GINGLINGER Edith

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2020
    Dauphine recherches en management
  • 2012 - 2013
    Université Paris-Dauphine
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
  • 2008
  • 2006
  • 2003
  • 2002
  • 2000
  • 1999
  • 1998
  • Essais sur les analystes financiers.

    Hiep manh NGUYEN, Michael TROEGE, Alberta di GIULI, Michael TROEGE, Alberta di GIULI, Joel METAIS, Edith GINGLINGER, Anne gael VAUBOURG
    2020
    Les analystes financiers jouent un rôle important dans les marchés financiers. Grâce à la publication de rapports d’analyse, ils facilitent l’incorporation d’informations privées coûteuses dans les prix des titres, favorisant l’efficacité informationnelle des marchés financiers. Ainsi, la compréhension du comportement des analystes a des implications importantes pour les entreprises, les investisseurs et les régulateurs. Malgré des décennies de recherche sur ce sujet, il reste de nombreuses questions ouvertes concernant les renseignements produits par les analystes financiers et la façon dont ces rapports sont influencés par leur environnement de travail.Dans cette thèse, nous tentons de contribuer à la littérature sur le comportement des analystes et ses effets sur les marchés financiers en abordant plusieurs nouvelles questions de recherche. Les deux premiers articles de cette thèse tentent de mieux comprendre les incitations derrière le biais bien connu des analystes et d'identifier de nouvelles sources de biais. Le troisième article analyse la gouvernance d'entreprise et le rôle des analystes financiers dans la réduction de l'asymétrie d'information.
  • Risque climatique et financement.

    Edith GINGLINGER
    Bankers, Markets and Investors | 2020
    Les risques climatiques, qu'ils soient physiques ou de transition, représentent un enjeu de plus en plus important pour les entreprises, les banquiers et les investisseurs institutionnels. Cet article propose une revue de la littérature récente sur la relation entre les risques climatiques et la finance. Il examine la perception des risques climatiques par les investisseurs institutionnels et présente les résultats de l'impact des risques climatiques sur la valeur de l'immobilier, de la dette et des actions.
  • Risque climatique et financement.

    Edith GINGLINGER
    Bankers, Markets & Investors | 2020
    Les risques climatiques, qu'ils soient physiques ou de transition, représentent un enjeu de plus en plus important pour les entreprises, les banquiers et les investisseurs institutionnels. Cet article propose une revue de la littérature récente sur la relation entre les risques climatiques et la finance. Il examine la perception des risques climatiques par les investisseurs institutionnels et présente les résultats de l'impact des risques climatiques sur la valeur de l'immobilier, de la dette et des actions.
  • Essays in venture capital finance

    John LEWIS, Gilles CHEMLA, Edith GINGLINGER, Gilles CHEMLA, David ROBINSON, Ludovic PHALIPPOU, Jose miguel GASPAR, Armin SCHWEINBACHER, David ROBINSON, Ludovic PHALIPPOU
    2020
    Cette thèse analyse les contrats de financement utilisés par les fonds de capital risque, les vagues d'investissement réalisées ainsi que l'utilisation des crédits relais. Le premier chapitre présente un modèle théorique de contrat financement. Ce modèle propose un contrat offrant plus de profits à l'entrepreneur dans le but de créer une relation moins conflictuelle, bien que ce dernier ait initialement un pouvoir de négociation supérieur. La plupart des fonds de capital affirment réaliser l'investissement initial dans une entreprise en se basant sur l'analyse de l'équipe fondatrice et la taille du marché visé par l'entreprise. En analysant les investissements de fonds en capital risque, nous avons pu mettre en lumière l'existence de vagues d'investissement de fonds en capital risque, similaire aux vagues de fusions-acquisitions. Le deuxième chapitre de cette thèse analyse les effets causés par ces vagues d'investissement et l'impact du réseau du syndicat sur le taux de succès des investissements. Nous montrons que le réseau du syndicat d'investissement impactent le taux de succès des investissements. Dans le dernier chapitre de cette thèse, une analyse de l'utilisation des crédits relais a été menée du fait de son utilisation relativement importante par les fonds de capital risque. L'analyse a montré que les entreprises financées par crédit relais ont de faibles taux de succès (0.7%) et que les fonds de capital risque ayant recours à ce type d'instruments ont un taux de succès plus faible pour lever un nouveau fonds de capital risque.
  • Stratégie de croissance, cycle de vie financier et gestion financière des petites et moyennes entreprises.

    Vivien LEFEBVRE, Anais HAMELIN, Geraldine BROYE, Joanne HAMET, Edith GINGLINGER, Marc DELOOF
    2020
    Les petites et moyennes entreprises (PME) font face à des contraintes de financement qui restreignent leurs stratégies de croissance et la flexibilité de leur gestion financière. Cette thèse contribue à une meilleure compréhension des stratégies de croissance de PME ainsi qu’à leur gestion et leur financement du besoin en fonds de roulement (BFR). La première partie se concentre sur les stratégies de croissance mises en œuvre par les PME. Le premier chapitre présente les principales caractéristiques des opérations de croissance externe des PME et l’articulation de ces opérations avec l’introduction en bourse. Le deuxième chapitre étudie l’impact sur la performance des opérations de croissance externe. Le troisième chapitre propose une étude exploratoire de la formation de groupes de sociétés par les PME. Dans la deuxième partie, les caractéristiques de la gestion et du financement du BFR des PME sont analysées. Le quatrième chapitre montre ainsi que la performance des PME est négativement affectée par un sous-investissement en BFR à travers des coûts d’opportunités et que cet effet est plus fort que pour des entreprises plus grandes. Le cinquième chapitre indique que les PME nouvellement introduites en bourse offrent des délais de paiement plus importants à leur clients mais sans que d’autres aspects de la gestion du BFR ne soient modifiés par l’introduction. Le sixième chapitre montre la flexibilité financière offerte par l’appartenance à un groupe de sociétés en matière de gestion du BFR.
  • Risque climatique et structure du capital.

    Edith GINGLINGER, Quentin MOREAU
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Quotas au sein des conseils d'administration et appariement entre administrateurs et entreprises.

    Daniel FERREIRA, Edith GINGLINGER, Marie aude LAGUNA, Yasmine SKALLI
    American Finance Association 2019 Annual Meeting | 2019
    Nous étudions l'impact des quotas de genre dans les conseils d'administration sur le marché du travail des administrateurs de sociétés. Nous constatons que le taux annuel de rotation des femmes administrateurs diminue d'environ un tiers suite à l'introduction d'un quota en France en 2011. Cette baisse du taux de rotation est plus prononcée pour les nouvelles nominations induites par le quota, et pour les nominations effectuées par des entreprises qui embauchent régulièrement des administrateurs membres de l'élite économique française. En revanche, le quota n'a aucun effet sur la rotation des administrateurs masculins. Les résultats suggèrent qu'en modifiant la technologie de recherche d'administrateurs utilisée par les entreprises, le quota français a amélioré la stabilité des appariements entre administrateurs et entreprises.
  • Syndicats de salariés et performance des entreprises.

    Fabien antoine DUGARDIN, Edith GINGLINGER, Pascal DUMONTIER, Edith GINGLINGER, Pascal DUMONTIER, Nicolas AUBERT, Francois DERRIEN, Stephanie SERVE, Nicolas AUBERT, Francois DERRIEN
    2019
    Les syndicats assurent la représentation salariale et permettent ainsi l’action collective des employés. Ce manuscrit aborde l’effet des syndicats sur la performance des entreprises et les réponses que les entreprises mettent en place en réponse à l’activité syndicale. Le premier chapitre montre que l’effet des syndicats sur la performance des entreprises dépend du nombre et du type de syndicats présents dans les entreprises. Par rapport à un syndicat unique, la présence de plusieurs syndicats diminue la rentabilité des entreprises car l’augmentation des salaires est plus forteque l’augmentation de la productivité du travail. Le second chapitre traite du lien entre lissage des résultats et présence syndicale. Le lissage des résultats réduit la prime salariale liée à la présence syndicale, en diminuant le risque perçu par les syndicats sur la pérennité de l’emploi. Enfin, le troisième chapitre montre que la pratique d’écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, en tant que méthode d’individualisation des rémunérations, permet de limiter l’influence des syndicats au sein des entreprises.
  • Essais sur la Structure du Capital et le Capital Humain.

    Camille HEBERT, Edith GINGLINGER, Luc RENNEBOOG, Pascal DUMONTIER, Edith GINGLINGER, Luc RENNEBOOG, Pascal DUMONTIER, Jasmin GIDER, Christoph SCHNEIDER, David ROBINSON, Oliver SPALT, Jasmin GIDER, Christoph SCHNEIDER
    2019
    Cette thèse comprend trois chapitres et étudie la structure organisationnelle de l'entreprise à un stade différent de son cycle de vie : démarrage, croissance, grande entreprise. Le premier chapitre examine les raisons sous-jacentes aux différences de financement entre hommes et femmes entrepreneurs dans le contexte de l'industrie du capital risque. Ce chapitre met en lumière les effets des stéréotypes de genre qui entravent la croissance des jeunes entreprises fondées par des entrepreneurs issus des minorités de genre. Dans ce contexte, le capital humain des entrepreneurs atténue dans une certaine mesure les stéréotypes des investisseurs. Le deuxième chapitre décrit les conditions dans lesquelles les entreprises choisissent de croitre en achetant une entreprise existante plutôt que de se développer en prenant appui sur les ressources en termes de capital humain. Le troisième chapitre porte sur les grands groupes d'entreprises. Ce chapitre montre que les investisseurs ne sont pas toujours conscients des limites de la structure de l'entreprise et omettent de l’information prédictive révélée à un autre niveau du groupe.
  • Écart de rémunération entre les sexes, syndicats et performance des entreprises.

    Fabien antoine DUGARDIN, Edith GINGLINGER
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais sur le capital immatériel dans le financement des entreprises.

    Paul BEAUMONT, Gilles CHEMLA, Edith GINGLINGER, Edith GINGLINGER, Daniel PARAVISINI, Gordon PHILLIPS, Daniel PARAVISINI, Gordon PHILLIPS
    2019
    Cette thèse explore les implications pour la finance d’entreprise de l’importance croissante du capital intangible dans la détermination de l’avantage compétitif des entreprises. Dans le premier chapitre (avec C. Lenoir, CREST), nous montrons qu’un accès insuffisant au financement de court terme constitue un obstacle au développement de la clientèle des entreprises. Dans le deuxième chapitre (avec T. Libert de PSE et C. Hurlin de l’Université d’Orléans), nous analysons les effets de la sous-diversification des bases d’emprunteurs des banques. Nos résultats indiquent que la concentration expose les prêteurs au risque idiosyncratique de leurs emprunteurs et qu’elle amène à une plus grande synchronisation des flux de crédits entre banque. Dans le troisième chapitre (avec V. Lyonnet d’OSU et C. Hebert de Paris Dauphine/Tilburg U.), nous montrons que les entreprises utilisent les fusions-acquisitions pour acquérir un capital humain spécialisé lorsquel’embauche externe est trop coûteuse.
  • Encourager les actionnaires à long terme : Les effets des actions de fidélisation avec droit de vote double.

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER, Laura t. STARKS
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Risque climatique et structure du capital.

    Edith GINGLINGER, Quentin MOREAU
    9th Financial Engineering and Banking Society international Conference | 2019
    Nous utilisons de nouvelles données mesurant le risque climatique physique prospectif au niveau des entreprises pour examiner l'impact du risque climatique sur la structure du capital. Nous constatons qu'un risque climatique plus important entraîne un effet de levier plus faible dans la période post-2015, c'est-à-dire après l'Accord de Paris. Nos résultats se maintiennent après avoir contrôlé les caractéristiques des entreprises connues pour déterminer l'effet de levier, notamment les notations de crédit et plusieurs effets fixes. Nos résultats montrent que la réduction de la dette liée au risque climatique est partagée entre un effet de demande (le levier optimal de l'entreprise diminue) et un effet d'offre (les prêteurs, notamment les banquiers, réduisent leurs prêts aux entreprises les plus risquées).
  • Encourager les actionnaires de long terme : Les effets des actions de fidélité à droit de vote double.

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER, Laura STARKS
    9th Financial Engineering and Banking Society international Conference | 2019
    L'adoption en 2014 de la loi Florange en France a modifié une disposition d'opt-in pour les actions de fidélité (attribution d'un second droit de vote pour les actions détenues depuis au moins deux ans) en une disposition d'opt-out avec l'approbation des actionnaires. Nous constatons qu'avant 2014, les actions de fidélité étaient populaires parmi les petites entreprises familiales. Après la loi, les entreprises avec une structure une action - un vote qui ont annoncé qu'elles se retireraient de la loi ont subi une réaction négative du marché, ce qui suggère que les actionnaires ont une perception positive des actions de fidélité. Il semble qu'en encourageant un suivi coûteux par les actionnaires de long terme, les actions de fidélité peuvent bénéficier à tous les actionnaires.
  • Les investisseurs sont-ils conscients des liens de propriété ?

    Edith GINGLINGER, Camille HEBERT, Luc RENNEBOOG
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Familles actionnaires.

    Edith GINGLINGER
    Revue d'économie financière | 2018
    Les firmes familiales représentent une large part des entreprises cotées dans le monde. Les mécanismes de gouvernance des firmes familiales tiennent compte des spécificités de leurs conflits d’agence. Par exemple, les conflits d’agence entre actionnaires et dirigeants peuvent être atténués lorsque les dirigeants sont eux-mêmes membres de la famille. Les coûts des conflits d’agence entre le bloc familial majoritaire et les actionnaires minoritaires, liés aux prélèvements potentiels de bénéfices privés, peuvent être compensés par un contrôle plus efficace des dirigeants, tandis qu’un conflit d’agence spécifique lié aux relations entre la famille dans son ensemble et ceux qui la représentent dans l’organisation du bloc actionnarial peut émerger. Les mécanismes de gouvernance mis en place semblent efficaces, puisque les firmes familiales apparaissent plus performantes que les firmes non familiales. Mais elles sont également moins diversifiées, moins innovantes et plus sensibles au climat social dans l’entreprise. Leurs décisions financières reflètent le souci de leurs actionnaires familiaux de préserver leur contrôle qui passe en particulier par l’établissement de relations de long terme avec les autres parties prenantes de l’entreprise. Cet article propose une synthèse des résultats de recherches sur ces sujets.
  • Essais en finance d'entreprise.

    Victoria SLABIK, Francois DERRIEN, Denis GROMB, Edith GINGLINGER, Eric DE BODT
    2018
    Le premier chapitre montre que le risque de refinancement a un impact sur la performance du marché d’un produit. J'estime que les entreprises ayant une fraction importante de dette à court terme (à savoir, une dette arrivant à échéance dans les trois ans) affichent une croissance nettement plus faible de leurs ventes et de leur part de marché.Le deuxième chapitre étudie comment les fusions et acquisitions horizontales affectent l'évaluation des marchés boursiers. Les annonces de fusions et acquisitions horizontales induisent une revalorisation moyenne défavorable de l'industrie dans un large échantillon d'opérations de fusion et d'acquisition publiques et privées. La réévaluation moyenne des concurrents est un facteur prédictif important des rendements futurs de l’industrie. La réévaluation des concurrents dépend également du statut public de la cible (positif lorsque la cible est publique et négative lorsque la cible est privée) et varie systématiquement avec des indicateurs de la mauvaise évaluation globale du marché. Nos constatations concordent avec l’idée selon laquelle les investisseurs incorporent de nouvelles informations sur les erreurs d’évaluation à l’échelle de l’industrie dans l’évaluation des entreprises non fusionnées.Le troisième chapitre étudie comment les lois du travail affectent la politique de paiement. Ce document montre que le pouvoir de négociation de la main-d’œuvre influe à la fois sur les décisions relatives à la structure du capital et sur les paiements. J'estime que l'adoption de la loi sur les congés abusifs entraîne une augmentation des dividendes par action, du rendement des dividendes et du ratio de distribution des dividendes, alors que l'effet de levier comptable diminue.
  • Trois essais sur les différences de genre des analystes financiers.

    Jingwen GE, Pascal DUMONTIER, Ollivier TARAMASCO, Michel DUBOIS, Anais HAMELIN, Francois DERRIEN, Edith GINGLINGER
    2018
    Cette thèse de doctorat comprend trois essais relatifs au genre des analystes financiers. Les résultats empiriques de la première étude attestent d'une sous-représentation des femmes analystes et confirment que la culture nationale exerce un impact important sur la représentation des femmes chez les analystes financiers dans les pays européens étudiés. La deuxième étude montre que les analystes hommes sont plus susceptibles de formuler des recommandations innovantes que les analystes femmes, du fait d'une plus forte confiance en leur jugement. Enfin, les conclusions de la troisième étude montrent que les recommandations innovantes déclenchent des réactions plus fortes de la part des investisseurs, mais on ne note aucune différence de genre dans les réactions du marché à ces recommandations innovantes. Les conclusions empiriques de cette thèse complètent la littérature sur les analystes financiers, et plus particulièrement sur l'impact du genre dans la prise de décisions financières.
  • Trois Essais en Private Equity.

    Sara AIN TOMMAR, Serge DAROLLES, Edith GINGLINGER, Serge DAROLLES, Edith GINGLINGER, Jean francois GAJEWSKI, Jose miguel GASPAR, Ludovic PHALIPPOU, Jean francois GAJEWSKI, Jose miguel GASPAR
    2018
    Les années récentes ont témoigné un manque de dynamisme des marchés boursiers qui a poussé un nombre croissant d'investisseurs à se tourner vers les marchés privés, notamment le private equity. Ce manuscrit aborde des thématiques qui caractérisent les mutations que connait le private equity aujourd'hui: une recherche de liquidité relative, une quête de rendements supérieurs dans de nouveaux marchés et une stabilité des ressources humaines qui restent un vecteur de communication important lors des levées de fonds auprès des investisseurs.Le premier essai de cette thèse examine l'impact de l'introduction en bourse des véhicules de private equity sur leurs performances et montre que cette recherche de liquidité induit une diminution significative des performances réalisées. Le deuxième essai traite de la performance du private equity dans les marchés émergents et montre que la réussite de ces investissements est liée à la distance géographique et à la proximité culturelle entre les firmes de private equity et les entreprises financées.Enfin, le dernier essai de cette thèse examine l'importance du capital humain pour les firmes de private equity et montre que la mobilité des managers détériore les performances réalisées.
  • Entreprises connectées et myopie de l'investisseur.

    Edith GINGLINGER, Camille HEBERT, Luc RENNEBOOG
    SSRN Electronic Journal | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Trois essais sur la composition des conseils d'administration.

    Yasmine SKALLI HOUSSEINI, Edith GINGLINGER, Herve ALEXANDRE, Herve ALEXANDRE, Catherine CASAMATTA, Eric DE BODT, Alberta di GIULI, Catherine CASAMATTA, Eric DE BODT
    2017
    Ce manuscrit présente trois chapitres distincts couvrant des sujets liés au fonctionnement et au rôle des conseils d’administration. Le premier chapitre étudie l’effet de la reconnaissance de l’expertise des administrateurs sur les opportunités de croissance de l’entreprise, en utilisant des prix de prestige obtenus par les administrateurs. Les résultats indiquent que la présence d’administrateurs primés dans les conseils d’administration entraîne de meilleures opportunités d’investissement. Le deuxième chapitre analyse l’impact du quota de femmes dans les conseils d’administration en France sur la valeur boursière des entreprises. Avant le quota, les investisseurs réagissent positivement aux annonces de nominations d’administratrices, en particulier pour les conseils d’administration majoritairement masculins. L’annonce de la promulgation de la loi le 27 janvier 2011 est considérée comme une bonne nouvelle sur le marché boursier, ce qui conduit les investisseurs à anticiper les recrutements de femmes résultant du quota. Le troisième chapitre traite de l’impact du quota sur le marché du travail des administrateurs. Les résultats indiquent que le quota a changé les pratiques de recrutement dans les conseils d’administration et que, de ce fait, il a amélioré la stabilité des correspondances entreprise-administrateur.
  • XIII. Stewart C. Myers – L’interaction entre décisions d’investissement et de financement.

    Edith GINGLINGER
    Les Grands Auteurs en Finance | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur les marchés des obligations d'entreprises.

    Paul olivier KLEIN, Laurent WEILL, Anais HAMELIN, Aaron MEHROTRA, Jean gabriel COUSIN, Edith GINGLINGER
    2017
    Cette thèse étudie le financement obligataire des entreprises. Les résultats soulignent le rôle de l’environnement légal et de la gouvernance. Le premier chapitre démontre le rôle de la protection et l’information des créanciers sur le marché obligataire. Il identifie un impact non homogène entre les firmes. Le second chapitre analyse l’impact d’une émission obligataire sur la valeur d’une entreprise à l’aide d’une méta-analyse. Il souligne les facteurs expliquant des résultats jusqu’alors divergents dans la littérature. Le troisième chapitre se focalise sur le marché des émissions obligataires des entreprises chinoises et met en exergue le rôle de la propriété étatique et managérial sur la valeur créée par une émission obligataire. Enfin, le quatrième chapitre isole un biais religieux des investisseurs professionnels, et contribue à la littérature comportementale s’intéressant à la valeur de l’entreprise.
  • Quotas au sein des conseils d'administration et appariement entre administrateurs et entreprises.

    Daniel FERREIRA, Edith GINGLINGER, Marie aude LAGUNA, Yasmine SKALLI
    SSRN Electronic Journal | 2017
    Nous étudions l'impact des quotas de genre dans les conseils d'administration sur le marché du travail des administrateurs de sociétés. Nous constatons que le taux annuel de rotation des femmes administrateurs diminue d'environ un tiers suite à l'introduction d'un quota en France en 2011. Cette baisse du taux de rotation est plus prononcée pour les nouvelles nominations induites par le quota, et pour les nominations effectuées par des entreprises qui embauchent régulièrement des administrateurs membres de l'élite économique française. En revanche, le quota n'a aucun effet sur la rotation des administrateurs masculins. Les résultats suggèrent qu'en modifiant la technologie de recherche d'administrateurs utilisée par les entreprises, le quota français a amélioré la stabilité des appariements entre administrateurs et entreprises.
  • Entreprises connectées et myopie de l'investisseur.

    Edith GINGLINGER, Camille HEBERT, Luc RENNEBOOG
    SSRN Electronic Journal | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Diffusion des nouvelles et attention des investisseurs*.

    Francois DEGEORGE, Edith GINGLINGER, Romain BOULLAND
    Review of Finance | 2016
    Nous examinons comment l'attention des investisseurs change lorsqu'une entreprise adopte une technologie moderne de diffusion des nouvelles. Nous constatons qu'après que les entreprises d'Europe continentale ont commencé à utiliser une agence de presse électronique en langue anglaise pour diffuser les nouvelles de l'entreprise, elles affichent une réaction initiale plus forte aux surprises des bénéfices, une dérive plus faible du cours de l'action après l'annonce des bénéfices et une augmentation du volume anormal des transactions à proximité des annonces de bénéfices, par rapport aux entreprises qui diffusaient leurs nouvelles sous un format non électronique et dans une langue d'Europe continentale. Nos résultats sont valables pour un sous-échantillon d'entreprises pour lesquelles la décision d'utiliser une agence de presse était probablement exogène. L'effet des agences de presse sur l'attention des investisseurs est dû au format des informations (électronique et en langue anglaise), et non à la vitesse accrue de transmission des informations.
  • Lorsque la réduction des dividendes n'est pas une mauvaise nouvelle : Le cas des dividendes optionnels en actions.

    Thomas DAVID, Edith GINGLINGER
    Journal of Corporate Finance | 2016
    Nous fournissons des données sur les dividendes optionnels en actions, un mécanisme qui permet aux actionnaires de choisir entre des dividendes en espèces et un nombre équivalent de nouvelles actions en lieu et place des espèces. Nous constatons que, contrairement aux réductions de dividendes, les actionnaires ne considèrent pas cette option comme une mauvaise nouvelle. Lorsque les entreprises offrent un dividende en actions optionnel au lieu de dividendes en espèces, le marché ne réagit pas négativement. Face au choix entre le dividende en espèces et le dividende en actions, les actionnaires choisissent 55% du dividende total sous la forme d'un dividende en actions. Nos résultats suggèrent que les entreprises qui s'engagent davantage à verser des dividendes sont plus susceptibles de proposer des dividendes en actions facultatifs à leurs actionnaires.
  • Effets réels de la structure de l'actionnariat : impact des investisseurs de long-terme sur les politiques et la performance des entreprises.

    Alexandre GAREL, Franck BANCEL, Christophe MOUSSU, Franck BANCEL, Philippe RAIMBOURG, Dusan ISAKOV, Edith GINGLINGER, Francois DERRIEN
    2016
    Cette thèse traite de l’influence de l’horizon d’investissement des actionnaires sur les décisions des entreprises et sur leur performance. Elle est composée de quatre articles. Le premier article effectue une revue de la littérature et identifie des lacunes que les trois autres articles empiriques cherchent à combler. Le second article est consacré à l’effet de l’horizon d’investissement des actionnaires sur la satisfaction des employés. La satisfaction des employés est un actif intangible qui, bien que créateur de valeur sur le long-terme, est mal valorisé par le marché à court-terme. Pour cette raison, les investisseurs de long-terme et de court-terme pourraient ne pas avoir le même intérêt à ce que les entreprises dans lesquelles ils investissent satisfassent leurs employés. L’article documente un effet positif des investisseurs de long-terme sur la satisfaction des employés et établit la causalité de différentes façons. Ce résultat indique que la structure de l’actionnariat est un déterminant important de mise en place de politiques RSE créatrices de valeur à long-terme. Le troisième article étudie l’impact de l’horizon d’investissement des actionnaires sur la performance des banques pendant la crise. Les résultats de l’analyse empirique montrent qu’une plus grande présence d’actionnaires de court-terme est associée à une plus forte chute du cours de bourse pendant la crise. Cette association s’explique partiellement par une prise de risques plus grande, avant crise, des banques dans lesquelles les actionnaires de court-terme étaient plus présents. Elle s’explique également par le comportement des actionnaires de court-terme pendant la crise. Ces derniers ont vendu massivement leurs actions, générant une pression à la vente plus forte des actions des banques par l’ensemble des investisseurs institutionnels. Ces résultats ont une implication pour la réglementation des fonds propres bancaires, ils suggèrent que l’effet protecteur des fonds propres pour les banques varie en fonction de l’horizon d’investissement des détenteurs de ces fonds. Le dernier article se concentre sur l’effet disciplinaire des investisseurs de long-terme. Il montre que l’effet disciplinaire des investisseurs de long-terme sur le surinvestissement d’une entreprise dépend de la durée pendant laquelle ces investisseurs ont effectivement détenu les actions de l’entreprise. Les résultats de l’analyse empirique soutiennent l’idée que, pour constituer une base actionnariale qui génère plus de valeur, attirer des investisseurs de long-terme n’est pas suffisant, les entreprises devraient également inciter leurs actionnaires à détenir leurs actions plus longtemps.
  • L'impact de l’évolution des réglementations, de la gouvernance et des stratégies RSE sur la performance M&A en France.

    Gerard DESPINOY, Maurice NUSSENBAUM, Edith GINGLINGER, Edith GINGLINGER, Jose miguel GASPAR, Laurence CAPRON, Jose miguel GASPAR, Laurence CAPRON
    2016
    Du fait de biais dont souffrent les dirigeants d’entreprises lorsqu’ils prennent des décisions d’acquisition, le M&A a une longue tradition de ne pas générer des retours positifs pour les acheteurs. Au travers de 3 essais, notre recherche explore l’impact de récentes évolutions de l’environnement économique et social, incluant 1) le déploiement des normes IFRS, 2) le développement des comités de conseil d’administration ou de surveillance, et 3) la publication de la Loi NRE, sur la performance M&A des acquéreurs en France. Analysant les rendements anormaux générés au moment où une acquisition est faite, nous trouvons que la performance M&A ne s’est pas améliorée, principalement du fait que les principaux changements intervenus ont laissé un important pouvoir discrétionnaire au management mais aussi parce l’adoption de nouvelles pratiques de marché ont pu être intégrées par les investisseurs dans leur évaluation de résultats d’acquisition. Nous trouvons aussi que les stratégies RSE ont un impact négatif. Cependant, nous trouvons que la mise en place de comités de conseil et l’entrée en vigueur de la Loi NRE, qui ont pu conduire à une transparence accrue de l’information, ont eu un impact positif.
  • Trois essais sur la trésorerie des entreprises.

    Thomas DAVID, Edith GINGLINGER, Gilles CHEMLA, Michel DUBOIS, Ulrich HEGE, Michel DUBOIS, Ulrich HEGE
    2016
    Dans un environnement économique toujours plus compétitif, tendu et incertain, les entreprises doivent faire preuve d’adaptabilité, de précaution et d’anticipation. Ce manuscrit aborde ainsi plusieurs thématiques liées à ce constat, qui touchent de près la notion de gestion de trésorerie. Le premier essai de cette thèse montre que la distribution d’un dividende en actions permet aux entreprises de temporairement réduire la rémunération de leurs actionnaires, sans être sanctionnées par ces derniers. Ce mécanisme permet aux entreprises de conserver liquidités et flexibilité en période de contraction de l’économie. Le second essai traite du lien entre risque client et politique de gestion des liquidités. Un risque client accru semble alors pousser les entreprises à détenir plus de trésorerie et à moins recourir aux lignes de crédit. Enfin, le troisième essai justifie de l’intérêt d’établir des relations clients-fournisseurs de long terme. Ces partenariats apparaissent alors comme une source d’efficience et de profitabilité accrues du cycle opérationnel des entreprises.
  • Quand la réduction des dividendes n'est pas une mauvaise nouvelle : Le cas des dividendes optionnels en actions.

    Thomas DAVID, Edith GINGLINGER
    SSRN Electronic Journal | 2015
    Cet article fournit de nouveaux éléments sur la politique de dividende en étudiant les dividendes en actions optionnels, un mécanisme qui permet aux entreprises de réduire les paiements en espèces sans réaction négative du marché. Nous constatons que les entreprises fortement endettées, qui détiennent peu de liquidités et un grand nombre d'actionnaires institutionnels, sont plus susceptibles d'offrir des dividendes en actions facultatifs à leurs actionnaires. Ces entreprises sont les plus attachées au versement de dividendes, et les dividendes en actions optionnels leur offrent la possibilité de réduire furtivement les dividendes en période de ralentissement économique. Les actionnaires approuvent massivement les dividendes en actions optionnels lors des assemblées générales, la majorité d'entre eux préférant les dividendes en actions aux dividendes en espèces. En outre, contrairement aux réductions de dividendes, les actionnaires ne considèrent pas les dividendes optionnels en actions comme une mauvaise nouvelle. Nos résultats soutiennent l'explication de surveillance des dividendes optionnels en actions et montrent que les actionnaires apprécient la capacité et la volonté d'une entreprise de payer des dividendes, même si le paiement final en espèces est réduit.
  • Rémunération des dirigeants et nature de l’actionnariat : pratiques et évolutions dans les grandes entreprises françaises.

    Lionel ALMEIDA, Virginie COUDERT, Valerie MIGNON, Virginie COUDERT, Valerie MIGNON, Edith GINGLINGER, Antoine REBERIOUX, Gunther CAPELLE BLANCARD, Xavier RAGOT, Edith GINGLINGER, Antoine REBERIOUX
    2015
    La rémunération des grands dirigeants a augmenté de façon substantielle ces dernières décennies et a participé à l’accroissement des inégalités par les hauts revenus. Deux typologies pour les actionnaires de contrôle sont proposées pour analyser l’évolution et les pratiques de rémunérations des (P-)DG au sein des grands groupes cotés français. La première typologie se fonde sur l’identité de l’actionnaire et différencie des actionnaires actifs et engagés dans la stratégie de la firme, et des actionnaires passifs ou diversifiés. Parmi ces derniers se trouvent des actionnaires dont la stratégie est essentiellement financière. Les rémunérations sont plus élevées et plus sensibles aux performances de court-terme pour ces derniers. La seconde typologie se fonde sur deux critères : le degré (participation au capital) et l’ancienneté (années d’exercice du contrôle) du contrôle. En s’appuyant sur un modèle de données de panel à effet de seuil (modèle PTR), les politiques de rémunération des dirigeants permettent de différencier quatre régimes dans le degré, et deux dans l’ancienneté du contrôle. Cette typologie différencie les contrôles de type dispersé, influent, dominant et majoritaire, d’une part, et les effets des actionnaires de contrôle récents et de long-terme, d’autre part. L’évolution des rémunérations est enfin étudiée en se fondant sur ces deux typologies et sur une période de 12 années. Au-delà de facteurs liés au fonctionnement du « marché des dirigeants », les typologies mettent en évidence un phénomène de rattrapage et de contagion consécutif à la transparence des rémunérations depuis 2001, et une forte augmentation des bonus sous l’effet de l’augmentation des capitalisations boursières et des transformations de l’actionnariat qui l’ont accompagnée.
  • Quand la réduction des dividendes n'est pas une mauvaise nouvelle : The Case Of Optional Stock Dividends.

    Thomas DAVID, Edith GINGLINGER
    32nd International Conference of the French Finance Association - AFFI 2015 | 2015
    Cet article fournit de nouveaux éléments sur la politique de dividende en étudiant les dividendes en actions optionnels, un mécanisme qui permet aux entreprises de réduire les paiements en espèces sans réaction négative du marché. Nous constatons que les entreprises fortement endettées, qui détiennent peu de liquidités et un grand nombre d'actionnaires institutionnels, sont plus susceptibles d'offrir des dividendes en actions facultatifs à leurs actionnaires. Ces entreprises sont les plus attachées au versement de dividendes, et les dividendes en actions optionnels leur offrent la possibilité de réduire furtivement les dividendes en période de ralentissement économique. Les actionnaires approuvent massivement les dividendes en actions optionnels lors des assemblées générales, la majorité d'entre eux préférant les dividendes en actions aux dividendes en espèces. En outre, contrairement aux réductions de dividendes, les actionnaires ne considèrent pas les dividendes optionnels en actions comme une mauvaise nouvelle. Nos résultats soutiennent l'explication de surveillance des dividendes optionnels en actions et montrent que les actionnaires apprécient la capacité et la volonté d'une entreprise de payer des dividendes, même si le paiement final en espèces est réduit.
  • Diffusion des nouvelles et attention des investisseurs.

    Romain BOULLAND, Francois DEGEORGE, Edith GINGLINGER
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Liquidity spirals, commonality, corporate governance and crisis : a case of an emerging market.

    Ahmad JUNAID, Patrick ROUSSEAU, Pierre BATTEAU, Patrick ROUSSEAU, Pierre BATTEAU, Edith GINGLINGER, Patrice FONTAINE, Edith GINGLINGER, Patrice FONTAINE
    2014
    Dans cette étude, nous essayons de combler le fossé entre deux courants de la littérature. Tout d'abord, nous menons une enquête approfondie sur les relations entre la liquidité et la baisse du marché dans un pays émergent (Brésil). Dans notre recherche, nous suivons la méthodologie utilisée par Hameed et al (2010) et Adrian et al (2011). Dans la première partie de l'étude, en utilisant la variable d'estimation de la mesure de liquidité proposée par Corwin et Schultz (2012), nous effectuons une analyse des séries temporelles pour estimer l'effet des rendements sur le marché des rentabilités individuelles, et l'impact de la crise sur la liquidité. Nous étendons en outre notre analyse à la liquidité des financements, mesurée par l'écart de la rémunération entre les "commercial papers" et le taux de base de la banque centrale, pour estimer l'effet de la baisse du marché lorsque les spéculateurs sont confrontés à une contrainte de financement. Dans la deuxième partie de notre recherche nous nous intéressons aux facteurs de la liquidité. Nous estimons l'effet de la liquidité du marché sur liquidité idiosyncrasique, et examinons si cet effet est amplifié dans le contexte de baisse importante des marchés. Dans la troisième partie de la thèse, nous répartissons les actions en trois portefeuilles equi-pondérés en fonction des pratiques de gouvernance d'entreprise différentielles. Nous effectuons l'analyse mentionnée ci-dessus pour estimer si la liquidité des entreprises ayant des pratiques de gouvernance d'entreprise différentes réagit différemment en présence de baisse importante des marchés et de spirales de liquidité.
  • Conseil d'administration des entreprises : structure et efficacité.

    Ismail LAHLOU, Patrick NAVATTE, Patrice FONTAINE, Franck MORAUX, Eric DE BODT, Edith GINGLINGER
    2014
    Cette thèse a pour objectif principal d’apporter une contribution à la littérature concernant la structure et l’efficacité du conseil d’administration (CA). Elle s’articule autour de quatre chapitres. Le premier chapitre est une revue de la littérature, tandis que les trois autres portent sur des questions de recherche distinctes. La première étude présentée dans le deuxième chapitre de cette thèse a pour objectif d'étudier les déterminants de la taille du CA, de l'indépendance de ses membres et de la dualité des fonctions de direction et de présidence du CA. Les principaux apports de cette étude peuvent être résumés comme suit : tout d'abord, nos résultats sont fondés sur l'analyse d'un des plus grands échantillons utilisés dans ce domaine, avec à peu près 16000 observations (entreprises-années) pour près de 2300 entreprises américaines observées de 1997 à 2010. De plus, sur le plan méthodologique, une batterie de tests statistiques a été réalisée afin de vérifier la robustesse de nos résultats, notamment des tests tenant compte des biais d'hétérogénéité et de simultanéité. Enfin, cette étude est probablement la première à démontrer que le passage de la loi SOX a limité la capacité des dirigeants à influencer la composition du CA. La deuxième étude s’attache à analyser les deux principales fonctions du CA, qui sont le conseil au chef d'entreprise et le contrôle de ses activités. Ainsi, comprendre la capacité du CA à remplir ces fonctions est une question fondamentale que nous nous proposons d’approfondir. Cette étude vient enrichir la littérature émergente sur la fonction consultative du CA en fournissant de nouveaux éléments de preuves sur l'importance de cette fonction dans la création de valeur de l'entreprise. Ces résultats apportent également des éclairages sur le conflit potentiel existant entre les deux principales fonctions du CA. Enfin, cette étude s'inscrit dans le courant de pensée qui cherche à évaluer l'impact des caractéristiques des entreprises sur l'efficacité de leurs structures de gouvernance. Le principal objectif de la troisième étude présentée dans le dernier chapitre de cette thèse est de déterminer si la rémunération à base d’actions des administrateurs peut affecter les décisions futures en matière d'acquisition, et le cas échéant, comment. Les résultats de cette étude apportent un nouvel éclairage concernant la rémunération des administrateurs. Cette étude met en exergue l'importance des pratiques de rémunération incitative sous forme d’actions et d’options pour les membres du CA. Par ailleurs, bien que de nombreuses études aient été réalisées afin d'analyser la relation existante entre les mesures incitatives à destination des administrateurs et la performance de l'entreprise, notre étude est l'une des premières à explorer les mécanismes à travers lesquels ces mesures peuvent influencer la valeur de l'entreprise.
  • Essays in Empirical Corporate Finance.

    Olivier DESSAINT, Francois DERRIEN, Joel PERESS, Joel PERESS, Johan HOMBERT, Eric DEBODT, Edith GINGLINGER
    2014
    Cette thèse est composée de trois chapitres distincts. Le premier chapitre montre que les dirigeants réagissent de façon excessive face aux risques qui frappent l'attention. Après un ouragan, le choc produit par la catastrophe sur le risque de liquidité perçu conduit les entreprises situées dans le voisinage de la zone sinistrée à augmenter temporairement leur détention de liquidités alors que le risque réel n'a pas changé. Le deuxième chapitre montre que les dirigeants influencent de façon stratégique l'attention des investisseurs aux annonces de résultats en les prévenant plus ou moins tardivement de la date de l'événement. Cette stratégie leur permet de lisser dans le temps l'impact de mauvais résultats sur leur cours de bourse. Le troisième chapitre étudie l'effet des league tables dans les activités de fusions-acquisitions. Les league tables classent les banques d'investissement. Le rang d'une banque dans la league table prédit sa capacité à engendrer des affaires nouvelles dans le futur, ce qui incite les banques à manipuler leur classement.
  • Liberté de choix entre les conseils unitaires et les conseils à deux niveaux : une analyse empirique.

    Edith GINGLINGER, Francois BELOT, Myron b. SLOVIN, Marie e. SUSHKA
    Journal of Financial Economics | 2014
    Nous examinons la structure des conseils d'administration en France, pays qui, depuis 1966, laisse aux entreprises la liberté de choisir entre un conseil unitaire et un conseil à deux niveaux. Nous analysons comment ce choix est lié aux caractéristiques de l'entreprise et de son environnement. Les entreprises avec une asymétrie d'information importante ont tendance à opter pour des conseils unitaires. Les entreprises avec un potentiel d'extraction de bénéfices privés ont tendance à adopter des conseils à deux niveaux. La sensibilité de la rotation du PDG à la performance est plus grande dans les entreprises dotées de conseils d'administration à deux niveaux, ce qui indique une plus grande surveillance. Nos résultats sont globalement cohérents avec le modèle d'Adams et Ferreira (2007) et suggèrent qu'il y a des gains à autoriser la liberté contractuelle concernant la structure du conseil.
  • Liberté de choix entre les conseils unitaires et les conseils à deux niveaux : Une analyse empirique.

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER, Myron b. SLOVIN, Marie e. SUSHKA
    Journal of Financial Economics | 2014
    Nous examinons la structure des conseils d'administration en France, pays qui, depuis 1966, laisse aux entreprises la liberté de choisir entre un conseil unitaire et un conseil à deux niveaux. Nous analysons comment ce choix est lié aux caractéristiques de l'entreprise et de son environnement. Les entreprises avec une asymétrie d'information importante ont tendance à opter pour des conseils unitaires. Les entreprises avec un potentiel d'extraction de bénéfices privés ont tendance à adopter des conseils à deux niveaux. La sensibilité de la rotation du PDG à la performance est plus grande dans les entreprises dotées de conseils d'administration à deux niveaux, ce qui indique une plus grande surveillance. Nos résultats sont globalement cohérents avec le modèle d'Adams et Ferreira (2007) et suggèrent qu'il y a des gains à autoriser la liberté contractuelle concernant la structure du conseil.
  • Rendre compte de la rémunération des dirigeants. Qu’attendre du say on pay?

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER
    Revue française de gestion | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Offres d'actions saisonnières : La liquidité des marchés boursiers et le paradoxe des offres de droits.

    Edith GINGLINGER, Laure KOENIG MATSOUKIS, Fabrice RIVA
    Journal of Business Finance and Accounting | 2013
    Cet article examine l'impact de la liquidité du marché sur les caractéristiques des offres saisonnières d'actions (SEO) en France. Nous trouvons que, en plus de la prise en charge par les détenteurs de blocs, la liquidité est un déterminant important du choix de la méthode d'introduction en bourse des SEO. Nous documentons des coûts d'introduction en bourse plus élevés pour les offres directes d'actions, mais aussi une meilleure liquidité du marché boursier après les offres publiques et les droits de standby par rapport aux droits non assurés. Après avoir contrôlé l'endogénéité dans le choix de la méthode d'introduction en bourse, nous constatons que les offres publiques pures et les droits de standby sont comparables en termes de coûts directs et d'amélioration de la liquidité. Nos résultats fournissent un nouvel éclairage sur les raisons pour lesquelles les entreprises choisissent l'appel public à l'épargne malgré des coûts apparemment plus élevés.
  • Trois essais en finance d'entreprise.

    Romain BOULLAND, Edith GINGLINGER
    2013
    Les investisseurs n’exploitent pas toujours toute l’information disponible lorsqu’ils prennent des décisions, en raison à la fois d’une surabondance de l’information et de capacités cognitives limitées. Le premier essai de cette thèse montre que les sociétés tirent parti de l’inattention des investisseurs en communiquant plus ou moins longtemps à l’avance la date à laquelle aura lieu les annonces de résultats. Des résultats positifs sont notifiés très en amont tandis que des résultats décevants font l’objet d’un délai de notification plus court. Le second essai traite de la visibilité internationale des sociétés et étudie l’impact d’une communication en anglais via des canaux de diffusion à grande échelle. Cette diffusion plus large augmente l’attention des investisseurs et les informations contenues dans les annonces de résultat sont plus rapidement intégrées dans le prix des titres. Le troisième essai traite des conséquences d’une visibilité accrue des sociétés sur leur politique d’investissement. Une diffusion élargie des informations financières améliore à la fois l’environnement informationnel des sociétés et l’efficacité de leur politique d’investissement.
  • Offres d'actions saisonnières : La liquidité des marchés boursiers et le paradoxe de l'offre de droits.

    Edith GINGLINGER, Laure KOENIG MATSOUKIS, Fabrice RIVA, Laure MATSOUKIS
    Journal of Business Finance & Accounting | 2013
    Cet article examine l'impact de la liquidité du marché sur les caractéristiques des offres saisonnières d'actions (SEO) en France. Nous trouvons que, en plus de la prise en charge par les détenteurs de blocs, la liquidité est un déterminant important du choix de la méthode d'introduction en bourse des SEO. Nous documentons des coûts d'introduction en bourse plus élevés pour les offres directes d'actions, mais aussi une meilleure liquidité du marché boursier après les offres publiques et les droits de standby par rapport aux droits non assurés. Après avoir contrôlé l'endogénéité dans le choix de la méthode d'introduction en bourse, nous constatons que les offres publiques pures et les droits de standby sont comparables en termes de coûts directs et d'amélioration de la liquidité. Nos résultats fournissent un nouvel éclairage sur les raisons pour lesquelles les entreprises choisissent l'appel public à l'épargne malgré des coûts apparemment plus élevés.
  • Rendre compte de la rémunération des dirigeants : qu'attendre du Say on Pay ?

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER
    Revue Française de Gestion | 2013
    Le Say on Pay, introduit en France par le code de gouvernance AFEP-MEDEF 2013, permet aux actionnaires de s'exprimer sur la rémunération des dirigeants par un vote en assemblée générale. Cet article propose une revue des études menées dans les pays où le Say on Pay est en vigueur depuis plusieurs années. Les actionnaires contestent peu les rémunérations qui leur sont soumises, mais lorsqu'ils le font, la sensibilité des rémunérations à la performance de l'entreprise s'accroît. L'augmentation de l'influence des entreprises de conseil en votes et l'amélioration du dialogue entre actionnaires, administrateurs et dirigeants en amont sont les effets les plus tangibles du Say on Pay.
  • Coûts de transaction, asymétrie d’information et émission d’actions.

    Laure KOENIG MATSOUKIS, Edith GINGLINGER
    2012
    Cette thèse explore le lien entre les coûts de transaction, l’asymétrie d’information et les émissions d’actions. Dans un premier temps, nous analysons l’impact de la liquidité des titres sur les caractéristiques des émissions et montrons que celle-ci est un déterminant important du choix de la procédure d’émission. Nous observons que l’émission publique pure et l’émission avec droits garantie sont les procédures les plus chères mais qui améliorent également le plus la liquidité. Dans un second temps, nous analysons le comportement stratégique de la banque garante et des actionnaires au cours de la période de souscription d’une émission avec droits et montrons qu’ils appliquent une pression à la vente sur le marché secondaire des titres générant ainsi des rentabilités anormales négatives. Par ailleurs, nous observons que les droits s’échangent à un prix inférieur à leur valeur intrinsèque. Enfin, nous documentons la présence d’agents informés avant une émission avec droits qui reflètent leurs informations dans leurs ordres contribuant ainsi à l’efficience informationnelle des prix. Ces résultats permettent une meilleure compréhension des échanges informés autour des augmentations de capital et du choix des modalités d’émission.
  • Salariés, performance et gouvernance des entreprises.

    Timothee WAXIN, Edith GINGLINGER
    2011
    Le développement des formes de participation des salariés dans l’entreprise depuis l’après-guerre a fait apparaître de nouvelles problématiques en terme de comportement des salariés. Qu’ils soient actionnaires, administrateurs ou simples employés dépourvus de droits au capital et de vote, les salariés ne sont plus observés en tant que facteur de production comme dans la littérature microéconomique classique mais, désormais, comme une véritable partie prenante de l’entreprise, agissant tant sur la performance que la gouvernance des firmes. En matière d��actionnariat salarié, nous montrons que son importance encourage les entreprises à maintenir les cours boursiers à des niveaux moins élevés. Par ailleurs, nous observons que les augmentations de capital réservées aux salariés sont essentiellement réalisées par des firmes familières de ce type d’opération et que le caractère sécurisé de l’offre est source d’une plus grande souscription de titres. Concernant la représentation des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance, nos résultats mettent en évidence que les administrateurs élus par les salariés réduisent significativement les montants versés aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d’actions, et siègent au sein de conseils de plus grande taille et nécessitant davantage de réunions. Les administrateurs représentant les salariés actionnaires exercent, quant à eux, une influence positive sur la performance opérationnelle et boursière. Enfin, nous montrons que les relations sociales sont plus consensuelles dans les entreprises familiales, ceci se traduisant par des conflits moins fréquents, moins intenses et plus courts.
  • Pactes d’actionnaires et mécanismes de renforcement du contrôle.

    Francois BELOT, Edith GINGLINGER
    2010
    La structure de propriété est partie intégrante des mécanismes de gouvernance de l’entreprise. Deux dimensions particulières sont étudiées dans ce travail : les pactes d’actionnaires qui formalisent la présence d’une coalition de contrôle et l’écart entre droits de vote et droits au capital. L’analyse empirique est menée sur un large échantillon d’entreprises françaises cotées. Nous démontrons que l’existence d’un pacte vient compenser l’effet négatif sur la performance d’une répartition inégale des droits de vote entre gros actionnaires. Les pactes apparaissent ainsi comme d’efficaces mécanismes de coordination. Nous analysons ensuite la relation entre pactes d’actionnaires et marché des prises de contrôle. Les firmes concernées par un pacte n’ont pas une probabilité moindre d’être sujettes à un changement de contrôle, celui-ci se réalisant alors avec une prime supérieure. Ce résultat infirme l’idée selon laquelle les pactes d’actionnaires freinent les transferts de propriété. Dans une dernière étude consacrée à la politique d’acquisitions, nous constatons que l’écart entre droits de vote et droits au capital du plus gros actionnaire de la société acquéreuse impacte négativement les rendements anormaux entourant l’annonce. Les acquisitions d’entreprises apparaissent alors comme un canal d’extraction de bénéfices privés au détriment des minoritaires.
  • Les engagements contractuels des actionnaires de référence lors de l'introduction en bourse.

    Eric DUCROS, Edith GINGLINGER, Pierre CHOLLET, Pierre CHOLLET, Jean francois GAJEWSKI, Edith GINGLINGER, Carole GRESSE, Jean francois GAJEWSKI, Carole GRESSE
    2009
    Ce travail vise à déterminer dans le cadre des sociétés s’introduisant en bourse les facteurs explicatifs de la présence d’engagements contractuels par les principaux actionnaires d’une part et leur impact sur la valeur de la firme d’autre part. Le terme « engagement contractuel » fait référence à deux mécanismes mis en place au moment de l’introduction en bourse : les engagements de conservation d’actions par les dirigeants et les pactes d’actionnaires. Notre étude porte sur un échantillon de 292 entreprises introduites en bourse entre 1996 et 2000 sur le nouveau marché et le second marché de la bourse de Paris. Nos résultats montrent que la présence et la durée des engagements de conservation d’actions des dirigeants servent à signaler la valeur de la firme lorsque l’asymétrie d’information est grande mais aussi à compenser certaines inefficiences du système de gouvernance de l’entreprise. Nous observons également un impact négatif sur la valeur de la firme des engagements de conservation des dirigeants alors que ceux concernant les sociétés de capital risque l’influence positivement. Concernant les pactes d’actionnaires, nos travaux montrent que leur mise en place est d’autant plus probable que les dirigeants anticipent une cession future de l’entreprise. Ils ont par ailleurs une influence positive sur la valeur de la firme tant qu’ils ne protègent pas les signataires d’une prise de contrôle hostile . dans ce dernier cas l’effet sur la valeur de la firme est négatif. Finalement, nous montrons qu’il existe une réaction négative du cours de bourse autour du jour de l’expiration des engagements de conservation.
  • Structure financière des entreprises : Impact du market timing et de l'implication des banques dans la gouvernance des entreprises.

    Salma KASBI, Edith GINGLINGER
    2009
    Pas de résumé disponible.
  • Pourquoi les entreprises détiennent-elles de la trésorerie ?

    Khaoula SADDOUR DRIDI, Edith GINGLINGER
    2008
    Cette thèse s’intéresse à l’étude de plusieurs aspects de la détention de trésorerie des entreprises françaises et européennes. En premier lieu, cette recherche montre que la détention de trésorerie permet de financer les opportunités d’investissement des entreprises de croissance. Tandis qu’elle permet aux entreprises à maturité de distribuer les dividendes à leurs actionnaires et d’accroître les ressources sous le contrôle des dirigeants. Son impact sur la valeur de marché des entreprises est positif pour les firmes de croissance et négatif pour les entreprises à maturité. En second lieu, cette thèse explique l’importance de la trésorerie des entreprises américaines par rapport à celle des entreprises européennes en mettant en évidence le rôle de l’évolution différenciée des principaux déterminants de la trésorerie ainsi que l’existence de différences de composition sectorielle sur ces deux marchés. En dernier lieu, ce travail montre que le motif de détention de la trésorerie des firmes françaises dépend de leur mode de gouvernance. Par ailleurs, la qualité de gouvernance est fortement corrélée au degré des contraintes financières des entreprises. Les firmes les plus grandes, les moins contraintes financièrement et qui détiennent donc des niveaux faibles de trésorerie, mettent en place des mécanismes anti-OPA conduisant à une mesure de qualité de gouvernance faible.
  • Trois essais sur les fusions et acquisitions d'entreprises.

    Imen TEBOURBI, Edith GINGLINGER
    2006
    L’objectif de cette thèse est de répondre à trois questions de recherche, peu explorées dans la littérature. Le but de notre premier essai est de contrôler pour l’existence d’un timing des acquisitions. Notre objectif est d’identifier les conditions et les motivations qui favorisent le timing. Notre deuxième essai s’intéresse au comportement des gestionnaires qui engagent leurs firmes dans des acquisitions. En utilisant, des données sur les transactions d’initiés d’acquéreurs canadiens, nous testons empiriquement si les acquisitions sont le résultat de décisions rationnelles ou d’un sur- optimisme de la part des gestionnaires. Dans notre troisième essai, nous nous intéressons aux acquisitions transfrontalières. Nous examinons le rôle des différences dans les environnements légaux entre l’acquéreur et la cible, dans la décision d’acquérir à l’étranger et les performances générées par ces acquisitions.
  • Les publications volontaires des résultats comptables en France.

    Faten LAKHAL, Edith GINGLINGER
    2006
    Cette thèse s'intéresse à l'étude des annonces volontaires de résultats par les entreprises cotées. Les études empiriques réalisées apportent un éclairage sur les facteurs explicatifs du recours à ce type de communications, et leurs effets sur le marché boursier français. La pratique des publications volontaires est justifiée par une participation importante des investisseurs institutionnels étrangers. Ces investisseurs offrent une garantie de protection des actionnaires minoritaires. Des considérations de signalisations ont été également mises en avant. Les publications volontaires de résultats ont tendance à réduire l'incertitude des analystes financiers et des investisseurs. Elles permettent par ailleurs d'améliorer la liquidité des titres et de réduire l'asymétrie d'information. Enfin, il apparaît que les dirigeants utilisent différentes stratégies de publication de résultats en fonction des objectifs poursuivis par l'entreprise.
  • L'environnement informationnel des introductions en bourse.

    Florence AMANS LABEGORRE, Edith GINGLINGER
    2003
    La recherche empirique et l'actualité attestent de l'insuffisance et du biais des informations à la disposition des investisseurs au moment d'une introduction en bourse. Pourtant, la théorie financière classique souligne les gains attendus d'une information de qualité. Cette thèse tente d'expliquer puis de dépasser ce paradoxe. Nous analysons l'offre d'information du dirigeant de la société introduite et des analystes financiers. Au vu de nos résultats, les créanciers et les investisseurs ne semblent pas suffisamment inciter le dirigeant à publier des prévisions exactes. Les analystes paraissent ajuster leur offre d'information aux intérêts commerciaux de leur employeur. Les signaux émis par la société révèlent imparfaitement sa vraie valeur au marché. Enfin, la légitimité et les moyens limités du régulateur expliquent ses difficultés à améliorer l'environnement informationnel des introductions en bourses.
  • Structure de groupe et financement des entreprises.

    Benoit JAMET, Edith GINGLINGER
    2003
    L'analyse de la politique de financement au sein des structures de groupe est abordée à travers l'étude des augmentations de capital et de l'endettement intragroupe. Un centre dećisionnel unique définit une stratégie financière globale, qui oriente les choix de financement et d'investissement des sociétés membres. Lors d'une émission d'actions, lorsque deux entités sont cotées, le choix de la firme émettrice offre aux dirigeants du groupe des possibilités d'arbitrage dans le timing de l'opération. Les échanges financiers intragroupes, et l'allocation des fonds entre les filiales conditionnent l'émergence d'un marché interne de capital. L'utilisation de la dette intragroupe diminue le degré de contraintes financières et accroît la capacité d'endettement externe des filiales. Cependant, les transferts de fonds favorisent les filiales les moins rentables, qui reçoivent plus de ressources et investissent plus que les entités performantes. L'inefficience des marchés internes de capitaux résulte de l'existence de plusieurs niveaux hiérarchiques (filiales et société mère), et de deux classes d'actionnaires (majoritaires et minoritaires).
  • L'introduction en bourse de filiales de groupes en Europe : motivations et conséquences.

    Zoubeir TAKTAK, Edith GINGLINGER
    2002
    Nous nous interrogeons dans cette recherche sur les raisons de multiplier l'accès au marché financier dans une structure de groupe en Europe. Aussi, nous cherchons à étudier l'intérêt et les conséquences d'une introduction en bourse d'une filiale d'un groupe européen. Nous nous intéressons par ailleurs à décrire l'émission d'actions reflets par le groupe Alcatel, dès lors qu'elle constitue une mise particulière d'une activité sur le marché. En référence à la théorie contractuelle des organisations et à la théorie de l'économie de l'information, nous présumons que la cotation d'une filiale serait incitée par une volonté de signaler la sous-évaluation de la société-mère en proposant des titres sous-évalués, réduire l'asymétrie d'informations autour des activités du groupe, exploiter une fenêtre d'émission et/ou éluder les contraintes financières. . .
  • L'évaluation du risque financier des collectivités locales : une comparaison européenne.

    Stephanie SERVE, Edith GINGLINGER
    2000
    La recherche se propose d'identifier les déterminants de l'évaluation du risque de défaillance des collectivités locales européennes dans quatre pays : Espagne, France, Italie, Suède. La première partie présente une comparaison des systèmes locaux dans ces pays afin d'évaluer le risque issu de l'environnement réglementaire. Puis, après étude de l'information comptable locale en Europe, un vecteur d'analyse de risque commun composé de 19 variables comptables et socio-économiques, est construit sur la base d'informations publiées. La deuxième partie aborde le risque discrétionnaire généré par les choix de financement locaux sous l'angle de la théorie financière. Nous étudions le partage du risque entre le groupe "collectivité locale" et les prêteurs lors du financement d'un projet d'investissement par un emprunt obligataire. La mise en place d'un modèle d'analyse optionnelle de la défaillance locale nous conduit à formuler des propositions sur les principaux déterminants de l'évaluation de risque des investisseurs. La troisième partie teste ces propositions sur un échantillon de 55 collectivités locales européennes sur la période 1995-1998. Une première étude s'intéresse aux déterminants de la notation. Une deuxième étude identifie les facteurs qui influencent la prime de risque de 36 emprunts obligataires franco-espagnols en 1998. Une troisième étude, basée sur des entretiens, s'intéresse aux emprunts obligataires rehaussés émis par la ville de Marseille. L'environnement soci-économique local semble avoir un poids important dans l'évaluation de risque aux côtés du niveau d'endettement et de la structure des recettes courantes. Enfin, il apparaît que les investisseurs se reposent autant sur les comptes que sur la note pour évaluer la prime de risque de défaut.
  • Mesures et gestion de l'asymétrie d'information avant une offre publique.

    Arnaud THAUVRON, Edith GINGLINGER
    2000
    La france se caracterise par un marche des offres publiques particulierement actif. Ce marche est compose essentiellement d'offres de renforcement du controle et de fermeture du capital. Cette specificite n'est pas neutre en termes d'information. Ceci nous a conduit a nous interroger sur les effets que peut avoir l'asymetrie d'information sur le processus d'offre publique et sur la latitude dont dispose l'initiateur pour la gerer. La premiere partie de cette recherche est consacree a deux revues de la litterature et a l'enonce de nos hypotheses. La premiere passe en revue les travaux relatifs aux motivations des offres et met en evidence leur pluralite. La seconde s'interesse aux modelisations qui ont mis en avant la variable informationnelle ainsi que les strategies d'achat de titres avant une offre.
  • Information et gestion des risques des produits derives.

    Marie francoise MERCIER, Edith GINGLINGER
    1999
    Ces dernieres annees les produits derives ont connu une croissance exponentielle. Les pertes realisees sur ces marches et les risques de ces produits ont suscite l'inquietude des organismes reglementaires. L'organisation de ces produits necessite le developpement d'un risk-management, controle de gestion. Controle des risques. Apres une approche terminologique, nous presenterons les caracteristiques de ces processus. Nous detaillerons plus particulierement la gestion du risque de marche et de contrepartie. Notre etude empirique est axee sur la gestion des risques des produits derives. Premierement une analyse des rapports annuels de 1994 a 1996 de 97 banques (americaines, francaises, allemandes) vise a faire ressortir la pertinence des informations en matiere d'exposition, d'organisation,de controle et de risk-management. Deuxiemement, l'analyse des reponses de 35 banques a un questionnaire de 165 questions presente les solutions adoptees par les banques. Cette etude souligne les differences nationales et les recommandations en matiere de gestion des risques des derives.
  • Endettement des collectivités territoriales françaises et intermédiation financière.

    Corinne GOURMEL ROUGER, Edith GINGLINGER
    1998
    Notre recherche se propose de montrer que la theorie de l'intermediation financiere peut apporter une explication nouvelle au comportement d7endettement des collectivites territoriales, notamment dans leur arbitrage entre la dette bancaire et la dette obligatoire. Dans les prolongements de certains modeles issus de la theorie de l'intermediation financiere, le modele presente montre qu'en raison des couts d'emission importants, seuls les collectivites territoriales ayant de forts besoins d'emprunt peuvent se financer sur le marche. D'autre part, les collectivites choisissant leur source d'endettement en comparant le gain attendu d'une renegociation et le surcout du financement bancaire. Les hypotheses du modele ont ete testees, en partie avec succes, sur un echantillon de 94 collectivites locales sur la periode 1985-1995. Les resultats montrent que l'effet-taille et la qualite de la collectivite sont des elements determinants dans l'arbitrage entre les deux types d'endettement.
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