BOUAISS Karima

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La transparence des établissements de crédit est actuellement une question d'une importance cruciale, non seulement au regard de l'adaptation des outils réglementaires (Bâle II, normes internationales IAS-IFRS, etc.), mais aussi des conséquences bancaires, financières et économiques. La crise actuelle place l'importance de l'information sur l'ensemble des activités bancaires au centre de tout débat. A l'heure où les banques sont plus que jamais contrôlées, il est surprenant de les voir submergées de critiques sur leur opacité et leur réticence à communiquer, notamment sur les risques qu'elles prennent. Cet article présente donc l'état de l'art sur la divulgation d'informations et la transparence des banques, et s'interroge sur l'intérêt ou non d'augmenter les niveaux de divulgation afin d'améliorer la discipline que les régulateurs et les marchés exercent sur les banques.

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Le crowdfunding et les jeunes Vers une connaissance de la « jeune foule » Cette étude vise une meilleure connaissance des pratiques des jeunes afin de saisir leurs connaissances et comportements vis-à-vis du crowdfunding. L'échantillon comprend 435 étudiants (23,5 ans en moyenne). L'étude dévoile trois profils : « les crowdfunders actifs », « les crowdfunders potentiels » et « les non-intéressés ». Les résultats mettent également en avant de fortes singularités selon le genre. Ainsi les étudiants montrent un intérêt plus important pour les projets de type entrepreneuriaux alors que les étudiantes sont plus sensibles au financement d'actions humanitaires et civiles.

Objectif - L'objectif de cet article était de déchiffrer les contradictions et les ambiguïtés du crowdfunding en tant que terme et en tant que pratique afin de révéler la signification profonde de son Zeitgeist sous-jacent. Conception/méthodologie/approche - Trois étapes ont été suivies. Dans la première, les auteurs soulignent les ambiguïtés de la foule en tant que concept dans sa signification traditionnelle ainsi que dans les réalités qu'elle peut dépeindre lorsqu'elle fait référence à des personnes connectées. Ensuite, ils ont confronté les nombreuses pratiques du crowdfunding à l'univocité apparente de ce terme. Résultats - Ces analyses ont conduit les auteurs à considérer le crowdfunding comme une idéologie : un usage incantatoire de la foule peut cacher un processus de profit efficace, ainsi qu'une nouvelle façon de débloquer un ascenseur social en panne. Originalité/valeur - A la connaissance des auteurs, cet article est le premier à essayer de conceptualiser les racines sociales du crowdfunding et à analyser sa signification profonde, en complément d'une littérature déjà développée sur le "comment faire". Il est intéressant de confronter ce travail de réflexivité avec la littérature émergente sur l'évaluation d'opérations spécifiques de crowdfunding.

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Les recherches montrent que les relations bancaires sont importantes pour l'octroi de prêts. Cependant, peu d'études se concentrent sur les relations bancaires dans les prêts syndiqués, bien que ces prêts soient devenus une source majeure de financement. La dernière crise financière montre clairement les impacts du rationnement du crédit et du resserrement des conditions de crédit, même sur le marché des prêts syndiqués. Nous cherchons à savoir si les relations bancaires aident les entreprises à bénéficier de meilleures conditions pour les prêts syndiqués dans un environnement financier chaotique. À l'aide d'un échantillon de prêts syndiqués mis en place entre 2003 et 2008 en Amérique du Nord et en Europe, nous constatons que les entreprises ayant déjà développé une relation avec une banque principale ont obtenu un spread plus faible et une maturité plus longue pendant la crise financière, mais n'ont pas bénéficié de facilités de prêt plus importantes.

Les crises environnementales ont fait l’objet de nombreux travaux académiques cherchant à appréhender leur impact sur la valeur boursière et la communication des entreprises. Ces travaux prennent en compte des accidents industriels sans s’interroger sur leurs caractéristiques et en considérant a priori qu’ils constituent des crises environnementales. Partant de ce constat, ce papier propose une méthode d’évaluation des accidents industriels et des crises environnementales structurée autour de cinq éléments que nous illustrons à travers le cas du groupe Total. Les quatre premiers éléments reprennent la classification établie par le Ministère en charge de l’environnement en France. Le cinquième élément veut rendre compte de la pression sociale qui s’exerce sur les entreprises impliquées dans un accident industriel en mobilisant la théorie des parties prenantes. Cette méthode d’évaluation ouvre des perspectives pour revisiter les recherches sur les relations entre les crises environnementales, les marchés financiers et la communication environnementale des entreprises.

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