La faiblesse actuelle de la croissance économique mondiale suscite un débat animé sur la pertinence et les fondements du concept de Stagnation Séculaire. Les symptômes de ce phénomène peuvent être trouvés dans le déclin, lors des 40 dernières années, des taux d’intérêt nominaux et réels (vers le Zero Lower Bound), l’atonie des investissements publics et privés, ainsi que dans la décroissance de la productivité du travail (et de la productivité totale des facteurs). Alors que le potentiel d’émergence de nouvelles ruptures technologiques susceptibles de soutenir la croissance apparaît vivement débattu, le rôle potentiel de l’énergie se révèle marginalement considéré.

Cette conférence apportera un éclairage sur les liens entre énergie et croissance. Elle tentera de déterminer la part de l’anémie persistante de l’économie mondiale qui peut être attribuée à des déterminants énergétiques. La conférence investiguera également l’impact de taux d’intérêt quasi-nuls sur le modèle économique des institutions financières, la manière dont une telle situation peut se révéler un catalyseur du financement des infrastructures bas-carbone indispensables à la lutte contre le changement climatique et dans quelles mesures ces investissement peuvent constituer une porte de sortie face au risque de déflation.

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Organisateur

  • Chaire Énergie et Prospérité

Lieu

École Normale Supérieure 45 rue d’Ulm, Paris, 75005 France