Fear and loathing on the campaign trail 2016-18 : migrants, refugees and the rise of far right populism.

Auteurs
Date de publication
2019
Type de publication
Thèse
Résumé Le premier chapitre analyse l’impact d’un afflux relativement large et homogène d’immigrés polonais sur le Royaume Uni et quel effet ce choc a eu sur le vote Brexit de 2016. Je trouve que l’immigration polonaise au Royaume Uni a augmenté le vote Brexit mais pas assez pour expliquer la décision de quitter l’union européenne. Afin d’obtenir une variation exogène dans la répartition des immigrés polonais je me base sur le développement de réseaux de migrants proches des camps de réinstallation de guerre crées pour les soldats polonais après la deuxième guerre mondiale dont je collecte la localisation dans les archives nationales. Dans le deuxième chapitre j’utilise le démantèlement de camps de migrants illégaux proche de Calais et la répartition de migrants s’en suivant pour étudier l’impact d’une exposition à peu de migrants pendant une courte période de temps. Je trouve que l’exposition a peu de migrants réduit le vote Front National (le parti d’extrême droite français) mais que cet effet se dissipe si de grands groupes de migrants sont relocalisés. Dans ce cas, le contact ainsi que la taille relative du groupe jouent un rôle important dans la réaction des autochtones aux migrants. Dans le dernier chapitre j’analyse l’impact de la crise des réfugiés sur la demande et l’offre politique en Italie. Je montre que l’ouverture de petits centres d’accueil de migrants en Italie a réduit le vote d’extrême droite, les crimes de haine contre les immigrés ainsi qu’augmenté le vote en faveur des partis de gauche. Les effets proviennent principalement de municipalités qui sont moins connectes à internet.
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