SCIALOM Laurence

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2021
    Économix
  • 1990 - 1991
    Université Paris Nanterre
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
  • 2008
  • 1991
  • Mieux vaut prévenir que guérir : politique macroprudentielle, Covid 19 et changement climatique.

    Gaetan LE QUANG, Laurence SCIALOM
    International Economics | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Mieux vaut prévenir que guérir : politique macroprudentielle, Covid 19 et changement climatique.

    Laurence SCIALOM, Gaetan LE QUANG
    International Economics | 2021
    La crise de 2007-2008 a nécessité un renouvellement de la réglementation bancaire, qui s'est traduit par une réorientation vers une politique macroprudentielle. Cependant, une évaluation complète de l'état actuel de la réglementation financière révèle que ce changement est incomplet. En particulier, la notion de risque qui est au cœur du dispositif de Bâle reste aveugle aux événements extrêmes. Le risque climatique et le risque de pandémie font partie de cette catégorie. L'objectif de cet article est double. D'une part, nous soulignons pourquoi la réglementation bancaire actuelle n'est pas adéquate pour faire face à des risques dont l'origine se situe en dehors des marchés financiers - comme c'est le cas pour les risques de pandémie et les risques climatiques -. D'autre part, nous proposons des pistes de réforme de la réglementation macroprudentielle qui permettraient de prendre en compte ces risques.
  • La réglementation financière empêchée : L’Union européenne après la crise de 2007-2008.

    Frederic LEMAIRE, Dominique PLIHON, Cedric DURAND, Andre CARTAPANIS, Cedric DURAND, Michel BOUTILLIER, Esther JEFFERS SASSON, Laurence SCIALOM
    2020
    Cette thèse analyse la production de la réglementation financière dans l’Union européenne aprèsla crise de 2007-2008. Elle repose sur une étude globale des réformes financières introduites dans l’UE entremars 2009 et novembre 2014 (n=51), ainsi que sur deux études de cas portant sur la proposition de taxe surles transactions financières (TTF) et la proposition de réforme structurelle du secteur bancaire. Notre thèsemontre que la crise financière mondiale n’a pas conduit, à l’échelle européenne, à une remise en cause dunéolibéralisme réglementaire. On observe cependant, dans les différentes réformes étudiées, undéplacement de l’approche réglementaire anglo-saxonne, favorable à l’autorégulation du secteur financier,vers une approche ordolibérale reposant notamment sur des exigences de transparence et de gouvernanceafin d’assurer des conditions « saines » de concurrence. La crise a par ailleurs conduit à la mise à l’agenda dedeux mesures de rupture, la TTF et la séparation des activités bancaires. Notre recherche met cependant enévidence le pouvoir structurel mobilisé par les grandes banques universelles afin d’obtenir l’abandon ou lamise en suspens des deux mesures. Ce pouvoir structurel est fondé institutionnellement à l’échelleeuropéenne et à l’échelle nationale.
  • Les impacts macroéconomiques du modèle bancaire « originate-to-distribute » sur les ménages : Un modèle macroéconomique théorique stock-flux cohérent.

    Serge HERBILLON LEPRINCE, Jacques MAZIER, Robert GUTTMANN, Laurence SCIALOM, Marc LAVOIE, Jean francois PONSOT, Yamina leila TADJEDDINE
    2020
    La thèse étudie le fonctionnement de l’activité bancaire “originate-to-distribute”, associée au “système bancaire de l’ombre” et ses impacts sur les ménages. Nous utilisons un cadre d’analyse théorique post-keynésien et circuitiste, appliquant l’approche du crédit par la monnaie endogène. Dans l’objectif de formaliser l’activité bancaire « originate-to-distribute » dans un cadre agrégé, nous analysons, dans un cadre comptable, les nécessités entourant l’acquisition de créances par des acteurs financiers non bancaires. Nous mettons en évidence la nécessité du soutien bancaire au gonflement des bilans d’acteurs financiers participant de l’hébergement de créances bancaires en dehors du bilan des banques, préalablement au bouclage financier de ces créances par la canalisation d’épargnes des ménages. Nous traduisons le fonctionnement de l’activité bancaire « originate-to-distribute » dans un modèle macroéconomique théorique de croissance, stock-flux cohérent, en économie fermée. Le modèle est caractérisé par deux sous-secteurs de ménages, travailleurs et capitalistes, différenciés par leurs sources de revenu et leur comportement patrimonial. Nous tenons compte de l’endettement immobilier des ménages et d’un marché immobilier. Nous analysons les répercussions différenciées des cessions de créances du secteur bancaire à un secteur financier non bancaire sur le revenu, le patrimoine et l’endettement des classes de ménages.
  • Scandales de la finance, scandales financiers.

    Laurence SCIALOM, Christian CHAVAGNEUX, Patrice BAUBEAU, Sebastien FIAUX, Sebastien GUEX
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Crise économique et écologique : osons les décisions de rupture.

    Laurence SCIALOM, Baptiste BRIDONNEAU
    2020
    Dans cette note, nous défendons l’idée que la pandémie du Covid-19, au-delà des drames humains qu’elle charrie, est un coup de semonce et, par là même, une occasion à saisir pour rendre nos sociétés plus résilientes face aux chocs à venir et engager véritablement leur reconversion écologique. Ce confinement, cette mise sous cloche de nos économies nous prouvent que des choix radicaux peuvent être faits quand l’urgence est perçue et que les vies humaines sont menacées. L’État devra, à l’issue de cette crise sanitaire, renouer avec ses fonctions anticipatrices et planificatrices pour mettre le cap sur la réorientation de nos systèmes économiques, financiers et sociaux à une échelle temporelle dépassant celle des cycles électoraux.
  • Des annulations de dette publique par la BCE : lançons le débat.

    Laurence SCIALOM, Baptiste BRIDONNEAU
    2020
    Dans une précédente note, nous avions avancé quelques propositions pour que la gestion de la crise sanitaire n’enterre pas l’impératif de reconversion écologique de nos économies, que l’urgence de court-terme n’anéantisse pas la volonté de préserver une planète vivable pour l’espèce humaine à plus long terme. L’une des mesures envisagées, l’annulation de dettes publiques par la BCE, conditionnée à des investissements dans la transition écologique, peut paraître iconoclaste tant les questions relatives à la monnaie semblent parfois relever de la croyance religieuse, et tant le dogme de la non-monétisation des déficits publics par la banque centrale est ancré. Cette note propose de montrer que non seulement cette proposition est efficace économiquement, mais qu’elle est réalisable juridiquement et pallie les carences institutionnelles de la zone euro, c’est-à-dire à l’absence de budget fédéral. Par ailleurs, la conditionnalité liée à la conversion écologique des économies pourrait même redonner un souffle au projet européen, actuellement miné par les blocages au niveau intergouvernemental, quant au niveau de solidarité requis face aux conséquences financières de la crise sanitaire. Pour les citoyens européens, le projet écologique transcende les frontières et permet de reprendre la main sur un futur commun. La conditionnalité proposée appuie le projet de lutte contre le réchauffement climatique, annoncé comme une priorité de la nouvelle Commission.
  • Scandales de la finance, scandales financiers.

    Maximilien NAYARADOU, Laurence SCIALOM, Patrice BAUBEAU, Christian CHAVAGNEUX, Sebastien FIAUX, Sebastien GUEX, Francois JANSON
    Entreprises et histoire | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Dictionnaire des conventions : Autour des travaux d’Olivier Favereau.

    Philippe BATIFOULIER, Franck BESSIS, Ariane GHIRARDELLO, Guillemette de LARQUIER, Delphine REMILLON, Tristan AUVRAY, Charlotte CHEVALLIER BELLON, Irene BERTHONNET, Arnaud BERTHOUD, Christian BESSY, Luc BOLTANSKI, Robert BOYER, Jean CARTELIER, Aurore CHAIGNEAU, Camille CHASERANT, Eve CHIAPELLO, Thomas DALLERY, Herve DEFALVARD, David DEQUECH, Rainer DIAZ BONE, Jean paul DOMIN, Jean pierre DUPUY, Arnaud ESQUERRE, Francois EYMARD DUVERNAY, Judith FAVEREAU, Marie FAVEREAU, Peggy FAVEREAU, Bernard FRIOT, Maryse GADREAU, Jean marc LE GALL, Bernard GAZIER, Sophie HARNAY, Armand HATCHUEL, Philippe HUGON, Christophe JAMIN, Florence JANY CATRICE, Rouslan KOUMAKHOV, Thomas LAMARCHE, Christian LAVAL, Emmanuel LAZEGA, Jean francois LEJEUNE, Nadine LEVRATTO, Helena LOPES, Antoine LYON CAEN, Arnaud LE MARCHAND, Benedicte MARTIN, Jean DE MUNCK, Fabian MUNIESA, Kenkichi NAGAO, Andre ORLEAN, Michael j. PIORE, Gael PLUMECOCQ, Nicolas POSTEL, Christophe RAMAUX, Gilles RAVEAUD, Antoine REBERIOUX, Geraldine RIEUCAU, Sandra RIGOT, Jean philippe ROBE, Baudoin ROGER, Tatiana SACHS, Laurence SCIALOM, Blanche SEGRESTIN, Nicolas DA SILVA, Tiana SMADJA RAKOTONDRAMANITRA, Richard SOBEL, Yamina leila TADJEDDINE, Junya TATEMI, Olivier THEVENON, Laurent THEVENOT, Fabrice TRICOU, Daniel URRUTIAGUER, Francois VATIN, Stephane VERNAC, Helene ZAJDELA
    2019
    Comment penser l'économie autrement ? Depuis trente ans, des chercheurs de différentes disciplines participent au développement d’une économie des conventions qui construit une nouvelle représentation de l’économie. Les 75 auteurs réunis dans cet ouvrage fournissent un éclairage exceptionnel sur cette approche à partir des travaux de l’un de ses principaux artisans, Olivier Favereau. Plus que tout autre économiste, il a œuvré tout au long de sa carrière aux échanges interdisciplinaires pour renouveler notre compréhension des phénomènes économiques. Les différentes entrées de ce dictionnaire non standard discutent, utilisent ou prolongent ces travaux. Le lecteur dispose ainsi d’une introduction sans équivalent aux débats contemporains sur l’évolution des savoirs économiques : les nouvelles représentations de l’entreprise, du travail, de la finance et plus généralement des comportements économiques et de leur dimension politique.
  • La fascination de l'ogre Desserrer l'étau de la finance.

    Laurence SCIALOM
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Une analyse de la régulation bancaire par le marché après la crise : la discipline de marché contre-attaque.

    Gaetan LE QUANG, Laurence SCIALOM, Camille CORNAND, Eve CHIAPELLO, Laurence SCIALOM, Camille CORNAND, Eve CHIAPELLO, Jean charles ROCHET, Vincent BOUVATIER, Jean charles ROCHET, Vincent BOUVATIER, Olena HAVRYLCHYK
    2019
    La crise de 2007-2008 peut être interprétée comme l’échec de la discipline de marché. Les renflouements externes et les politiques monétaires non conventionnelles sont le signe d’un tel échec. Après la crise, la réglementation bancaire a donc été modifiée en profondeur. Toutefois, une large place est toujours accordée à la discipline de marché. L’objet de cette thèse est d’étudier de quelle façon la discipline de marché a été réactivée dans la période récente. L’accent mis sur la transparence de l’information financière et la question du renflouement interne constituent les deux principales voies de la réactivation de la discipline de marché. La première partie de cette thèse est ainsi consacrée à une analyse de la relation entre divulgation de l’information financière, transparence et stabilité financière. Nous montrons, en particulier, que les relations entre ces trois termes sont ambigües, de sorte qu’il n’est pas possible de promouvoir la discipline de marché seulement au travers d’exigences en matière de divulgation de l’information. Dans la deuxième partie de cette thèse, nous nous intéressons à l’impact sur le comportement des banques de la façon avec laquelle l’information financière est produite, c’est-à-dire à l’impact des normes comptables. La troisième partie de cette thèse étudie de quelle manière la discipline de marché pourrait, ou non, être efficacement mise en place via des exigences réglementaires en termes d’obligations contingentes convertibles (cocos). Nous montrons que la volonté de réactiver la discipline de marché au travers d’instruments financiers complexes comme les cocos constitue un dangereux oubli de l’histoire tant c’est la complexité de la finance qui a été à l’origine de la crise de la fin des années 2000.
  • Activités bancaires, contraintes réglementaires et contextes de crises : différentes perspectives empiriques.

    Vincent BOUVATIER, Valerie MIGNON, Christophe HURLIN, Amine TARAZI, Laurence SCIALOM, Christian BORDES, Gunther CAPELLE BLANCARD, Laurent CLERC
    2019
    Les travaux de recherche réalisés se situent principalement dans le domaine de l'économie bancaire, monétaire et financière et sont organisés autour de trois perspectives empiriques. La première perspective est microéconomique et se situe au niveau de la firme bancaire. Les recherches menées analysent les comportements de provisionnement pour pertes de crédit des banques et évaluent les profils de risque des banques. La seconde perspective est macroéconomique et se situe au niveau des pays. Les travaux réalisés s'intéressent à la procyclicité des activités de crédit d'une part, et à l'occurrence des crises bancaires d'autre part. La troisième perspective permet d'introduire une dimension internationale et pe1met ainsi de compléter les approches microéconomique et macroéconomique précédemment mobilisées. Les recherches menées analysent les effets de la réglementation bancaire et les conséquences de la crise financière de 2007-2008 sur les activités bancaires et financières internationales.
  • Conflits d’intérêt et gouvernance des banques systémiques : éléments d’analyse critique Revue d’économie financière, n°130, 2ième trimestre.

    Laurence SCIALOM
    Revue d'Economie financière | 2018
    Nous définissons dans cet article deux grandes catégories de conflits d’intérêt concernant les banques systémiques : des conflits d’intérêt d’ordre microéconomique qui portent atteinte à responsabilité fiduciaire des banques vis-à-vis de leurs clients et les conflits d’intérêt d’ordre macroéconomique qui nuisent à l’intérêt de la société dans son ensemble et alimentent la défiance sociale vis-à-vis des banques. L’hypothèse de cet article est que les scandales financiers à répétition qui éclaboussent les grandes banques systémiques internationales ne sont pas un épiphénomène mais au contraire le symptôme des failles de leur gouvernance et des conflits d’intérêt non traités qui les minent. Le décryptage des conditions permissives au relâchement des normes éthiques dans la banque est important pour la stabilité financière, pour la confiance dans le système financier et devrait avoir des implications majeures en termes d’action publique. Nous plaidons donc pour que les économistes investissent ce terrain de recherche.
  • Monnaie, pouvoir et Etats : le régime politique de la monnaie européenne.

    Alban MATHIEU, Jerome BLANC, Rebeca GOMEZ BETANCOURT, Benjamin LEMOINE, Laurent LE MAUX, Laurence SCIALOM
    2018
    Cette thèse se propose d’analyser le régime politique de la monnaie européenne. Ce concept fait référence aux manifestations du pouvoir au sein de la monnaie selon trois modalités, à savoir (i) la construction des règles d’émission, de circulation et de distribution, (ii) la réalisation des politiques budgétaires et économiques et (iii) la crise. Nous mobiliserons le cas de l’unification monétaire canadienne (1841-1867) afin de souligner les caractéristiques clés del’unification monétaire européenne et pour juger de la pertinence de notre concept. Les négociations intergouvernementales de 1989 à 1992 correspondent à un point temporel qui met en évidence les logiques de pouvoir entre les exécutifs français et allemand. Ces logiques ont déterminé la mobilité des biens, des services, des personnes et des capitaux (interne et externe), le régime de change (interne et externe), les objectifs et les missions de la banque centrale, l’existence ou non d’un Etat central, ses modalités d’endettement et la présence de transferts fiscaux qui se sont stabilisés dans un compromis socio-politique. Il en a découlé un cadre de politique budgétaire qui, par son interaction avec les caractéristiques précédentes, oblige les Etats membres à mettre en place des politiques économiques spécifiques. La désinflation compétitive et les politiques procycliques questionnent la reproduction de l’ordre économique, c’est-à-dire l’accumulation du capital qui permet une reconnaissance des dettes émises à la période précédente. Cette insoutenabilité du régime politique de la monnaie européenne a provoqué une crise, qui se résoudra selon le contexte institutionnel mis en place lors du compromis socio-politique. En raison de l’absence d’un Etat européen, il est impossible de modifier les caractéristiques de ce compromis, compromettant ce régime politique de la monnaie.
  • L'économie politique de la réglementation financière.

    Mathilde POULAIN, Gunther CAPELLE BLANCARD, Christian de BOISSIEU, Gunther CAPELLE BLANCARD, Anne YVRANDE BILLON, Stephane SAUSSIER, Laurence SCIALOM, Jeffry a FRIEDEN
    2018
    La présente thèse contribue à la littérature florissante sur la capture du régulateur en approfondissant notre compréhension des phénomènes de la capture cognitive et informationnelle sous de multiples angles. Le manuscrit est partitionné en trois chapitres. Dans un premier chapitre, je développe un modèle théorique afin d'étudier le difficile arbitrage auquel est confronté un dirigeant politique lorsque celui-ci délègue la régulation du système financier. Le choix opéré par le dirigeant politique dépend de son environnement politique et des caractéristiques du domaine réglementé. Dans un second chapitre, je définis des indicateurs de capture du régulateur et les applique à une base de données construite en rassemblant les pratiques de gouvernances et procédures de 42 agences indépendantes. Ce travail a pour but d’évaluer les prévisions du modèle théorique présenté en chapitre 1. Le troisième chapitre a pour objectif d’expliquer les disparités constatées entre agences indépendantes. Des hypothèses concurrentes sont ainsi testées : les explications politiques versus les explications culturelles et historiques.
  • Conflits d’intérêts et gouvernance des banques systémiques : éléments d’analyse critique.

    Laurence SCIALOM
    Revue d'économie financière | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Dix ans après la crise financière, comment enseigne-t-on la finance ?

    Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Laurence SCIALOM, Stephanie SERVE, Yamina TADJEDDINE
    Notes & Etudes | 2018
    L'enseignement de la finance semble avoir été peu influencé par la grande crise fi-nancière des années 2007-2008. C'est le résultat de l'enquête par questionnaire me-née par l'Institut Veblen et quatre enseignantes en finance au cours de l'année 2018. Seulement 25% des enseignants interrogés estiment que l'enseignement a changé si-gnificativement depuis la crise. Cette inertie s'explique en partie par la domination de quelques manuels « de référence » qui se concentrent largement sur les aspects mathématiques et techniques des métiers de la finance, et négligent le plus souvent la question de l'impact de la finance sur la société. Les manuels le plus cités ne s'inté-ressent pas réellement à l'impact macroéconomique de la finance, alors que cet impact constitue la donnée majeure des transformations économiques en oeuvre depuis les années 1980. Cette note analyse les résultats du questionnaire réalisé entre en mai et juin 2018, et les auteures proposent plusieurs pistes pour réformer l'enseignement. L'ensemble des données qui en sont issues est accessible sur le site de l'Institut Veblen.
  • « 10 ans après la crise financière, comment enseigne-t-on la finance ? ».

    Laurence SCIALOM, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Stephanie SERVE, Yamina TADJEDDINE
    2018
    L’enseignement de la finance semble avoir été peu influencé par la grande crise financière des années 2007-2008. C’est le résultat de l’enquête par questionnaire menée par l’Institut Veblen au cours de l’année 2018. Seulement 25% des enseignants interrogés estiment que l’enseignement a changé significativement depuis la crise. Cette inertie s’explique en partie par la domination de quelques manuels « de référence » qui se concentrent largement sur les aspects mathématiques et techniques des métiers de la finance, et négligent souvent la question de l’impact de la finance sur la société. Les manuels les plus cités ne s’intéressent pas réellement à l’impact macroéconomique de la finance, alors que cet impact constitue la donnée majeure des transformations économiques en œuvre depuis les années 1980. Cette note analyse les résultats du questionnaire réalisé entre en mai et juin 2018, et les auteures proposent plusieurs pistes pour réformer l’enseignement. L’ensemble des données qui en sont issues est accessible sur le site de l’Institut Veblen.
  • « 10 ans après…Bilan des réformes bancaires et financières depuis 2008 : avancées, limites et propositions ».

    Laurence SCIALOM, Vincent BIGNON, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN
    2018
    Dix ans après la faillite de Lehman Brothers et le dramatique automne 2008 où le système bancaire et financier mondial fut véritablement au bord du précipice, l’heure du bilan des réformes engagées est arrivée. C’est l’objet de ce rapport. En toile de fond de ce travail se posent des questions cruciales pour les autorités publiques : nos économies sont-elles désormais immunisées contre les risques d’une crise financière majeure? A-t-on tiré les leçons de la crise dans la structuration des instruments de régulation financière et bancaire ? Les annonces très ambitieuses des sommets du G20 de Washington DC en 2008, de Londres et Pittsburg en 2009 ont-elles été suivies d’effets ? Afin de répondre au mieux à ces interrogations, nous présentons dans une première partie un panorama des réglementations bancaires post-crise. Il s’agit de présenter en détail les réformes engagées en matière de capitalisation de banques et de ratios de liquidité bancaire (Bâle III), de dispositifs de résolution (en particulier le bail-in), mais également de réforme des infrastructures de marché (chambres de compensation). Pour chacune d’elles, nous dressons un bilan équilibré soulignant les avancées qu’elles constituent relativement à la période pré-crise mais aussi leurs insuffisances. Une critique plus globale de l’inspiration et de la philosophie de ces changements réglementaires mérite cependant d’être énoncée. Dans la seconde partie de ce rapport, nous questionnons la philosophie même des réglementations prudentielles.
  • Conflits d'intérêt : nouvelle frontière de la démocratie.

    Laurence SCIALOM, Helene RUIZ FABRI, Joel MORET BAILLY
    2017
    Ce rapport est issu d’un travail entamé en 2014 et part d’un constat simple. La défiance populistes. Cette défiance, qui a des effets délétères sur notre démocratie, est alimenté par des dysfonctionnements réels qu’il convient de ne pas nier. Un traitement inadéquat d’où le titre du présent rapport. Les conflits d'intérêts peuvent être sommairement définis comme des situations dans lesquelles une personne chargée de défendre un intérêt (intérêt particulier ou intérêt général) est en situation, ou peut-être soupçonnée d'être en situation, d'abuser de sa position afin de défendre un autre intérêt. Les conflits d’intérêts sont inhérents à la vie en société : ils existent dans tous les champs économiques et sociaux et à tous les niveaux hiérarchiques. Dans ce rapport, nous nous intéressons singulièrement à ceux qui affaiblissent notre démocratie et la confiance dans nos institutions. Notre fil d’Ariane est que les réponses à apporter doivent être d’autant plus exigeantes que les individus sont en position de responsabilité à l’égard de la collectivité et que les « coûts » sociaux des conflits d’intérêts non traités sont lourds, notamment en termes notamment de délégitimation des institutions démocratiques. Nos propositions visent à apporter notre pierre à la refondation de la vie démocratique. Nous développons nos analyses dans trois champs qui ont été choisis du fait de leur importance symbolique, économique et/ou de leur incidence sur la vie des citoyens. Il s’agit de la vie publique au sens large, de la banque et de la santé. Ces secteurs sont tructurellement générateurs de conflits d’intérêts, situation renforcée par le fait que les acteurs décisionnaires y ont souvent des trajectoires professionnelles qui s’inscrivent synchroniquement ou diachroniquement à la fois dans les sphères publique et privée. Cette approche structurelle des conflits d’intérêts ne nie pas la complexité des situations, ni l’imbrication nécessaire des champs public et privé, et les solutions que nouspréconisons ne sont donc pas duales, ou manichéennes. Nous envisageons au contraire une gradation qui va de l’incompatibilité – ou interdiction pure et simple – d'une double position potentiellement conflictuelle, conduisant alors à l’élimination du conflit d’intérêts, à des dispositifs de régulation beaucoup plus fins. La modulation de nos propositions prend comme critère la gravité du risque à conjurer.
  • Structure des banques, concurrence et stabilité financière.

    Gaelle tatiana YONGOUA TCHIKANDA, Laurence SCIALOM, Vincent BOUVATIER, Laurence SCIALOM, Vincent BOUVATIER, Andre CARTAPANIS, Catherine REFAIT, Michel BOUTILLIER, Andre CARTAPANIS, Catherine REFAIT
    2017
    Très souvent comparée à la grande dépression de 1929, la crise économique mondiale des années 2007-2012 a révélé que le système bancaire européen, en particulier, est dominé par des banques trop grosses, trop complexes, mais également trop connectées pour faire faillite. Du fait de leur statut systémique, celles-ci jouissent d’avantages de coûts de financement moins chers qui constituent des distorsions concurrentielles mais également des problèmes d’aléa moral quant aux incitations qui les poussent à accroitre leur taille. Fort de ce constat, l’objectif de cette thèse est d’analyser comment la déformation de la structure de marché, de la structure des banques et les problèmes de tarification des risques qu’elles induisent affectent la stabilité financière. Elle est structurée en quatre chapitres. Dans le chapitre 1, nous montrons qu’une augmentation de la probabilité de défaillance individuelle accroit la contribution des banques au risque systémique. Dans le chapitre 2, nous démontrons que la subvention implicite a le potentiel de diminuer mais également d’inverser l'effet réduction des risques de nature systémiques d'une concurrence accrue. Tandis que dans le chapitre 3, nous établissons qu’elle a la capacité de distordre et au-delà d’un certain seuil, d’inverser l’effet accroissement de risques individuels d’une concurrence accrue. Conjointement, ces résultats soutiennent le consensus selon lequel le risque individuel et le risque systémique généré par les banques ont deux dimensions distinctes. Dans le chapitre 4, nous prouvons que les grandes institutions financières identifiées systémiques et bénéficiant de la subvention implicite contribuent davantage au risque systémique quand elles ont une dépendance accrue au financement sur le marché de gros de la liquidité.
  • bail-in bail-out in point de vue économique.

    Laurence SCIALOM
    Le traitement des difficultés des établissements bancaires et des institutions financières - Approche croisée | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Les choix de facturation du commerce international : état des lieux, déterminants, inertie de la monnaie.

    Adrien FAUDOT, Jean francois PONSOT, Louis philippe ROCHON, Juliet JOHNSON, Pierre BERTHAUD, Laurence SCIALOM, Marc LAVOIE
    2017
    Malgré une apparente concurrence entre les monnaies, le dollar américain est la monnaie adoptée par la majorité des participants aux échanges internationaux, exportateurs et importateurs. C’est ce que montre l’état des lieux statistique proposé dans cette thèse. Partant d’un tel constat, l’objectif de cette thèse est d’expliquer les choix de monnaies de facturation du commerce international. Différents déterminants ont été établis par la littérature académique pour expliquer les choix de monnaies de facturation. Trois approches, aux méthodologies sensiblement distinctes, y contribuent, et peuvent dès lors être confrontées : l’approche macroéconomique standard, l’approche institutionnaliste, et l’approche de l’économie politique internationale. Le principal résultat de cette thèse est de montrer que la compréhension du choix du dollar américain ne peut se contenter des déterminants mis en évidence par les approches instrumentales de la monnaie qui dominent la macroéconomie internationale, et dans lesquelles la monnaie est avant tout vue comme un outil de maximisation d’utilités individuelles : leurs apports sont utiles, mais insuffisants. En appliquant la lecture institutionnaliste aux échanges internationaux, la thèse introduit l’importance des rapports de confiance et d’adhésion des acteurs à l’égard de la monnaie et de l’ordre défendu par ses institutions régulatrices. Cette importance se vérifie dans l’histoire du XXe siècle, à la fois dans l’échec des monnaies concurrentes du dollar, et dans la persistance de la monnaie américaine elle-même.
  • Comment domestiquer (enfin) la finance ?

    Laurence SCIALOM, Yamina TADJEDDINE
    Pour sortir de l'impasse ?conomique | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les nouvelles régulations et architectures bancaires européennes ont-elles tiré toutes les leçons de la crise ?

    Laurence SCIALOM
    Peut-on apprivoiser l’argent aujourd’hui | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • ,« Les nouvelles régulations et architectures bancaires européennes ont-elles tiré toutes les leçons de la crise ?

    Laurence SCIALOM
    Peut-on apprivoiser l’argent aujourd’hui ? | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • L’entreprise à l’épreuve de la financiarisation : du pouvoir d’un corpus théorique devenu un dogme.

    Laurence SCIALOM
    Dictionnaire autour des travaux d’Olivier Favereau | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Banque Finance : Les liaisons dangereuses.

    Laurence SCIALOM, Yamina TADJEDDINE
    Colloque de la R?gulation | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • L'influence des approches économiques de la régulation sur la réglementation bancaire : une brève histoire de la réglementation bancaire.

    Sophie HARNAY, Laurence SCIALOM
    Cambridge Journal of Economics | 2015
    Cet article met en lumière les fondements théoriques de la réglementation à l'œuvre dans le secteur bancaire et examine sa responsabilité dans le déclenchement de la crise financière de 2007-2008. En établissant un parallèle entre les principales évolutions de la réglementation bancaire depuis les années 1960 et les évolutions des analyses économiques de la réglementation sur la même période, il montre que le passage de la théorie de l'intérêt public de la réglementation qui a prévalu jusqu'à la fin des années 1960 à la théorie de l'intérêt privé de la réglementation explique la substitution des réglementations microprudentielles aux réglementations macroprudentielles et explique un changement paradigmatique dans la conception des instruments de régulation des autorités bancaires. Elle montre également que, bien que résultant de plusieurs facteurs, la crise de 2007-2008 est aussi la conséquence du fait que l'analyse économique des réglementations bancaires a soutenu des réglementations micro-prudentielles qui ne prennent pas en compte les caractéristiques et l'impact global des activités bancaires et se sont révélées incapables de préconiser des solutions efficaces dans un contexte de crise.
  • Union bancaire : Attention aux lacunes.

    Adrien BERANGER, Laurence SCIALOM
    International Economics | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • L'influence des approches économiques de la réglementation sur la réglementation bancaire : une brève histoire de la réglementation bancaire.

    Laurence SCIALOM, Sophie HARNAY
    Cambridge Journal of Economics | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Les objectifs de la régulation bancaire et financière le point de vue de l'économiste.

    Laurence SCIALOM
    Droit et crise financière -Régulation et règlement des conflits en matière bancaire et financière | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Union bancaire : Attention aux écarts.

    Laurence SCIALOM, Adrien BERANGER
    International Economics | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur la banque centrale et la politique macroprudentielle.

    Salim DEHMEJ, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Christian de BOISSIEU, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Christian de BOISSIEU, Jean bernard CHATELAIN, Olivier de BANDT, Leonardo GAMBACORTA, Laurence SCIALOM, Gregory LEVIEUGE
    2015
    L'objectif de cette thèse, composée de quatre articles empiriques et théoriques, est d'étudier l'implication des banques centrales dans la stabilité financière - définie comme un état stable et élevé de confiance dans la capacité du système financier à faciliter l'allocation des ressources économiques, gérer les risques, et à résister aux chocs - et de discuter de leurs nouvelles responsabilités macroprudentielles. La crise financière mondiale a fait évoluer la régulation et la supervision financières d'une perspective microprudentielle basée sur la résilience des institutions prises individuellement à une perspective macroprudentielle qui prend en compte les interactions entre les institutions financières, les externalités liées à leurs décisions, et aussi les effets du cycle financier sur le cycle économique et sur la stabilité financière. Cette thèse analyse le policy-mix des politiques monétaire - ciblant le cycle économique –et macroprudentielle -ciblant le cycle financier -ayant toutes les deux un impact sur la stabilité des prix et les conditions financières. En effet, ces politiques fonctionnent grâce à des canaux de transmission dont certains sont communs. Une attention particulière est accordée, au-delà la politique macroprudentielle dans union monétaire hétérogène comme la zone euro - où les pays connaissent des conditions macroéconomiques différenciées - en termes de stabilisation financière et macroéconomique. Partant du constat qu'un taux d'intérêt unique est adapté à la moyenne de la zone mais pas aux besoins de chacun des pays, la politique macroprudentielle pourrait compenser l'absence de politique monétaire autonome dans chaque pays. Cela améliorerait le degré d'optimalité de la zone monétaire.
  • Essais sur la stabilité du secteur bancaire : analyses sur données comptables des banques américaines.

    Xi YANG, Laurence SCIALOM, Jean paul POLLIN, Laurence SCIALOM, Jean paul POLLIN, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Olena HAVRYLCHYK, Laurent CLERC, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Olena HAVRYLCHYK
    2015
    La crise financière globale de 2007-2009 a révélé la fragilité des banques modernes ainsi que les carences de la réglementation. A la suite de la crise, le secteur bancaire a connu des réformes réglementaires importantes : renforcement de la régulation micro-prudentielle, mise en place de dispositifs ayant des objectifs macroprudentiels et diverses initiatives de séparation des activités. Dans ce contexte, cette thèse, en s’appuyant sur les données américaines, essaie dans un premier temps d’expliquer la vulnérabilité des banques par leurs caractéristiques financières et leur structure organisationnelle. Ensuite, la thèse propose une analyse de l’efficacité de certains nouveaux outils dans le cadre des réformes. Nous trouvons les résultats suivants : 1) Le risque de faillite est plus élevé chez les banques qui adoptent des stratégies agressives pendant la période d’euphorie économique et qui se financent par des fonds instables. Une maison-mère saine (bien capitalisée et rentable) est une source de force des filiales bancaires. Cela vient étayer l’introduction du coussin de capital contracyclique et du ratio de liquidité dans Bâle III. 2) La diversification des activités contribue à la baisse du risque bancaire alors que les engagements croissants en activités non-traditionnelles volatiles semble rendre les banques plus vulnérables. Ceci conforte la nécessité d'une réforme structurelle pour certaines banques universelles. 3) Les ratios de levier prévoient mieux la probabilité de faillite des grandes banques que le ratio pondéré par les risques, tandis que les deux types de ratios sont aussi efficaces pour prévoir la faillite des petites banques. Ce résultat souligne l’importance du renforcement de la réglementation des banques systémiques et implique sa mise en œuvre.
  • Réglementation bancaire et vision économique de la réglementation.

    Laurence SCIALOM, Sophie HARNAY
    Séminaire « Crise et nouvelles régulations financières », Université Paris Ouest Nanterre La Défense | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • La Fed a 100 ans Aux origine d'une banque centrale.

    Laurent LE MAUX, Laurence SCIALOM
    Economie Politique | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • L'origine du Fed.

    Laurent LE MAUX, Laurence SCIALOM
    L Economie politique | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Chapitre 16 : Pour un renouvellement de la réglementation financière.

    Michel AGLIETTA, Laurence SCIALOM
    The manufacturing of markets legal, political and economics dynamics | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais sur les effets des régulations et des supervisions sur la performance des banques Européennes.

    Faten BEN BOUHENI, Fredj JAWADI, Chantal AMMI, Laurence SCIALOM, Gilles DUFRENOT, Christophe jean GODLEWSKI
    2013
    Cette thèse est composée de trois essais : la première et la deuxième essais traitent les effets des régulations et des supervisions sur la rentabilité et la prise de risque par les banques Européennes durant la période 2005-2011. Les résultats montrent que ces effets dépendent non seulement des facteurs d'influence internes et externes, mais aussi de la modalité de surveillance et du rythme d'application des réglementations financières. Nous avons constaté aussi que les résultats changent selon chaque groupe de pays dont les caractéristiques sont communes. Ceci est expliqué par l'impact de la crise Européenne ainsi que la crise de la dette souveraine. Cependant, le troisième essai étudie l'impact des mécanismes de la gouvernance bancaire sur la performance des grands groupes bancaires français durant la période 2005 - 2011. En effet, les résultats confirment que la structure de propriété et la structure managériale sont différents d'une banque à une autre : les investisseurs institutionnels sont un élément de développement bancaire et la participation managériale des salariés renforce l'esprit fédérateur. Plus le conseil d'administration est large, plus les conflits d'intérêts et le manque de coordination augmentent, et les réunions et l'assiduité des administrateurs favorisent la stabilité financière. Notre étude de l'impact de la structure de la gouvernance sur la performance, en se basant sur les données de Panel à effet aléatoire confirme nos constatations. En effet, la présence des investisseurs institutionnels et l'actionnariat des salariés favorisent la rentabilité bancaire et la taille du conseil d'administration et l'indépendance des administrateurs augmentent la prise de risque excessif. Cependant, l'étude de l'interaction entre la régulation, la supervision et la structure de la gouvernance bancaire et leur impact sur la performance bancaire, confirme que les effets des régulations et des supervisions sur la performance bancaire dépendent de la structure managériale ainsi que la structure de propriété de la banque.
  • La consolidation des politiques prudentielles en Europe face à l'interdépendance des différents métiers de la banque.

    Peixin ZHANG, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Daniel GOYEAU, Jean paul POLLIN, Laurent CLERC, Daniel GOYEAU, Jean paul POLLIN
    2013
    L’interdépendance entre les différents métiers de la banque s’est considérablement renforcée au cours des deux dernières décennies. En effet, la globalisation financière a accru la porosité entre les différents métiers bancaires notamment lors de chocs qui bien qu’initialement circonscrits sur un segment de l’activité des banques contaminent maintenant rapidement la santé financière globale des banques. Cet état de fait est étayé par la crise des subprimes. L’échec de la réglementation bancaire révélé à travers la crise financière globale nous oblige à réexaminer le régime réglementaire en vigueur et à accorder une grande importance aux réformes réglementaires dans le système bancaire. Cette thèse a pour objectif d’identifier les carences de la réglementation bancaire et d’analyser les pistes de réforme réglementaire pour remédier à ces lacunes du régime réglementaire actuel. Ce travail de thèse fournit des évidences empiriques sur le fait que la mise en œuvre conjointe d’une stratégie de levier élevé et d’une stratégie de liquidité risquée a déstabilisé les banques au cours des années récentes. Les réglementations futures doivent donc s’orienter vers la complémentarité entre la réglementation de la capitalisation et la réglementation de la liquidité. En accord avec ces résultats empiriques, ce travail de thèse propose finalement un cadre théorique pour montrer que la prise en compte de la réglementation de la liquidité en tant que le complément de la réglementation de capitalisation est socialement optimale.
  • Economie bancaire.

    Laurence SCIALOM
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Réglementation bancaire et vision économique de la réglementation.

    Laurence SCIALOM, Sophie HARNAY
    EAEPE (European Association of Evolutionary Political Economy) | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Les banques centrales et la stabilité financière : redécouvrir les pratiques du prêteur en dernier ressort dans une économie de la finance.

    Laurent LE MAUX, Laurence SCIALOM
    Cambridge Journal of Economics | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Réglementation bancaire et vision économique de la réglementation.

    Laurence SCIALOM, Sophie HARNAY
    « Instabilités globales et ordres des politiques économiques – Institutions, instruments et savoirs de gouvernement de l’économie », Sciences Po & Université Paris Dauphine | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Faut-il séparer les banques ?

    Laurence SCIALOM, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Christian CHAVAGNEUX
    L Economie politique | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Faut il séparer les banques ?

    Laurence SCIALOM, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN
    Economie Politique | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais empiriques sur les canaux de transmission entre secteurs réel et financier en Corée du Sud.

    Hyung geun PARK, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Daniel GOYAU, Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Daniel GOYAU
    2013
    Cette thèse se compose de trois articles qui s’insèrent dans une même problématique sur les interrelations entre les secteurs financier et réel en Corée du sud. Notre analyse empirique a vérifié le bon fonctionnement de certains composants du mécanisme de transmission entre les secteurs financier et réel. Tout d'abord, nous avons constaté que le canal du crédit bancaire a fonctionné comme l'un des canaux de transmission de la politique monétaire (Chapitre1). Ensuite, nous avons vérifié empiriquement que la capitalisation des banques est un facteur important dans la transmission des chocs de politique monétaire (Chapitre2). Enfin, notre analyse sur l’interaction entre le prix de l’immobilier et le crédit bancaire a montré qu’il existait une relation à long terme entre les prix de l'immobilier et les prêts bancaires (Chapitre 3). Comme vérifié empiriquement dans notre analyse, le secteur financier et le secteur réel sont étroitement liés par le choc financier ou réel. Les résultats mettent en valeur les points suivants vis-à-vis des politiques monétaires et de supervision. Premièrement, il est important que la politique monétaire prenne en compte la régulation du capital et son effet sur l’économie. Deuxièmement, en prenant en compte le fait que le prêt hypothécaire est très étroitement lié à la conjoncture économique en Corée, l’instrument de la politique macroprudentielle pour réduire la procyclicité est nécessaire. La banque centrale et l’autorité prudentielle peuvent collaborer à développer ces instruments.
  • Faut-il séparer les banques ? Interview-Débat avec Laurence Scialom.

    Jezabel COUPPEY SOUBEYRAN, Laurence SCIALOM
    L'Économie politique | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Évaluation et surveillance des risques relatifs aux conglomérats financiers.

    Stephanie FEYLER, Daniel GOYEAU, Catherine LUBOCHINSKY, Daniel GOYEAU, Noelle DUPORT, Anne LAVIGNE, Laurence SCIALOM
    2012
    Les mutations structurelles au sein de l'industrie financière sont nombreuses, protéiformes et complexes. L'analyse de leurs conséquences, particulièrement en matière de stabilité financière, s'avère cruciale. Notre travail se concentre sur l'une de ces transformations, à savoir l'émergence et le développement de la conglomération financière, qui a pour singularité d'entremêler diversification et globalisation, et qui, à notre sens, a été relativement peu étudié. Notre objectif est donc de contribuer à combler cette insuffisance. Nous avons articulé notre réflexion autour de trois axes : l'appréhension pratique de la conglomération financière, ses implications en termes de risque, et ses incidences en matière de dispositif prudentiel, et plus particulièrement en termes d'architecture de surveillance. Nous proposons de pallier l'absence de données dédiées spécifiquement à ce mouvement en utilisant des données relatives aux opérations de fusions-acquisitions. Alors qu'il est impossible d'affirmer de manière univoque si ces groupes sont plus ou moins risqués que leurs homologues individuels et susceptibles d'exposer la sphère financière à des risques exacerbés et/ou nouveaux, nous explicitons les éléments à même d'engendrer un profil de risque plus élevé, soulignons l'importance d'adopter une perspective globale du niveau de risque encouru et démontrons l'incidence pernicieuse de la stratégie de diversification sur la probabilité de risque systémique. Enfin, nous montrons à l'aide d'un Probit Multinomial que la conglomération financière est un facteur explicatif aux cotés des facteurs traditionnellement mis en avant de l'unification des autorités nationales de surveillance.
  • Essais sur les réformes de la régulation bancaire : quelques leçons de la crise financière.

    Sonia ONDO NDONG, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Laurence SCIALOM, Michel BOUTILLIER, Jean paul POLLIN, Dominique PLIHON, Olivier PASTRE, Jean paul POLLIN, Dominique PLIHON
    2011
    Pour limiter le potentiel systémique des crises financières futures il est nécessaire de renforcer la dimension macro-prudentielle de la régulation. Nous proposons dans cette thèse les quatre pistes de réflexion suivantes pour la construction d’un cadre macro-prudentiel plus robuste : i) détecter les décisions qui jouent un rôle décisif sur le niveau de risque de la banque et sur son exposition aux crises financières. ii) se servir d’un indicateur de levier agrégé pour détecter l’emballement de l’offre de crédits . iii) introduire une forme de Prompt Corrective Action en Europe dont les signaux de détection seraient composés d’informations sur le capital et sur la liquidité des banques . iiii) trouver le meilleur moyen de lutter contre le risque de hasard moral des institutions financières systémiques. Les résultats de ces travaux sont les suivants :1) l’association d’une politique de levier agressive et d’une politique de financement largement orientée sur les marchés à court terme est le facteur déterminant pour repérer les banques vulnérables . 2) l’indicateur de levier agrégé que nous avons construit a un pouvoir prédictif assez élevé et peut par conséquent être utilisé comme instrument de détection des crises financières . 3) l’information sur le risque de liquidité semble être un bon complément aux ratios de capital pour détecter les banques vulnérables et déclencher l’intervention des superviseurs dans le cadre d’une Prompt Corrective Action européenne . 4) les solutions les plus pertinentes pour résoudre le problème de hasard moral associé aux institutions systémiques semblent être celles qui visent à simplifier la structure des banques afin d’en faciliter la résolution.
  • Stratégies et gouvernance des fonds de pension.

    Sandra RIGOT, Michel AGLIETTA, Laurence SCIALOM, Christian de BOISSIEU, Michel AGLIETTA, Laurence SCIALOM, Christian de BOISSIEU, Gunther CAPELLE BLANCARD, Pierre yves GOMEZ, Olivier GARNIER, Gunther CAPELLE BLANCARD, Pierre yves GOMEZ
    2010
    Ce travail de thèse vise à identifier, sur le plan théorique et empirique, les stratégies financières et les modes de gouvernance des investisseurs institutionnels propres à leur comportement d’investisseur de long terme. Ces investisseurs ont en effet un avantage décisif dans l’allocation stratégique d’actifs : un horizon éloigné et des engagements plus ou moins définis. Pour ce faire, il circonscrit ses investigations et ses analyses aux fonds de pension, en observant ce qui est susceptible de les rapprocher ou de les éloigner d’un comportement d’investisseur de long terme. Le choix délibéré de se focaliser sur les fonds de pension tient à ce que ces derniers portent des engagements contractuels de passif de long terme de retraites vis-à-vis de leurs mandants. Ce travail étudie plus spécifiquement un aspect du comportement des fonds de pension -en l’occurrence leurs placements dans les hedge funds- dans le but d’analyser les différentes propositions de régulation des fonds de pension et des hedge funds.
  • La théorie standard des unions monétaires à l'épreuve de l'Histoire.

    Manix HEDREVILLE, Michel AGLIETTA, Christian GHYMERS, Laurence SCIALOM, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Andre ORLEAN
    2010
    L’Histoire des unions monétaires est encore aujourd’hui un domaine assez inexploité par la science économique. Pourtant elle peut s’avérer riche d’enseignements. L’intérêt premier de cette thèse est de présenter une analyse historique et quantitative des phénomènes d’union monétaire depuis le XIXe siècle (5 expériences d’union monétaire sont ici étudiées : l’Union latine, l’union monétairescandinave, la zone franc-CFA, l’Union monétaire de la Caraïbe de l’Est et l’Union monétaire de la zone euro) permettant d’asseoir encore plus la pertinence de l’argument institutionnaliste selon lequel la théorie traditionnelle des Zones monétaires optimales ne serait satisfaisante ni sur le plan « positif » ni sur le plan « normatif ». Dès lors, la théorie orthodoxe doit être abandonnée au profit d’une conception de la monnaie comme institution souveraine. Cela commande une approche multidisciplinaire des unions monétaires, faisant la part belle aux outils conceptuels développés dans le cadre de l’Economie Politique Internationale. Partant de là, nous avons analysé les possibilités d’unions monétaires dans le monde, en particulier dans le MERCOSUR, en distinguant au niveau régional , du côté de l’ « offre de régime monétaire » comme du côté de la « demande de régime », les forces capables de porter (ou de faire obstacle) à l’accomplissement du projet d’union monétaire du MERCOSUR. Cela constitue le deuxième grand point d’intérêt de cette thèse.
  • Evaluation des risques de crédits et concurrence : analyse de l'impact du credit scoring et de la titrisation sur les stratégies des banques.

    Jung hyun AHN, Laurence SCIALOM, Jean CARTELIER, Jean CARTELIER, Bruno PARIGI, Jean charles ROCHET, Regis BRETON, Antoine MARTIN, Laurence SCIALOM, Bruno PARIGI, Jean charles ROCHET
    2009
    Cette thèse s’intéresse à deux innovations financières majeures intervenues dans le secteur bancaire au cours des dernières décennies: la titrisation et le credit scoring. Plus particulièrement, nous proposons trois analyses théoriques portant sur i) le lien entre la généralisation de l’emploi de ces outils et l’intensification de la concurrence bancaire . ii) l’impact de l’utilisation de ces outils sur la fonction de production d’information des banques (le monitoring et le screening). Les principaux résultats de ces travaux sont les suivants : 1) Le principe de concurrence ne garantit pas l’adoption de la technologie la plus efficiente lorsque deux banques différenciées suivant leur technologie d’octroi de crédit, relation de prêt ou credit scoring, se font une double concurrence à la fois sur le marché du crédit et sur le marché des dépôts . 2) Les banques peuvent utiliser la cession de prêts afin de ne pas révéler l’information privée qu’elles ont pu collecter sur leurs clients au travers de la relation clientèle lorsque la détention d’informations privées est susceptible de procurer un avantage concurrentiel futur dans le contexte d’une concurrence intertemporelle . 3) La titrisation peut être mobilisée de manière stratégique en vue d’atténuer la concurrence sur le marché du crédit. Plus précisément, la titrisation peut être employée par une banque comme un moyen de signaler à ses concurrents qu'elle va diminuer l'intensité de son monitoring afin d'atténuer le problème de sélection adverse qui se pose à eux. Ce faisant, les banques parviennent à augmenter leur profit d’ensemble, mais au détriment de l’efficience du marché.
  • Trois essais sur la libéralisation du marché bancaire, le mode d'entrée des banques étrangères, et la performance des banques.

    Ngoc anh VO THI, Laurence SCIALOM
    2008
    Cette thèse s'intéresse à l'impact des modes d'entrée des banques étrangères sur la performance du système bancaire local en République Tchèque, Hongrie, et Pologne. A cette fin, nous avons d'abord conduit une analyse comparative de l'efficience de coûts et de la croissance de la productivité entre les banques étrangères de novo et les banques étrangères - acquéreurs, et entre ces dernières et les banques domestiques. Ensuite, nous avons centré notre analyse sur l'impact de la levée des restrictions à chaque mode d'entrée des banques étrangères sur la performance du système bancaire local. Les résultats montrent que les banques étrangères de novo jouissent d'une meilleure efficience de coûts et d'une croissance de productivité plus élevée que les banques étrangères - acquéreurs, alors qu'il ne semble pas y avoir de différence significative de l'efficience de coûts entre les banques étrangères - acquéreurs et les banques domestiques. De plus, alors que la levée des restrictions à l'entrée des banques étrangères de novo n'exerce qu'un impact limité sur la performance du système bancaire local, celle à l'entrée des banques étrangères - acquéreurs a provoqué des baisses significatives de la profitabilité et des marges d'intérêts, et une augmentation des coûts administratifs à la fois pour l'ensemble des banques et pour les seules banques domestiques.
  • Monnaie et banque centrale en Europe.

    Laurence SCIALOM, Michel AGLIETTA, Christian de BOISSIEU, Pierre LLAU, Philippe MOUTOT, Jean paul POLLIN, Francoise RENVERSEZ
    1991
    L'objet de cette thèse concerne la création d'une banque centrale européenne et l'adoption d'une monnaie unique. La première partie justifie la création d'une banque centrale européenne en replaçant celle-ci dans sa dynamique historique de longue période et par une théorie de la monnaie mettant le système de paiements au cœur de toute économie monétaire. La seconde partie s'intéresse à l'organisation institutionnelle et au fonctionnement concret du futur système européen de banques centrales. L'exploitation systématique de l'analogie avec le système fédéral de réserve américain tant dans sa période de fonctionnement décentralise (jusqu'en 1935) que dans sa structure actuelle constitue l'une des originalités de cette partie. Les développements principaux concernent les questions suivantes : le mandat et l'indépendance de la banque centrale européenne, l'impossibilité d'appliquer le principe de subsidiarité en matière de politique monétaire, la politique prudentielle (supervision, règlementation prudentielle, préteur en dernier ressort, assurance-dépôts et sécurité des systèmes de paiements) et la politique monétaire en phase transitoire et finale du processus d'unification monétaire.
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