L’ILB et le CFS dévoilent la première version d’un classement exclusif mesurant l’attractivité des places financières

Si l’attractivité des places financières représente un enjeu important dans les choix d’implantation effectués par les entreprises internationales et le développement économique d’un pays, encore faut-il pouvoir la définir et la mesurer, à partir d’une méthodologie scientifique robuste.

Pour répondre à ces besoins, l’ILB à Paris et le CFS à Francfort ont développé un outil innovant dénommé OFEX : Open Financial Ecosystem indeX.

Ce nouvel indice, présenté ce mercredi 22 novembre, permet de mesurer l’attractivité des places financières, en fonction de critères objectifs, transparents et accessibles à partir de sources fiables.

La méthodologie d’OFEX se base sur 55 critères répartis en deux grandes catégories, qui ont une pondération égale à 50 %. D’abord, le développement économique et financier regroupe 22 indicateurs. Ensuite, l’environnement de travail est décomposé en trois sous-catégories disposant chacune de leurs critères distincts : l’environnement des affaires (15 indicateurs), le capital humain (14 indicateurs) et les infrastructures (4 indicateurs).

Le résultat du cumul des 55 indicateurs livre un score global (base 100) et classe les places financières dans le monde en fonction de leur attractivité. Le trio de tête de l’indice OFEX est composé de New-York, Chicago et Londres. Le reste du classement exclusif est accessible à l’adresse suivante :

ofex.institutlouisbachelier.org

« Ce premier classement OFEX vient compléter les outils existants avec une mesure transparente et objective de l’attractivité. OFEX apporte ainsi un éclairage nouveau aux décideurs publics et privés du secteur financier », déclare Louis Boulanger, directeur des Labs de l’ILB.

OFEX est le résultat d’une coopération scientifique franco-allemande très constructive qui contribue au débat sur la meilleure façon de comparer et de classer les centres financiers internationaux. Nous attendons avec impatience une discussion intensive et fructueuse sur la méthode et les résultats », ajoute Rainer Klump, directeur scientifique au CFS.

 

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