HAUTCOEUR Pierre Cyrille

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2021
    Ecole des hautes études en sciences sociales
  • 2012 - 2021
    Ecole d'économie de Paris
  • 2012 - 2018
    Paris Jourdan sciences économiques
  • 1993 - 1994
    Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 2021
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
  • 2005
  • 2004
  • 1994
  • Marchés organisés et marchés de gré à gré : quelques remarques à partir de l’exemple de la Bourse de Paris au XIXe siècle.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Les foires de Lyon. COMOR Configurations of european fairs. Merchants, objects, routes (1350-1600), 3rd Workshop | 2021
    La dernière communication de la session visait à offrir un aperçu d'une perspective ultérieure. Le chercheur a analysé et comparé deux systèmes de marché qui coexistaient à la Bourse de Paris au XIXe siècle, la Coulisse (marché non réglementé) et le Parquet (strictement réglementé), en plaidant pour une complémentarité des deux plutôt que pour une concurrence entre eux.
  • L'histoire économique en mouvement : entre héritages et renouvellements.

    Mathieu ARNOUX, Patrice BAUBEAU, Gerard BEAUR, Jean claude DAUMAS, Carlo marco BELFANTI, Maxine BERG, Youssef CASSIS, Alain CHATRIOT, Rosa CONGOST, Jean luc DEMEULEMEESTER, Raymond DESCAT, Claude DIEBOLT, Laurent FELLER, Laurence FONTAINE, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Morgan KELLY, Claire LEMERCIER, Corine MAITTE, Michel MARGAIRAZ, Philippe MINARD, Cormac O GRADA, Luciano PALERMO, Kenneth POMERANZ, Didier TERRIER, Peer VRIES, Marie agnes DAUMAS
    2019
    L’histoire économique ne jouit plus aujourd’hui en France du prestige qui était le sien du temps de Braudel et de Labrousse, mais loin d’être le refuge d’une poignée de nostalgiques, elle ne cesse de se renouveler. Fruit d’une initiative du CNRS, ce livre s’interroge sur sa situation actuelle et ses perspectives de développement : poids des héritages, crise des paradigmes, rapports avec les autres secteurs de l’histoire et les disciplines voisines, chantiers en cours et thématiques émergentes y sont étudiés par les meilleurs spécialistes. De surcroît, sortant de l’hexagone, il donne à découvrir des travaux qui, au niveau international, sont en train de renouveler l’histoire économique et représentent autant de défis pour les historiens français. Faisant justice des stéréotypes réducteurs, il montre enfin que l’histoire économique aide à penser la complexité et, en éclairant le présent par le passé, contribue à rendre intelligibles les problèmes de notre temps - des crises financières à la montée de la Chine en passant par la fin des campagnes ou l’accroissement des inégalités.
  • Une autre histoire : Jacques Le Goff, 1924-2014.

    Jacques REVEL, Etienne ANHEIM, Marc AUGE, Christine BONNEFOY, Alain BOUREAU, Andre BURGUIERE, Carla CASAGRANDE, Patrick j. GEARY, Aurelien GROS, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Edith HEURGON, Gabor KLANICZAY, Christiane KLAPISCH ZUBER, Pierre MONNET, Pierre NORA, Michel PASTOUREAU, Michelle PERROT, Guitta PESSIS PASTERNAK, Sylvain PIRON, Krzysztof POMIAN, Jerzy PYSIAK, Bruno RACINE, Daniela ROMAGNOLI, Jean claude SCHMITT, Alain TOURAINE, Silvana VECCHIO
    2019
    "Jacques Le Goff (1924-2014) a été l’un des très grands historiens de son temps. Il a été l’auteur d’une œuvre immense, consacrée pour l’essentiel à l’histoire du Moyen Âge, qu’il a renouvelée en profondeur. Cet ouvrage en explore les ambitions, les objets et les démarches. Il réunit les contributions présentées à l’occasion d’une journée d’hommage organisée en janvier 2015 par l’École des hautes études en sciences sociales et par la Bibliothèque nationale de France. Aux très nombreux lecteurs de Jacques Le Goff, mais aussi à ses collègues et à leurs étudiants, il permettra de situer l’œuvre dans le « moment » intellectuel et scientifique des années 1960-1990, de prendre la mesure de son rayonnement international et de rappeler la présence de l’homme public : un homme toujours soucieux de faire connaître les résultats de la recherche à un public élargi, passionné par les médias, mais aussi un citoyen engagé pour les libertés et un défenseur passionné de l’Europe en construction."[source : site de l'éditeur].
  • Dynamiques monétaires et financières internationales : considérations contemporaines et historiques.

    Samuel MAVEYRAUD TRICOIRE, Marc alexandre SENEGAS, Gilbert COLLETAZ, Antoine PARENT, Jean christophe POUTINEAU, Christian BORDES, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Rôle des marchés financiers régionaux et concurrence entre bourses : grandeur et décadence de la Bourse de Lyon, 1800-1945.

    Jeremy DUCROS, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Kim OOSTERLINCK, Kim OOSTERLINCK, Gunther CAPELLE BLANCARD, Thierry FOUCAULT, Herve JOLY, Mary O SULLIVAN
    2018
    Cette thèse étudie le rôle et le fonctionnement des marchés boursiers régionaux, et en particulier de la Bourse de Lyon, au cours de la période 1800-1945. Le cadre d'analyse retenu correspond à celui de la littérature sur la concurrence entre bourses. La thèse est structurée autour de cinq chapitres ou papiers indépendants. Le chapitre 1 présente les conditions de l’émergence des bourses régionales dans leur forme moderne au milieu du XIXe siècle, soit près de 40 années après celle de Paris. Les chapitres 2 et 3 abordent le premier point des dynamiques concurrentielles entre les bourses en France, c’est-à-dire la concurrence sur les émetteurs, et fournissent deux mesures du développement financier: le nombre de sociétés cotées sur chaque marché boursier entre 1870 et 1913 et le nombre d’introductions en bourse sur une période plus courte, 1898-1909. Les chapitres 4 et 5 portent sur la concurrence sur l’activité boursière, c’est-à-dire sur les ordres reçus par les agents de change, intermédiaires financiers nommés par le gouvernement. Alors que le chapitre 4 est consacrée à la période de la fin du XIXe siècle et en particulier au krach de l'Union Générale, le chapitre 5 se concentre sur les deux guerres mondiales. Ces deux chapitres proposent deux mesures des volumes boursiers.
  • Les interactions entre les politiques monétaire et fiscale en Grande-Bretagne pendant les guerres françaises.

    Pamfili ANTIPA, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Xavier RAGOT, Larry NEAL, Larry NEAL, Vincent BIGNON, Edouard CHALLE, Albrecht RITSCHL
    2018
    Cette thèse étudie les politiques monétaires et budgétaires mises en place en Angleterre pour financer les Guerres Napoléoniennes (1793-1815). Le recours à une étude de cas historique permet d’élucider les effets de la politique fiscale sur le niveau des prix. Les variations du déficit publique affectent les prix de certains actifs et le niveau général des prix. Cet effet passe par le bilan de la banque centrale, quand cette dernière achète de la dette publique que les agents supposent ne pas être soutenue par des revenus fiscaux.
  • Crise financière et régulation : peut-on tirer des leçons de la grande dépression ?

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Réalités industrielles. Annales des mines | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Crise financière et dépression : peut-on tirer des leçons de la Grande Dépression ?

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Réalités industrielles. Annales des mines | 2018
    Cet article compare les crises des années 1930 et 2008 sur deux points : d’une part, les réactions des autorités au moment le plus aigu de ces deux crises bancaires et financières, qui différèrent beaucoup notamment grâce à l’expérience acquise suite à la Grande Dépression, tant aux États-Unis qu’en Europe . et, d’autre part, les régulations financières mises en place en réaction à la crise de 2008. Il montre que l’ensemble des régulations adoptées lors de la Grande Dépression furent remises en cause progressivement des années 1950 aux années 1990, supprimant nombre d’incohérences ou d’inefficacités, mais recréant également une fragilité importante qui devait se manifester en 2008. Du fait du contexte politique et scientifique, la longue stagnation qui a suivi 2008 n’a pas (encore) donné lieu à un mouvement régulateur aussi important.
  • Les relations entre la monnaie et les marchés financiers en France. 1880-1914.

    Stefano UNGARO, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Valerie MIGNON, Valerie MIGNON, Sibylle LEHMANN HASEMEYER, Benoit MOJON, Xavier RAGOT
    2018
    Cette thèse porte sur la relation entre les marchés monétaire et financier en France sur la période 1880-1914. On y étudie notamment le marché des prêts à court terme. La thèse étudie en détail deux segmentes de ce marché : les avances sur titres (prêts à court terme garantis), et le marché des reports (« sale and repurchase agreements) . Les intermédiaires clé sont la Banque de France, quatre grandes banques de dépôt, les banques régionales, et les deux acteurs du marché boursier : la Compagnie des agents de change et la Coulisse. La thèse est structurée en trois chapitres. Le premier porte sur l’introduction d’une chambre de compensation dans le marché des reports en France, et étudie les conséquences de cette introduction sur le risque de contrepartie. Le deuxième chapitre porte sur la politique monétaire de la Banque de France entre 1890 et 1913 et le rôle du secteur bancaire sur la transmission de la politique monétaire même. Le troisième et dernier chapitre porte sur la crise financière de 1914 en France.
  • La concurrence entre les marchés des valeurs mobilières.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Amir REZAEE, Angelo RIVA
    2018
    Nous étudions les causes et les conséquences de deux changements réglementaires affectant la concurrence entre le marché transparent du Parquet et le marché de gré à gré de la Coulisse à Paris au début du 20ème siècle. Tout d'abord, nous fournissons des preuves soutenant la théorie des groupes d'intérêt pour expliquer les changements réglementaires. En utilisant ces changements comme des expériences naturelles, nous montrons ensuite que la concurrence élargit les écarts entre les offres et les demandes alors que le monopole les rend plus étroits. Ces résultats sont en accord avec la littérature récente qui remet en question les effets de la concurrence " sombre " : un monopole transparent pourrait être plus efficace que la concurrence si cette dernière implique des marchés opaques.
  • Explications juridiques et économiques de l'augmentation des faillites en France au XIXe siècle.

    Nadine LEVRATTO, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Revue d'économie industrielle | 2018
    Cet article vise à expliquer l'évolution du nombre de faillites au cours de la seconde partie du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Nous étudions d'abord ces changements dans la perspective de l'évolution du droit français de l'insolvabilité. Nous introduisons ensuite une dimension géographique dont nous montrons la pertinence. Nous observons en effet que le tribunal du district de Paris est plus tolérant que les autres. Cependant, ce type d'utilisation de la loi va se répandre dans les autres tribunaux jusqu'à la réforme de 1889 qui crée la liquidation judiciaire. L'analyse spatiale nous permet de montrer que les changements de la loi n'expliquent pas les variations totales du montant total des faillites. Les pratiques locales, la façon dont les agents judiciaires agissent et les changements dans les stratégies des entreprises sont également essentiels dans l'explication.
  • Ouverture du colloque : réflexions sur l'infra-humain.

    Philippe KERGRAISSE, Michel AGIER, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Guy AMSELLEM, Francois HERAN, Luc CAMBREZY, Clara LECADET, Joseph achille MBEMBE
    2018
    Ouverture du colloque par Pierre-Cyrille Hautcoeur, président de l’EHESS, Guy Amsellem, président de la Cité de l’architecture et du patrimoine, et les représentants de l’IRD, de l’ANR et de la Ville de Paris. Conférence inaugurale d’Achille MBEMBE (Witwatersrand University, Johannesburg) “Le monde-zéro : réflexions sur l’infra-humain”.
  • Contagion et intégration financière pendant l’entre-deux guerres : l’exemple de la Bourse de Paris.

    Raphael HEKIMIAN, Cecile COUHARDE, Valerie MIGNON, Cecile COUHARDE, Valerie MIGNON, Bertrand BLANCHETON, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Jan ANNAERT, Angelo RIVA, Bertrand BLANCHETON, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2017
    Cette thèse a pour objet de revisiter, à la lumière de données financières historiques inédites, certains résultats de la littérature en histoire économique concernant la propagation de la Grande Dépression vers l’Europe, et plus particulièrement vers la France. Nous cherchons notamment à étudier les différents canaux de transmission à l’échelle internationale -boursiers, bancaires et monétaires- de cette crise et évaluons le rôle respectif qu’ils ont pu exercer dans la propagation de cette crise aux marchés financiers français. Les différentes contributions, que nous proposons dans cette thèse, sont avant tout empiriques et s’appuient sur un travail important effectué en amont de collecte et de traitement de données financières originales, provenant principalement des archives de la Bourse de Paris.Plusieurs résultats importants émergent de notre travail. Notre analyse sur les marchés boursiers montre, tout d’abord, que le krach boursier américain de 1929 a eu un faible impact sur la bourse de Paris, De même, le système bancaire français a, dans son ensemble, plutôt bien résisté à la crise bancaire du début des années 1930, en raison notamment de la forte spécialisation qui le caractérisait à cette époque. Enfin, nous montrons que le niveau d’intégration financière entre les États-Unis, la France et la Belgique, à travers l’étude des relations bilatérales entre les marchés actions de ces trois pays, a eu tendance à se renforcer avec l’adoption par ces pays du système de l’étalon "de change" or. Cette forte intégration financière, couplée aux contraintes en matière de politique économique liées à ce système monétaire, pourraient ainsi expliquer comment la Grande Dépression s’est propagée en Europe et pourquoi la crise économique s’est prolongée dans des pays comme la France ou la Belgique, comparativement à d’autres grandes économies.
  • Explications juridiques et économiques de l'augmentation des faillites en France au XIXe siècle.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Nadine LEVRATTO
    Revue d'économie industrielle | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Explications juridiques et économiques de l'augmentation des faillites en France au XIXe siècle.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Nadine LEVRATTO
    Revue d'économie industrielle | 2017
    Cet article vise à expliquer l'évolution du nombre de faillites au cours de la seconde partie du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Nous étudions tout d'abord ces changements dans la perspective de l'évolution du droit français de l'insolvabilité. Nous introduisons ensuite une dimension géographique dont nous montrons qu'elle est très pertinente. Nous observons en effet que le tribunal du district de Paris est plus tolérant que les autres. Cependant, ce type d'utilisation de la loi va se répandre dans les autres tribunaux jusqu'à la réforme de 1889 qui crée la liquidation judiciaire. L'analyse spatiale nous permet de montrer que les changements de la loi n'expliquent pas les variations totales du montant total des faillites. Les pratiques locales, la façon dont les agents judiciaires agissent et les changements dans les stratégies des entreprises sont également essentiels dans l'explication.
  • Les banques centrales et la Nation. Le XIXe siècle.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Les banques centrales et l’État-nation | 2016
    La création des banques qui sont devenues les banques centrales modernes s’étend du xvii e siècle (la Banque d’Amsterdam, la Banque de Suède et la Banque d’Angleterre) au xx e siècle (le Federal Reserve System des États-Unis et bien d’autres). Fondées dans des contextes très différents, ces banques ont, à l’origine, peu en commun.
  • Les banques centrales et la nation: le dix-neuvième siècle.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    O. Feiertag and M. Margairaz (dir.) Les banques centrales et l’État-nation, Les presses de Sciences Po, 2016, pp. 27-48 | 2016
    Ce texte reprend ma contribution au colloque Les banques centrales, la nation et les Etats de la Mission historique de la Banque de France organisé les 14 et 15 mars 2012 et publié par O. Feiertag et M. Margairaz : Les banques centrales et l'État-nation, Les presses de Sciences Po, 2016, pp. 27-48 Conformément à la tâche qui m'avait été demandée lors du colloque, cet article tente de replacer les contributions individuelles dans la littérature sur les banques centrales et la nation au 19 e siècle. Il renvoie donc aux autres contributions de ce volume pour plus de précision.
  • Les déterminants du travail des enfants en Côte d'Ivoire de 1985 à 2002 : exploitation, pauvreté, ou déséquilibres institutionnels ? : des formes multiples de dépendance.

    Laura de LISI, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Alessandro STANZIANI, Denis COGNEAU, Michaelle DE COCK, Andreas ECKERT, Isabelle GUERIN
    2015
    Cette thèse vise à approfondir la compréhension du travail des enfants en Côte d'Ivoire (1985-2002). Elle compte quatre parties. La première resitue le caractère problématique de la définition du travail des enfants et met en lumière, par une exploitation de données statistiques, les conditions de travail auxquelles sont exposés les enfants dans les plantations. La deuxième partie explore les dynamiques familiales du travail des enfants. Elle analyse les interactions entre les offres de travail des adultes et des enfants opérant au sein des ménages, et aboutit à un résultat fondamental : la très forte complémentarité entre le travail des femmes et celui des enfants. La troisième partie approfondit la nature des liens qui unissent les destins des femmes et des enfants, par une exploitation des apports de l’anthropologie. La dernière partie interroge l’impact des institutions sur le bien-être des enfants, et propose un bref bilan de politique économique en matière de lutte contre le travail des enfants. Cette thèse aboutit à la conclusion que le travail des enfants ne résulte ni de la pauvreté économique des ménages uniquement, ni d’entreprises d’exploitation systématique de leur force de travail. Si le rôle de la pauvreté demeure indéniable, ce sont ses multiples composantes (économiques, sociales, accès aux droits fondamentaux…) qui sont en cause, et les déséquilibres institutionnels sont également décisifs, qu’il s’agisse des défauts de coordinations inhérents au pluralisme juridique, ou des inefficiences des arrangements institutionnels en vigueur (marché du travail des adultes notamment), qui sont susceptibles de se reporter, parfois indirectement, sur les enfants.
  • Explications juridiques et économiques de l'augmentation des faillites en France au XIXe siècle.

    Nadine LEVRATTO, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Revue d'économie industrielle | 2015
    Cet article a pour but d'expliquer l'évolution du nombre de faillites au cours de la deuxième partie du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Nous étudions d'abord l'évolution du droit français de l'insolvabilité, puis nous introduisons quelques aspects régionaux. Nous observons en effet que le tribunal du district de la Seine est plus tolérant que les autres. Cependant, ce type d'utilisation de la loi se répandra dans les autres tribunaux jusqu'à la réforme de 1889 qui crée la liquidation judiciaire. L'analyse particulière permet de montrer que les changements de la loi n'expliquent pas les variations totales du montant total des faillites. Les pratiques locales, la façon dont les agents judiciaires agissent et les changements dans les stratégies des entreprises sont également essentiels dans l'explication.
  • Grief : revue sur les mondes du droit.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Conclusions.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR
    Katia Béguin (ed.), Ressources publiques et construction étatique en Europe, XIIIe-XVIIIe siècle, Paris, CHEFF, 2015, p. 267-279. English translation State cash resources and State building in Europe, 13th to 18th centuries, Paris, IGPDE, 2015 | 2015
    Ce texte propose des conclusions du colloque organisé à la Sorbonne par Katia Béguin les 2 et 3 juillet 2012 et publié en 2015. Ce colloque portait sur l'articulation entre construction étatique et développement des ressources fiscales ou financières des Etats modernes depuis le XVIe siècle.
  • Monnaie, banque et marchés financiers.

    Frederic s. MISHKIN, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Xavier RAGOT
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • Flotter sur un " canot de sauvetage " : La Banque de France et la crise de 1889.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Angelo RIVA, Eugene n. WHITE
    Journal of Monetary Economics | 2014
    Lorsqu'elle a été confrontée à une ruée sur une banque "d'importance systémique" mais insolvable en 1889, la Banque de France a organisé de manière préventive un canot de sauvetage pour s'assurer que les déposants étaient protégés et qu'une liquidation ordonnée pouvait avoir lieu. Pour protéger la Banque des pertes sur son prêt de sauvetage, un syndicat de garantie a été formé pour pénaliser ceux qui avaient participé à la spéculation sur le cuivre à l'origine de la crise qui a entraîné la chute de la banque. La création du syndicat et d'autres actions étaient conformes à l'atténuation de l'aléa moral d'une telle intervention. Cet épisode contraste avec le conseil donné par Bagehot à la Banque d'Angleterre de contrer une panique en prêtant librement à un taux élevé sur de bonnes garanties, permettant aux institutions insolvables de faire faillite.
  • Flotter sur un " canot de sauvetage " : La Banque de France et la crise de 1889.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Angelo RIVA, Eugene WHITE
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • L’économie dans l’impasse climatique : développement matériel, théorie immatérielle et utopie auto-stabilisatrice.

    Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Eve CHIAPELLO, Bert DE VRIES, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Gael GIRAUD, Olivier GODARD
    2014
    Pourquoi les émissions de gaz à effet de serre ne sont-elles pas contrôlées ? La thèse interroge la boîte à outil de l'analyse économique néo-classique et pose la question ainsi : comment la théorie économique forme un cadrage mental inadéquat du problème climatique? La thèse identifie des basculements dans l'histoire de l'économie des ressources et montre un oubli récurrent du substrat matériel de la production. La fonction de la production, outil privilégié de modélisation des contraintes techniques, repose sur une méprise, comme l'a enseigné la controverse de Cambridge. L'analyse coût-bénéfice, seul moyen supposé d'avoir une approche non-normative, est privilégié pour traiter du changement climatique, quitte à modéliser des relations inconnues. La fonction des dommages extrapole à partir de préjugés partagés, et les controverses répétées sur l'actualisation font ressortir l'incohérence du cadre macro-économique en vigueur. L'analyse d'un article contemporain explicite le fonctionnement de ce rapport désinvolte au réel: les liens lâches entre la structure mathématique d'un modèle, les mots employés pour le décrire et ses résultats numériques donnent d'extraordinaires marges d'interprétation. Les rapports entre système économique, idéologie et discipline académique sont étudiées au prisme de deux symboles, l'homo economicus et le marché. L'inadéquation de la théorie économique pour traiter du changement climatique a une racine plus profonde dans l'organisation actuelle des sociétés occidentales, centrée sur le marché. Les effets bloquants se font voir aussi bien dans le phénomène sociologique du climato-scepticisme que dans la construction du marché carbone.
  • Monnaie, banque et marchés financiers.

    Frederic s. MISHKIN, Christian BORDES, Dominique LACOUE LABARTHE, Nicolas LEBOISNE, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Xavier RAGOT
    2013
    Best-seller incontournable, le livre de Frederic Mishkin présente une analyse économique des systèmes financiers au sein desquels les banques centrales conduisent la politique monétaire de leurs pays. Il expose également les fonctions économiques des banques commerciales et des autres intermédiaires financiers, à la fois dans une perspective nationale et internationale. L'ouvrage doit son succès à deux qualités essentielles : un cadre d'analyse unifié s'appuyant sur un petit nombre de principes économiques fondamentaux, exposés en termes simples . une pédagogie remarquable reposant sur une formalisation simplifiée, avec des tableaux et des schémas explicatifs. Fidèle à la démarche de l'ouvrage original, l'édition francophone a fait l'objet d'un impressionnant travail d'adaptation. Cette 10e édition est l'occasion de développer une analyse comparée des Etats-Unis et de l'Union européenne : cours de change euro-dollar, crise de liquidité, système bancaire français, conflits UE-autorités nationales, évolution de la réglementation et de la supervision . de simplifier la présentation des stratégies et régimes de politiques monétaires : les aspects internes sont étudiés en partie IV et les aspects internationaux en partie V . d'approfondir l'étude des crises financières et d'introduire le système bancaire parallèle : le rôle de la titrisation dans l'effondrement du prix des actifs financiers, les sauvetages bancaires, le dégonflement des leviers financiers et la contraction du crédit . d'expliquer l'action des banques centrales face à la crise économique : leur part de responsabilité, les mesures adoptées et les défis auxquels elles sont confrontées (notamment les autorités monétaires de la zone euro en réaction à la crise bancaire et à la dette) . de présenter un cadre d'analyse renouvellé par les travaux récents de la nouvelle économie keynésienne : l'impact des décisions de politique monétaire sur l'équilibre macroéconomique. Par ailleurs, toutes les données chiffrées ont été mises à jour afin de proposer au lecteur les informations les plus récentes possibles. Enfin, grâce à quelque 400 questions et problèmes, le lecteur pourra tester ses connaissances et les mettre en pratique.[Source : 4e de couv.].
  • Essais sur le club de Paris, la loi de Gibrat et l'histoire de la Banque de France.

    Arnaud MANAS, Gilles DUFRENOT, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Gilles DUFRENOT, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Alain SAND ZANTMAN, Claude DIEBOLT, Olivier FEIERTAG, Alain SAND ZANTMAN, Claude DIEBOLT
    2013
    Cette thèse sur travaux est la synthèse de publications réalisées entre 2005 et 2012 ainsi que de papiers de travail. Elle est organisée autour de trois axes : des questions relatives au Club de Paris, des articles au sujet de la loi de Gibrat et des travaux autour de l’Histoire de la Banque de France. Le premier axe comprend deux papiers publiés dans le bulletin de la Banque de France : l’un sur l’évaluation de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés, mécanismes et éléments d’évaluation, Bulletin N°140, août 2005) et le second sur la modélisation des buybacks de créance au sein du club de Paris. Ce dernier papier a été sous deux formes (grand public : Modélisation et analyse des mécanismes du Club de Paris de rachat de créances par prépaiement, avec Laurent Daniel, Bulletin N° 152, août 2006, et recherche : Pricing the implicit contracts in the Paris Club debt buybacks avec Laurent Daniel, working paper, December 2007). Le second axe concerne la validation de la loi de Gibrat, avec la publication de trois articles (French butchers don't do Quantum Physics in Economics Letters, Vol. 103, May 2009, Pp. 101-106 .
  • Le fonctionnement du droit et des pratiques de la faillite dans une perspective européenne (ca.1880-1913).

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Paolo DI MARTINO
    Enterprise & Society | 2013
    Un nombre croissant de recherches en économie et en histoire des affaires et de l'économie ont montré le rôle clé du droit de la faillite et de l'insolvabilité sur l'organisation des affaires, la gouvernance des entreprises et les choix entrepreneuriaux. Cependant, la plupart des recherches se sont concentrées sur les aspects formels des lois, et l'on sait encore peu de choses sur la manière dont les différents systèmes fonctionnaient dans la pratique. Cet article comble ce vide dans la littérature en analysant le fonctionnement des procédures de faillite dans quatre grandes économies européennes (Italie, France, Angleterre et Allemagne) entre 1880 et 1914 environ. À l'aide d'un ensemble de données originales et de statistiques descriptives sur la longueur, l'organisation et le retour des procédures, l'article montre comment l'objectif d'attirer les débiteurs était plus efficace dans le système anglais moins réglementé, mais comment la protection des droits des créanciers était plus efficacement poursuivie en France et en Allemagne. L'Italie apparaît comme le plus mauvais élève absolu.
  • Ce que les financiers font habituellement, et ce que nous pouvons apprendre de l'histoire.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Angelo e. RIVA
    Accounting, Economics and Law | 2013
    Cet article vise à présenter une perspective historique sur certaines des principales questions soulevées par Hyman Minsky et ses disciples récents, en particulier sur l'instabilité des pratiques bancaires et la diffusion du modèle "originate and distribute" sous la domination des marchés de titres. Nous soutiendrons que, lorsqu'on traite de ces questions, il faut prendre grand soin de distinguer ce qui est réellement nouveau et ce qui est récurrent. L'innovation financière n'est pas nouvelle. La prise de risque par l'innovation financière n'est pas nouvelle non plus. Les banques n'ont cessé d'innover au cours des siècles passés, et nombre de leurs pratiques que nous considérons comme "traditionnelles" ne l'ont pas toujours été, et résultent d'un long processus d'essais et d'erreurs, chaque erreur entraînant généralement une prise de risque excessive et des vagues d'échecs. Nous soulignons que les marchés ont survécu à ces crises lorsqu'ils ont été capables d'organiser et de construire la structure institutionnelle permettant aux différents intérêts en jeu de devenir cohérents entre eux.
  • Monnaie, Banque et Marchés Financiers.

    Christian BORDES, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Dominique LACOUE LABARTHE, Xavier RAGOT
    2013
    Best-seller incontournable, le livre de Frederic Mishkin présente une analyse économique des systèmes financiers au sein desquels les banques centrales conduisent la politique monétaire de leurs pays. Il expose également les fonctions économiques des banques commerciales et des autres intermédiaires financiers, à la fois dans une perspective nationale et internationale. L'ouvrage doit son succès à deux qualités essentielles : un cadre d'analyse unifié s'appuyant sur un petit nombre de principes économiques fondamentaux, exposés en termes simples . une pédagogie remarquable reposant sur une formalisation simplifiée, avec des tableaux et des schémas explicatifs. Fidèle à la démarche de l'ouvrage original, l'édition francophone a fait l'objet d'un impressionnant travail d'adaptation. Cette 10e édition est l'occasion de développer une analyse comparée des Etats-Unis et de l'Union européenne : cours de change euro-dollar, crise de liquidité, système bancaire français, conflits UE-autorités nationales, évolution de la réglementation et de la supervision . de simplifier la présentation des stratégies et régimes de politiques monétaires : les aspects internes sont étudiés en partie IV et les aspects internationaux en partie V . d'approfondir l'étude des crises financières et d'introduire le système bancaire parallèle : le rôle de la titrisation dans l'effondrement du prix des actifs financiers, les sauvetages bancaires, le dégonflement des leviers financiers et la contraction du crédit . d'expliquer l'action des banques centrales face à la crise économique : leur part de responsabilité, les mesures adoptées et les défis auxquels elles sont confrontées (notamment les autorités monétaires de la zone euro en réaction à la crise bancaire et à la dette) . de présenter un cadre d'analyse renouvellé par les travaux récents de la nouvelle économie keynésienne : l'impact des décisions de politique monétaire sur l'équilibre macroéconomique. Par ailleurs, toutes les données chiffrées ont été mises à jour afin de proposer au lecteur les informations les plus récentes possibles. Enfin, grâce à quelque 400 questions et problèmes, le lecteur pourra tester ses connaissances et les mettre en pratique.[Source : 4e de couv.].
  • Politique monétaire et politique du crédit en France pendant les Trente Glorieuses, 1945-1973.

    Eric MONNET, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2012
    La thèse étudie la politique de la Banque de France de 1945 au début des années 1970, pendant la période des « Trente glorieuses ». Alors que l'on présente souvent l'image d'une banque centrale passive s'acclimatant de l'inflation et répondant aux ordres de la politique budgétaire, l'exploitation des archives de la Banque ainsi que l'utilisation et la construction de nouvelles données permet de remettre en cause ce postulat et de montrer au contraire comment l'action de la Banque centrale sur l'économie française pendant les Trente glorieuses fut décisive, tant pour maintenir un taux d'inflation moyen et éviter des crises financières que pour faciliter l'accès au crédit et ainsi favoriser la croissance. Pour comprendre cette action, il est nécessaire de voir que la politique de la Banque de France se caractérisait par deux traits distinctifs : elle ne s'effectuait délibérément pas au moyen des taux d'intérêt mais reposait sur le contrôle direct des quantités, et, deuxièmement, politique monétaire, politique du crédit et réglementation bancaire y étaient confondues. Cette étude d'histoire économique combine plusieurs outils d'analyse. Elle offre tout d'abord une approche institutionnaliste de la politique monétaire faisant place à l'histoire des idées économiques et politiques et à l'histoire des pratiques. Elle utilise ensuite de nombreuses techniques économétriques, notamment de séries temporelles et de panel pour estimer l'impact de ces politiques sur l'économie française. Enfin, elle propose une modélisation théorique d'une banque centrale pratiquant un rationnement par les quantités et maintenant un taux d'intérêt qui n'est pas à l'équilibre.
  • Financement relationnel et développement local : l'expérience française de la Belle Époque (1880-1914).

    Guillaume BAZOT, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2011
    Cette thèse propose une analyse du système bancaire français à la Belle Époque. S'appuyant sur une dense littérature en microéconomie bancaire, celle-ci développe l'idée selon laquelle un environnement pauvre en information quantitative donne aux institutions bancaires locales un rôle clé pour développement des activités économiques. En particulier, la plus grande aptitude à gérer l'information privée amène les banques locales et régionales à financer l'investissement et l'innovation des petites et moyennes entreprises dont l'action fut essentielle en France à cette époque. En outre, le tournant « régionaliste» opéré par la Banque de France semble avoir favorisé l'accès au crédit des acteurs locaux et aidé l'intégration du marché des capitaux. La proximité des succursales de la Banque de France aux banquiers locaux apparaît alors fondamentale pour la réussite de cette politique.
  • La théorie standard des unions monétaires à l'épreuve de l'Histoire.

    Manix HEDREVILLE, Michel AGLIETTA, Christian GHYMERS, Laurence SCIALOM, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Andre ORLEAN
    2010
    L’Histoire des unions monétaires est encore aujourd’hui un domaine assez inexploité par la science économique. Pourtant elle peut s’avérer riche d’enseignements. L’intérêt premier de cette thèse est de présenter une analyse historique et quantitative des phénomènes d’union monétaire depuis le XIXe siècle (5 expériences d’union monétaire sont ici étudiées : l’Union latine, l’union monétairescandinave, la zone franc-CFA, l’Union monétaire de la Caraïbe de l’Est et l’Union monétaire de la zone euro) permettant d’asseoir encore plus la pertinence de l’argument institutionnaliste selon lequel la théorie traditionnelle des Zones monétaires optimales ne serait satisfaisante ni sur le plan « positif » ni sur le plan « normatif ». Dès lors, la théorie orthodoxe doit être abandonnée au profit d’une conception de la monnaie comme institution souveraine. Cela commande une approche multidisciplinaire des unions monétaires, faisant la part belle aux outils conceptuels développés dans le cadre de l’Economie Politique Internationale. Partant de là, nous avons analysé les possibilités d’unions monétaires dans le monde, en particulier dans le MERCOSUR, en distinguant au niveau régional , du côté de l’ « offre de régime monétaire » comme du côté de la « demande de régime », les forces capables de porter (ou de faire obstacle) à l’accomplissement du projet d’union monétaire du MERCOSUR. Cela constitue le deuxième grand point d’intérêt de cette thèse.
  • Asymétrie d'information, contrats et développement des banques islamiques : théorie et application au Yémen.

    Salah ALMAKTARY, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2009
    Les fonctions des banques islamiques ne diffèrent pas trop de ceux de la banque universelle existant en Allemagne ou au Japon. Cependant, elles ne recourent pas directement à l'emprunt monétaire mais uniquement à travers les biens et les services. Ainsi, elles n'imposent pas un taux d'intérêt fixe (Riba) à leurs clients, mais leur financement se fait, d'une part, à travers les biens et services contre des remboursements à échéances fixes (Murabaha, Ijara) et, d'autre part, à travers des contrats de financement basés sur le partage des profits et des pertes (Musharaka, Mudaraba). Ces banques ne se limitent pas au rôle d'intermédiaires financiers, elles effectuent aussi des opérations d'investissement direct. Les différentes opérations des banques islamiques sont effectuées en respectant la loi islamique(Charia). La majorité des banques islamiques existent dans un environnement défavorable, caractérisé par la bureaucratie, la corruption, etc. Ces problèmes aggravent l'asymétrie d'information et des droits de propriété, ce qui met les banques islamiques dans une situation non-compétitivité difficile devant les banques conventionnelles en particulier, parce que les banques islamiques encourent plus de risque dans les opérations d'investissement. Cela explique le recours de ces banques au financement à court terme (quasi-dette) comme Murabaha, au lieu des contrats de Musharaka et Mudaraba (quasi-capitaux propres). Malgré tous, les banques islamiques se développent considérablement et constituent un véritable concurrent des banques conventionnelles dans les pays qui sont peuplés par une majorité de personnes musulmanes, dont le Yémen, grâce à l'effet du facteur religieux.
  • Compétition entre places financières : les bourses de Milan et de Gênes à l' époque giolittienne, 1894-1913.

    Angelo RIVA, Pierre cyrille HAUTCOEUR
    2005
    La littérature théorique sur les marchés financiers souligne que, face à l'augmentation des pressions concurrentielles déterminée par l'évolution des systèmes financiers, les bourses se voient obligées à des mutations majeures pour défendre, voir augmenter leurs parts de marché. Ce phénomène semble particulièrement marqué dans le cadre de l'Union Européenne. Par ailleurs, la recherche théorique s'interroge sur la configuration boursière qui pourra ressortir de cette compétition. En conséquence, les questions auxquelles nous répondrons sont : quel est le rôle de la concurrence dans l'évolution des modèles de marché boursiers ? Quels sont leurs facteurs de succès ? Quels facteurs peuvent expliquer une forte centralisation de l'activité financière ou bien la coexistence de bourses relativement développées ? Nous envisageons cette problématique dans une perspective historique à partir de l'étude des Bourses de Gênes et de Milan à l'époque giolittienne. Le cas italien est particulièrement intéressant car il offre un exemple de changement radical dans la hiérarchie et dans la configuration du système boursier. Nous démontrons, d'abord, que les modèles de marché sont bien moins déterminés par la concurrence entre bourses, que par la compétition entre catégories d'opérateurs au sein de chaque place. Ensuite, nous soulignons le rôle de l'hétérogénéité des modèles de marché pour expliquer les phénomènes de centralisation et de fragmentation de l'activité financière. Finalement, les charges réglementaires imposées aux participants et le processus de découverte de prix jouent un rôle capital dans la différenciation des marchés et dans l'explication de la hiérarchie entre bourses.
  • Réglementation du capital bancaire et risque du crédit : évaluation du nouvel accord de Bâle.

    Daoud DAOUD BARKAT, Pierre cyrille HAUTCOEUR, Anne LAVIGNE
    2004
    Cette thèse étudie la réglementation prudentielle des banques dans le cadre du nouvel Accord de Bâle. Le premier chapitre examine les fondements de la réglementation du capital bancaire et sa dimension évolutive. Le second chapitre met en garde contre l'utilisation réglementaire des agences de notation. Les résultats empiriques indiquent l'existence de biais sectoriels dans la pratique de notation de ces agences. Ils soulignent aussi que leur rôle prudentiel entraîne un traitement réglementaire asymétrique entre les banques localisées dans les pays à niveau de développement différent. Le troisième chapitre suggère que les différents modèles du risque de crédit peuvent être rassemblés dans un cadre unifié et que leurs estimations du risque sont comparables. Le quatrième chapitre simule la dynamique du capital sous le nouvel Accord pour analyser ses effets pro-cycliques. Des propositions sont formulées pour limiter les effets d'une telle dynamique sur le comportement bancaire. Le dernier chapitre propose un modèle d'aléa moral. Il soutient que le nouvel Accord atténue la prise de risque inconsidérée des banques, en présence d'une assurance de dépôts inadéquatement tarifée.
  • Le marché boursier et le financement des entreprises françaises : 1890-1939.

    Pierre cyrille HAUTCOEUR, Christian de BOISSIEU
    1994
    Ce travail cherche a mesurer et expliquer les formes de financement des entreprises francaises cotees en bourse de paris entre 1890 et 1939. Le recensement individuel des operations financieres de ces societes montre sous un nouveau jours la contribution du marche boursier au financement et permet une explication plus approfondie. Grace a une methode originale de mesure de l'autofinancement, on montre que la part du marche dans le financement des entreprises cotees atteint son maximum dans les annees 1920. Cette augmentation se conjugue avec celle de la part des actions dans le financement externe, au detriment des obligations. Enfin, cette transformation beneficie surtout aux societes industrielles qui accedaient difficilement a la bourse auparavant. Cette derniere accompagne donc efficacement la seconde revolution industrielle. Une analyse menee sur series chronologiques et sur donnees transversales montre que la microeconomie financiere n'explique pas cette transformation. En effet, l'augmentation de la fiscalite ou des couts de mandat la contrarient sans vraiment la freiner. En revanche, cette theorie explique bien l'allocation des capitaux entre les entreprises. Ces resultats sont d'autant plus interessants qu'a la difference de la plupart des etudes sur ce sujet, on dispose d'indicateurs individuels et precis des couts de mandat et d'une mesure non comptable de l'autofinancement. Des arguments macroeconomiques et institutionnels expliquent mieux l'evolution a long terme des formes de financement. Avant 1914, les banques d'affaires et les agents de change parviennent a diminuer la mefiance des epargnants envers la bourse, et a.
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