GREULICH Angela

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Affiliations
  • 2014 - 2020
    Ecole d'économie de Paris
  • 2012 - 2020
    Centre d'économie de la Sorbonne
  • 2016 - 2017
    Paris Jourdan sciences économiques
  • 2008 - 2018
    Institut national d'études démographiques
  • 2012 - 2017
    Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 2008 - 2009
    University of Augsburg
  • 2008 - 2009
    Université de Pau et des pays de l’Adour
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2009
  • L'écart entre les sexes en matière d'éducation et la transition démographique dans les pays en développement.

    Nguyen thang DAO, Julio DAVILA, Angela GREULICH
    Journal of Population Economics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • La forme en U de l'âge en Europe : Le rôle protecteur du partenariat.

    Andrew e. CLARK, Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH
    Vienna Yearbook of Population Research | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • La forme en U de l'âge en Europe : Le rôle protecteur du partenariat.

    Andrew e. CLARK, Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH
    2020
    Nous nous demandons ici si la relation en U entre la satisfaction dans la vie et l'âge est plus plate pour les personnes en couple. C'est le cas dans les données transversales EU-SILC, où la baisse de la satisfaction de vie entre l'adolescence et la cinquantaine est presque quatre fois plus importante pour les non-partenaires que pour les partenaires, dont la satisfaction de vie suit essentiellement une légère trajectoire descendante avec l'âge. Cependant, la même analyse dans trois ensembles de données de panel (BHPS, SOEP et HILDA) révèle une forme en U pour les deux groupes conjugaux, bien que toujours un peu plus plate pour les personnes en couple que pour les autres. Nous suggérons que la différence entre les résultats de la section transversale et du panel reflète des effets de composition : il y a en particulier un déplacement significatif des personnes relativement insatisfaites hors du mariage au milieu de la vie. Ces effets de composition aplatissent la forme en U de l'âge pour les personnes en couple dans les données transversales.
  • Essais sur les politiques familiales et l'emploi en Europe.

    Laurene THIL, Mathieu LEFEBVRE, Bertrand KOEBEL, Holger STICHNOTH, Angela GREULICH
    2020
    Cette thèse propose quatre contributions sur les politiques familiales et leurs liens avec l’emploi des mères en Europe. Après un Chapitre 1 introductif, le Chapitre 2 présente les différents enjeux et dispositifs des politiques familiales en Europe. Le Chapitre 3 est centré sur la comparaison des pays européens en fonction des caractéristiques de leur système de politiques familiales. Le Chapitre 4 se concentre sur les facteurs influençant l’offre de travail des mères en Europe. Enfin le Chapitre 5 s’intéresse aux déterminants de la demande de différents types de services de garde d’enfants. Ainsi après avoir défini et présenté les politiques familiales européennes de façon globale dans le deuxième chapitre, nous mettons en avant l’hétérogénéité de ces programmes en Europe et proposons une méthode de classification dans le troisième chapitre. Dans le quatrième chapitre nous testons l’effet des caractéristiques individuelles, des politiques familiales ainsi que des normes de genre sur l’offre de travail des mères avant de terminer en nous intéressant à un seul type de politique, à savoir les services de garde d’enfants et le lien avec l’emploi des mères.
  • L'écart entre les sexes en matière d'investissement dans l'éducation et la transition démographique dans les pays en développement : Theory and Evidence.

    Thang nguyen DAO, Julio DAVILA, Angela GREULICH
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    Journal of Economic Theory | 2018
    Au cours du siècle dernier, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un schéma décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un schéma en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos résultats sont illustrés numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes 1906-1975 de la base de données sur la fécondité humaine.
  • Observer le nombre d'enfants avec les données EU-SILC.

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE, Karine GUERROUCHE
    Population | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Observation du nombre d'enfants avec EU-SILC : Une quantification des biais.

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE
    Population (English edition) | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Le financement de la consommation des jeunes et des personnes âgées en France.

    Hippolyte D ALBIS, Carole BONNET, Xavier CHOJNICKI, Angela GREULICH, Jerome HUBERT, Julien NAVAUX, Najat EL MEKKAOUI
    Population and Development Review | 2018
    UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION de l'allocation des ressources entre les âges est fondamentale pour mettre en place des réformes de la protection sociale dans le contexte du vieillissement de la population. En période d'évolution démographique majeure, la redistribution des ressources entre les groupes d'âge et le financement des personnes âgées économiquement inactives restent un sujet récurrent du débat public et une préoccupation majeure des politiques publiques dans les pays de l'OCDE. Les gouvernements sont à la recherche d'un dosage des politiques qui permettra d'améliorer la qualité de vie des personnes âgées, tout en investissant dans l'avenir des jeunes et en réduisant la charge fiscale pesant sur la population active. L'espérance de vie et les exigences en matière d'éducation augmentent alors que les contraintes budgétaires se resserrent. Cela crée potentiellement des tensions dans l'allocation des ressources entre les groupes d'âge (Preston 1984. Lee et Mason 2011a). Certains auteurs ont montré l'impact négatif qu'une part croissante de personnes âgées pourrait avoir sur les dépenses d'éducation des jeunes (Poterba 1997, 1998. Harris et al. 2001). Le pacte entre les générations pourrait en pâtir (Nations unies 2013a. Chen et al. 2018).
  • Qui paie pour la consommation des jeunes et des vieux ?

    Hippolyte D ALBIS, Carole BONNET, Xavier CHOJNICKI, Najat EL MEKKAOUIDE FREITAS, Angela GREULICH, Jerome HUBERT, Julien NAVAUX
    2018
    Cet article donne un aperçu complet de la façon dont le financement de la consommation à différents âges est partagé entre l'État, l'individu et la famille. En appliquant la méthode des comptes nationaux de transfert pour la France, nous avons développé une base de données unique pour analyser comment le financement de la consommation est assuré à chaque âge, comment sa structure a évolué dans le temps, et comment la consommation est financée en France par rapport à celle d'un ensemble d'autres pays développés. Nous constatons que les personnes âgées en France se financent de plus en plus par leurs propres moyens, même si le financement public de cette tranche d'âge reste important en France par rapport aux autres pays. A l'inverse, les jeunes font de plus en plus appel à l'Etat pour financer leur consommation. Au sein de notre échantillon, la France est le pays où les jeunes ont le plus bénéficié de transferts publics.
  • Qui paie pour la consommation des jeunes et des vieux ?

    Hippolyte D ALBIS, Carole BONNET, Angela GREULICH, Jerome HUBERT, Julien NAVAUX, Najat EL MEKKAOUI
    Population and Development Review | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2018
    Au cours du siècle dernier, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un schéma décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un schéma en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos résultats sont illustrés numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes 1906-1975 de la base de données sur la fécondité humaine.
  • Avoir un deuxième enfant et l'accès aux services de garde d'enfants : preuve des pays européens.

    Paula e. GOBBI, Angela GREULICH, Hippolyte D ALBIS, Hippolyte D'ALBIS
    Journal of Demographic Economics | 2017
    Cet article montre que les différences de fécondité entre les pays européens sont principalement dues au fait que moins de femmes ont deux enfants dans les pays à faible fécondité. Il suggère également que les services de garde d'enfants sont un déterminant important de la transition vers un deuxième enfant. Le cadre théorique que nous proposons suggère que (i) dans les pays où la couverture des services de garde d'enfants est faible, il existe une relation en forme de U entre la probabilité pour un couple d'avoir un deuxième enfant et le salaire potentiel de la femme, alors que (ii) dans les pays où l'accès aux services de garde d'enfants est facile, cette probabilité est positivement liée au salaire potentiel de la femme. Les données des statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) confirment ces implications lorsqu'on estime la probabilité pour une femme d'avoir un deuxième enfant en fonction de l'éducation. Cela implique que les femmes à revenu moyen sont les plus touchées par le manque d'accès à des services de garde d'enfants formels et subventionnés.
  • Politique d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée en Allemagne : Promouvoir un partenariat égalitaire dans les familles.

    Willem ADEMA, Chris CLARKE, Valerie FREY, Angela GREULICH, Hyunsook KIM, Pia RATTENHUBER, Olivier THEVENON
    International Social Security Review | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Développement, fécondité et âge de procréation : Une théorie unifiée de la croissance.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2017
    Au cours des deux derniers siècles, la fécondité a présenté, dans les économies industrialisées, deux tendances distinctes : l'indice synthétique de fécondité de la cohorte suit un modèle décroissant, tandis que l'âge moyen de la cohorte à la maternité présente un modèle en forme de U. Cet article propose une théorie de croissance unifiée visant à rationaliser ces deux faits démographiques stylisés. Nous développons un modèle OLG à trois périodes avec deux périodes de fertilité, et montrons comment une économie traditionnelle, où les individus n'investissent pas dans l'éducation supérieure, et où les augmentations de revenus poussent à avancer les naissances, peut progressivement converger vers une économie moderne, où les individus investissent dans l'éducation supérieure, et où les augmentations de revenus encouragent le report des naissances. Nos conclusions sont illustrées numériquement en reproduisant la dynamique du quantum et du rythme des naissances pour les cohortes suédoises nées entre 1876 et 1966.
  • L'emploi et les secondes naissances en Europe.

    Angela GREULICH, Olivier THEVENON, Mathilde GUERGOAT LARIVIERE
    Population -Paris | 2017
    Cet article étudie les effets de l'emploi des femmes sur les secondes naissances dans l'Europe contemporaine. En mobilisant les données longitudinales des statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) et les données agrégées de la base de données de l'OCDE sur la famille, nous trouvons des preuves que le fait d'avoir un emploi augmente significativement la probabilité pour les femmes d'avoir une deuxième naissance. L'ampleur de cet effet diffère toutefois selon les individus. L'impact positif est plus fort pour les femmes ayant un niveau d'éducation élevé et pour les femmes dont le partenaire travaille lui-même. Le double emploi favorise donc l'élargissement de la famille de un à deux enfants plus fortement que les autres configurations d'emploi au sein du couple. Les modèles multiniveaux révèlent également que l'effet positif de l'emploi sur le passage à la deuxième naissance est renforcé dans les pays où la couverture des services de garde d'enfants est élevée. Le développement des services de garde d'enfants au niveau national - la politique familiale la plus efficace pour garantir l'emploi des femmes - augmente la probabilité individuelle pour les femmes d'avoir un deuxième enfant, alors que d'autres types de soutien institutionnel tels que les régimes de congé ou les transferts monétaires forfaitaires n'ont pas un tel effet positif.
  • Emploi et deuxième naissance en Europe.

    Angela GREULICH, Olivier THEVENON, Mathilde GUERGOAT LARIVIERE, Karine GUERROUCHE
    Population | 2017
    Cet article étudie les effets de l’emploi des femmes sur les deuxièmes naissances dans l’Europe contemporaine. En utilisant des données longitudinales issues des Statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) de 2003 à 2011, et des données agrégées provenant de la base de données de l’OCDE sur la famille, nous identifions des éléments démontrant que l’exercice d’un emploi augmente significativement la probabilité d’une deuxième naissance chez les femmes. L’ampleur de l’effet diffère toutefois selon les individus. L’effet positif est plus marqué chez les femmes les plus instruites et celles dont le conjoint occupe lui-même un emploi. Le fait que les deux conjoints travaillent favorise donc davantage l’agrandissement de la famille d’un à deux enfants que d’autres configurations. Les modèles multiniveaux révèlent en outre que l’effet positif de l’emploi sur la transition vers une deuxième naissance est plus net dans les pays où l’offre de services de garde d’enfants est importante. L’essor de ces services à l’échelle d’un pays, qui constitue la mesure de politique familiale la plus efficace pour garantir la participation des femmes à la vie active, augmente la probabilité individuelle qu’une femme ait un deuxième enfant, ce qui est moins vrai pour d’autres types d’aides institutionnelles (systèmes de congés parentaux, allocations forfaitaires, etc.).
  • Avoir un deuxième enfant et l'accès aux services de garde d'enfants : Evidence from European Countries.

    Hippolyte D ALBIS, Paula GOBBI, Angela GREULICH
    2017
    Cet article montre que les différences de fécondité entre les pays européens sont principalement dues au fait que moins de femmes ont deux enfants dans les pays à faible fécondité. Il suggère également que les services de garde d'enfants sont un déterminant important de la transition vers un deuxième enfant. Le cadre théorique que nous proposons suggère que : (i) dans les pays où la couverture des services de garde d'enfants est faible, il existe une relation en forme de U entre la probabilité pour un couple d'avoir un deuxième enfant et le salaire potentiel de la femme, tandis que (ii) dans les pays où l'accès aux services de garde d'enfants est facile, cette probabilité est positivement liée au salaire potentiel de la femme. Les données des statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) confirment ces implications lorsqu'on estime la probabilité pour une femme d'avoir un deuxième enfant en fonction de l'éducation. Cela implique que les femmes à revenu moyen sont les plus touchées par le manque d'accès à des services de garde d'enfants formels et subventionnés.
  • L'éducation, le travail et les conséquences démographiques du report des naissances en Europe.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2017
    Cet article s'interroge sur les conséquences démographiques du report des naissances en Europe. Partant du constat qu'il n'existe pas de lien évident entre le moment des premières naissances et les niveaux de fécondité en Europe, nous fournissons quelques indications selon lesquelles, dans certaines circonstances, le report des naissances peut faciliter plutôt qu'empêcher la fondation d'une famille. Nous appliquons une approche de cohorte synthétique et distinguons différents déterminants socio-économiques du moment de la première naissance en utilisant les statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC). Les données sont compilées de manière à réduire l'endogénéité et à éliminer les effets de structure. Nous constatons que la probabilité de devenir mère est plus élevée pour les femmes qui reportent leur première naissance en raison de leur éducation et de leur investissement dans leur carrière, par rapport à celles qui la reportent en raison d'une intégration non réalisée sur le marché du travail. Les femmes instruites et économiquement actives reportent certainement la première naissance par rapport aux femmes moins instruites et qui ne travaillent pas, mais elles finissent par avoir une probabilité plus élevée de fonder une famille par rapport aux femmes moins instruites et qui ne travaillent pas. L'article contribue au débat académique sur les circonstances qui peuvent conduire le report des naissances à une fertilité plus élevée pour les cohortes plus jeunes dans les pays européens.
  • Analyse de la fécondité avec EU-SILC : Une quantification du biais de mesure.

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE
    2017
    La base de données des Statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) est de plus en plus utilisée dans l'analyse démographique, en raison de sa large couverture nationale, de la disponibilité de mesures socio-économiques harmonisées et de la possibilité de fusionner des partenaires. Cependant, il n'existe jusqu'à présent aucune analyse complète de la représentativité des comportements de fécondité rapportés par EU-SILC. Cet article quantifie la qualité des mesures de la fécondité dans EU-SILC. Nous comparons plusieurs mesures de fécondité obtenues avec EU-SILC à des mesures non biaisées provenant de la base de données sur la fécondité humaine (HFD) pour plusieurs pays européens, en appliquant une perspective longitudinale et transversale. Nous montrons que l'EU-SILC sous-estime la fécondité complétée principalement parce que le questionnaire ne demande pas le nombre d'enfants jamais nés à une femme/un homme, et nous identifions des différentiels socio-économiques significatifs dans ce biais de mesure. Les mesures du comportement de fécondité périodique sont biaisées à la baisse principalement en raison de l'attrition, tandis que les naissances d'ordre un pour les 20-29 ans sont particulièrement sous-déclarées. Cependant, nous ne trouvons aucune preuve de différentiels socio-économiques dans l'attrition. Nos résultats suggèrent que pour la majorité des pays européens, Eu-SILC peut être utilisé pour l'analyse démographique en respectant les mesures de précaution mentionnées dans cet article. Celles-ci contiennent par exemple l'application d'une approche rétrospective et la différenciation par groupes de rotation lors du calcul de mesures agrégées de la fécondité périodique différenciées par groupes socio-économiques.
  • Lutte contre la violence domestique envers les femmes en Turquie. Le rôle de l'autonomisation économique des femmes.

    Aurelien DASRE, Angela GREULICH, Inan CEREN
    2017
    Cet article identifie les moteurs et les obstacles à la lutte contre la violence domestique à l'égard des femmes en Turquie - un pays où modernisme et conservatisme sont en constante interaction. Nous combinons des informations provenant des enquêtes démographiques sur la santé et de l'enquête turque sur la violence domestique et établissons une distinction entre le comportement de contrôle et la violence physique et sexuelle. Notre analyse empirique teste dans quelle mesure le pouvoir de décision intra-ménage d'une femme (mesuré par son éducation, son statut d'activité, ses revenus, etc.) est susceptible de réduire son risque de subir des violences domestiques en Turquie. L'analyse tient compte des facteurs contextuels ainsi que des caractéristiques du partenaire et du ménage. Nous constatons que la participation des femmes au marché du travail ne réduit pas, à elle seule, le risque de subir des violences de la part du partenaire intime, mais qu'un partage égalitaire des ressources économiques entre les conjoints est susceptible de protéger les femmes contre la violence domestique. Cette conclusion a deux implications importantes : Premièrement, une éducation supérieure permettant aux femmes d'accéder à un emploi salarié formel permet aux femmes non seulement d'acquérir une indépendance économique, mais aussi de choisir librement leur partenaire. Deuxièmement, les conditions économiques instables qui nuisent aux possibilités de gagner de l'argent pour les hommes sont un facteur de risque important pour les couples de connaître des conflits qui peuvent aboutir à la violence domestique contre les femmes. Dans le contexte de la récente crise économique qui va de pair avec un retour en arrière des normes de genre et de famille en Turquie, nos résultats soulignent la nécessité d'une action politique dans ce domaine.
  • La qualité des mesures périodiques de la fécondité dans EU-SILC.

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE
    Demographic Research | 2017
    Contexte : Les statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) sont de plus en plus utilisées dans l'analyse démographique, en raison de leur large couverture nationale, de la disponibilité de mesures socio-économiques harmonisées et de la possibilité de fusionner des partenaires. Cependant, jusqu'à présent, il n'existe pas d'analyse complète de la représentativité du comportement de fécondité rapporté par EU-SILC. Objectif : Cet article quantifie la qualité des mesures périodiques de la fécondité dans EU-SILC. Méthodes : Nous comparons les mesures de fécondité périodique obtenues avec EU-SILC aux mesures non biaisées de la base de données sur la fécondité humaine (HFD) pour plusieurs pays européens, en appliquant une perspective transversale. Résultats : Nous montrons que les mesures EU-SILC de la fécondité périodique sont biaisées vers le bas, principalement en raison de l'attrition, tandis que les naissances d'ordre un pour les 20-29 ans sont particulièrement sous-déclarées. Cependant, nous ne trouvons aucune preuve de différentiels socio-économiques dans l'attrition. Conclusions : Nos résultats suggèrent que pour la majorité des pays européens, EU-SILC peut être utilisé pour l'analyse du comportement de procréation en respectant les mesures de précaution mentionnées dans cet article. Contribution : Ces précautions contiennent, par exemple, l'application d'une approche rétrospective et la différenciation par groupes de rotation lors du calcul des mesures agrégées de la fécondité périodique.
  • L'éducation, le travail et les conséquences démographiques du report des naissances en Europe.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    Demographic Research | 2017
    Contexte : Cet article s'interroge sur les conséquences démographiques du report des naissances en Europe. Objectif : Partant du constat qu'il n'y a pas de lien évident entre le moment des premières naissances et les niveaux de fécondité en Europe, nous trouvons que, dans certaines circonstances, le report des naissances peut faciliter plutôt qu'empêcher de fonder une famille. Méthodes : Nous appliquons une approche de cohorte synthétique et distinguons les différents déterminants socio-économiques du moment de la première naissance en utilisant les statistiques de l'Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC). Les données sont compilées de manière à réduire l'endogénéité et à éliminer les effets de structure. Résultats : Nous constatons que la probabilité de devenir mère est plus élevée pour les femmes qui reportent la première naissance en raison d'un investissement dans l'éducation et la carrière que pour celles qui la reportent en raison d'une intégration non réalisée sur le marché du travail. Conclusions : Les femmes instruites et économiquement actives reportent certainement la première naissance par rapport aux femmes moins instruites et inactives, mais elles finissent par avoir une probabilité plus élevée de fonder une famille. Contribution : L'article contribue au débat académique sur les circonstances qui peuvent conduire à un report des naissances entraînant une fertilité plus élevée pour les cohortes plus jeunes dans les pays européens.
  • « Rebond de la fécondité » dans les pays développés, automatisme ou apanage de quelques rares privilégiés ?

    Angela GREULICH
    Revue d'économie financière | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • La sécurisation de l'emploi des femmes : Un booster de fertilité dans les pays européens ?

    Angela GREULICH, Olivier THEVENON, Mathilde GUERGOAT LARIVIERE
    2016
    Cet article démontre que les différences de fécondité achevée entre les pays européens résultent principalement du fait que moins de femmes ont un deuxième enfant dans les pays à faible fécondité et analyse l'impact de l'emploi des femmes sur la probabilité de la naissance d'un deuxième enfant. Grâce aux données longitudinales de l'Enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) et aux données agrégées de la base de données de l'OCDE sur la famille, nous constatons qu'en moyenne, au sein des pays européens, les femmes ayant un emploi stable ont une probabilité significativement plus élevée d'avoir un deuxième enfant que les femmes inactives ou au chômage. Cependant, alors que l'emploi féminin favorise généralement la transition vers une seconde naissance dans les pays à forte fécondité, l'impact est hétérogène dans les pays à faible fécondité. Cela indique un conflit d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui est plus fort dans les pays à faible fécondité. Pour aborder cette question, des modèles multiniveaux sont utilisés pour comparer le rôle de diverses politiques : sans surprise, ils montrent que les politiques de garde d'enfants - qui sont les politiques les plus efficaces pour garantir l'emploi des femmes - sont les plus susceptibles d'encourager les couples à agrandir leur famille et que l'effet positif de l'emploi stable sur la fécondité est renforcé par cette politique.
  • La sécurisation de l'emploi des femmes : un accélérateur de fertilité dans les pays européens ?

    Angela GREULICH, Olivier THEVENON, Mathilde GUERGOAT LARIVIERE
    2016
    Cet article démontre que les différences de fécondité achevée entre les pays européens résultent principalement du fait que moins de femmes ont un deuxième enfant dans les pays à faible fécondité et analyse l'impact de l'emploi des femmes sur la probabilité de la naissance d'un deuxième enfant. Grâce aux données longitudinales de l'Enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) et aux données agrégées de la base de données de l'OCDE sur la famille, nous constatons qu'en moyenne, au sein des pays européens, les femmes ayant un emploi stable ont une probabilité significativement plus élevée d'avoir un deuxième enfant que les femmes inactives ou au chômage. Cependant, alors que l'emploi féminin favorise généralement la transition vers une seconde naissance dans les pays à forte fécondité, l'impact est hétérogène dans les pays à faible fécondité. Cela indique un conflit d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui est plus fort dans les pays à faible fécondité. Pour aborder cette question, des modèles multiniveaux sont utilisés pour comparer le rôle de diverses politiques : sans surprise, ils montrent que les politiques de garde d'enfants - qui sont les politiques les plus efficaces pour garantir l'emploi des femmes - sont les plus susceptibles d'encourager les couples à agrandir leur famille et que l'effet positif de l'emploi stable sur la fécondité est renforcé par cette politique.
  • Deux ou trois enfants ? La fécondité turque à la croisée des chemins.

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE, Ceren INAN
    Population and Development Review | 2016
    En Turquie, l'emploi et l'éducation des femmes sont encore relativement faibles, tandis que les niveaux de fécondité sont élevés par rapport aux autres pays européens. Cependant, la Turquie est à l'aube d'une importante transition sociale. L'augmentation de l'éducation et de l'emploi des femmes s'accompagne d'une baisse importante de la fécondité. En mobilisant des données de recensement et d'enquête (SILC), nous trouvons que la décision des parents pour ou contre un troisième enfant est d'une importance particulière pour les niveaux de fécondité en Turquie. Les femmes diplômées participant au marché du travail formel sont les plus susceptibles de décider de ne pas augmenter la taille de leur famille, par rapport aux femmes inactives ou au chômage. Leur contribution au revenu du ménage semble être importante et ne peut être abandonnée, surtout si le couple a déjà deux enfants. Les politiques permettant aux femmes de combiner vie professionnelle et vie familiale, qui se sont avérées efficaces dans d'autres pays européens, apparaissent donc comme utiles pour éviter que la fécondité ne tombe en dessous du seuil de remplacement en Turquie.
  • Rebond de la fécondité dans les pays développés, automatisme ou apanage de quelques rares privilégiés ?

    Angela GREULICH
    Revue d'économie financière | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Imputation multiple pour les modèles de risque démographique avec des variables prédicteurs censurées à gauche : Application à la durée d'emploi et à la fécondité dans l'EU-SILC.

    Michael RENDALL, Angela GREULICH
    Demographic Research | 2016
    OBJECTIF Un problème courant lors de l'utilisation de données de panel est que l'histoire des individus est incomplètement connue lors de la première vague. Nous démontrons l'utilisation de l'imputation multiple comme méthode pour traiter cette information partielle, et ainsi augmenter la puissance statistique sans compromettre la spécification du modèle. MÉTHODES En utilisant les données du panel EU-SILC pour étudier l'emploi à temps plein comme prédicteur du risque de première naissance des femmes en couple en Pologne, nous avons d'abord imputé de façon multiple le statut d'emploi deux ans auparavant aux cas pour lesquels le statut d'emploi n'est observé que dans l'année la plus récente. Nous avons ensuite dérivé des estimations de régression à partir de l'échantillon complet, imputé de façon multiple, et nous avons comparé les estimations du coefficient et de l'erreur standard à celles de l'estimation des cas complets avec le statut d'emploi observé un et deux ans plus tôt. RÉSULTATS Par rapport au fait de ne pas être employé à plein temps, le fait d'avoir été employé à plein temps pendant deux ans ou plus était un prédicteur positif et statistiquement significatif de la procréation dans l'échantillon d'imputation multiple, mais n'était pas significatif lorsqu'on utilisait l'estimation du cas complet. La variance du coefficient "deux ans ou plus" était inférieure d'un tiers dans l'échantillon à imputation multiple par rapport à l'échantillon à cas complet. CONTRIBUTION En utilisant l'IM pour les observations censurées à gauche, les chercheurs utilisant des données de panel peuvent spécifier un modèle qui inclut les caractéristiques de l'historique des états ou des événements sans écarter les observations pour lesquelles ces informations ne sont que partiellement disponibles. En utilisant les méthodes conventionnelles, soit le modèle d'analyse doit être simplifié pour ignorer des informations potentiellement importantes sur l'histoire de l'état ou de l'événement (risquant ainsi une estimation biaisée), soit les cas avec des informations partielles doivent être éliminés de l'échantillon analytique (résultant en une estimation inefficace).
  • Avoir un deuxième enfant et l'accès aux services de garde d'enfants : Evidence from European Countries.

    Hippolyte D ALBIS, Angela GREULICH, Paula GOBBI
    2015
    Cet article montre que les différences de fécondité entre les pays européens sont principalement dues au fait que moins de femmes ont deux enfants dans les pays à faible fécondité. Il suggère également que les services de garde d'enfants sont un déterminant important de la transition vers un deuxième enfant. Le cadre théorique que nous proposons suggère que : (i) dans les pays où la couverture des services de garde d'enfants est faible, il existe une relation en forme de U entre la probabilité pour un couple d'avoir un deuxième enfant et le salaire de la femme, tandis que ((ii)) dans les pays où l'accès aux services de garde d'enfants est facile, cette probabilité est positivement liée au salaire potentiel de la femme. Les données de l'enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU- SILC) confirment ces implications lorsqu'on estime la probabilité pour une femme d'avoir un deuxième enfant en fonction de l'éducation. Cela implique que les femmes à revenu moyen sont les plus touchées par l'absence de couverture des soins aux enfants.
  • Avoir un enfant plus tard: Enjeux sociodémographiques du report des naissances.

    Hippolyte D ALBIS, Angela LUCI GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2015
    Les évolutions de la natalité sont le plus souvent appréhendées à l’aune d’un unique indicateur, le nombre d’enfants par femme. Pourtant, le calendrier des naissances, c’est-à-dire les âges auxquels une mère donne naissance à ses enfants, éclaire utilement les dynamiques sociodémographiques. L’âge de la maternité se révèle, en particulier, être un marqueur social car il s’accroît avec les niveaux d’éducation et de revenus des parents. Aujourd’hui, parmi celles ayant le moins de perspectives sociales, on trouve souvent des filles-mères. Force est de constater que le calendrier des naissances est naturellement lié aux autres décisions importantes qui rythment le cycle de vie : nombre d’enfants, bien sûr, mais aussi temps consacré aux études et rôle des femmes sur le marché du travail. Même si on a trop souvent tendance à s’alarmer du report des naissances, les âges de la maternité ne sont pas des variables ni des objectifs des politiques publiques . c’est plutôt le contraire : ils réagissent indirectement à certaines politiques, et peuvent de ce fait en annihiler les effets. Dans cet opuscule, le calendrier des naissances sert à lire certaines dynamiques sociales, économiques et démographiques propres aux sociétés européennes et, en particulier, aux sociétés française et allemande. Nous mettons en perspective le phénomène de report des naissances qui caractérise depuis plusieurs décennies la démographie européenne en analysant précisément ses ressorts et implications.
  • Avoir un enfant plus tard : enjeux sociodémographiques du report des naissances.

    Hippolyte d ALBIS, Angela GREULICH, Gregory PONTHIERE
    2015
    La 4e de couverture indique : "Depuis plusieurs décennies, l'âge de la maternité recule. Les auteurs se proposent ici d'analyser, à partir de données démographiques et économiques de vingt-huit pays européens et en examinant plus particulièrement les cas français et allemand, les causes et les conséquences de ce report des naissances. Ils identifient deux facteurs prépondérants : la durée des études des mères et la stabilité de leur situation professionnelle. L'âge de la maternité s'apparente à un marqueur social qui permet une lecture originale des dynamiques propres à chaque pays. Cet opuscule montre que le recul de l'âge de la maternité n'est pas, en général, associé à un déclin de la fécondité, même si l'Allemagne constitue un contre-exemple intéressant. On éclaire ainsi la difficile question de l'efficacité des politiques en faveur de la natalité, et de leurs effets sur les décisions individuelles quant à l'âge de la maternité.".
  • La sécurisation de l'emploi des femmes : Un booster de fertilité dans les pays européens ?

    Angela GREULICH, Olivier THEVENON, Mathilde GUERGOAT LARIVIERE
    2015
    Cet article démontre que les différences de fécondité achevée entre les pays européens résultent principalement du fait que moins de femmes ont un deuxième enfant dans les pays à faible fécondité et analyse l'impact de l'emploi des femmes sur la probabilité de la naissance d'un deuxième enfant. Grâce aux données longitudinales de l'Enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) et aux données agrégées de la base de données de l'OCDE sur la famille, nous constatons qu'en moyenne, au sein des pays européens, les femmes ayant un emploi stable ont une probabilité significativement plus élevée d'avoir un deuxième enfant que les femmes inactives ou au chômage. Cependant, alors que l'emploi féminin favorise généralement la transition vers une seconde naissance dans les pays à forte fécondité, l'impact est hétérogène dans les pays à faible fécondité. Cela indique un conflit d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui est plus fort dans les pays à faible fécondité. Pour aborder cette question, des modèles multiniveaux sont utilisés pour comparer le rôle de diverses politiques : sans surprise, ils montrent que les politiques de garde d'enfants - qui sont les politiques les plus efficaces pour garantir l'emploi des femmes - sont les plus susceptibles d'encourager les couples à agrandir leur famille et que l'effet positif de l'emploi stable sur la fécondité est renforcé par cette politique.
  • Transition de la fécondité en Turquie - Qui est le plus à risque de décider de ne pas avoir d'enfant ?

    Angela GREULICH, Aurelien DASRE, Ceren INAN
    Policy Research Working Papers | 2015
    En Turquie, l'emploi et l'éducation des femmes sont encore relativement faibles, tandis que les niveaux de fécondité sont élevés par rapport aux autres pays européens. Cependant, la Turquie se trouve juste au bord d'une importante transition sociale. L'augmentation de l'éducation et de l'emploi des femmes s'accompagne d'une baisse importante de la fécondité. En mobilisant des données de recensement et d'enquête, cet article constate que la baisse de la fécondité est principalement due à une diminution des transitions vers une troisième naissance. Les femmes diplômées participant au marché du travail formel sont les plus exposées au risque de décider de ne pas avoir d'enfant, par rapport aux femmes inactives ou au chômage. Le troisième rang est particulièrement concerné, car la contribution des femmes au revenu semble être cruciale pour de nombreuses familles qui ont déjà deux enfants, et l'arrivée d'un troisième enfant risque de réduire ou d'arrêter les activités professionnelles des femmes en l'absence de soutien institutionnel à la garde d'enfants. Les politiques permettant aux femmes de combiner vie professionnelle et vie familiale, qui se sont avérées efficaces dans d'autres pays européens, apparaissent comme utiles pour éviter une nouvelle baisse de la fécondité en dessous du seuil de remplacement en Turquie.
  • Le progrès économique entraîne-t-il une augmentation de la fécondité ? Une analyse empirique pour les pays de l'OCDE (1960-2007).

    Olivier THEVENON, Angela LUCI GREULICH
    European Journal of Population | 2014
    À la lumière du récent renversement des tendances de la fécondité dans plusieurs pays hautement développés, nous étudions l'impact du développement économique et de ses composantes sur la fécondité dans les pays de l'OCDE de 1960 à 2007. Nous constatons que la forte corrélation négative entre le PIB par habitant et la fécondité ne tient plus pour les niveaux élevés de production économique par habitant. La relation semble plutôt devenir positive à partir d'un certain seuil de développement économique. La survie d'une association en forme de J inverse entre le PIB par habitant et la fécondité est constatée lorsqu'on contrôle le report des naissances, le biais de la variable omise, la non-stationnarité et l'endogénéité. Cependant, les écarts entre les taux de fécondité réels et prédits montrent implicitement l'importance des facteurs influençant la fécondité au-delà du revenu par habitant. En décomposant le PIB par habitant en plusieurs composantes, nous identifions l'emploi féminin comme facteur co-variant pour le rebond de la fécondité qui peut être observé dans plusieurs pays hautement développés. Soulignant des différences importantes en ce qui concerne la compatibilité entre la procréation et l'emploi féminin, nos résultats suggèrent que les augmentations de la fécondité seront probablement faibles si le développement économique ne s'accompagne pas de changements institutionnels qui améliorent les possibilités pour les parents de combiner travail et vie de famille.
  • Imputation multiple pour les modèles de risque démographique avec des variables prédicteurs censurées à gauche.

    Angela GREULICH, Michael RENDALL
    2014
    Un problème courant lors de l'utilisation de données de panel est que l'histoire d'un individu est incomplètement connue lors de la première vague. Nous montrons que l'imputation multiple, la méthode couramment utilisée pour les données manquantes en raison de la non-réponse, peut également être utilisée pour imputer ces données qui sont "manquantes par conception". Notre application concerne la durée de l'emploi à plein temps d'une femme en tant que prédicteur de son risque de première naissance. Nous imputons de façon multiple la situation d'emploi deux ans plus tôt aux cas "incomplets" pour lesquels la situation d'emploi n'est observée que dans l'année la plus récente. Nous regroupons ensuite ces cas "complets" avec les cas "complets" pour obtenir des estimations de régression pour l'échantillon complet. Par rapport au fait de ne pas être employée à plein temps, le fait d'avoir été employée à plein temps pendant deux ans ou plus est un prédicteur positif et statistiquement significatif de la procréation, alors que le fait d'avoir commencé à travailler à plein temps ne l'est pas. Les variances des paramètres de la durée de l'emploi à plein temps sont environ un tiers plus faibles dans l'échantillon à imputation multiple que dans l'échantillon de données complètes, et ce n'est que dans l'échantillon à imputation multiple que le coefficient de la durée de l'emploi atteint une signification statistique.
  • Les dispositifs d'entreprises en direction des familles.

    Angela GREULICH, Marie therese LETABLIER, Delphine BROCHARD, Marie noelle AUBERGER
    2013
    Cette étude a été financée par l'Agence d'objectifs de l'IRES OBJET L'objectif de cette recherche est de répertorier les dispositifs et les prestations proposés par les entreprises pour aider leurs salariés, non seulement à concilier travail et vie familiale, mais plus largement dans l'accomplissement de leurs responsabilités parentales. L'engagement des entreprises dans ce domaine est fortement encadré par la législation et par les dispositions conventionnelles. Il relève à la fois de l'action des partenaires sociaux, des employeurs via les Directions des ressources humaines, des organisations syndicales, et des comités d'entreprises par l'intermédiaire de leurs activités sociales et culturelles. L'objectif est aussi de saisir comment se négocient ces dispositions relatives au soutien à la parentalité, quels sont les enjeux de ces négociations et comment les mesures sont mises en oeuvre. Il s'agit enfin de repérer comment les enjeux liés à l'engagement des entreprises sur le soutien à leurs salariés parents sont perçus et reliés à d'autres défis comme, par exemple, l'égalité professionnelle entre femmes et hommes ou la qualité de la vie au travail. METHODES Cette étude se déploie en deux volets. Un premier volet, à vocation introductive, établit un cadrage statistique des dispositifs de soutien à l'exercice des responsabilités familiales dans les entreprises. Ce volet quantitatif prend appui sur des résultats d'enquêtes menées à l'échelle européenne par Eurofound, ou à l'échelle nationale. Le second, et principal, volet de l'étude vise à caractériser plus finement les conditions de mise en place des dispositifs et des prestations, et d'en cerner l'impact sur les salariés bénéficiaires. Pour ce faire, une enquête qualitative a été réalisée auprès d'un échantillon d'entreprises actives dans ce domaine. Une première série d'entretiens auprès de responsables fédéraux a permis de cerner la manière dont la question du soutien à la parentalité est appréhendée dans sept branches professionnelles. Une trentaine d'entretiens ont ensuite été réalisés, dans dix-sept entreprises, auprès de représentants syndicaux CFDT et d'élus CFDT au comité d'entreprise, et dans la mesure du possible auprès des représentants de la Direction, La plupart de ces entreprises sont de grande taille et appartiennent à un groupe. Leur profil est très divers eu égard à leur secteur d'activité, leur organisation et au type de main-d'oeuvre employée, plus ou moins qualifiée et plus ou moins féminisée. L'échantillon ne vise pas une représentativité statistique, mais plutôt à repérer des pratiques innovantes et à recueillir les argumentaires développés par les acteurs syndicaux et par les Directions, pour justifier leurs engagements et leurs pratiques. RESULTATS L’étude met en évidence la grande diversité des pratiques en matière de soutien à la parentalité. Elle signale le rôle du cadre légal et conventionnel. Elle différencie différents régimes d’engagement des entreprises, et montre que ces régimes sont tributaires des acquis historiques relatifs à l’offre de prestations, des formes d’organisation du travail et du type de main-d’oeuvre employée,.
  • Etude portant sur la répartition des prélèvements et des transferts entre les générations en France.

    2013
    Le marché porte sur la réalisation d’une étude proposant un panorama complet des transferts entre les générations pour la France sur un horizon temporel de 30 ans. Elle utilise une méthodologie originale, celle des Comptes de Transfert Nationaux (NTA), qui aujourd’hui fait référence sur le plan international. L’idée générale est de comparer ce que chaque cohorte, définie comme l’ensemble des enfants nés une année donnée, consomme et produit à une date donnée. Par consommation, on entend consommation de biens marchands mais aussi de biens/services publics tels que l’éducation ou la santé. Cette consommation est comparée aux revenus du travail (y compris les cotisations sociales salariales et patronales) pour définir les cohortes qui en excédent « subventionnent » les cohortes qui consomment plus qu’elles ne produisent. Cette méthode permet de percevoir de façon très complète l’ensemble des transferts entre les générations au cours d’une année et sa déformation au cours du temps. Les travaux définis dans le cadre du marché ont été effectués. L’essentiel concernait la construction d’un profil des excédents et déficits au cours du cycle de vie, c’est‐à‐dire la différence à chaque âge entre les revenus du travail et les consommations privées et publiques. Il a été réalisé pour toutes les années allant de 1979 à 2005. Une décomposition par sexe du « profil de cycle de vie » a également été réalisée pour la période considérée. Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes. Malgré les très importants changements économiques, sociaux et politiques que la société française a connu depuis la fin des années 1980, la part des transferts vers les moins de 20 ans et les plus de 60 ans dans le PIB a été remarquablement stable. Ils reflètent un choix collectif pour une certaine égalité entre les âges, lorsque la variable d’intérêt est la consommation. Par ailleurs, lorsque l’on se limite aux biens et services marchands, les transferts favorisent les plus de 60 ans par rapport au moins de 20 ans et, parmi les plus de 60 ans, les femmes par rapport aux hommes. Lorsque l’on intègre la production domestique, le constat est inversé et ce sont les jeunes et les hommes de plus de 60 ans qui reçoivent le plus de transferts.
  • L'impact des politiques familiales sur les tendances de la fécondité dans les pays développés.

    Angela LUCI GREULICH, Olivier THEVENON
    European Journal of Population / Revue européenne de Démographie | 2013
    Nous examinons dans quelle mesure les tendances de la fécondité répondent aux politiques familiales dans les pays de l'OCDE. À la lumière du récent rebond de la fécondité observé dans plusieurs pays de l'OCDE, nous testons empiriquement l'impact de différents instruments de la politique familiale sur la fécondité, en utilisant des données macro-panel de 18 pays de l'OCDE qui couvrent les années 1982-2007. Nos résultats confirment que chaque instrument de l'ensemble des politiques familiales (congés payés, services de garde d'enfants et transferts financiers) a une influence positive en moyenne, ce qui suggère que la combinaison de ces formes de soutien aux parents qui travaillent pendant les premières années de leurs enfants est susceptible de faciliter le choix des parents d'avoir des enfants. Les leviers politiques n'ont cependant pas tous le même poids : les prestations en espèces couvrant l'enfance après l'année de la naissance et l'offre de services de garde pour les enfants de moins de trois ans ont une influence potentielle plus importante sur la fécondité que les droits au congé et les prestations accordées autour de la naissance. En outre, nous constatons que l'influence de chaque mesure politique varie selon le contexte de la politique familiale. Nos résultats sont robustes après contrôle du report des naissances, de l'endogénéité, des réactions de fécondité décalées dans le temps et de différents aspects des contextes nationaux, tels que la participation des femmes au marché du travail, le chômage, la protection du marché du travail et la proportion d'enfants nés hors mariage.
  • Pour une politique familiale efficace.

    Angela LUCI, Hippolyte D ALBIS
    Problèmes économiques | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • La participation des femmes au marché du travail en interaction avec la croissance macroéconomique et les politiques familiales.

    Angela LUCI
    2009
    Cette thèse de doctorat en économie montre que la participation des femmes au marché du travail, la croissance macroéconomique et les politiques familiales sont étroitement liées les unes aux autres. Alors qu'il existe des preuves théoriques et empiriques claires que la participation des femmes au marché du travail favorise sans ambiguïté la croissance du PIB, l'impact inverse de la croissance du PIB sur la participation des femmes au marché du travail n'est pas aussi clair dans la littérature existante. Alors que certains économistes supposent un impact strictement positif de la croissance sur la participation des femmes au marché du travail, des études récentes suggèrent que la croissance diminue la participation des femmes au marché du travail aux premiers stades du développement économique et ne l'augmente qu'aux stades ultérieurs. L'impact convexe, également connu sous le nom d'hypothèse de la "féminisation U", n'a pas encore été prouvé empiriquement, car les séries chronologiques existantes et les études transnationales n'offrent pas de résultats précis jusqu'à présent. Je teste l'hypothèse de la "féminisation U" sur la base de données de panel couvrant plus de 180 pays et plus de 40 ans, ce qui permet de prendre en compte de manière adéquate les problèmes d'endogénéité. L'analyse confirme l'hypothèse de la "féminisation U" et montre clairement qu'il ne suffit pas de s'appuyer sur la croissance macroéconomique pour promouvoir la participation des femmes au marché du travail. Des institutions égalisatrices qui encouragent explicitement la participation des femmes, et surtout des mères, au marché du travail sont nécessaires non seulement dans les pays en développement mais aussi dans les pays industrialisés. Pourtant, l'analyse montre en outre que dans la plupart des pays européens, le caractère redistributif de plusieurs instruments de politique familiale risque de décourager l'offre de travail des mères. Il est donc essentiel de créer un ensemble d'instruments de politique familiale cohérents qui parviennent simultanément à prévenir la pauvreté des familles en termes de revenus et à encourager l'emploi et la fécondité des femmes.
  • La participation des femmes au marché du travail en interaction avec la croissance macroéconomique et les politiques familiales.

    Angela GREULICH, Jacques LE CACHEUX, Anita b. PFAFF
    2009
    Pas de résumé disponible.
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