STANCANELLI Elena

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Affiliations
  • 2012 - 2016
    Ecole d'économie de Paris
  • 2012 - 2016
    Centre d'économie de la Sorbonne
  • 2015 - 2016
    Centre national de la recherche scientifique
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2010
  • Inégalités en matière de capital humain : la structure familiale a son importance.

    Helene LE FORNER, Hippolyte d ALBIS, Arnaud LEFRANC, Elena STANCANELLI, Hippolyte d ALBIS, Arnaud LEFRANC, Helene COUPRIE, Markus JANTTI, Francois charles WOLFF
    2019
    Ces dernières décennies, la famille a connu des changements majeurs dans la majorité des pays de l’OCDE. D’une part, le taux de fertilité a baissé . d’autre part, le nombre de séparation a fortement augmenté. Cette thèse se propose d’étudier les effets de ces changements de la structure familiale sur le capital humain des individus, en l’envisageant comme une nouvelle source d’inégalités. Dans un cadre micro-économique, cette thèse mobilise les outils économétriques pour les appliquer à de larges bases de données. Les trois chapitres de cette thèse présentent des résultats nouveaux sur l’effet de la séparation parentale et de la taille de la famille sur le capital humain de l’individu. Le premier chapitre porte sur l’effet de la séparation parentale en France sur la réussite professionnelle des individus, et montre un effet négatif de la séparation parentale sur le niveau d’étude et la position sociale de l’individu. En s’appuyant sur des données américaines, le second chapitre s’intéresse aux mécanismes expliquant cet effet, et en particulier, sur les changements du temps passé avec les parents. Ainsi, 30% de l’effet de la séparation parentale sur le développement socio-émotionnel des enfants serait expliqué par la baisse du temps passé avec au moins un parent présent. Le troisième chapitre considère un autre aspect de la structure familiale : la taille de la famille. Nous trouvons que l’arrivée d’un troisième enfant dans la famille diminue les compétences socio-émotionnelles des autres enfants, en particulier chez les filles.
  • Fear and loathing on the campaign trail 2016-18 : migrants, refugees and the rise of far right populism.

    Max VISKANIC, Roberto GALBIATI, Sergej maratovic GURIEV, Hillel RAPOPORT, Roberto GALBIATI, Sergej maratovic GURIEV, Margherita COMOLA, Elena STANCANELLI, Julia CAGE, Margherita COMOLA, Elena STANCANELLI
    2019
    Le premier chapitre analyse l’impact d’un afflux relativement large et homogène d’immigrés polonais sur le Royaume Uni et quel effet ce choc a eu sur le vote Brexit de 2016. Je trouve que l’immigration polonaise au Royaume Uni a augmenté le vote Brexit mais pas assez pour expliquer la décision de quitter l’union européenne. Afin d’obtenir une variation exogène dans la répartition des immigrés polonais je me base sur le développement de réseaux de migrants proches des camps de réinstallation de guerre crées pour les soldats polonais après la deuxième guerre mondiale dont je collecte la localisation dans les archives nationales. Dans le deuxième chapitre j’utilise le démantèlement de camps de migrants illégaux proche de Calais et la répartition de migrants s’en suivant pour étudier l’impact d’une exposition à peu de migrants pendant une courte période de temps. Je trouve que l’exposition a peu de migrants réduit le vote Front National (le parti d’extrême droite français) mais que cet effet se dissipe si de grands groupes de migrants sont relocalisés. Dans ce cas, le contact ainsi que la taille relative du groupe jouent un rôle important dans la réaction des autochtones aux migrants. Dans le dernier chapitre j’analyse l’impact de la crise des réfugiés sur la demande et l’offre politique en Italie. Je montre que l’ouverture de petits centres d’accueil de migrants en Italie a réduit le vote d’extrême droite, les crimes de haine contre les immigrés ainsi qu’augmenté le vote en faveur des partis de gauche. Les effets proviennent principalement de municipalités qui sont moins connectes à internet.
  • Essais empiriques sur l'éducation et la cohésion sociale dans les milieux fragiles.

    Almedina MUSIC, Elena STANCANELLI, Hillel RAPOPORT, Elena STANCANELLI, Sonia BHALOTRA, Ekaterina ZHURAVSKAYA, Eric STROBL, Roberto GALBIATI
    2018
    Cette thèse se compose de trois essais sur l’éducation et la cohésion sociale dans les pays en développement, et plus particulièrement en Égypte et en Indonésie. Le premier chapitre analyse les comportements des ménages en Égypte, notamment l’investissement pour l’éducation et la santé, suite à la révolution de 2011, que nous interprétons ici comme un environnement instable. Pour étudier les effets du déclenchement de la révolution Égyptienne, nous combinons l’enquête représentative des ménages avec un enregistrement statistique unique de toutes les personnes arrêtées, blessées ou tuées lors des manifestations politiques dans le pays. Nos résultats montrent que les ménages adaptent considérablement leur comportement dans un contexte politique instable. Le deuxième chapitre analyse les conséquences des tremblements de terre sur l’éducation et les mesures de santé des enfants en Indonésie. Nous constatons que les résultats en matière d’éducation et de santé des enfants sont négativement affectées lorsqu’un ménage subit un tremblement de terre, avec une certaine hétérogénéité selon l’âge et le sexe de l’enfant. Le troisième chapitre analyse les effets du favoritisme ethnique dans l’attribution des transferts gouvernementaux aux ménages suite à une catastrophe naturelle Les résultats suggèrent que bien que tous les ménages d’un même village soient affectées, les ménages les plus susceptibles de recevoir des transferts gouvernementaux sont ceux qui partagent la même origine ethnique que le leader de la communauté. Mes conclusions démontrent également que dans les villages ou le favoritisme ethnique est répandu, la confiance entre groupes ethniques s’est réduite entre 2007 et 2014.
  • Décision résidentielle des ménages : entre choix et contraintes.

    Delphine DROUET, Olivier DONNI, Jean luc PRIGENT, Olivier DONNI, Nicolas COULOMBEL, Maelys de LA RUPELLE, Catherine SOFER, Elena STANCANELLI
    2018
    Le choix résidentiel s’articule autour d’un certain nombre de contraintes : qu’elles soient internes au ménage ou résultant de la distorsion du marché, ces contraintes modifient fondamentalement l’ensemble de choix des ménages. La première partie de la thèse porte les contraintes que le ménage subit et qui repose sur une de ses caractéristiques. La littérature a étudié en détail la question de la discrimination à l’accès au logement en mettant en évidence un accès limité et tacite aux ménages immigrés, mais aucune étude ne s’est penché sur la mise en évidence d’une potentielle discrimination résidentielle par les prix. Dans cet article, nous étudions les écarts de loyers effectifs entre les français et les immigrés, à l’aide de la décomposition proposée par Oaxaca & Blinder (1973). Nous cherchons à expliquer ces différentiels de loyers en une part imputable à des différences de choix individuels et en une part relevant d'une discrimination sur le marché du logement sur des données de l’enquête logement de 1996. Bien qu’aucune discrimination par les prix ne soit mise clairement en évidence, certains caractéristiques du logement semblent, toutefois, plus onéreuses pour les immigrés. La seconde partie de cette thèse porte sur sur les contraintes internes au ménage. Le travail de cette première partie s’inscrit dans la continuité des travaux effectués sur l’économie de la famille et celle de la prise de décision concernant leur mobilité. La première contrainte que nous présentons est celle de logements qu’occupent les agents avant de se mettre en ménage. La littérature a étudié en profondeur les choix de mobilité résidentielle des couples à travers la plupart des étapes du cycle de vie, sans se pencher sur celui de la mise en ménage. Cela permettrait pourtant de prendre en compte la pluralité des décideurs au sein du ménage. Ce chapitre présente un modèle collectif de mise en ménage, mesurant la probabilité qu’un couple occupe, ensemble, le logement que l’homme occupe seul, celui que la femme occupe seule, par rapport au fait de les refuser tous deux, basé sur un modèle d’estimation logit multinomal. Nous travaillons sur des données de l’enquête nationale logement de 2002 qui nous permet de retracer l’ensemble des parcours de mobilité des deux agents. Nous nous choix du premier logement du couple au sens de son occupation initiale. L’élaboration du modèle théorique, basé sur un modèle de type collectif, où les agents opèrent une négociation, inclue la situation où les deux agents peuvent ne pas être amenés à quitter leur logement dans les points de menace du couple. Nous proposons un enrichissement du modèle où nous faisons valoir le fait que la décision du logement commun peut impliquer une inefficacité dans les décisions futures du couple. Bien que le logement de l’homme semble un choix avéré, l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes, ainsi que la différence d’âge au sein du couple semblent influencer significativement le choix des couples. Ensuite, le choix d’un logement, pour un couple, doit prendre en compte les temps de trajet domicile-travail quotidiens. Les agents, ayant un emploi localisé, choisissent un logement qui répond à leurs besoins dans une région dont l’occupation de l’espace est fortement hétérogène et dont l’offre de logement n’est pas distribuée de façon uniforme. L’idée de l’article est de mesurer l’impact des caractéristiques individuelles des agents sur la décision jointe des temps de trajet du ménage, ainsi que la façon dont les agents se répartissent ces déplacements. Les données sur lesquelles nous travaillons sont celles du recensement de la population de 1999, enrichies de données communales et des temps de trajet des agents. Nous mettons en évidence une distinction des comportements hommes/femmes basée sur l’attraction aux pôles d’emplois et à la stabilité de l’emploi.
  • Long run economic mobility.

    Ahuitzotl hector MORENO MORENO, Elena STANCANELLI, Hippolyte d ALBIS, Elena STANCANELLI, Hippolyte d ALBIS, Francois BOURGUIGNON, Christophe MULLER, Thierry MAGNAC, Nora LUSTIG
    2018
    La mobilité économique est une des aspirations de toute société moderne, mais comment peut-on savoir la véritable évolution de la mobilité sociale ? C’est-à-dire : 1) peut-on mesurer la mobilité sociale avec les données ou la technologie disponibles aujourd’hui? 2) Quelles sont les tendances de la mobilité sociale qui a traversées la génération actuelle? Ou encore 3) à quel point la société actuelle est-elle mobile par rapport aux anciennes générations? Ce sont les trois questions à la base de cette thèse. Nous soutenons ici que c’est possible de connaître encore plus sur l’évolution de la mobilité sociale en restreignant son analyse à quelques dimensions dans le champ de l’économie : le revenu et l’éducation. Le première article s’attaque au problème du manque des données nécessaires pour l’analyse des dynamiques du revenu à l’intérieur d’une génération. Il est avéré que les données longitudinales sont rares et très peu disponibles dans la plupart des pays, ce qui est vrai même pour les pays développés ! Nous avons essayé d’assembler ce casse-tête par des approches méthodologiques récentes, telles que les «panels synthétiques», une méthodologie normalement utilisée pour l’analyse des dynamiques de la pauvreté. Les articles deux et trois décrivent, plus spécifiquement, les tendances à long terme de la mobilité économique pour le revenu et pour l’éducation, respectivement. Le deuxième papier s’occupe de la mobilité intra-générationnelle, tandis que le troisième est dédié à la mobilité intergénérationnelle. Tous les deux répondent aux questions deux et trois posées plus en haut, en cherchant d’améliorer la façon dont la dimension temporaire est incluse dans l’analyse du bien-être économique, ceci avec pour but de reproduire l’effet d’un film fait avec plusieurs clichés. Cette thèse cherche à élargir le savoir expérimental sur la mobilité économique, vu que la plupart des études ne prennent en compte que quelques années de mobilité intra-générationnelle ou à peine quelque génération. En outre, la plupart des résultats des expériences existantes font référence aux pays scandinaves ou à des pays fortement industrialisés. Pour cette thèse nous avons donc pris l’exemple du Mexique, mais les approches et les principes méthodologiques utilisés pourront être appliqués à n’importe quel autre pays. Les chemins de nos vies sont dans un mouvement perpétuel : par monts et par vaux. Dans une société démocratique, il semble utile de savoir si notre appartenance sociale nous permet de nous en sortir malgré nos origines, ou si au contraire, notre destin est voué à l’échec à cause d’elles. Il nous faut en effet, des résultats empiriques pour répondre à ces délibérations. Cette thèse est peut-être une invitation osée à mettre en marche cette conversation.
  • Essais sur l'offre de travail et l'entrée dans la vie adulte : application à la France.

    Vincent VERGNAT, Bertrand KOEBEL, Francois charles WOLFF, Mathieu LEFEBVRE, Ralf WILKE, Elena STANCANELLI, Francois LEGENDRE
    2017
    Cette thèse a pour objectif d’étudier l’évolution de l’offre de travail des individus à l’entrée dans la vie adulte. Elle se compose de deux thèmes majeurs. Tout d’abord, nous abordons les décisions d’offre de travail des jeunes adultes et les liens qui existent avec l’environnement familial et les politiques publiques qui leur sont destinées. Dans un second temps, nous abordons l’impact de la naissance d’un premier enfant sur l’offre de travail des mères et des pères. Nous trouvons que l’environnement familial est un facteur d’inégalités entre les jeunes adultes et que la mise en place de politiques de revenu minimum permettrait de réduire ces inégalités. Concernant la naissance d’un enfant, ce sont essentiellement les femmes éduquées qui sont pénalisées au niveau salarial sur les court et moyen termes. Il semble que les politiques publiques mais également les entreprises ont un rôle imp ortant à jouer dans les comportements de retour à l’emploi des mères.
  • Les enfants du premier mariage dissuadent-ils le divorce ?

    Hector BELLIDO, Jose alberto MOLINA, Anne SOLAZ, Elena STANCANELLI
    Economic Modelling | 2016
    En termes économiques, les individus divorcent si les gains attendus du mariage sont inférieurs à leur utilité attendue en dehors du mariage actuel, et les enfants représentent un type d'investissement spécifique au mariage, qui augmente généralement la valeur du mariage pour les conjoints. Cependant, les enfants peuvent également perturber la stabilité du mariage car ils induisent des changements radicaux dans l'allocation de l'argent et du temps du ménage. En particulier, les enfants conçus avant ou après le premier mariage peuvent être valorisés différemment par les conjoints, ce qui peut entraîner des conflits conjugaux. Il est difficile de déterminer a priori la direction de l'effet des enfants sur la stabilité du mariage, et la causalité peut aller dans les deux sens, car les couples qui anticipent une séparation sont plus susceptibles d'avoir moins d'enfants que ceux qui sont heureux ensemble, tandis que les enfants nés avant le premier mariage peuvent être associés à un attachement au mariage plus faible de leurs parents. Ici, nous suivons une approche empirique et profitons de la richesse des données sur les antécédents prénuptiaux provenant des 24 vagues de l'Enquête longitudinale nationale sur les jeunes79, pour estimer l'effet des enfants conçus avant ou après le premier mariage sur la stabilité conjugale. Nous trouvons un effet dissuasif significatif des jeunes enfants conçus pendant le premier mariage sur la probabilité de divorce, tandis que les enfants conçus avant le premier mariage ont un effet perturbateur sur la stabilité conjugale.
  • Lost in transition : comment les économies émergentes peuvent-elles tirer parti de l'égalité des sexes pour la transition économique ?

    Anna ELISEEVA, Elena STANCANELLI, Hippolyte d ALBIS, Elena STANCANELLI, Estefania SANTACREU VASUT, Sophie PONTHIEUX, Francesca BETTIO
    2016
    La thèse explore les liens entre l'autonomisation des femmes et la transition économique. Elle examine la manière dont l'augmentation du nombre de femmes travaillant dans le secteur public ou privé peut contribuer à résoudre certains problèmes persistants de transition dans les pays émergents, comme un faible niveau de productivité, d'innovation et de développement humain. La thèse est composée de trois chapitres qui s'appuient sur les modèles économiques de l'égalité entre les sexes et de la transition. Le premier chapitre explore la relation entre la composition hommes-­femmes des entreprises et l'implication des entreprises en question dans des activités d'innovation en Europe de l'Est et en Asie centrale. Le deuxième chapitre établit l'analyse des performances des entreprises, et cherche à déterminer si les PME dirigées par des femmes se comportent différemment de celles dirigées par des hommes dans les pays de l'Europe de l'Est, d'Asie centrale et Russie. Ce chapitre examine en particulier les activités qui permettent d'améliorer la compétitivité des entreprises: l'acquisition de services de développement commercial et l'investissement dans la formation sur le terrain. Enfin, dans le dernier chapitre, j'examine les liens entre le nombre de femmes dans les assemblées législatives des États de l'Inde et l'amélioration de la condition des femmes dans leur famille, mesurée par leur âge lors de leur premier mariage et de leur première maternité. Dans ces trois chapitres, je conclus que l'augmentation de la participation des femmes à tous les niveaux des secteurs public et privé a un effet positif sur les résultats obtenus au niveau de l'entreprise et des personnes.
  • Longues semaines de travail et heures étranges.

    Daniel s. HAMERMESH, Elena STANCANELLI
    ILR Review | 2015
    Les semaines de travail américaines sont longues par rapport à celles des autres pays riches. Ce qui est beaucoup moins connu, c'est que les Américains sont plus susceptibles de travailler la nuit et le week-end. Nous examinons la relation entre ces deux phénomènes à l'aide de l'enquête américaine sur l'emploi du temps et de données sur les emplois du temps de cinq autres pays. Si l'on tient compte des différences démographiques, la fréquence du travail de nuit et de week-end des Américains diminuerait d'environ 10 % si la semaine de travail européenne prévalait. Même si aucun Américain ne travaillait de longues heures, l'incidence des horaires de travail inhabituels aux États-Unis dépasserait de loin celle de l'Europe continentale.
  • Impôt sur le revenu, offre de travail et tâches ménagères : Un modèle de choix discret pour les couples français.

    Jan KABATEK, Arthur VAN SOEST, Elena STANCANELLI
    Labour Economics | 2014
    Des études antérieures suggèrent que l'imposition des revenus peut affecter non seulement l'offre de travail mais aussi le travail domestique. Nous étudions ici l'impact de l'imposition des revenus sur l'offre de travail et le travail domestique des partenaires, en utilisant des données pour la France qui impose conjointement les revenus des couples mariés. Nous estimons un modèle d'utilité des ménages dans lequel les utilités marginales des loisirs et du travail domestique des deux partenaires sont modélisées comme des coefficients aléatoires, dépendant de caractéristiques observées et non observées. Nous concluons que les heures de marché et de travail domestique des deux partenaires sont sensibles aux changements du système fiscal. Une simulation politique suggère que le remplacement de l'imposition conjointe des revenus des conjoints mariés par une imposition séparée augmenterait les heures de travail domestique du mari de 1,3% et réduirait son offre de travail de 0,8%. Les heures de travail de la femme sur le marché augmenteraient de 3,7 % et ses heures de travail domestique diminueraient de 2,0 %.
  • Ménagères, appareils ménagers et travaux ménagers des couples : La demande d'intrants pour la production domestique.

    Elena g. f. STANCANELLI, Leslie s. STRATTON
    Economica | 2014
    Les femmes de ménage, les appareils ménagers et le temps consacré aux tâches ménagères sont des intrants clés de la production domestique. Cette étude utilise des données du Royaume-Uni et de la France pour estimer les effets des prix des ressources sur la demande de ces intrants. Nous concluons que des coûts d'opportunité du temps plus élevés augmentent la probabilité d'avoir des services de ménage et des appareils ménagers. Les coûts du temps des femmes sont également liés positivement au temps qu'il consacre aux tâches ménagères et négativement au sien. Enfin, le service de ménage semble être un substitut plus proche du temps consacré aux tâches ménagères les jours de week-end que les jours de semaine, ce qui suggère des effets sur l'offre de travail plus faibles que ceux prévus par la littérature antérieure. [RÉSUMÉ DE L'AUTEUR].
  • La consommation des ménages à la retraite : une étude par discontinuité de régression sur données françaises.

    Nicolas MOREAU, Elena STANCANELLI
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Heures de marché, travail ménager, garde des enfants et taux de rémunération des partenaires : une analyse empirique.

    Hans g. BLOEMEN, Elena g. f. STANCANELLI
    Review of Economics of the Household | 2013
    L'objectif de cet article est de fournir de nouvelles preuves de l'effet des salaires des partenaires sur l'allocation du temps des partenaires. Des études antérieures ont conclu que les taux de salaire sont un déterminant important des heures de travail marchand et non marchand des partenaires et également que le travail domestique peut réduire les taux de salaire des femmes mariées. Cependant, la majeure partie de la littérature antérieure dans ce domaine ne tient pas compte de l'endogénéité des salaires ou de la simultanéité des choix d'allocation du temps des partenaires. Nous adoptons ici une approche de forme réduite et spécifions un modèle à dix équations simultanées des taux de salaire, de l'emploi et des heures de travail sur le marché, du travail domestique et de la garde des enfants des parents. Les non-participants sont inclus dans le modèle. Nous exploitons un riche ensemble de données sur l'emploi du temps en France pour estimer le modèle. Nous constatons que le salaire propre affecte positivement les heures de travail sur le marché et négativement les heures de travail à domicile et de garde d'enfants. Le salaire du père a un effet négatif significatif sur les heures de marché de la mère, tandis que son taux de salaire a un effet positif significatif sur ses heures de travail domestique.
  • Toyboys ou supergirls ? Une analyse des résultats des partenaires en matière d'emploi lorsqu'elle le surpasse.

    Hans g. BLOEMEN, Elena g. f. STANCANELLI
    Review of Economics of the Household | 2013
    Dans ce document, nous étudions les ménages dans lesquels la femme est le principal soutien économique, ce qui englobe à la fois les couples à double revenu où la femme gagne plus que le mari et les couples dans lesquels le mari ne travaille pas. La littérature dans ce domaine est très peu abondante. Des études antérieures ont montré que la femme gagne plus que le mari dans environ un couple à double revenu sur quatre dans les pays nord-américains. Selon nos estimations, la femme gagne un salaire horaire supérieur à celui du mari dans un ménage français sur six, y compris les couples dont le partenaire est inactif, et, de plus, cette proportion est presque la même si l'on considère les revenus mensuels des partenaires. Selon les modèles économiques du mariage, la prédominance des revenus de la femme devrait être compensée par le fait que le mari est plus jeune ou éventuellement plus attirant que la femme. En utilisant un grand ensemble de données sur les couples, tirées des enquêtes françaises sur la population active, nous constatons que les différences d'âge plus importantes entre les conjoints sont corrélées positivement avec l'apparition de couples dans lesquels seule la femme travaille, mais négativement avec les couples à deux revenus dans lesquels elle gagne plus que le mari. Par conséquent, une histoire de type sélection du mariage peut expliquer l'apparition de ménages de femmes solos, tandis que l'émergence de "couples de pouvoir" peut justifier l'existence de couples bi-actifs dans lesquels la femme surpasse le mari.
  • Unemployment insurance, unemployment duration and reemployment : microeconometric evaluations.

    Florent FREMIGACCI, Emmanuel DUGUET, Ferhat MIHOUBI, Liliane BONNAL, Francis KRAMARZ, Rafael LALIVE, Bruno CREPON, Elena STANCANELLI
    2010
    Cette thèse a pour objet d’évaluer l’impact de l’Assurance-Chômage sur les trajectoires individuelles à partir de données administratives françaises. Le premier chapitre étudie les conséquences de la réforme de 2003 sur le chômage des seniors. L’analyse économétrique repose sur une approche combinée par Régression avec Discontinuité et Différence de Différences. Les résultats obtenus mettent en évidence une réduction significative des durées de chômage suite à l’adoption de la réforme. Le deuxième chapitre propose quant à lui une évaluation du dispositif d’Activité Réduite. Ce système autorise les chômeurs indemnisés à cumuler une partie de leurs allocations avec le salaire provenant d’emplois temporaires. L’estimation d’un modèle de durée multivarié permet d’isoler l’effet causal du dispositif tout en tenant compte de l’endogénéité potentielle de la durée d’activité réduite et du phénomène d’attrition. L’impact sur les transitions vers l’emploi apparaît relativement modeste. Néanmoins, l’effet observé se révèle plus important pour les demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés de réinsertion sur le marché du travail. Le troisième chapitre considère enfin le lien entre la générosité de l’indemnisation et la récurrence des périodes de chômage. Le cadre retenu est celui des modèles autorégressifs à effets fixes sur données de panel.Les principaux résultats indiquent que la générosité passée de l’indemnisation n’exerce pas d’effet persistant sur la durée des épisodes de chômage. Celle-ci s’expliquerait essentiellement par l’hétérogénéité individuelle et les conditions d’indemnisation dont bénéficient les individus à leur inscription au chômage.
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