POCHIC Sophie

< Retour à ILB Patrimoine
Affiliations
  • 2000 - 2020
    Centre Maurice Halbwachs
  • 2000 - 2001
    Laboratoire d'économie et de sociologie du travail
  • 2000 - 2001
    Universite d aix marseille ii
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • Quantifier l'égalité au travail : outils politiques et enjeux scientifiques.

    Soline BLANCHARD, Sophie POCHIC, Emmanuel DIDIER
    2021
    "La production de chiffres est au coeur des mobilisations féministes et des politiques du genre, que l'on pense aux quotas de femmes, aux indicateurs sexués, aux procès pour discriminations, au gender budgeting ou au décompte des féminicides. Vecteur potentiel d'une prise de conscience de l'existence de situations injustes et inacceptables, elle génère aussi des controverses sur ce qui doit être compté comme sur la façon de compter. Les écarts de salaire entre femmes et hommes en sont l'illustration parfaite : suivant les modes de calcul, on passe ainsi de 25 % à 9 %. Pourtant, les enjeux de pouvoir et de savoir soulevés par de tels outils restent souvent dans l'ombre. Centré sur la sphère du travail, cet ouvrage vise à combler ce manque avec un double objectif : montrer comment la sociologie de la quantification permet de penser de manière critique les politiques publiques d'égalité et les stratégies des organisations s'appuyant sur des nombres et des indicateurs . analyser le cadrage de l'égalité professionnelle et salariale qui se cache derrière les chiffres pour en révéler les jeux et enjeux politiques. Il s'appuie sur des enquêtes approfondies en sciences sociales (sociologie, science politique, gestion, économie et droit) et des témoignages d'expertes engagées, en se nourrissant de la comparaison internationale (France, Angleterre, Danemark, Suède et Québec)".
  • Le temps de militer : carrière syndicale et disponibilité biographique des femmes et des hommes de la CFDT.

    Maxime LESCURIEUX, Sophie POCHIC, Ariane PAILHE, Sophie BEROUD, Sophie BEROUD, Catherine ACHIN, Laurent LESNARD, Thomas BREDA, Catherine ACHIN, Laurent LESNARD
    2021
    En France, on estime à environ 11 % le taux de syndicalisation en 2017. Parmi l’ensemble des adhérent.e.s, les femmes représentent 36 %. Si nous assistons à une relative féminisation du tissu syndical sous l’impulsion de « l’espace de la cause des femmes », les femmes sont encore sous-représentées, tant en bas de la hiérarchie parmi les adhérentes, aux niveaux intermédiaires au sein des militantes sur les lieux de travail, qu’aux postes exécutifs des organisations syndicales. Bien qu’elles aient investi massivement le marché du travail salarié depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les syndicats ont longtemps été réticents à s’ouvrir aux femmes, oscillant entre proclamations de leur droit au travail et renvoi des intéressées au foyer.Pour comprendre la permanence de ce constat, la thèse propose d’étudier la construction des carrières syndicales à l’aune de la question de l’articulation des sphères de vie des militant.e.s de la CFDT. À travers la notion de disponibilité biographique, qui renvoie à une relative absence de contraintes biographiques (familiales, professionnelles, financières, etc.) et qui tend à rendre le militantisme chronophage et/ou risqué, la thèse invite à prendre au sérieux la dimension temporelle dans le processus de fabrication de l’engagement syndical et de ses inégalités au sein du premier syndicat de France.Cette thèse s’appuie d’abord sur une recherche documentaire issue des archives confédérales de la CFDT. À partir de l’étude de tracts, la féminité et la masculinité, telles des curseurs mobiles, permettent d’approcher de manière historique le rapport de l’organisation syndicale à la cause des femmes. Elle repose ensuite sur un corpus de 40 entretiens biographiques de militantes et militants de la CFDT menés dans chacune des strates de l’organisation : par un axe professionnel et sectoriel d’une part, interprofessionnel et territorial d’autre part. Elle s’appuie enfin sur la création d’une enquête statistique nationale inédite : l’enquête EPASY qui retrace rétrospectivement et conjointement la dimension professionnelle, intime et syndicale de 1115 militant.e.s de la CFDT. Cette recherche met d’abord en évidence le poids de la disponibilité biographique dans la construction des carrières militantes dans l’espace et le temps syndical. Selon certaines configurations professionnelles et familiales, les carrières syndicales s’accélèrent ou ralentissent. L’engagement syndical et son niveau sont plus ou moins facilités. Mais cette disponibilité biographique est le lieu d’inégalités selon le genre et la classe d’appartenance des militant.e.s. en particulier selon le niveau de ressources économiques, culturelles et militantes.
  • L'équité salariale par la négociation collective : quand le féminisme d'État volontaire rencontre la pratique sélective des affaires.

    Delphine BROCHARD, Marion CHARPENEL, Sophie POCHIC
    French Politics | 2020
    L'article retrace l'histoire de la formation de la politique d'égalité salariale depuis le début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui, de la définition de l'agenda à l'adoption de la politique en passant par la mise en œuvre, l'évaluation et les résultats. Jusqu'en 2010, la politique d'égalité salariale était mise en œuvre par le biais de négociations collectives au niveau des entreprises et des secteurs, dans un cadre juridique qui ne prévoyait pas de sanctions en cas de non-respect. La mobilisation persistante des acteurs féministes à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement a contribué à rompre avec cette politique symbolique. Une pénalité financière a été établie pour les entreprises non conformes. L'article montre que le renforcement du cadre existant n'a pas suffi à contrer la réticence des entreprises à s'engager fermement à combler l'écart de rémunération entre les sexes, et le résultat semble être un cas manifeste d'"accommodement de genre" dans les termes du GEPP. Cependant, la récente mobilisation féministe autour d'une mise en œuvre plus efficace de l'égalité salariale suggère que la lutte pour des politiques d'égalité salariale plus autoritaires dans l'entreprise est toujours à l'ordre du jour politique.
  • La fin des discriminations syndicales ? Luttes judiciaires et pratiques négociées.

    Vincent arnaud CHAPPE, Sophie POCHIC, Cecile GUILLAUME
    2019
    Les lois de 2008 sur la réforme de la représentativité syndicale et de 2015 sur le dialogue social ont instauré de nouvelles obligations de négociation en entreprise portant sur la « conciliation » de l’activité syndicale et professionnelle. Comment expliquer cette soudaine attention des pouvoirs publics à la « discrimination syndicale » ? Assiste-t-on à une rupture historique dans les relations professionnelles à la française ? Fondée sur six monographies de grandes entreprises aux pratiques sociales contrastées, cet ouvrage montre comment la négociation d’accords de droit syndical et de « gestion des parcours syndicaux » est aussi une réponse à la croissance des contentieux, menés notamment par la CGT depuis les années 1990, qui ont contribué à une prise de conscience de leurs droits par les syndicalistes. Si ces accords d'entreprise protègent désormais mieux les mandatés les plus investis dans le jeu du dialogue social, qui signent des accords, ils ne modifient pas radicalement les pratiques managériales de terrain qui continuent à stigmatiser les syndicalistes de proximité, surtout quand ils s'opposent aux restructurations ou dénoncent la dégradation des conditions de travail par des pratiques protestataires.
  • L'égalité professionnelle est-elle négociable ? Document d'études, Volume 2.

    Sophie POCHIC, Delphine BROCHARD, Vincent arnaud CHAPPE, Marion CHARPENEL, Helene DEMILLY, Susan MILNER, Marion RABIER
    2019
    Enquête sur la qualité et la mise en oeuvre d'accords et de plans égalité femmes-hommes élaborés en 2014-2015. Le second volet de cette étude replace les textes dans le contexte de leur élaboration et de leur mise en oeuvre grâce à la réalisation de 20 monographies de négociation d'entreprise en matière d'égalité professionnelle réalisées en 2016 et 2017. Cette approche qualitative localisée permet d’évaluer, pour chaque entreprise choisie, la qualité des textes produits et de reconstituer l’ensemble du processus de production et d’application du texte, en confrontant les points de vue des principales personnes impliquées. Les monographies portent sur six secteurs d’activité, dont deux secteurs à prédominante masculine, deux secteurs mixtes et deux secteurs de services ayant une main-d’oeuvre majoritairement féminisée (secteurs absents des précédentes études sur le sujet). L’échantillon final permet de faire varier le taux de féminisation, la couverture ou non par un accord de branche, le type de texte signé (plan ou accord), la taille d’entreprise et l’implantation géographique.
  • Batailles par et sur les statistiques dans les négociations françaises sur l'équité salariale : La politique de la quantification au niveau du lieu de travail.

    Sophie POCHIC, Vincent-arnaud CHAPPE
    Gender, Work & Organization | 2018
    Cet article propose d'étudier les discrètes " batailles de chiffres " au niveau du lieu de travail, particulièrement exacerbées sur l'équité salariale, en relation avec ses coûts supplémentaires potentiels pour les employeurs. Les chiffres sont à la fois un cadre, un objet et une ressource pour les luttes de pouvoir entre partenaires sociaux. Cette approche s'inspire du "statactivisme", une perspective de recherche qui étudie les façons et les contextes dans lesquels les statistiques peuvent devenir des outils de mobilisation sociale. Dans un contexte européen où la négociation est de plus en plus décentralisée au niveau de l'entreprise, nous soutenons que les chercheurs devraient prêter attention aux ressources statistiques et aux compétences de quantification des négociateurs, tant du côté de la direction que des syndicats. Ils devraient également inclure dans leur cadre analytique l'influence des experts et des spécialistes qui conseillent les partenaires sociaux sur la manière de produire et d'utiliser stratégiquement des statistiques sensibles au genre. Dans cet article, deux études de cas nous permettent d'ouvrir la "boîte noire" des négociations sur l'égalité, révélant les défis et les controverses liés à l'établissement de rapports sur les rémunérations en fonction du sexe.
  • Batailles par et sur les statistiques dans les négociations françaises sur l'équité salariale : La politique de la quantification au niveau du lieu de travail.

    Sophie POCHIC, Vincent arnaud CHAPPE
    Gender, Work & Organization | 2018
    Cet article propose d'étudier les discrètes " batailles de chiffres " au niveau du lieu de travail, particulièrement exacerbées sur l'équité salariale, en relation avec ses coûts supplémentaires potentiels pour les employeurs. Les chiffres sont à la fois un cadre, un objet et une ressource pour les luttes de pouvoir entre partenaires sociaux. Cette approche s'inspire du "statactivisme", une perspective de recherche qui étudie les façons et les contextes dans lesquels les statistiques peuvent devenir des outils de mobilisation sociale. Dans un contexte européen où la négociation est de plus en plus décentralisée au niveau de l'entreprise, nous soutenons que les chercheurs devraient prêter attention aux ressources statistiques et aux compétences de quantification des négociateurs, tant du côté de la direction que des syndicats. Ils devraient également inclure dans leur cadre analytique l'influence des experts et des spécialistes qui conseillent les partenaires sociaux sur la manière de produire et d'utiliser stratégiquement des statistiques sensibles au genre. Dans cet article, deux études de cas nous permettent d'ouvrir la "boîte noire" des négociations sur l'égalité, révélant les défis et les controverses liés à l'établissement de rapports sur les rémunérations en fonction du sexe.
  • Expat' à Abu Dhabi : blanchité et construction du groupe national chez les migrant.e.s français.es.

    Claire COSQUER, Mirna SAFI, Philippe COULANGEON, Mirna SAFI, Sebastien CHAUVIN, Sophie POCHIC, Amelie LE RENARD, Helene THIOLLET, Sebastien CHAUVIN, Sophie POCHIC
    2018
    Fondée sur une ethnographie combinant observation et entretiens, cette thèse analyse les expériences migratoires des résident·e·s français·es à Abu Dhabi. Nuançant le portrait d’« expatrié·e·s » fréquemment présenté·e·s comme hypermobiles, elle montre qu’elles et ils empruntent en fait des routes migratoires balisées. Ces routes sont notamment dessinées par la rencontre entre politiques émiriennes et État français transnational, dans un contexte de concurrences postcoloniales qui se traduisent par des stratégies de distanciation vis-à-vis du colonialisme britannique et de l’impérialisme étasunien. La construction du groupe national, encadrée par des institutions migratoires, se déploie dans la délimitation de frontières associant francité et blanchité, au travers des interactions tant avec les nationales et nationaux émirien·ne·s qu’avec d’autres groupes migrants. Si le rapport à la population majoritaire sud-asiatique est marqué par une mise à distance, toutefois perturbée par la fréquence de l’emploi domestique à demeure, le rapport aux citoyen·ne·s émirien·ne·s engage un trouble singulier dans l’ordre postcolonial. Les résident·e·s français·es font ainsi l’expérience d’une vulnérabilité limitée, mais anxiogène, vis-à-vis d’Émirien·ne·s perçu·e·s comme omnipotent·e·s. En cela, les migrations françaises à Abu Dhabi se révèlent le lieu d’une déstabilisation autant que d’une solidification de la blanchité. Mettant en lumière la façon dont ces reconfigurations blanches s’entrecroisent avec un régime de genre où se renforce l’hétéroconjugalité, la thèse apporte une contribution à l’analyse plurielle des rapports sociaux dans les migrations des Nords vers les Suds.
  • En quête d'égalité(s). La cause des agricultrices en Bretagne entre statu quo conjugal et ajustement catégoriel.

    Clementine COMER, Erik NEVEU, Catherine ACHIN, Eric AGRIKOLIANSKY, Antoine ROGER, Celine BESSIERE, Sophie POCHIC
    2017
    Cette recherche interroge les conditions de structuration et de perduration d’un engagement séparé pour les femmes dans les organisations et au sein de mobilisations agricoles bretonnes. Majoritairement composés d’exploitantes installées en couple et situés à la frontière entre associations de défense de l’égalité, cercles de sociabilités professionnelles et groupes de parole, les espaces d’encadrement agricole féminins offrent une occasion idoine de questionner non seulement l’imbrication des identités professionnelles et conjugales dans l’engagement mais également la labilité des usages rhétoriques de l'égalité et du féminisme dans des espaces professionnels non-mixtes. L’analyse de leur position dans l’espace de la représentation agricole questionne le degré d’autonomie des revendications portées au nom des agricultrices, leur influence sur les agendas organisationnels et leur effet sur la construction des carrières militantes. L’enquête s’appuie sur un dispositif cumulant une observation de quatre années des activités formelles et informelles des groupes féminins, une étude de leur documentation professionnelle, un recensement de leurs tribunes dans la presse agricole, auxquels s’ajoutent la réalisation d’entretiens avec les actrices qui y sont engagées et la constitution de données statistiques relatives aux mandats féminins dans les organisations agricoles bretonnes depuis 1990. Sur la base d’une analyse croisant les études de genre, la sociologie du militantisme et celle de la représentation professionnelle agricole, notre thèse consiste à démontrer que les groupes et mobilisations d’agricultrices forgent les contours d’une « cause de femmes » agricole mise sous tutelle des intérêts catégoriels et chevillée à l’idéal normatif de la complémentarité des sexes. En tant que réceptacles de positions professionnelles, organisationnelles et conjugales entrecroisées, les espaces de l’engagement féminin produisent des politisations ambivalentes de ces appartenances multiples, à la fois porteuses de contestation comme de reproduction des hiérarchies sexuées et de l’ordre social et politique.
  • Le plafond de verre et l'État : la construction des inégalités de genre dans la fonction publique.

    Catherine MARRY, Laure BERENI, Alban JACQUEMART, Sophie POCHIC, Anne REVILLARD
    2017
    A travers une centaine de portraits d'hommes et de femmes élaborés lors d'une enquête dans quatre directions ministérielles, les sociologues reviennent sur la question des inégalités de carrières entre les sexes dans le milieu des élites administratives. ©Electre 2018.
  • Négocier sur les carrières syndicales pour lutter contre la discrimination‪. Une appropriation sélective et minimaliste du droit.

    Vincent arnaud CHAPPE, Sophie POCHIC, Cecile GUILLAUME
    Travail et Emploi | 2016
    Depuis la fin des années 1990, le droit de la non-discrimination syndicale a été largement renforcé, que ce soit dans les textes de loi ou à travers la mobilisation judiciaire. En 2008, la loi portant réforme de la représentativité syndicale crée ainsi une obligation pour les grandes entreprises de négocier sur l’articulation de l’activité syndicale et professionnelle pour les entreprises de plus de 300 salariés. Cet article porte sur la façon dont ces évolutions juridiques ont effectivement modifié la situation des représentants syndicaux en entreprises. Quatre monographies de grandes entreprises permettent d’éclairer des dynamiques contrastées d’appropriation du droit, en fonction des accords de droit syndical et d’éventuels contentieux. Ces monographies révèlent un écart entre les accords de droit syndical négociés pour les mandatés les plus investis, et visant à garantir une évolution salariale équivalente à celle de leur groupe professionnel, et les pratiques managériales de terrain, marquées par une stigmatisation des syndicalistes de proximité et des pratiques protestataires. Les rares dispositifs de valorisation des compétences acquises par l’expérience syndicale (VAES) visent à ce jour moins à reconnaître des compétences syndicales, et à répondre aux aspirations à une progression de carrière, qu’à faciliter pour les permanents l’exercice d’un dialogue social d’accompagnement.
  • Le genre des administrations la fabrication des inégalités de carrière dans la haute fonction publique entre hommes et femmes.

    Catherine MARRY, Laure BERENI, Alban JACQUEMART, Fanny LE MANCQ, Sophie POCHIC, Anne REVILLARD
    Revue française d'administration publique | 2015
    L’article s’intéresse aux inégalités sexuées de carrière de l’encadrement dans quatre directions générales de deux ministères – économiques et financiers d’une part, sociaux de l’autre – contrastées du point de vue de leur féminisation et des types de carrière. L’enquête s’appuie sur une centaine de récits de vie de femmes et d’hommes. Au-delà de l’éducation familiale et d’un inégal accès à la voie royale de l’ÉNA, les blocages de carrières des femmes sont décelés au cœur des administrations, à travers des règles de disponibilité, de mobilité géographique, de cooptation homophile qu’elles s’imposent. Les politiques d’égalité professionnelle peinent à les modifier mais font émerger une plus grande conscience des inégalités.
Les affiliations sont détectées à partir des signatures des publications identifiées dans scanR. Un auteur peut donc apparaître affilié à plusieurs structures ou tutelles en fonction de ces signatures. Les dates affichées correspondent seulement aux dates des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr