Deux études seront présentées à l’occasion de cette rencontre :

« Actifs à grand tick : spread implicite et taille de tick optimale »

Mathieu ROSENBAUM, Professeur au Laboratoire de Probabilités et Modèles Aléatoires (LPMA) – Université Paris VI présentera un cadre de modélisation permettant de lier les propriétés haute fréquence d’un actif financier à la valeur du tick. Il s’intéressera en particulier à la notion de spread implicite, jouant le rôle de spread pour les actifs à grand tick pour lesquels le spread effectif est presque systématiquement égal à un tick.

La pertinence théorique et pratique de ce nouveau paramètre sera démontrée. Ce spread implicite permettra de quantifier les tailles de tick des actifs et de définir une taille de tick optimale. En utilisant ces résultats, il devient possible de prévoir ex ante le comportement de nombreux paramètres de marché après un changement de la valeur du tick.

Ainsi, grâce à ces outils, régulateurs et places de marché peuvent fixer le tick de manière optimale, notamment dans un contexte de trading haute fréquence.

« Comment mesurer la contribution des ordres agressifs et des ordres passifs dans les variations de prix ? Quels enseignements peut-on en tirer sur les dynamiques de prix des actifs »

Paul BESSON, Head of Quantitative Research, Kepler-Cheuvreux proposera une méthode originale qui permet de séparer de manière objective la contribution des ordres agressifs et celle des ordres passifs dans les évolutions de prix de n’importe quel actif traité sur un marché organisé. Pour cela, un « prix espéré » initialement est calculé en fonction de l’état du carnet.

Dans un second temps, chaque période de trading est décomposée en 2 sous suites d’évènements : l’une comprend les transactions agressives, l’autre comprend les mouvements d’ordres limités. Enfin, les effets des transactions agressives et celui des transactions passives sont regroupés. On observe que pour des courtes durées la contribution des ordres agressifs est moins forte que l’effet des ordres passifs.

Les ordres agressifs sont plus autocorrélés que les ordres passifs. Enfin, il est mis à jour que les ordres passifs expliquent la corrélation des variations de prix, alors que les ordres agressifs sont décorrélés entre eux. Cette notion est utilisée pour mesurer la résilience des marchés. Plus le marché a de temps pour réagir et plus la résilience est importante.

Bulletin d’inscription à retourner le 23 mars 2015 au plus tard par mail

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  • Fédération Bancaire Française

Lieu

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