Familles actionnaires.

Auteurs Date de publication
2018
Type de publication
Article de journal
Résumé Les firmes familiales représentent une large part des entreprises cotées dans le monde. Les mécanismes de gouvernance des firmes familiales tiennent compte des spécificités de leurs conflits d’agence. Par exemple, les conflits d’agence entre actionnaires et dirigeants peuvent être atténués lorsque les dirigeants sont eux-mêmes membres de la famille. Les coûts des conflits d’agence entre le bloc familial majoritaire et les actionnaires minoritaires, liés aux prélèvements potentiels de bénéfices privés, peuvent être compensés par un contrôle plus efficace des dirigeants, tandis qu’un conflit d’agence spécifique lié aux relations entre la famille dans son ensemble et ceux qui la représentent dans l’organisation du bloc actionnarial peut émerger. Les mécanismes de gouvernance mis en place semblent efficaces, puisque les firmes familiales apparaissent plus performantes que les firmes non familiales. Mais elles sont également moins diversifiées, moins innovantes et plus sensibles au climat social dans l’entreprise. Leurs décisions financières reflètent le souci de leurs actionnaires familiaux de préserver leur contrôle qui passe en particulier par l’établissement de relations de long terme avec les autres parties prenantes de l’entreprise. Cet article propose une synthèse des résultats de recherches sur ces sujets.
Éditeur
CAIRN
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