TUBEUF Sandy

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Affiliations
  • 2012 - 2018
    University of Leeds
  • 2007 - 2008
    Aix-Marseille school of economics
  • 2007 - 2008
    Universite d aix marseille ii
  • 2021
  • 2020
  • 2008
  • Mesurer l'inégalité des chances en matière d'éducation : l'effort de l'élève compte.

    M. niaz ASADULLAH, Alain TRANNOY, Sandy TUBEUF, Gaston YALONETZKY
    World Development | 2021
    La distinction entre l'effort et d'autres facteurs, tels que le milieu familial, est importante pour la correction des politiques et des raisons normatives lorsque nous faisons appel à l'inégalité des chances. Nous tirons parti d'une enquête conçue à dessein sur les écoles secondaires du Bangladesh rural pour offrir une vue d'ensemble de l'importance de l'effort global lors de la mesure des inégalités des chances dans l'éducation. L'analyse comprend des exercices de décomposition de la variance prédite des performances des élèves en mathématiques et en anglais par source (effort, circonstances, etc.) et par sous-groupe (au sein de l'école et entre les écoles) sur la base d'estimations paramétriques des fonctions de production de l'éducation. L'effort, les préférences et les talents des élèves contribuent entre 31% et 40% de la variance totale prédite des scores de performance. La contribution de l'effort global diminue de 10% lorsque la corrélation entre l'effort et les circonstances est prise en compte. Ces résultats sont robustes au choix de la stratégie d'estimation (c'est-à-dire des modèles de variation combinés au sein de l'école et entre les écoles ou des modèles à effets aléatoires multiniveaux). Dans l'ensemble, ces résultats plaident pour que le déterminisme social dans l'éducation puisse être atténué par l'effort individuel à l'école.
  • Inégalité des chances en matière de santé et de décès : une enquête de la naissance à l'âge moyen en Grande-Bretagne.

    Damien BRICARD, Florence JUSOT, Alain TRANNOY, Sandy TUBEUF
    International Journal of Epidemiology | 2020
    Objectif : Nous évaluons l'existence d'inégalités injustes en matière de santé et de décès en utilisant le cadre normatif de l'inégalité des chances, de la naissance à l'âge moyen en Grande-Bretagne. Méthodes : Nous utilisons les données de l'étude nationale sur le développement de l'enfant de 1958, qui offre une occasion unique d'observer la santé individuelle de la naissance à l'âge de 54 ans, y compris l'occurrence de la mortalité. Nous mesurons l'état de santé en combinant l'auto-évaluation de la santé et la mortalité. Nous comparons et testons statistiquement les différences entre les fonctions de distribution cumulative de l'état de santé à chaque âge en fonction d'une circonstance de l'enfance indépendante de la volonté des individus : la profession du père. Résultats : A tous les âges, les individus nés d'un père "professionnel", "cadre supérieur ou technicien" déclarent un meilleur état de santé et ont un taux de mortalité plus faible que les individus nés de travailleurs manuels "qualifiés", "partiellement qualifiés" ou "non qualifiés" et les individus sans père à la naissance. L'écart dans la probabilité de se déclarer en bonne santé entre les personnes nées dans un milieu social élevé et celles nées dans un milieu social faible passe de 12 points de pourcentage à l'âge de 23 ans à 26 points à l'âge de 54 ans. Les écarts de santé sont encore plus marqués dans les états de santé situés au bas de la distribution de la santé lorsque la mortalité est combinée à la santé auto-évaluée. Conclusions : Il existe une inégalité croissante des chances en matière de santé tout au long de la vie en Grande-Bretagne. L'étiquette du milieu social s'intensifie à mesure que les individus vieillissent. Enfin, il y a une valeur analytique supplémentaire à combiner la mortalité avec la santé auto-évaluée lors de la mesure des inégalités de santé.
  • Préférences, santé mentale, décisions d’assurance santé et inégalités dans le recours aux soins des jeunes adultes en France.

    Doriane MIGNON, Florence JUSOT, Meglena JELEVA, Florence JUSOT, Meglena JELEVA, Sandy TUBEUF, Michel GRIGNON, Fabrice ETILE, Jerome WITTWER, Sandy TUBEUF, Michel GRIGNON
    2020
    Cette thèse contribue à la compréhension des décisions d’investissement en capital humain des jeunes adultes en France. Les jeunes adultes sont dans une période déterminante en termes de développement et d’expression de leurs préférences. Une attention particulière est accordée aux préférences, ainsi qu’aux inégalités en résultant. Le premier chapitre s’intéresse aux rôles du traitement anticipé et des préférences multivariées dans la décision d’assurance santé. Des prédictions à partir d'un modèle théorique sont testées sur des données collectées en laboratoire expérimental. Les résultats montrent qu’une préférence pour la santé plus grande conduit à une demande de traitement plus intensif et qu’être averse à la corrélation entraîne une couverture plus que complète. Dans le deuxième chapitre, à l’aide de données d'enquête, il est montré que les différences de recours aux soins sont d'abord principalement associés aux besoins, puis aux circonstances, ce qui traduit des inégalités des chances, et aux efforts, ce qui traduit des inégalités justes. Le troisième chapitre s'intéresse à l'effet des fragilités psychologiques des étudiants sur leurs croyances de contrôle. La stratégie par variable instrumentale montre que plus de fragilités psychologiques conduit à une augmentation des croyances de contrôle, ce qui est en accord avec la littérature psychologique selon laquelle les individus déprimés et anxieux se blâment davantage.
  • Une contribution à l'étude des inégalités de santé en France à travers des indicateurs de santé auto-évalués.

    Sandy TUBEUF, Lise ROCHAIX, Alain TRANNOY
    2008
    Cette thèse s'inscrit dans le champ de la mesure et de l'explication de la santé dans un contexte d'analyse des inégalités de santé. Un premier chapitre considère aux indicateurs de santé couramment utilisés dans les travaux empiriques et revient sur le débat de l'utilisation de la santé auto-évaluée. Il souligne la pertinence des raffinements méthodologiques de la mesure de la santé proposés dans la littérature internationale jusqu'ici non appliqués à la France. Un second chapitre propose une méthodologie originale de mesure de la santé. La construction s'appuie sur une donnée d'état de santé individuel jugée moins subjective,à savoir le nombre de maladies et leur degré de sévérité et considère des variables collectées classiquement dans les enquêtes sur la santé. Un troisième chapitre décrit les outils de la dominance stochastique et les indices couramment utilisés dans l'analyse des inégalités dans un cadre appliqué à la santé. Le quatrième chapitre procède à l'analyse des inégalités sociales de santé en France en 2004, puis au cours de la période 1998-2004. Il met en évidence des inégalités sociales de santé en faveur des groupes sociaux les plus élevés. Ces inégalités ont cependant diminué entre 1998 et 2004, du fait d'une plus faible élasticité de la santé avec le revenu et d'une diminution de l'inégale répartition du revenu au sein des groupes sociaux. De plus, l'analyse menée sur différentes mesures de santé met en évidence une inffluence sur l'amplitude des inégalités, du nombre de catégories de la variable discrète de santé et de la distribution de santé choisie pour la cardinaliser. Le cinquième chapitre s'intéresse à l'inffluence sur l'état de santé à l'âge adulte, du milieu social d'origine et de la longévité relative des parents par rapport à leur cohorte de naissance en empruntant trois approches. La premiµere approche met en évidence le fait que les distributions d'état de santé des personnes nées d'un père ou d'une mère appartenant aux catégories sociales supérieures dominent significativement celles des personnes ayant des parents issus de catégories sociales inférieures. L'approche paramétrique confirme un effet de la profession de chacun des parents sur l'état de santé à l'âge adulte. Elle montre, de plus, que l'état de santé dépend significativement de la longévité de chacun des parents. Enfin, l'approche par indices de concentration met en évidence une inégalité des chances de santé en faveur des individus dont les parents ont connu une forte longévité puis une inégalité de santé en faveur des individus issus de milieux plus favorisés. Le chapitre conclut alors qu'il existe des inégalités des chances en santé, en France.
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