JOUVET Pierre Andre

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2021
    Économix
  • 2019 - 2020
    Université Catholique de Louvain
  • 2016 - 2017
    Université Paris-Dauphine
  • 2012 - 2013
    Université Paris Nanterre
  • 1994 - 1995
    Universite d aix marseille ii
  • 2021
  • 2020
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 1995
  • Réponse aux options de réduction de la pollution sans regret : Une correction de Bréchet et Jouvet.

    Thierry BRECHET, Pierre andre JOUVET
    Ecological Economics | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Le secteur agricole est-il lui aussi maudit ? Les preuves de l'Afrique sub-saharienne.

    Elizavetta DORINET, Pierre andre JOUVET, Julien WOLFERSBERGER
    World Development | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Subvention de l'offre à effet Pareto-Improving dans un modèle simple d'équilibre oligopolistique général avec permis de polluer.

    Ludovic a. JULIEN, Pierre andre JOUVET, Bertrand CRETTEZ
    Environmental Modeling & Assessment | 2021
    Nous introduisons un marché de permis de pollution dans un modèle d'équilibre oligopolistique à deux secteurs. Dans ce modèle, une marchandise est fournie de manière inélastique par un opérateur compétitif et une autre est produite par un ensemble fini d'oligopoles, utilisant la première marchandise comme intrant. La production de la seconde marchandise est une activité polluante. L'introduction d'un marché concurrentiel de permis d'émission résout le problème du contrôle de la pollution mais n'atténue pas les distorsions du marché. Nous fournissons certaines conditions sous lesquelles l'octroi d'une subvention à l'offre aux oligopoleurs, financée par une taxe sur l'agent compétitif, augmente le bien-être.
  • Le secteur agricole est-il lui aussi maudit ? Les preuves de l'Afrique sub-saharienne.

    Elizavetta DORINET, Pierre andre JOUVET, Wolfersberger JULIEN
    World Development | 2021
    Les ressources extractives et agricoles n'ont pas le même impact sur la réduction de la pauvreté et peuvent se faire concurrence. Nous examinons comment la manne des ressources extractives affecte la productivité agricole, mesurée comme la quantité de production par travailleur dans le secteur agricole. Cet aspect est important car la productivité agricole est un élément clé de la transformation structurelle et de la réduction de la pauvreté. Pour ce faire, nous exploitons un ensemble de données de panel de 38 pays sur la période 1991-2016 et construisons un indice des prix des produits de base spécifique au pays qui capture les gains et les pertes liés aux ressources dans le revenu disponible global. Nous constatons qu'une augmentation de l'indice des prix des produits de base entraîne une baisse de la productivité agricole dans les économies subsahariennes. Parmi les mécanismes possibles pour expliquer ce résultat, nos conclusions mettent en évidence le manque de retombées entre les secteurs et le faible niveau d'investissement agricole dans les régimes autocratiques, tous deux liés à l'exploitation des ressources extractives. Nous constatons également qu'une productivité agricole plus élevée est positivement associée à la libération des travailleurs vers le secteur manufacturier et les services, ce qui confirme son importance pour la transformation structurelle.
  • Le secteur agricole est-il lui aussi maudit ? Evidence from Sub-Saharan Africa.

    Elizavetta DORINET, Pierre andre JOUVET, Julien WOLFERSBERGER
    2020
    Les ressources extractives et agricoles n'ont pas le même impact sur la réduction de la pauvreté et peuvent se faire concurrence. Nous examinons comment la manne des ressources extractives affecte la productivité agricole, mesurée comme la quantité de production par travailleur dans le secteur agricole. Cet aspect est important car la productivité agricole est un élément clé de la transformation structurelle et de la réduction de la pauvreté. Pour ce faire, nous exploitons un ensemble de données de panel de 38 pays sur la période 1991-2016 et construisons un indice des prix des produits de base spécifique au pays qui capture les gains et les pertes liés aux ressources dans le revenu disponible global. Nous constatons qu'une augmentation de l'indice des prix des produits de base entraîne une baisse de la productivité agricole dans les économies subsahariennes. Parmi les mécanismes possibles pour expliquer ce résultat, nos conclusions mettent en évidence le manque de retombées entre les secteurs et le faible niveau d'investissement agricole dans les régimes autocratiques, tous deux liés à l'exploitation des ressources extractives. Nous constatons également qu'une productivité agricole plus élevée est positivement associée à la libération des travailleurs vers le secteur manufacturier et les services, ce qui confirme son importance pour la transformation structurelle.
  • Permis de pollution et contraintes politiques dans un modèle à générations imbriquées.

    Pierre andre JOUVET, Fabien PRIEUR
    2020
    Nous proposons un modèle à générations imbriquées dans lequel les émissions polluantes des firmes sont régulées par un système de permis de pollution. Le quota global d'émission est imposé à l'économie et s'accompagne de contraintes politiques quant à son utilisation. Dans ce contexte, la question se pose de savoir si la régulation de la pollution par les permis et la réalisation de l'optimum de premier rang sont compatibles. Nous montrons que quand la politique est contrainte, il est possible d'établir l'optimalité de l'équilibre grâce à une politique de redistribution de la rente environnementale et à une politique de discrimination par les prix des intervenants (firmes et ménages) sur le marché des permis.
  • Les déterminants structurels des prix du carbone dans l'EU-ETS.

    Anouk FAURE, Marc BAUDRY, Pierre andre JOUVET, Marc BAUDRY, Pierre andre JOUVET, Stefan AMBEC, Estelle CANTILLON, Anna CRETI BETTONI, Carolyn FISCHER, Stefan AMBEC, Estelle CANTILLON
    2020
    Le marché du carbone européen (SEQE) est la pierre angulaire de la politique climatique européenne. Les prix du carbone produits ont cependant longtemps été jugé trop bas et volatils pour déclencher les investissements nécessaires à une décarbonation durable de l’économie. Les faibles niveaux de prix ont largement été attribués à un déséquilibre de l'offre de permis, dû à des chocs externes au marché. Plusieurs mesures de restriction de l'offre, critiquées dans un premier chapitre, furent ainsi entreprises afin d'en préserver le SEQE. Toutefois, la plupart des analyses prospectives du SEQE reposent sur un modèle archétypal d'échange de permis à polluer, qui ne tient compte ni de la structure interne du marché ni de ses fondamentaux. Cette thèse a ainsi pour but d'identifier les déterminants structurels du prix du carbone sur le SEQE, ainsi que d'en évaluer l'impact sur l'équilibre de marché et la conception de politiques de l'offre. Motivés par l'examen de données microéconomiques de transaction et d'émission, les second et troisième chapitres conduisent l'analyse ex-post des Phases 2 (2008-2012) et 3 (2013-2020) du mécanisme. Ils mettent ainsi en lumière la nature instable de la structure interne du marché. Notamment, les coûts de transaction altèrent la flexibilité spatiale du SEQE, tandis que le progrès technologique déstabilise le plafond d'émission. Ces constats nous amènent ainsi à questionner l’intérêt d’un prix plancher du carbone pour remédier à ces instabilités. Un quatrième chapitre mène donc l'analyse ex-ante du secteur électrique du SEQE en présence de trois mécanismes de support du prix. Nos résultats suggèrent que la capacité de la MSR à rapidement réduire le nombre de permis en circulation ne justifie pas un tel mécanisme à court terme.
  • L'impact de l’environnement sur la santé : croissance, incertitudes et inégalités.

    Natacha RAFFIN, Pierre andre JOUVET
    2018
    Mon travail de thèse a porté sur l'étude des interactions équivoques entre les sphères économique et environnementale. Une relation à double sens entre le développement économique et l'évolution de la qualité environnementale au cours du temps a été mise en lumière au travers de la santé des individus. Pour ce faire, j'ai mobilisé les modèles à générations imbriquées particulièrement adaptés pour décrire l'évolution dynamique de la qualité environnementale et de l'accumulation de richesses lorsque apparaissent des externalités intergénérationnelles. Les articles suivants ont traité de la politique économique, ses formes et ses conséquences, dans un cadre où la santé des individus est déterminée par les conditions environnementales. Dans la continuité des travaux précédents, les outils mobilisés et la démarche restent identiques. Nous y décrivons les relations causales entre les variables environnementales, sanitaires et économiques et, les effets attendus des politiques mises en œuvre. En réponse à des objectifs clairement identifiés, des recommandations de politique économique sont formulées. Les principales conclusions de ces derniers travaux m'ont conduite à accorder une attention plus grande à la notion de vulnérabilité à la pollution et à la prise de décision dans un contexte caractérisé par de fortes incertitudes. En utilisant de nouveaux outils empruntés à la théorie de la décision en univers incertain et à l'économie du bien-être, j'ai depuis concentré mes recherches sur les fondements du processus de prise de décision publique ainsi que sur les critères éthiques qui sont adoptés face à une exposition aléatoire au risque environnemental imparfaitement connue.
  • Croissance économique endogène à long terme et transitions énergétiques.

    Victor COURT, Pierre andre JOUVET, Frederic LANTZ
    The Energy Journal | 2018
    Cet article jette un pont entre la théorie de la croissance économique endogène, la perspective de l'économie biophysique et les transitions passées et futures entre les formes d'énergie renouvelables et non renouvelables que les économies ont dû et devront accomplir. Nous proposons un modèle de croissance économique endogène soumis aux limites physiques du monde réel, ce qui signifie que les coûts de production des énergies non renouvelables et renouvelables ont des formes fonctionnelles qui respectent les contraintes physiques, et que le niveau technologique est précisément défini comme l'efficacité de la conversion de l'énergie primaire en énergie utile. Le modèle soutient la preuve que les productions historiques d'énergie renouvelable et non renouvelable ont grandement influencé la croissance économique passée. En effet, à partir d'un régime initial d'approvisionnement presque exclusivement renouvelable, nous reproduisons la dépendance croissante à l'égard des énergies non renouvelables qui a permis à l'économie mondiale de quitter l'état de stagnation économique qui avait caractérisé la plus grande partie de son histoire. Nous étudions ensuite l'inévitable transition vers une énergie entièrement renouvelable à laquelle l'homme devra faire face dans un avenir pas trop lointain puisque l'énergie non renouvelable provient par définition d'un stock fini. Par simulation, nous étudions dans quelles circonstances cette transition pourrait avoir des impacts négatifs sur la croissance économique (pic suivi d'une phase de décroissance). Nous montrons que la mise en place d'un prix du carbone peut partiellement lisser cette dynamique malheureuse, en fonction des modes d'utilisation des revenus générés par la tarification du carbone.
  • Croissance économique endogène à long terme et transitions énergétiques.

    Victor COURT, Pierre andre JOUVET, Frederic LANTZ, Pierre andr JOUVET, Frdric LANTZ
    The Energy Journal | 2018
    Cet article jette un pont entre la théorie de la croissance économique endogène, la perspective de l'économie biophysique et les transitions passées et futures entre les formes d'énergie renouvelables et non renouvelables que les économies ont dû et devront accomplir. Nous proposons un modèle de croissance économique endogène soumis aux limites physiques du monde réel, ce qui signifie que les coûts de production des énergies non renouvelables et renouvelables ont des formes fonctionnelles qui respectent les contraintes physiques, et que le niveau technologique est précisément défini comme l'efficacité de la conversion de l'énergie primaire en énergie utile. Le modèle soutient la preuve que les productions historiques d'énergie renouvelable et non renouvelable ont grandement influencé la croissance économique passée. En effet, à partir d'un régime initial d'approvisionnement presque exclusivement renouvelable, nous reproduisons la dépendance croissante à l'égard des énergies non renouvelables qui a permis à l'économie mondiale de quitter l'état de stagnation économique qui avait caractérisé la plus grande partie de son histoire. Nous étudions ensuite l'inévitable transition vers une énergie entièrement renouvelable à laquelle l'homme devra faire face dans un avenir pas trop lointain puisque l'énergie non renouvelable provient par définition d'un stock fini. Par simulation, nous étudions dans quelles circonstances cette transition pourrait avoir des impacts négatifs sur la croissance économique (pic suivi d'une phase de décroissance). Nous montrons que la mise en place d'un prix du carbone peut partiellement lisser cette dynamique malheureuse, en fonction des modes d'utilisation des revenus générés par la tarification du carbone.
  • Croissance économique endogène à long terme et transitions énergétiques.

    Victor COURT, Pierre andre JOUVET, Frederic LANTZ
    2017
    Cet article jette un pont entre la théorie de la croissance économique endogène, la perspective de l'économie biophysique, et les transitions passées et futures entre les formes d'énergie renouvelables et non renouvelables que les économies ont dû et devront accomplir. Nous proposons un modèle de croissance économique endogène soumis aux limites physiques du monde réel, ce qui signifie que les coûts de production des énergies non renouvelables et renouvelables ont des formes fonctionnelles qui respectent les contraintes physiques, et que le niveau technologique est précisément défini comme l'efficacité de la conversion de l'énergie primaire en énergie utile. Le modèle soutient la preuve que les productions historiques d'énergie renouvelable et non renouvelable ont grandement influencé la croissance économique passée. En effet, à partir d'un régime initial d'approvisionnement presque exclusivement renouvelable, nous reproduisons la dépendance croissante à l'égard des énergies non renouvelables qui a permis à l'économie mondiale de quitter l'état de stagnation économique qui avait caractérisé la plus grande partie de son histoire. Nous étudions ensuite l'inévitable transition vers une énergie entièrement renouvelable à laquelle l'homme devra faire face dans un avenir pas trop lointain puisque l'énergie non renouvelable provient par définition d'un stock fini. Par la simulation, nous étudions dans quelles circonstances cette transition pourrait avoir des impacts négatifs sur la croissance économique (pic suivi d'une phase de décroissance). Nous montrons que la mise en place d'un prix du carbone peut partiellement lisser cette dynamique malheureuse, en fonction des modes d'utilisation des revenus générés par la tarification du carbone.
  • La croissance verte : de l’intention à la mise en oeuvre.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    2017
    Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le monde est engagé sur une croissance permettant de doubler le produit intérieur brut par tête tous les vingt-cinq ans. A partir de 1973, la croissance s’est redéployée, amorçant avec la montée en régime des économies émergentes un correctif à la polarisation séculaire de la richesse sur les pays occidentaux et le Japon. Les craintes que le mur de la rareté des matières premières ne bloque le processus ont été déjouées. La démographie et l’élargissement de la croissance menacent en revanche d’altérer des fonctions régulatrices majeures comme la stabilité du climat, le maintien de la diversité biologique, le cycle de l’eau. La croissance verte consiste à transformer les processus de production et de consommation pour préserver ou reconstituer ces fonctions régulatrices du capital naturel.
  • Analyse entropique et exergétique des systèmes énergétiques par des représentations géométriques.

    Yvain CANIVET, Diogo QUEIROS CONDE, Michel FEIDT, Diogo QUEIROS CONDE, Michel FEIDT, Fethi ALOUI, Francois LANZETTA, Lavinia GROSU, Pierre andre JOUVET, Fethi ALOUI, Francois LANZETTA
    2017
    À l’heure de la prise de conscience de la finitude des ressources et du besoin grandissant d'énergie, la notion de développement durable doit prendre une place centrale dans l'évolution de la société. Pour atteindre ce but, il est maintenant reconnu, qu'un changement de consommation profond est nécessaire . et ce, qu'il s'agisse de consommation énergétique, alimentaire ou de produits finis. Nous croyons que ce changement de paradigme n’est possible que si tous les acteurs avancent de concerts sur les différentes problématiques auxquelles nous sommes confrontées. Chacun à son échelle doit ainsi pouvoir prendre les décisions qui s'imposent à tous. C'est la logique qui a motivé l'outil d'exergo-graphie présenté dans le chapitre 3. Inscrit dans la lignée des diagrammes de Sankey, il permet de représenter les bilans exergétiques sous forme graphique afin d’en communiquer plus facilement les enseignements. Nous l’appliquons à deux cas d'analyses faites sur les installations de chauffage et de production d’ECS du bâtiment A de l’UPN. Pour chacune, nous étudions la possibilité d’une solution de production durable de la chaleur (PAC géothermique et solaire thermique). Après en avoir présenté les analyses, nous en dressons les représentations graphiques que nous comparons à celles du système actuel. Au préalable, le chapitre 1 introduit les concepts de base de l’analyse exergétique, approfondis dans le chapitre 2, au travers d’une modélisation des systèmes fluides statiques et dynamiques. Finalement, dans le chapitre 4, nous introduisons un modèle-jouet qui, proposant une représentation fractale de la chaleur, tente d’établir un lien conceptuel entre le comportement microscopique, statistique, du support de la chaleur, et les observables macroscopiques qui la caractérisent.
  • Le capital vert : une nouvelle perspective sur la croissance.

    Christian de PERTHUIS, Pierre andre JOUVET, Michael WESTLAKE
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • La consommation énergétique du secteur tertiaire marchand : le cas de la France avec données d’enquête à plan de sondage complexe.

    Jill MADELENAT, Pierre andre JOUVET, Alain AYONG LE KAMA, Pierre andre JOUVET, Alain AYONG LE KAMA, Anna CRETI BETTONI, Mouez FODHA, Camelia GOGA, Gilles ROTILLON, Olivier TEISSIER, Anna CRETI BETTONI, Mouez FODHA
    2016
    Cette thèse porte sur la consommation énergétique du secteur tertiaire marchand en France. Notre approche est empirique, et s’appuie sur l’Enquête sur les Consommations d’Énergie dans le Tertiaire (ECET). À partir d’une revue de littérature consacrée à l’étude économétrique des déterminants de la consommation énergétique des bâtiments (résidentiels ou tertiaires), nous mettons en évidence la coexistence de deux méthodes d’estimation, sur lesquelles nous revenons. Nous exposons également les consensus ou les débats portant sur les effets des déterminants étudiés. Dans la mesure où les données mobilisées dans cette thèse sont issues d’une enquête à plan de sondage complexe, nous présentons les outils statistiques adaptés à l’exploitation de données issues de ce type d’échantillonnage, puis nous analysons la controverse qui continue d’exister sur l’estimation de modèles économétriques sur données d’enquête. Nous mobilisons alors notre base de données pour fournir une première description statistique des consommations énergétiques du secteur tertiaire marchand en France. Cette description statistique s’appuie sur nomenclature que nous construisons afin d’obtenir des informations à l’échelle infra-sectorielle. Enfin, nous utilisons l’ensemble des méthodes et approches préalablement identifiées pour étudier les déterminants de la demande énergétique des établissements tertiaires sur la base d’une analyse économétrique des données de l’ECET. Cela nous conduit à effectuer une double lecture de nos résultats, à la fois comme éléments de réponse à la question de l’impact des variables étudiées sur la demande d’énergie des établissements, et comme éléments de comparaison des différentes méthodes.
  • Économie politique internationale des négociations climat et prise en compte des coûts d’atténuation et d’adaptation.

    Constantin ILASCA, Patrick CRIQUI, Michel DAMIAN, Michel DAMIAN, Jean charles HOURCADE, Pierre andre JOUVET, Roland DANNREUTHER, Thomas SPENCER, Jean charles HOURCADE, Pierre andre JOUVET
    2016
    Cette thèse traite de la coopération et de la gouvernance climat dans l'ère post Copenhague. Son objectif est de caractériser l'évolution du régime climatique, prenant appui sur les positions de l'Union européenne, la Chine et les États-Unis, qui peuvent être désignés, à la fois en tant que gros émetteurs, économies majeures et grandes puissances. Deux déterminants sont considérés structurants pour cette analyse : les coûts d'atténuation des émissions et les coûts d'adaptation. Le point de départ de notre thèse se trouve dans l'évolution polarisée du régime climatique. Le fait le plus marquant de cette « métamorphose » est le passage, en 2009, de l'approche top-down à une approche bottom-up.Pour ce faire, nous mobilisons un cadre théorique hybride, qui comprend l'Économie politique internationale et l'économie du changement climatique. L'apport combiné de ces deux approches permet d'analyser la politique internationale du climat à travers l'économie de l'environnement et inversement, de renseigner l'incidence que ces relations peuvent avoir sur la logique économique. Nous proposons une approche spécifique de la coopération, basée sur la théorie du « k-groupe » de Duncan Snidal (1985).Dans ce cadre coopératif minilatéral, la thèse que nous soutenons est qu'il est possible d'avoir un k-groupe pour le climat et que celui-ci peut avoir un effet bénéfique sur la mise en place du régime climat. Nous argumentons que ce groupe peut être considéré comme un « club of the relevant » et que, pour former un k-groupe, il est nécessaire que les pays constituent une « coalition of the willing ». Ce qui structure la capacité et la volonté de l'action, ce sont principalement les coûts que cela implique, coûts d'atténuation et d'adaptation. En même temps, l'engagement de ce groupe se base sur le conditionnement. Le dispositif incitatif est constitué par l'idée d'une coopération de plus en plus large, qui atténue le problème du passager clandestin.Les résultats de recherche sont appréciés à la lumière de l'aboutissement de la COP 21. Si le k-groupe fonctionne, c'est que les trois pays décident d'aller de l'avant et acceptent d'endosser des coûts d'atténuation plus importants que les autres pays. Cet engagement collectif déclencherait un mouvement vertueux qui imposerait au régime climat un leadership partagé entre ces trois pays, ouvrant la voie aux autres. Si le k-groupe ne fonctionne pas, c'est parce que nos acteurs considèrent les coûts à court terme trop importants au regard de leurs propres intérêts et au regard du risque du free riding de la part des autres États. Compte tenu de la conjoncture économique dans laquelle se trouvent nos trois acteurs, ce scénario apparait comme étant probable.Enfin, dans notre modèle de l'analyse de la coopération nous privilégions le tandem Europe-Chine. Nous montrons que cette coopération tripartite devrait se construire à partir de ce binôme, du moment où, à la différence des États-Unis, c'est l'Europe qui apparait comme étant plus volontaire. La Chine, l'acteur incontournable du climat, qui risque de subir les conséquences du changement climatique de plein fouet, a plus d'intérêt à se rallier à l'Europe si elle souhaite obtenir un accord qui ne soit pas basé uniquement sur des contributions (nationales) minimales.
  • Énergie, EROI et croissance économique dans une perspective de long terme.

    Victor COURT, Pierre andre JOUVET, Frederic LANTZ, Natacha RAFFIN, Pierre andre JOUVET, Frederic LANTZ, Natacha RAFFIN, Patrick CRIQUI, Pierre olivier PINEAU, Alain AYONG LE KAMA, Gael GIRAUD, Patrick CRIQUI, Pierre olivier PINEAU
    2016
    L’objet de cette thèse est d’étudier le rôle de l’énergie dans la croissance économique de long terme. Le chapitre 1 décrit les quatre principaux faits de la croissance : la transition de la stagnation au régime soutenu, la Grande Divergence, l'interdépendance entre consommation d'énergie et progrès technique, et la dynamique en cycles imbriqués et hiérarchisés. Les différentes causes lointaines de la croissance (biogéographie, culture, institutions et contingence) sont ensuite étudiées. Le chapitre 2 présente les théories faisant appel à des causes dîtes proches, telles que le progrès technique et l'accumulation de capital physique et humain. La théorie de la croissance unifiée (UGT) est également analysée. Le chapitre 3 présente les lois fondamentales de la thermodynamique et les concepts associés d'exergie et d’entropie. Il est alors démontré que seule la consommation de services exergétiques constitue une cause fondamentale de croissance. Dans le chapitre 4, il est établi que les productions mondiales de pétrole et de gaz (mais pas de charbon) ont déjà dépassées leur taux de retour énergétique (EROI) maximum, si bien que les productions conventionnelles futures se feront avec un EROI décroissant. Le chapitre 5 démontre que les besoins plus importants en métaux des technologies renouvelables pourraient constituer un frein à la bonne faisabilité de la transition énergétique. Le chapitre 6 montre que la contrainte d’énergie nette se matérialise dans le court terme par le biais des dépenses énergétiques (part du produit économique consommé pour obtenir de l'énergie). Le chapitre 7 présente un modèle théorique de croissance endogène intégrant l’approche biophysique.
  • L'innovation dans les technologies de l'énergie bas-carbone : analyses théoriques et évaluations empiriques.

    Clement BONNET, Marc BAUDRY, Pierre andre JOUVET, Marc BAUDRY, Pierre andre JOUVET, Julien PENIN, Gaetan de RASSENFOSSE, Pierre MOHNEN, Julien PENIN, Gaetan de RASSENFOSSE
    2016
    L’innovation dans les technologies de l’énergie bas-carbone est entravée, d’une part, par les externalités sur l’environnement et, d’autre part, par les externalités de connaissance. Ces défaillances de marché nécessitent d’être corrigées par l’intervention des pouvoirs publics. L’objectif de cette thèse est d’établir les conditions d’un soutien efficace à l’innovation dans les technologies de l’énergie bas-carbone. Le travail de recherche mène des analyses théoriques sur le traitement de ces défaillances de marché en conjonction avec des évaluations empiriques des politiques de soutien à l’innovation dans ces technologies mises en place jusqu’à présent. Cette thèse se structure en cinq chapitres. Le Chapitre 1 interroge la nécessité de mettre en place des politiques spécifiquement dédiées à l’innovation dans les technologies de l’énergie bas-carbone, en opposition à un soutien à l’innovation de la part des pouvoirs publics ne discriminant pas ces technologies des autres. La revue des instruments économiques mis en place jusqu’à présent est ensuite proposée et indique la prédominance du soutien à l’innovation dans ces technologies par la demande, plutôt que par l’offre. Le Chapitre 2 resserre l’analyse sur les instruments de soutien par la demande. Un modèle micro-fondé de diffusion est utilisé en vue de mener une analyse contrefactuelle évaluant les effets de ces instruments sur la diffusion de la technologie éolienne dans six pays européens. Le Chapitre 3 développe une méthode économétrique de mesure de la connaissance produite dans les technologies de l’énergie bas-carbone. L’utilisation d’un modèle à facteur latent commun permet d’estimer un indice de qualité des inventions brevetées entre 1980 et 2010, dans quinze types de technologies et dans six pays innovateurs. Le Chapitre 4 revisite la question du design optimal du système de brevet quand il s’adresse à une invention de procédé dont la rémunération dépend des politiques de tarification des externalités sur l’environnement. Le Chapitre 5 résume nos résultats et en déduit les principaux messages.
  • Tarification mondiale du carbone, le mode d’emploi.

    Christian DE PERTHUIS, Pierre andre JOUVET
    Revue Générale Nucléaire | 2015
    Un accord ambitieux a Paris doit depasser les limites du protocole unijambiste signe a Kyoto ou du systeme de libreservice introduit a Copenhague ou chacun peut picorer ce qui l’arrange. L’accord parisien devra fixer un cadre, avec une visibilite de long terme et des processus d’ajustement dans le temps a intervalles reguliers. A l’instar du Protocole de Montreal pour la protection de la couche d’ozone, un tel accord doit reposer sur trois piliers : l’engagement politique fort des gouvernements . un dispositif rigoureux et independant de mesure, verification et reporting , des instruments economiques puissants. Pour lutter contre les emissions de gaz a effet de serre, l’instrument clef est l’introduction d’une tarification internationale du carbone.
  • Quelle stratégie financière pour un accord climatique à Paris 2015 ?

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    Revue d'économie financière | 2015
    Le rendez-vous Paris Climat 2015 constitue la date butoir pour poser les bases d'un accord universel. Un accord climatique ambitieux repose sur trois piliers : un engagement des gouvernements, un système indépendant de monitoring, de reporting et de vérification (MRV) et l'instauration d'une tarification internationale du carbone. Dans cet article, nous proposons une méthode mixant taxation et marchés de permis. Il s'agit dans un premier temps d'introduire un bonus-malus carbone international, avec une taxe de l'ordre de 7 $ par tonne de CO2, calculé à partir de l'écart pour un pays entre son niveau moyen d'émission par habitant et la moyenne mondiale. Cette tarification aurait le double objectif d'inciter les pays à faible émission par habitant à rejoindre le système commun de MRV et de faciliter le respect de la promesse d'opérer un transfert annuel de 100 Md$ à destination des pays les moins avancés. Dans un second temps, il faut constituer un marché transcontinental du carbone, à partir des systèmes d'échange de quotas de CO2 en Europe, en Chine et aux États-Unis. Interconnecter ces différents marchés exige de mettre en place une gouvernance commune pour s'assurer que les grands émetteurs s'engagent bien sur des trajectoires compatibles avec l'objectif de limitation du réchauffement climatique à 2 °C.
  • Le "deuxième dividende" et la structure démographique.

    Frederic GONAND, Pierre andre JOUVET
    Journal of Environmental Economics and Management | 2015
    La structure démographique d'un pays influence l'activité économique. Le "second dividende" modifie la croissance. Par conséquent, en équilibre général, le second dividende et la structure démographique sont interdépendants. Ce papier vise à évaluer empiriquement le "second dividende" dans un cadre dynamique, empirique et intertemporel qui permet de mesurer son impact sur la croissance, ses effets redistributifs intergénérationnels et son interaction avec la structure démographique. L'article utilise un modèle d'équilibre général avec des générations qui se chevauchent, un module énergétique et un module de finances publiques qui distingue les dépenses publiques non liées au vieillissement et un régime de retraite. Les scénarios politiques comparent les conséquences de différents scénarios de recyclage d'une taxe carbone par le biais d'impôts proportionnels sur le revenu plus faibles plutôt que par des dépenses publiques forfaitaires plus élevées. Ils sont calculés pour deux pays aux démographies différentes (France et Allemagne). Les résultats suggèrent que la magnitude du "second dividende" est significativement liée à la structure démographique. Plus la structure démographique est concentrée sur les cohortes ayant un revenu et un taux d'épargne élevés, plus l'effet du second dividende sur l'offre de capital est fort. Le second dividende pèse sur le bien-être des cohortes de travailleurs relativement âgés. Il favorise le bien-être des jeunes cohortes de travailleurs et des générations futures. Plus la structure démographique est concentrée sur les cohortes de travailleurs âgés, plus les effets redistributifs intergénérationnels du deuxième dividende sont élevés.
  • Négociation Climatique et Prix du carbone.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    Le Climat va-t-il changer le capitalisme ? | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Capitale verte.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Le.

    Pierre andre JOUVET, Fr GONAND
    Journal of Environmental Economics and Management | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Quelle stratégie financière pour un accord climatique à Paris 2105 ?

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    Revue d'économie financière | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Acceptation sociale et pollution optimale : CSC ou taxe ?

    Pierre andre JOUVET, Marie RENNER
    Environmental Modeling & Assessment | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Acceptation sociale et pollution optimale : CSC ou taxe ?

    Pierre andre JOUVET, Marie RENNER
    Environmental Modeling & Assessment | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Permis de polluer négociables en équilibre général dynamique : peut-on concilier optimalité et acceptabilité ?

    Pierre andre JOUVET, Gilles ROTILLON, Thierry BRECHET
    Ecological Economics | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Permis de polluer négociables en équilibre général dynamique : L'optimalité et l'acceptabilité peuvent-elles être conciliées ?

    Thierry BRECHET, Pierre andre JOUVET, Gilles ROTILLON
    Ecological Economics | 2013
    Dans cet article, nous étudions la trajectoire d'équilibre général dynamique d'une économie et la trajectoire de croissance optimale associée dans un modèle de générations chevauchantes à deux secteurs avec un stock de polluants. Un secteur (la production d'électricité) est polluant, et l'autre (le bien final) ne l'est pas. La pollution est régulée par des permis d'émission négociables. La question est de savoir si le sentier de croissance optimal peut être reproduit à l'équilibre avec des permis de pollution, étant donné que certains permis doivent être délivrés gratuitement pour des raisons d'acceptabilité politique. Nous analysons d'abord les nombreux impacts négatifs de la gratuité des permis, puis nous proposons une règle politique qui permet de concilier optimalité et acceptabilité.
  • Le capital vert : une nouvelle perspective de croissance.

    Christian de PERTHUIS, Pierre andre JOUVET
    2013
    "La nature a-t-elle un prix ? Comment valoriser le capital qu'elle représente pour construire un autre rapport de l'homme à son environnement ? Peut-on rendre compatibles l'impératif écologique et la prospérité de l'économie ? Ce livre rompt avec la pensée économique traditionnelle, qui considère la nature comme un stock limité de ressources, dont l'épuisement menace la croissance. À cette vision fondée sur la rareté, Christian De Perthuis et Pierre-André Jouvet opposent la notion de fonction régulatrice : les services que rend la nature, qu'il s'agisse de la stabilité du climat ou de la biodiversité, ne peuvent rester gratuits, si on veut maintenir la possibilité d'une croissance. Explorant les champs d'expérimentation déjà ouverts pour le climat et la biodiversité, les auteurs montrent qu'il y a là un vivier d'innovations et d'investissements pour une croissance pérenne. Ils dévoilent sous un angle neuf les enjeux de la transition énergétique et écologique." [Source : 4e de couv.].
  • Modernisation et soutenabilité des systèmes hydriques urbains en Europe : une approche néoinstitutionnaliste des régimes de ressources.

    Thomas BOLOGNESI, Patrick CRIQUI, Bernard BARRAQUE, Patrick CRIQUI, Stephane NAHRATH, Yvan RENOU, Claude MENARD, Pierre andre JOUVET
    2013
    Cette thèse a pour objet la modernisation des Systèmes Hydriques Urbains de l'Europe des XV (SHUE). Débutant à la fin des années 1990, ce processus de rerégulation des SHUE opère une transformation du cadre réglementaire européen de la gestion de l'eau. Il vise une amélioration du fonctionnement de la gouvernance afin, notamment, d'imprimer une trajectoire soutenable aux SHUE. Or, les bilans intermédiaires s'avèrent mitigés et mettent en avant un besoin de caractérisation et d'explication analytiques de la modernisation des SHUE, afin d'en cerner les effets non anticipés. Par conséquent, la thèse aborde les effets de la modernisation des SHUE dans ses dimensions organisationnelle et soutenable. L'objectif de la thèse consiste à fournir une interprétation des impacts de la modernisation sur la structure de la gouvernance des SHUE et sur son efficacité dans une perspective de soutenabilité. Ancrée dans une approche d'économie institutionnelle, la démarche adoptée compare les modèles allemand, français et anglais et s'organise en deux temps. Le premier temps relève de l'observation empirique. Les phénomènes caractérisant la modernisation sont identifiés et formulés sous la forme de faits stylisés. Le second temps explique théoriquement ces phénomènes. Au regard des apports et limites des différents institutionnalismes, il est choisi de mobiliser le courant néoinstitutionnaliste pour rendre compte des aspects organisationnels et l'approche par les Régimes institutionnels de ressources pour traiter de la dimension soutenable de la modernisation des SHUE. Cette thèse soutient que la modernisation entraîne une mutation des modalités de coordination des SHUE, tout en intensifiant et polarisant les problèmes de soutenabilité autour du pilier économique. Au niveau organisationnel, nous mettons en évidence que, d'une part, la modernisation tend à dépolitiser les SHUE et que, d'autre part, le degré d'intégration de ses principes dans un SHUE est positivement corrélé à une dynamique socio-institutionnelle résiliente. Ces deux phénomènes résultent principalement d'une hybridation des arrangements institutionnels en direction du pôle marché. Le changement des formes contractuelles et l'atténuation des droits de propriété au sein des SHUE réduisent le contrôle direct de l'Etat et augmentent la capacité d'adaptation rapide des acteurs. A propos du potentiel de soutenabilité, un manque de cohérence dans le développement de la rerégulation des SHUE explique les perspectives relativement pessimistes. Nous montrons que ce paradoxe manifeste une incapacité intrinsèque de la modernisation à maximiser le potentiel de soutenabilité des SHUE. Si le développement de la réglementation est censé améliorer la qualité de la gouvernance, dans notre cas, elle s'accompagne d'un accroissement mécanique de coûts de coordination entravant l'atteinte d'une trajectoire soutenable.
  • Un aperçu de la répercussion du coût du CO2 sur les prix de l'électricité en Europe.

    Pierre andre JOUVET, Boris SOLIER
    Energy Policy | 2013
    Cet article étudie le lien entre les prix de gros de l'électricité en Europe et le coût du CO2, c'est-à-dire le prix des quotas de l'Union européenne (EUA), au cours des deux premières phases du système d'échange de quotas d'émission de l'Union européenne (EU ETS). Nous avons mis en place un cadre théorique et un modèle empirique pour estimer dans quelle mesure les fluctuations quotidiennes du coût du CO2 ont pu avoir un impact sur les prix de l'électricité. En ce qui concerne les résultats de l'estimation pour la première phase de l'EU ETS, environ 42% des taux de transmission estimés semblent être statistiquement significatifs, tandis que seulement un tiers d'entre eux sont statistiquement différents de zéro dans la deuxième phase. Nous essayons d'améliorer ces résultats en proposant des estimations alternatives basées sur les périodes de conformité de l'EU ETS.
  • La croissance verte : De l'intention à la mise en œuvre.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    International Economics | 2013
    Les crises économiques semblent aveugler les gouvernements et les principaux acteurs économiques face aux problèmes environnementaux. Néanmoins, les impacts de la croissance démographique et de l'expansion économique ont désormais le potentiel de perturber d'importantes fonctions régulatrices des systèmes écologiques mondiaux. La croissance verte implique de transformer les processus de production et de consommation afin de maintenir ou de restaurer ces fonctions régulatrices du capital naturel de la planète. Elle exige que les rs environnementaux soient traités comme un facteur essentiel de production et non comme une simple externalité. En pratique, cette transition dépend des avancées réalisées dans quatre domaines : l'élargissement du concept d'efficacité. les transitions énergétiques. la prise en compte de la valeur du capital naturel dans la vie économique. et une révision de l'échelle des risques au sein du système financier dont les innovations pour allouer les ressources à faible coût à la croissance verte seraient grandement facilitées par une tarification efficace de la pollution environnementale.
  • La croissance verte : De l'intention à la mise en œuvre.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    International Economics | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Le capital Vert. Une nouvelle perspective de croissance.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Le capital vert : une nouvelle perspective de croissance.

    Pierre andre JOUVET, Christian DE PERTHUIS
    2013
    Pour les auteurs, la nature est un ensemble de systèmes régulateurs comme l'eau ou le climat, mais qui est menacé par les modes de croissance actuels. Ils proposent de considérer ces systèmes comme un facteur de production naturel et d'aller vers une économie verte. Des exemples sont pris pour guider les collectivités et les entreprises.
  • Un aperçu de la répercussion du coût du CO2 sur les prix de l'électricité en Europe.

    Pierre andre JOUVET, Boris SOLIER
    Ultreïa ! | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Ouvrir la voie vers "Paris 2015".

    Pierre andre JOUVET, Patrice GEOFFRON
    Climate Economics in Progress | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Les conditions d'émergence d'une filière bioénergie.

    Elodie LE CADRE, Benoit GABRIELLE, Pierre andre JOUVET, Meglena JELEVA, Benoit GABRIELLE, Pierre andre JOUVET, Meglena JELEVA, Jean christophe BUREAU, Edmar luiz fagundes ALMEIDA DE, Christian de PERTHUIS, Frederic LANTZ, Jean christophe BUREAU, Edmar luiz fagundes ALMEIDA DE
    2012
    Ce travail de thèse porte sur les conditions économiques nécessaires à l’émergence d’une filière bioénergie par l’intermédiaire de la biomasse torréfiée. Cette recherche a été menée suivant deux approches complémentaires, l’une normative, portant sur l’étude du comportement des acteurs de cette filière, et l’autre positive, portant sur les conditions d’existence du marché de la biomasse torréfiée. Nous étudions les valeurs que l’offreur et le demandeur associent à la décision économique d’investissement dans de nouvelles technologies énergétiques et d’achat de la biomasse. Nous avons mesuré la demande des secteurs énergétiques afin de la confronter à l’offre et en déduire un prix d’échange en fonction de la flexibilité des industriels dans leur procédé de production et des contraintes environnementales auxquelles ils sont soumis. La thèse est composée de trois articles (chapitres 2, 3 et 4 en anglais) et de deux études confidentielles (chapitres 1 et 5 en français). Le chapitre 1 présente une enquête de terrain qualitative menée au niveau national, identifiant les demandeurs potentiels et déterminant les facteurs technico-économiques qui peuvent l’influencer. Le chapitre 2 étudie la décision d’investissement et de production d’un agent averse à l’ambiguïté faisant face à des incertitudes de marché telles que le nombre d’acteurs et l’effet de la concurrence des autres énergies fossiles sur le prix de vente de sa biomasse. Nous observons des effets asymétriques des deux incertitudes sur les montants optimaux de production et nous montrons théoriquement puis numériquement que l’aversion à l’ambiguïté tend à diminuer les niveaux optimaux d’investissement et de production. Le chapitre 3 présente le modèle que nous avons développé pour estimer la pénétration de la biomasse prétraitée dans le marché de la production d’électricité en fonction des politiques climatique et énergétiques modélisées. Nous en déduisons la fonction de demande en biomasse torréfiée. Dans le chapitre 4, nous développons un modèle en équilibre partiel d’offre provenant du secteur torréfaction et de demande en biomasse issue des secteurs électrique et raffinage pour estimer un prix d’équilibre d’échange de la biomasse torréfiée en fonction du prix du CO2 `a long terme. Enfin, cette approche positive est complétée par une étude logistique présentée dans le chapitre 5 afin de déterminer la stratégie d’approvisionnement et la taille optimale des unités de prétraitement implantées dans un bassin de production de biomasse. Le travail de recherche réalisé permet d’élaborer des recommandations destinées aux investisseurs et aux institutions en charge du développement des bioénergies.
  • Modélisation des marchés du gaz naturel en Europe en concurrence oligopolistique : le modèle GaMMES et quelques applications.

    Ibrahim ABADA, Pierre andre JOUVET, Anna CRETI BETTONI, Pierre andre JOUVET, Anna CRETI BETTONI, Rene AID, Steven a. GABRIEL, Alain AYONG LE KAMA, Christoph WEBER, Rene AID, Steven a. GABRIEL
    2012
    Cette thèse étudie l’évolution des marchés du gaz naturel en Europe jusqu’en 2035 en utilisant les outils de la modélisation. Le modèle proposé, intitulé GaMMES, repose sur une description oligopolistique des marchés et ses principaux avantages sont les suivants : un niveau de détail important de la structure économique de la chaîne gazière et une prise en compte endogène des contrats de long-terme en amont ainsi que de la substitution avec les produits pétroliers et le charbon, au niveau de la demande. Dans un premier temps, nous étudions la question de la sécurité d’approvisionnement en gaz en Europe et les conditions favorables à la régulation des marchés vulnérables au risque de rupture d’approvisionnement, notamment de la part de la Russie. Trois études de cas sont proposées selon le degré de dépendance et la nature de régulation en place : le marché allemand des années 1980 et les marchés actuels de la Bulgarie et de l’Espagne. Nous étudions en particulier l’évolution des caractéristiques des marchés en fonction du risque de rupture et le type de régulation à mettre en place afin d’assurer l’optimalité du bien-être social. Ensuite, nous proposons un modèle de type systèmes dynamiques afin de prendre en compte la substitution énergétique entre le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Notre approche permet d’estimer une nouvelle forme fonctionnelle de la fonction de demande pour le gaz naturel, qui englobe à la fois la substitution énergétique et les inerties de consommation dues aux investissements des usagers finaux. Dans un troisième temps, nous utilisons cette fonction de demande dans un modèle d’équilibre partiel des marchés du gaz naturel en Europe. Le modèle GaMMES, écrit sous forme de problème de complémentarité, représente les principaux acteurs de l’industrie du gaz naturel en considérant leurs interactions stratégiques et les pouvoirs de marchés. Il a été appliqué au marché du gaz naturel en Europe du nord-est afin d’étudier l’évolution, jusqu’en 2035, de la consommation, des prix spot, des prix et volumes long-terme, de la production et de la dépendance par rapport aux imports étrangers. Finalement, nous proposons une extension stochastique du modèle GaMMES afin d’analyser l’impact de la forte fluctuation du prix du Brent sur les marchés gaziers. Une étude économétrique a été menée afin de calculer la loi de probabilité du prix du pétrole, lorsqu’il est modélisé en tant que variable aléatoire, dans le but de construire et pondérer l’arbre des scénarii. Les résultats permettent de comprendre comment l’aléa modifie les comportements stratégiques des acteurs, notamment au niveau des contrats de long-terme. Enfin, la valeur de la solution stochastique est calculée afin de quantifier l’importance de la prise en compte des fluctuations du prix du pétrole pour chaque acteur de la chaîne.
  • Equité, efficacité et stabilité des firmes autogérées.

    Pierre andre JOUVET, Antoine SOUBEYRAN
    1995
    Pas de résumé disponible.
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