la relation RSE-performance financière peut s'expliquer par l'existence de synergies (complémentarité) et de compromis (substituabilité) entre les différentes composantes de la RSE. Nous étudions ces relations en utilisant un échantillon de 595 entreprises de 15 pays européens sur la période 2002-2007. Les résultats suggèrent une certaine forme de compromis entre les composantes de la RSE. Certaines combinaisons de RSE apparaissent comme des compléments relatifs, les ressources humaines et le comportement commercial envers les clients et les fournisseurs, suggérant des avantages mutuels et moins de conflits entre ces parties prenantes. Inversement, l'environnement et le comportement des entreprises envers les clients et les fournisseurs apparaissent comme des substituts relatifs, suggérant plus de conflits ou de surinvestissement entre ces types de parties prenantes.
  • 2. L��conomie verte : nouveau mod�le de croissance ou bulle verte ?

    Patricia CRIFO
    La croissance verte : une solution d'avenir ? | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • L'investissement socialement responsable.

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • L'investissement socialement responsable en France.

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS
    Business and Society | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • L’économie verte : nouveau modèle de croissance ou bulle verte ?

    Patricia CRIFO
    La croissance verte : une solution d’avenir | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • L'investissement socialement responsable.

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Quelle économie verte ?

    Patricia CRIFO
    Le développement durable à découvert | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • L'investissement socialement responsable à la recherche de nouveaux élans ?

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS
    Revue Française de Gestion | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Croissance économique et durabilité : promotion 2010, année 3, période 2, ECO565.

    Patricia CRIFO, Bernard SINCLAIR DESGAGNE, Gwenael ROUDAUT
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • L'investissement socialement responsable en France.

    Patricia CRIFO, Nicolas MOTTIS
    Business & Society | 2013
    L'investissement socialement responsable (ISR) en France est basé sur une approche " best in class " par opposition aux approches " d'exclusion " utilisées dans d'autres pays tels que les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, où le rejet des sin stocks a été historiquement dominant. L'objectif de cette note de recherche est d'examiner si le marché français de l'ISR, en se concentrant davantage sur les considérations financières que sur les considérations éthiques, par rapport à d'autres pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ou même la Suède, peut conduire à une forme de " mainstreaming " des processus d'ISR. Les auteurs explorent plusieurs mécanismes convergents. Premièrement, les auteurs analysent l'importance de la question du mainstreaming dans l'histoire de l'ISR ainsi que dans le débat contemporain dans la littérature académique sur les liens entre les performances financières et extra-financières (ISR). Ensuite, les auteurs examinent le rôle joué par les lois sur la finance éthique adoptées en France au début des années 2000 dans le développement du marché de l'ISR. Enfin, les auteurs discutent les résultats d'une enquête menée en 2009 auprès d'analystes ISR français travaillant à la fois pour de grands investisseurs institutionnels et des gestionnaires d'actifs en France.
  • La responsabilité sociale et environnementale des entreprises : mirage ou virage ?

    Patricia CRIFO, Vanina FORGET
    2013
    Cet article examine les déterminants économiques des pratiques de responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE), à savoir l'intégration volontaire de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la stratégie des entreprises. Nous présentons la littérature théorique et empirique dans un cadre unifié qui explique le développement de ces pratiques de RSE en se fondant sur trois catégories d'imperfections de marché : l'existence d'externalités et biens publics . la concurrence imparfaite et enfin les contrats incomplets. Nous examinons également l'impact de la RSE sur la performance et le bien-être social et dégageons des pistes de recherche futures.
  • Les fonds de capital-investissement peuvent-ils soutenir la responsabilité sociale des entreprises ?

    Vanina d. FORGET, Patricia CRIFO, Douglas CUMMING, Bernard SINCLAIR DESGAGNE, Eric GIRAUD HERAUD, Gunther CAPELLE BLANCARD, Sebastien POUGET
    2012
    Pas de résumé disponible.
  • Les entreprises multinationales au bas de la pyramide économique: un cadre d'analyse des stratégies.

    Francois PERROT, Jean pierre PONSSARD, Patricia CRIFO
    2011
    Le concept de " Bas de la Pyramide " suggère que les entreprises multinationales peuvent contribuer à réduire la pauvreté dans les pays émergents en développant une offre dédiée pour les consommateurs à faibles revenus. Afin de mieux comprendre la validité de cette proposition, la thèse s'intéresse aux stratégies des firmes vis-à-vis de ce segment et s'appuie pour cela sur un programme de recherche-action mené avec le Groupe Lafarge, au siège social et dans une filiale en Indonésie. Elle propose un cadre d'analyse des stratégies des firmes qui oppose deux formes d'approches: une démarche cherchant à maintenir la légitimité de la firme (" licence-to-operate ") d'une part, et une recherche d'opportunités commerciales d'autre part. La thèse montre comment Lafarge a évolué de la première à la seconde approche entre 2007 et 2010. Elle analyse les facteurs ayant conduit à ce changement et notamment le rôle joué par deux programmes pilotes d'accès au logement lancés en Indonésie dans le cadre de la recherche-action et qui ont contribué à la construction de plus de 800 maisons. La thèse distingue ensuite deux grandes formes de stratégies commerciales en opposant les approches de capture et de création de marchés, et souligne l'importance des spécificités locales du marché dans le choix de l'une ou l'autre de ces stratégies. Enfin, la thèse analyse, dans le cadre de stratégies de création de marchés, sous quelles conditions les partenariats entre entreprises et organisations non lucratives sont sources d'innovations et d'apprentissages pour la firme. Elle met en avant trois éléments clés : le partage d'une vision commune entre partenaires, la création conjointe des programmes et la mise en place de processus intentionnels d'apprentissage.
  • L' investissement socialement responsable : des épargnants particuliers aux investisseurs institutionnels de long terme.

    Samer HOBEIKA, Jean pierre PONSSARD, Patricia CRIFO, Anne catherine HUSSON TRAORE, Gunther CAPELLE BLANCARD, Eric GIRAUD HERAUD
    2011
    Pas de résumé disponible.
  • Inégalités, innovation et croissance.

    Patricia CRIFO, Jean louis RULLIERE
    2001
    Trois dimensions de l'hypothèse du progrès technique sont explorées. Premièrement on explique pourquoi, aux Etats-Unis notamment, les périodes de forte croissance de la prime de qualification ont coi͏̈ncidé avec des périodes où l'offre de travail qualifié était la plus faible (1971-1979). Dans un modèle de croissance endogène avec innovation, le biais en faveur des capacités individuelles accroît les inégalités intra groupes et réduit l'incitation à s'éduquer des individus à capacités ordinaires. Une croissance fondée sur un progrès technique biaisé en faveur des capacités individuelles amplifie ainsi les effets du biais technologique sur les salaires par une insuffisante réponse de l'offre de main d'oeuvre qualifiée. Deuxièmement, l'analyse porte sur le caractère cyclique de l'innovation et des inégalités à long terme. Dans un modèle où le choix du secteur dans lequel les chercheurs développent des projets est endogène, on montre que les innovateurs sont incités à adopter des technologies complémentaires au travail qualifié ou non qualifié alternativement. Cette alternance exerce une pression non monotone sur les inégalités, un biais permanent n'est donc pas robuste dans ce cadre. Troisièmement, la dimension organisationnelle du progrès technique est étudiée. L'analyse développée s'intéresse d'une part aux déterminants des choix organisationnels et aux relations entre innovation, organisation et structure de marché dans un modèle de croissance. On explore d'autre part les fondements plus micro-économiques des pratiques organisationnelles innovantes, c'est-à-dire l'allocation des tâches productives multiples dans une relation d'agence, pour mettre en évidence l'interaction entre polyvalence et rémunérations incitatives. Les principales prédictions de ces deux modèles sont enfin testées économétriquement sur des données françaises issues de l'enquête "Changement organisationnel et informatisation" de 1997.
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