BLANCHET Didier

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Affiliations
  • 2013 - 2021
    Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
  • 2012 - 2020
    Centre de recherche en économie et statistique
  • 2012 - 2015
    Ecole d'économie de Paris
  • 2012 - 2013
    Centre de recherche en économie et statistique de l'Ensae et l'Ensai
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2007
  • 2005
  • 2003
  • 2002
  • 2000
  • 1998
  • 1997
  • 1995
  • 1994
  • Taux d'emploi des travailleurs et réformes des retraites en France : Le rôle de la fiscalité implicite du travail.

    Didier BLANCHET, Antoine BOZIO, Simon RABATE, Muriel ROGER
    Social Security Programs and Retirement around the World. Reforms and Retirement Incentives | 2021
    La France a connu un net renversement des taux de participation à la vie active (PVA) et d'emploi des travailleurs âgés au cours des 15 dernières années. Ces deux taux avaient continuellement baissé dans les années 1970 et 1980 pour la tranche d'âge 60-64 ans, amenant les taux d'emploi à un faible 10 % pour les deux sexes.
  • Que doit signifier le concept de production nationale dans les économies mondialisées ?

    Didier BLANCHET
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Taux d'emploi. Le cas de la France.

    Antoine BOZIO, Didier BLANCHET, Corinne PROST, Muriel ROGER
    Social Security Programs and Retirement around the World: Working Longer | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Construire des indicateurs pour la croissance inclusive et sa durabilité : Que peuvent offrir les comptes nationaux et comment les compléter ?

    Didier BLANCHET, Marc FLEURBAEY
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Extension de la couverture sociale et réforme du système de retraite au Maroc.

    Hicham BELKOUCH, Lionel RAGOT, Taoufik YAHYAOUI, Xavier CHOJNICKI, Lionel RAGOT, Taoufik YAHYAOUI, Xavier CHOJNICKI, Mouna CHERKAOUI, Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS, Abderrahim OULIDI, Didier BLANCHET, Claire EL MOUDDEN, Mouna CHERKAOUI, Najat EL MEKKAOUI DE FREITAS
    2019
    Cette thèse propose une évaluation du système de retraite au Maroc et son processus de réforme en cours, en utilisant un modèle de microsimulation dynamique. Celle-ci s’articule autour de deux parties distinctes et complémentaires qui nous permettent de construire le scénario d’extension de la couverture de retraite pour les travailleurs non-salariés. Une première partie où nous commençons par étudier la nature de l’évolution démographique à laquelle est confronté le système de retraite, la façon dont les réformes passées ont essayé d’y répondre et les points non résolus. Ensuite, nous effectuons, à partir de données du Haut-Commissariat au Plan, une étude empirique qui permet de mesurer l’emploi informel, d’identifier ses caractéristiques, ses déterminants et de s’interroger sur ses raisons d’être, à savoir son caractère subi ou choisi. La deuxième partie de cette thèse consiste dans un premier temps, à décrire tout le travail réalisé au niveau de la construction du modèle de microsimulation dynamique. Nous développons alors une explication détaillée des étapes et techniques adoptées et rédigées en langage R, en utilisant des outils de programmation mis au point pour la réécriture du modèle Destinie de l’INSEE. Par la suite, nous proposons une évaluation de la dernière réforme paramétrique de la Caisse Marocaine des Retraites (2016), en la confrontant aux évolutions projetées à l’aide du modèle programmé. Enfin, nous utilisons le même modèle pour simuler des options de réformes afin de créer une couverture retraite pour les travailleurs informels.
  • Croissance économique et pouvoir d'achat des ménages en France : Principales évolutions depuis 1960.

    Didier BLANCHET, Fabrice LENSEIGNE
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Capacité de santé à travailler à un âge avancé en France.

    Didier BLANCHET, Eve CAROLI, Corinne PROST, Muriel ROGER
    Social Security Programs and Retirement around the World: The Capacity to Work at Older Ages | 2017
    La France se distingue comme un pays où le taux d'activité des travailleurs âgés est faible. Une inversion de la tendance des taux d'activité des Français de plus de 50 ans est en cours, en partie grâce aux réformes des retraites qui ont eu lieu depuis 1993. Le processus de vieillissement de la population française est alimenté par d'importants gains d'espérance de vie et les réformes des retraites allouent une partie de ces gains au travail plutôt qu'à la retraite. Les hypothèses implicites qui ont guidé les réformes sont que les années de vie supplémentaires sont des années dont l'état de santé peut être considéré comme raisonnablement compatible avec le travail. Si tel n'est pas le cas, l'idée de partager ces années de vie supplémentaires entre le travail et la retraite est discutable. Compte tenu de la mortalité et de l'état de santé, nous nous interrogeons sur le fait que les réformes sont peut-être allées trop loin dans l'augmentation de la retraite.
  • Est-ce que le vieillissement peut être une opportunité pour l’économie française ?

    Ikpidi BADJI, Lionel RAGOT, Valerie MIGNON, Lionel RAGOT, Valerie MIGNON, Xavier CHOJNICKI, Frederic DOCQUIER, Didier BLANCHET, Xavier CHOJNICKI, Frederic DOCQUIER
    2016
    Le vieillissement démographique en France constitue un sujet de préoccupation majeure et fait l'objet de plusieurs recherches du point de vue économique. La plupart des études mettent en évidence les effets négatifs du vieillissement sur l'économie française notamment sur les comptes de la protection sociale et le marché du travail. Récemment une nouvelle littérature relative au vieillissement émerge. Celle-ci cherche à savoir et à montrer en quoi le vieillissement peut être une opportunité pour l'économie. Cette thèse s'inscrit dans cette littérature. Elle cherche à répondre à la question suivante : Est-ce que le vieillissement peut être une opportunité pour l'économie française ? Pour répondre à cette question, la thèse explore les pistes de l'épargne et de la consommation en insistant sur la partie de la consommation. La thèse est articulée en cinq chapitres. Le chapitre 1 décrit les causes du vieillissement démographique en France et dresse un état des lieux des études qui portent sur l'effet de ce phénomène sur l'économie française. Le chapitre 2 analyse l'évolution du revenu, du niveau de consommation et du taux d'épargne au cours du cycle de vie et selon les générations afin d'appréhender l'évolution la consommation et du taux d'épargne agrégés dans une société vieillissante et avec le renouvellement des générations. Ces résultats permettent également de comparer le niveau de vie des classes d'âge et des différentes générations. Le chapitre 3 se focalise sur l'évolution de la structure de consommation selon l'âge, les générations et suite à une modification du revenu du ménage. Le chapitre 4 part du constat de la modification de la structure de consommation au cours du temps, la différence de la structure de consommation entre les ménages d'âge actif et les seniors pour estimer les échelles d'équivalence de 1979 à 2010, des seniors et des ménages d'âge actif. Ces échelles permettent de comparer le niveau de vie des seniors et des ménages d'âge actif en tenant compte des économies d'échelles réalisées au sein des différents ménages. Enfin le chapitre 5 utilise un modèle d'équilibre général pour quantifier l'effet du vieillissement sur la structure de consommation, productive et de l'emploi.
  • Équilibrer le système de retraite : quelles réformes pour quels objectifs ?

    Simon RABATE, Andre MASSON, Didier BLANCHET, Didier BLANCHET, Anne LAVIGNE, Pierre PESTIEAU, Luc BEHAGHEL, Daniel COHEN, Elsa FORNERO, Anne LAVIGNE, Pierre PESTIEAU
    2016
    Cette thèse propose des évaluations de réformes récentes du système de retraites français, en utilisant deux approches distinctes et complémentaires : l’évaluation ex post par microéconométrie et l’évaluation ex ante par microsimulation.La première partie de la thèse rassemble des travaux d’évaluation menés sur les données administratives de la Caisse nationaled’assurance vieillesse. Un chapitre introductif propose une revue des littératures des travaux évaluant l’effet du système de retraite sur les comportements d’activité. Ensuite, nous utilisons les réformes du dispositif de mise à la retraite d’office dans les années 2000, pour identifier un effet de la demande de travail sur les comportements de retrait dumarché du travail. Nous évaluons ensuite l’effet du relèvement de l’âge minimal de départ à la retraite instauré par la réforme de2003. Nous étudions les effets de la réforme sur l’emploi après 60 ans, mais également les effets de substitution potentiels vers d’autres dispositifs publics, en particulier l’assurance chômage.La deuxième partie de cette thèse, consacrée à l’évaluation par microsimulation, s’ouvre sur une présentation de l’approche appliquée à la retraite et de son usage dans les modèles français. Nous proposons d’abord une évaluation de l’augmentation de la durée d’assurance prévue par la réforme de 2003.Le principe de maintien constant du rapport entre durée en carrière et durée en retraite est interrogé, puis confronté aux évolutions projetées en simulation à l’aide du modèleDestinie de l’Insee. Enfin, nous utilisons le modèle Pensipp de l’Institut des politiques publiques pour simuler des options de réformes inédites permettant de réduire la dépendance à la croissance du système de retraite et l’incertitude sur l’équilibre financierqu’elle induit.
  • Les transferts intergénérationnels en France : stabilités et ruptures des répartitions entre classes d'âge.

    Julien NAVAUX, Jean herve LORENZI, Lionel RAGOT, Hippolyte d ALBIS, Hippolyte d ALBIS, Andre MASSON, Marcel MERETTE, Didier BLANCHET, Andre MASSON, Marcel MERETTE
    2016
    Cette thèse a pour objectif de vérifier si les baby-boomers sont à l’origine d’une rupture de l’équité intergénérationnelle en France. Elle repose sur une application de la méthode des Comptes de Transferts Nationaux, ce qui permet d’obtenir une mesure par âge de la consommation, des ressources individuelles, de l’épargne et des transferts publics et privés entre 1979 et 2011. Des projections sont également réalisées à l’horizon de l’année 2060 grâce au modèle MELETE concernant les transferts publics reçus et le revenu disponible. Les résultats, qui sont établis au regard des principaux critères de justice intergénérationnelle, ne présentent pas de rupture manifeste et généralisée de l’équité entre générations, même si la société française se caractérise par certaines iniquités concernant la répartition des revenus d’actifs et la répartition des pensions de retraite entre générations. Par ailleurs, cette thèse apporte des résultats qui sont utiles à la compréhension de la solidarité familiale en France. Depuis trente ans, l’augmentation du poids économique des donations et des héritages coïncide avec une diminution du poids des aides en sein des ménages et une stabilité du poids des aides entre ménages. Il en résulte que les transferts privés entre ménages sont de moins en moins adaptés aux besoins des bénéficiaires, ce qui est corroboré par une analyse micro-économétrique en panel qui montre que les évènements vécus par les donateurs peuvent déclencher le versement de donations, contrairement aux aides entre ménages qui dépendent exclusivement des évènements vécus par les donataires.
  • Évaluation des politiques publiques, ex post et ex ante : l’apport de la microsimulation.

    Didier BLANCHET, Cyrille HAGNERE, Francois LEGENDRE, Florence THIBAULT
    Revue économique | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Capacité de santé à travailler à un âge avancé en France.

    Didier BLANCHET, Eve CAROLI, Corinne PROST, Muriel ROGER
    2016
    La France se distingue comme un pays où le taux d'activité des travailleurs âgés est faible. Une inversion de la tendance des taux d'activité des Français de plus de 50 ans est en cours, en partie grâce aux réformes des retraites qui ont eu lieu depuis 1993. Le processus de vieillissement de la population française est alimenté par d'importants gains d'espérance de vie et les réformes des retraites allouent une partie de ces gains au travail plutôt qu'à la retraite. Les hypothèses implicites qui ont guidé les réformes sont que les années de vie supplémentaires sont des années dont l'état de santé peut être considéré comme raisonnablement compatible avec le travail. Si tel n'est pas le cas, l'idée de partager ces années de vie supplémentaires entre le travail et la retraite est discutable. Compte tenu de la mortalité et de l'état de santé, nous nous interrogeons sur le fait que les réformes sont peut-être allées trop loin en augmentant l'âge de la retraite. Pour aborder ces questions, nous nous appuyons sur deux approches méthodologiques différentes développées dans la littérature économique : l'une basée sur l'écart des taux d'emploi dans le temps pour des taux de mortalité donnés ; l'autre utilisant la relation travail/santé mesurée à certains âges pour prédire la capacité de travail liée à la santé des groupes d'âge plus âgés à la même période. Les deux méthodes visent à fournir des mesures de la capacité de travail supplémentaire. Cette capacité peut être définie comme une mesure de la distance entre l'âge actuel de la retraite et ce que nous appelons la "barrière de la santé", c'est-à-dire l'âge auquel la santé empêche les gens de travailler plus longtemps. Les deux méthodes prédisent des niveaux moyens élevés de capacité de travail supplémentaire. Toutefois, le tableau devient quelque peu différent lorsque l'on désagrège les résultats par groupes sociaux ou par éducation. Nos résultats soulignent l'idée que les politiques visant à activer toute capacité de travail supplémentaire estimée devraient tenir compte, dans la mesure du possible, de l'hétérogénéité des conditions de santé dans la population. En outre, la capacité de travail supplémentaire ne peut être un indicateur général de la quantité de travail que les personnes âgées devraient fournir. Les méthodes utilisées ici laissent en effet de côté de nombreux facteurs qui déterminent le taux d'emploi des travailleurs âgés.
  • Sous-emploi des seniors et discrimination : une contribution empirique.

    Laetitia CHALLE, Yannick L HORTY, Pascale PETIT, Francois LEGENDRE, Yannick L HORTY, Pascale PETIT, Didier BLANCHET, Anne LAVIGNE, Arnaud CHERON, Muriel ROGER
    2016
    Le vieillissement des populations dans les économies développées apparaît comme un enjeu majeur dans lequel l’emploi est au centre de toutes les préoccupations. Il influence, également, l’équilibre de leur système de protection sociale. Cette thèse s’intéresse à la faiblesse du taux d’emploi des séniors français, représentés par les plus de 50 ans, comparativement à celui des autres pays européens. L’inflexion des politiques publiques à l’égard des séniors, d’une logique d’exclusion à une logique d’inclusion du marché du travail, dans les années 2000, ne permet qu’une amélioration lente et limitée de leur taux d’emploi. Alors que les autres pays européens ont aussi été concernés par le changement de politiques, il est légitime de s’interroger sur les raisons de leur impact modéré en France.Cette thèse s’organise autour de deux parties complémentaires. La première partie fait état du constat de la faiblesse du taux d’emploi des séniors, en France comparativement à ses voisins européens (chapitre un). Cette faiblesse se traduit par une ségrégation professionnelle augmentant avec l’âge qui aboutit à une difficulté d’orientation des hommes âgés, dans certains secteurs et certaines professions au sein de ces secteurs. D’autres pistes de réflexion sur les raisons supposées de cette faiblesse des taux d’emploi des séniors sont également envisagées dans une revue de littérature (chapitre deux). Ces raisons proviennent de plusieurs champs : du champ structurel et des caractéristiques de l’offre et de la demande de travail, ce qui illustre la complexité de la problématique pour les pouvoirs publics. La deuxième partie s’attache à mesurer un facteur de sous-emploi des séniors persistant alors même qu’on neutralise toutes les raisons objectives pour lesquelles les préférences des recruteurs, à l’embauche, se portent moins sur les séniors : la discrimination à l’embauche liée à l’âge (et au sexe pour quelques cas particuliers). Deux types de méthodes et de données sont utilisés pour mesurer la partie résiduelle des écarts de probabilité d’être en emploi ou d’accès à l’emploi (dont la discrimination est un des composants) : les méthodes de décomposition sur des données d’enquête, donnant une mesure qualifiée d’objective (chapitre trois) avec une extension analysant le lien entre cette partie résiduelle et la conjoncture économique et la méthodologie des tests de correspondance, ou testing, sur des données expérimentales collectées sur une sélection de professions en tension (chapitre quatre). La première méthode démontre une partie résiduelle de l’écart de probabilité importante, laissant présager des risques élevés de discrimination liée à l’âge et au genre. La comparaison des taux d’accès à l’emploi de la deuxième méthode conduite sur près de 6 000 candidatures illustrent ces risques selon lesquels les séniors ont moins de chances d’accéder à un entretien d’embauche comparativement aux plus jeunes à caractéristiques semblables. Nous verrons les différentes hypothèses explicatives du sous-emploi des séniors, documentées par la littérature, comme la distance courte à la retraite, l’obsolescence des compétences en situation de chocs technologiques, les normes sociales de sexe (par la reconversion professionnelle) et d’âge (par les préférences exogènes des recruteurs).L’un des fils directeurs de la thèse est de distinguer la situation des hommes et des femmes séniors en matière d’emploi. On observe des différences manifestes sur l’ensemble de cette thèse avec une situation des hommes plus problématique que celle de leurs homologues féminines en termes d’écart de taux d’emploi, de ségrégation professionnelle et de discrimination à l’embauche.
  • Quelles options pour réduire la dépendance à la croissance du système de retraite français ?

    Didier BLANCHET, Antoine BOZIO, Simon RABATE
    Revue économique | 2016
    Le système de retraite français a été beaucoup réformé au cours des dernières décennies et ces réformes devraient avoir des effets financiers extrêmement significatifs. Mais deux questions restent ouvertes. La première est celle de la simplification d’un système peu lisible et non harmonisé. La seconde est que les réformes passées ne gèrent pas bien l’incertitude économique et démographique à laquelle le système est exposé. Sa sensibilité aux aléas de la croissance économique a même été accrue par les règles d’indexation sur les prix mises en place dès la fin des années 1980. Cet article utilise le modèle Pensipp pour explorer trois réponses possibles à ce dernier problème : deux réformes structurelles (comptes notionnels ou généralisation de la retraite par points) et un scénario paramétrique se contentant de rationaliser les règles d’indexation du système actuel.
  • Capacité de santé à travailler à un âge avancé en France.

    Didier BLANCHET, Eve CAROLI, Corinne PROST, Muriel ROGER
    2016
    La France se distingue comme un pays où le taux d'activité des travailleurs âgés est faible. Une inversion de la tendance des taux d'activité des Français de plus de 50 ans est en cours, en partie grâce aux réformes des retraites qui ont eu lieu depuis 1993. Le processus de vieillissement de la population française est alimenté par d'importants gains d'espérance de vie et les réformes des retraites allouent une partie de ces gains au travail plutôt qu'à la retraite. Les hypothèses implicites qui ont guidé les réformes sont que les années de vie supplémentaires sont des années dont l'état de santé peut être considéré comme raisonnablement compatible avec le travail. Si ce n'est pas le cas, l'idée de partager ces années de vie supplémentaires entre le travail et la retraite est discutable.Compte tenu de la mortalité et de l'état de santé, nous nous interrogeons sur le fait que les réformes sont peut-être allées trop loin en augmentant l'âge de la retraite. Pour aborder ces questions, nous nous appuyons sur deux approches méthodologiques différentes développées dans la littérature économique : l'une basée sur l'écart des taux d'emploi dans le temps pour des taux de mortalité donnés ; l'autre utilisant la relation travail/santé mesurée à certains âges pour prédire la capacité de travail liée à la santé des groupes d'âge plus âgés à la même période. Les deux méthodes visent à fournir des mesures de la capacité de travail supplémentaire. Cette capacité peut être définie comme une mesure de la distance entre l'âge actuel de la retraite et ce que nous appelons la "barrière de la santé", c'est-à-dire l'âge auquel la santé empêche les gens de travailler plus longtemps.Les deux méthodes prédisent des niveaux moyens élevés de capacité de travail supplémentaire. Les deux méthodes prédisent des niveaux moyens élevés de capacité de travail supplémentaire. Cependant, le tableau devient quelque peu différent lorsque l'on désagrège les résultats par groupes sociaux ou par éducation. Nos résultats soulignent l'idée que les politiques visant à activer toute capacité de travail supplémentaire estimée devraient tenir compte, dans la mesure du possible, de l'hétérogénéité des conditions de santé dans la population. En outre, la capacité de travail supplémentaire ne peut être un indicateur général de la quantité de travail que les personnes âgées devraient fournir. Les méthodes utilisées ici laissent en effet de côté de nombreux facteurs qui déterminent le taux d'emploi des travailleurs âgés.
  • Épargner, Hériter, Divorcer : essais sur les inégalités de patrimoine et de niveaux de vie en France.

    Bertrand GARBINTI, Thomas PIKETTY, Didier BLANCHET, Thomas PIKETTY, Didier BLANCHET, Antoine BOZIO, Xavier d HAULTFOEUILLE, Benoit RAPOPORT, David BLAU, Celine LE BOURDAIS
    2016
    Le premier chapitre de cette thèse aborde la question du lien entre le taux d'épargne et les revenus courant et permanent. Grâce à plusieurs mesures du revenu permanent, nous montrons que, quelle que soit la définition du revenu retenue, les plus aisés épargnent plus. Le deuxième chapitre s'intéresse à l'impact des transmissions intergénérationnelles sur l'achat de la résidence principale et la création d'entreprise. Nous montrons que les ménages ayant reçu une donation ou un héritage achètent plus fréquemment leur résidence principale. Pour la création d'entreprise, l'effet de la donation reste significatif tandis que celui de l'héritage ne l'est plus. Le troisième chapitre prolonge cette analyse en étudiant le lien entre héritage et départ à la retraite. En centrant notre analyse sur les personnes de 55 à 65 ans qui ont reçu un héritage, nous montrons que la probabilité de départ à la retraite augmente significativement l'année de réception de l'héritage, comparée à une réception plus tardive. Nous montrons également l'importance de l'aversion au risque dans le rôle joué par l'héritage sur le départ à la retraite. Le quatrième chapitre étudie les conséquences économiques des divorces et rupture de PACS. Nos résultats suggèrent que, contrairement à une idée reçue, ce n'est pas le nombre d'enfants qui a l'effet le plus important sur ces variations mais que ce sont les différences de revenus entre époux avant la séparation. Les transferts publics jouent un rôle important, de même que les retours massifs sur le marché du travail des ex-époux qui étaient sans activité un an avant le divorce (principalement des femmes).
  • Les déterminants microéconomiques de la demande d’assurance sociale : de la théorie à l’application (enquête auprès de la population occupée en Algérie).

    Walid MEROUANI, Claire EL MOUDDEN, Nacer eddine HAMMOUDA, Ahcene AMAROUCHE, Claire EL MOUDDEN, Nacer eddine HAMMOUDA, Ahcene AMAROUCHE, Didier BLANCHET, Olivier L HARIDON, Malek BOUSSAID, Didier BLANCHET, Olivier L HARIDON
    2015
    La problématique de la thèse est le faible taux de couverture sociale sur le marché algérien du travail. 73% de la population occupée dans le secteur privé n’est pas affiliée à la sécurité sociale selon l’enquête emploi de l’Office Nationale des Statistique (ONS, 2013). L’objectif de la thèse est de comprendre les raisons de cette faible couverture sociale. L’analyse du système algérien de sécurité sociale montre sa capacité à offrir une couverture sociale à toutes les catégories de la population occupée. Cependant, la demande d’assurance sociale reste faible. La littérature montre que la demande d’assurance sociale est étroitement liée aux comportements du consommateur durant son cycle de vie. Les comportements les plus discutés dans un contexte d’assurance sociale sont : les choix inter temporels, l’aversion au risque et les orientations sociales. Ces variables, assorties d’autres variables socioéconomiques et démographiques, constituent les variables clés de la présente thèse. Nous les mesurons à travers une enquête expérimentale auprès de 654 travailleurs. Nous utilisons des jeux de loterie pour mesurer l’aversion au risque et les choix inter temporels. Nous mettons en œuvre la forme la plus explicite du jeu de dictature pour mesurer les degrés d’altruisme des répondants. Notre enquête mesure d’autres variables caractéristiques incitant au débat. L’analyse des résultats d’enquête montre l’impact significatif de ces variables sur la demande d’assurance sociale.
  • Construction et interprétation des estimations macro/micro des engagements de retraite : Les réformes françaises comme étude de cas.

    Didier BLANCHET, Sylvie LE MINEZ, Anthony MARINO
    Review of Income and Wealth | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Les comportements de départs en retraite dans la fonction publique d'État.

    Didier BLANCHET, Antoine BOZIO, Simon RABATE
    2015
    Modéliser les comportements de départ en retraite est un enjeu essentiel, à la fois pour les praticiens et pour les chercheurs. Pour les gestionnaires des régimes de retraite, il est en effet crucial de pouvoir effectuer des projections à long terme de l’équilibre – ou du déséquilibre – financier des régimes dont ils ont la charge et l’importance des modifications des comportements de départ en retraite en réaction aux changements programmés dans les barèmes des pensions est considérable. Pour les universitaires, en particulier dans les domaines de l’économie publique ou l’économie du travail, comprendre la façon dont les choix de cessation d’activité sont effectués par les individus est une ambition qui reste d’une forte actualité. Des travaux ont permis de comprendre la dimension intertemporelle du choix de départ en retraite, mais la capacité explicative des modèles reste encore faible, tant pour expliquer les évolutions temporelles que les différences internationales de comportements de départ. Dans ce contexte, étudier les comportements de départ des agents de la fonction publique d’État permet d’envisager de faire des progrès dans ces deux dimensions. Peu de travaux ont en effet été réalisés sur les agents du publics sur données françaises. Le fait que les fonctionnaires peuvent en France rester en emploi jusqu’à l’âge désiré de départ en retraite, permet au chercheur d’écarter des effets de demande de travail, souvent difficiles à modéliser de façon convaincante, et qui sont pour les salariés du secteur privé, susceptibles de jouer un rôle important dans les choix de liquidation des pensions de retraite. Cet avantage est contrebalancé par une caractéristique du barème des pensions dans la fonction publique, extrêmement marqué par des bornes d’âge, et donc moins susceptible de faire intervenir un arbitrage financier entre la poursuite de l’activité et le départ en retraite. La réforme de 2003 et ses suites, ont modifié les incitations aux départs dans la fonction publique, ce qui laisse envisager une capacité accrue pour l’estimation de modèles de comportement de départ en retraite.
  • Retraite, préretraite et invalidité : Explication de la participation à la vie active après cinquante-cinq ans en France.

    Luc BEHAGHEL, Didier BLANCHET, Muriel ROGER
    Social Security Programs and Retirement Around the World: Disability Insurance Programs and Retirement | 2014
    Nous analysons l'influence de la santé et des incitations financières sur le comportement de retraite des travailleurs âgés en France, en nous appuyant sur l'approche de la valeur d'option de Stock et Wise (1990). Le modèle prend en compte trois principaux parcours de retraite : la retraite normale, l'assurance invalidité (AI), et les parcours de chômage/préretraite. Il est estimé à l'aide d'une combinaison d'ensembles de données microéconomiques qui incluent les données françaises de l'enquête européenne SHARE. Les estimations confirment qu'une diminution de la générosité des régimes de retraite et d'assurance invalidité incite les gens à rester plus longtemps sur le marché du travail et que les personnes en meilleure santé ont tendance à prendre leur retraite plus tard. Nous présentons des situations extrêmes simulant ce qu'aurait été le comportement d'un individu à la retraite si une seule voie de retraite avait existé et en l'absence de contraintes sur les capacités de travail. Nous montrons que le nombre moyen d'années de travail entre 55 et 64 ans est près de 14% plus élevé lorsque des incitations régulières à la retraite sont appliquées à l'ensemble de la population que lorsque ce sont les règles de l'AI qui sont systématiquement appliquées.
  • Retraite, préretraite et invalidité : Explication de la participation à la vie active après 55 ans en France.

    Luc BEHAGHEL, Didier BLANCHET, Muriel ROGER
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Nous analysons l'influence de la santé et des incitations financières sur le comportement de retraite des travailleurs âgés en France, en nous appuyant sur l'approche de la valeur d'option de Stock et Wise (1990). Le modèle prend en compte trois parcours principaux de retraite : la retraite normale, l'assurance invalidité (AI) et le chômage/préretraite, et est estimé à l'aide d'une combinaison d'ensembles de données microéconomiques qui incluent les données françaises de l'enquête européenne SHARE. Les estimations confirment qu'une diminution de la générosité des régimes de retraite et d'assurance invalidité incite les gens à rester plus longtemps sur le marché du travail, et que les personnes en meilleure santé ont tendance à prendre leur retraite plus tard. Nous présentons des situations extrêmes simulant ce qu'aurait été le comportement des individus à la retraite si une seule voie de retraite avait existé et en l'absence de contraintes sur les capacités de travail. Nous montrons que le nombre moyen d'années de travail entre 55 et 64 ans est près de 14% plus élevé lorsque des incitations régulières à la retraite sont appliquées à l'ensemble de la population que lorsque ce sont les règles de l'AI qui sont systématiquement appliquées.
  • Retraite, préretraite et invalidité : Explication de la participation à la vie active après 55 ans en France.

    Luc BEHAGHEL, Didier BLANCHET, Muriel ROGER
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • Transitions familiales, professionnelles et investissements éducatifs : une analyse par microsimulation dynamique.

    Vincent LIGNON, Pierre COURTIOUX, Hippolyte d ALBIS, Pierre COURTIOUX, Bernard GAZIER, Dominique MEURS, Arnaud CHERON, Didier BLANCHET
    2014
    Cette thèse propose une analyse de l'investissement éducatif au niveau individuel. Elle développe une perspective dynamique qui cherche à analyser les liens entre éducation et trajectoires sur le long terme. Pour ce faire, nous utilisons un modèle de microsimulation dynamique. La première partie de la thèse porte sur l'éducation initiale. Elle cherche à évaluer l'impact de la diversité des trajectoires sur l'hétérogénéité des gains monétaires associés à différents niveaux de diplôme. Nous y montrons tout d'abord que certains diplômés, en raison des trajectoires défavorables qu'ils connaissent sur le marché du travail, ont une probabilité non négligeable de ne pas valoriser financièrement leurs études. L'analyse des gains liés à l'éducation initiale est ensuite élargie aux comportements conjugaux des individus. En particulier, nous montrons que la prise en compte des revenus salariaux des conjoints réduit les inégalités entre les diplômés, et ce, malgré l'existence de phénomènes d'homogamie éducative. La seconde partie de la thèse est consacrée à la « formation continue » (FC) ou « postscolaire ». En tenant compte des facteurs familiaux et professionnels qui peuvent jouer sur l'accès à la FC, cette partie a pour objectif de mesurer le niveau des dépenses dont bénéficient les individus pour se former une fois leurs études initiales terminées. Les résultats mettent en lumière une forte hétérogénéité de ces dépenses et le rôle divergent des différents dispositifs de formation. Ils montrent également que les montants investis dans la formation postscolaire des individus demeurent faibles au regard de ceux engagés pour la formation initiale.
  • Le système de retraite français à long terme : équilibré ou non ?

    Didier BLANCHET
    Notes IPP | 2013
    Les projections financières récemment réalisées par le Conseil d'orientation des retraites (COR) font apparaître des déficits importants à moyen terme, ce qui devrait attirer l'attention des responsables politiques. Mais qu'en est-il des projections à long terme ? Cette note de synthèse de l'IPP examine ces projections récentes et souligne un certain nombre d'implications. Les différents scénarios macro-économiques conduisent à une grande variété de résultats concernant l'équilibre financier du système de retraite. Le scénario médian de ces projections montre une stabilisation des dépenses de retraite en pourcentage du PIB en 2050-60, mais ce résultat dépend fortement du taux de croissance de l'économie. Si la croissance était plus élevée que prévu, les pensions publiques diminueraient en proportion du PIB. En revanche, si la croissance était plus faible que prévu, le système actuel entraînerait une augmentation de la part des pensions dans le revenu national. Ce mécanisme est le résultat du type de réformes des retraites mises en œuvre en France depuis le milieu des années 1990 : en indexant à la fois les retraites et les salaires de référence sur l'inflation, les engagements en matière de retraites ne sont réduits que si la croissance est importante. Réformer le système de retraite français pour rendre son équilibre financier moins dépendant de la croissance pourrait être un autre objectif - outre la réduction de sa complexité - d'une éventuelle réforme structurelle.
  • La préférence pour la retraite : essais de mesure d’un paramètre complexe.

    Samia BENALLAH, Helene ZAJDELA, Anne LAVIGNE, Benjamin CORIAT, Didier BLANCHET, Francois jean LEGENDRE
    2013
    Cette thèse vise à enrichir l’approche économique des comportements de départ en retraite, afin que celle-ci soit plus à même de comprendre et de prévoir les effets des politiques de retraite. Pour ce faire, nous proposons un cadre d’analyse empirique des préférences individuelles pour la retraite permettant de préciser le rôle de ses trois déterminantsprincipaux : l’état de santé, les conditions de travail et les droits à pension. L’identification des préférences pour la retraite est rendue possible mais aussi nécessaire par les réformes des retraites, menées en France notamment, qui renforcent les incitations au recul de l’âge effectif de départ. Afin d’être au plus près des préférences réelles des individus, nousprocédons en deux étapes. Dans un premier temps, nous adoptons une approche inductive pour étudier lesmécanismes par lesquels les conditions de travail, la santé et les droits à pension influencent la préférence pour la retraite. Ces mécanismes sont mal connus, principalement en raison des difficultés à observer les conditions précises dans lesquelles sont prises les décisions de départ en retraite. Nous montrons qu’un moyen de surmonter ces difficultésest de mobiliser les données d’enquêtes, mêlant appréciations subjectives et informations issues de source objective. Nos résultats montrent que des conditions de travail potentiellement pathogènes, l’usure professionnelle provoquée par un état de santé dégradé et un faible niveau de connaissance en matière de droit à la retraite concernent une partimportante des travailleurs âgés. Ils constituent ainsi des freins importants au recul de l’âge de départ en retraite.Dans un second temps, nous proposons une approche synthétique de la préférence pour la retraite, en évaluant sa valeur économique que nous définissons comme le prix de la renonciation à bénéficier d’une retraite à un âge donné. Pour cela, nous partons de deux cadres expérimentaux qui permettent son identification. Nous montrons non seulement quece prix est élevé, mais également qu’il varie sensiblement avec le profil des individus.
  • Retraites: vers l’équilibre en longue période ?

    Didier BLANCHET
    Notes IPP | 2013
    Les projections conduites en 2012 par le Conseil d’orientation des retraites (COR) laissent encore apparaître de forts déficits des régimes de retraites à court et moyen terme : leur résorption sera certainement au centre de la réflexion annoncée pour 2013. En revanche, les scénarios médians de ces projections prévoient une situation presque stabilisée à l’horizon 2050-2060. Peut-on en conclure que les problèmes qui restent à traiter ne sont plus que temporaires ? Un chemin important a effectivement été accompli depuis le début des années 1990, avec des réformes jouant à la fois sur les taux de remplacement et les âges de liquidation. Mais l’équilibre qui en découle reste très sensible aux hypothèses de croissance, en raison des mécanismes retenus pour freiner la part des pensions dans le revenu national. Un recul de 0,3 point du rythme de croissance accroît d’environ un point le ratio entre la masse des retraites et le produit intérieur brut (PIB). Trouver des mécanismes d’équilibrage moins dépendants de la croissance pourrait constituer l’un des chantiers d’une éventuelle réforme structurelle, en sus de l’objectif de simplification d’un système particulièrement fragmenté.
  • Assurance et prévention des risques liés au travail.

    Pascale LENGAGNE, Didier BLANCHET
    2012
    En France comme dans plusieurs autres pays industrialisés, le système d’assurance du risque AT-MP (Accidents du travail et maladies professionnelles) comprend un mécanisme de tarification a posteriori. Il s’agit d’encourager individuellement les entreprises à investir dans la prévention des AT-MP. Au-delà de cet effet attendu, cependant, ce dispositif entraîne potentiellement des effets non souhaités : accentuation de la sous-déclaration des sinistres, influence négative sur l’emploi et les salaires… En outre, le phénomène de sous-reconnaissance des AT-MP peut limiter de façon substantielle les bénéfices de ce dispositif en termes de prévention. La présente recherche porte un éclairage sur la capacité de ce dispositif à atténuer le coût social des accidents et maladies liés au travail. Les résultats suggèrent notamment que ce dispositif induit une augmentation de l’effort de prévention des entreprises et une diminution de leur sinistralité. Toutefois, ils soulignent également un phénomène massif de sous-reconnaissance des dépenses de santé liées au travail chez les ouvriers et employés, limitant la portée de ce dispositif.
  • La réforme des retraites : son effet sur la croissance et ses conséquences redistributives.

    Frederic GONAND, Philippe MONGIN, Pierre PESTIEAU, Pierre PICARD, David de LA CROIX, Didier BLANCHET, Florence LEGROS, Bertrand WIGNIOLLE
    2007
    Pas de résumé disponible.
  • Les solidarités privées dans l'agglomération d'Antananarivo (Madagascar) en 1997 : famangiana (visites), cohabitation, entraide financière et matérielle.

    Nicolas RAZAFINDRATSIMA, Didier BLANCHET
    2005
    La thèse est consacrée à l'étude de trois formes de "solidarités" dans l'agglomération d'Antananarivo (Madagascar) : les famangiana, ou visites accompagnées d'un don, réalisées à l'occasion de certains événements . la cohabitation au sein d'un même ménage . et l'entraide matérielle et financière entre ménages différents. Les famangia sont une pratique fort répandue (77% des ménages en ont réalisé un en trois mois), qui se manifestent nettement plus lorsque survient un événement malheureux (un décès), qu'heureux (une naissance). La participation des ménages à cette coutume malgache est déterminée notamment par la taille de leur réseau de relations, tandis que les montants des dons qu'ils réalisent sont déterminés par des facteurs économiques (notamment leur revenu). La cohabitation à l'intérieur d'un même ménage, elle, a lieu essentiellement entre les parents et leurs enfants, et est un phénomène massif, puisque très peu de personnes vivent seules (moins de 2%). La cohabitation intergénérationnelle (entre les enfants adultes et leurs parents) semble davantage bénéficier aux jeunes qu'à leurs parents. L'entraide financière et matérielle avec d'autres ménages, enfin, a concerné deux ménages de l'agglomération d'Antananarivo sur trois sur une période de six mois. Lors des transferts qui en découlent, le solde de l'agglomération vis-à-vis du reste du monde est largement positif, en raison notamment des aides reçues de l'étranger. La majeure partie des transferts a lieu entre les parents et leurs enfants, mais, au contraire de la cohabitation, pour l'entraide financière et matérielle, le solde est largement favorable aux parents.
  • L'inégalité des chances au Pérou : quatre études.

    Laure PASQUIER DOUMER, Didier BLANCHET
    2005
    Cette thèse aborde le thème de l'inégalité des chances au Pérou à partir de quatre analyses. La première cherche à savoir si le développement considérable de l'enseignement, qui caractérise le Pérou depuis le début du 20ème siècle s'est traduit par une égalisation des chances dans l'accès à l'éducation. Elle montre que l'inégalité des chances scolaires est restée la même au cours du 20ème siècle, sauf pour les femmes en milieu rural qui ont connu une relative démocratisation dans l'accès à l'éducation. La deuxième analyse s'intéresse à l'inégalité des chances sur le marché du travail à Lima en testant si deux individus exerçant la même profession à un moment donné ont les mêmes chances d'évoluer dans leur carrière. Il apparaît que l'origine sociale est déterminante dans l'évolution de la carrière professionnelle, une fois que son influence sur les étapes antérieures du cycle de vie a été prise en compte. La troisième analyse traite de l'inégalité des chances dans l'accès à l'éducation supérieure. Elle propose un modèle expliquant le choix simultané et non exclusif d'entamer des études supérieures et de travailler, en introduisant plusieurs canaux de transmission intergénérationnelle des inégalités. Ce modèle permet de tester une politique publique visant à augmenter l'égalité des chances au Pérou en améliorant l'accès à des emplois étudiants. La dernière analyse vise à comprendre comment se forme la perception des Liméniens de l'inégalité des chances au Pérou, à partir d'entretiens qualitatifs. Elle étudie le rôle joué par la mobilité individuelle dans la formation de cette perception, en mesurant la mobilité à partir d'indicateurs objectifs et subjectif.
  • L'avenir des retraites en France : évaluation de l'impact des réformes de 1993 à 2003 à l'aide du modèle de microsimulation ARTEMIS.

    Anne gisele PRIVAT, Didier BLANCHET
    2005
    L'objectif de la thèse est de donner une mesure des conséquences à moyen et long terme de la réforme des retraites du secteur privé, à législation inchangée, et d'effectuer une analyse comparative des effets des réformes de 1993 et de 2003 sur le niveau et les distributions des retraites futures à l'horizon 2030. A cette fin, nous construisons et utilisons un modèle de microsimulation, le modèle ARTEMIS (analyse des retraites du secteur privé par microsimulation), basé sur le fichier des assurés au régime général d'assurance vieillesse de la sécurité sociale géré par la Caisse nationale d'assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAV). Ce régime couvre les salariés du secteur privé, soit près des deux tiers de la population active française. Cette thèse est organisée en deux grandes parties. Dans la première partie intitulée "Microsimulation et retraites du régime général", nous présentons l'intérêt de la microsimulation pour l'étude des retraites du régime général sur le long terme, ainsi que les grandes caractéristiques de ce régime. La seconde partie sur "Le modèle de microsimulation ARTEMIS et ses résultats" décrit le modèle, puis présente les simulations des retraites de droit propre à l'horizon 2030 et leur comparaison aux autres sources d'évaluation disponibles. Nous nous intéressons au parcours des générations 1935 à 1970. Nous analysons les effets de ces réformes sur les dépenses totales, ainsi que leurs conséquences redistributives, en tenant compte des évolutions individuelles de carrière. En effet, la politique des retraites, comme toute politique sociale, repose sur des principes combinant efficacité économique et redistribution.
  • Inégalités en Afrique sub-saharienne : analyse de la spécificité régionale et études de cas en Côte d'Ivoire et à Madagascar.

    Charlotte GUENARD, Didier BLANCHET, Denis COGNEAU, Philippe HUGON, Didier BLANCHET, Denis COGNEAU, Philippe DE VREYER, Eric MAURIN, Philippe DE VREYER, Eric MAURIN
    2003
    Pas de résumé disponible.
  • Comportements démo-économiques, distribution des revenus et développement : micro-simulations dynamiques appliquées à la Côte d'Ivoire.

    Michael GRIMM, Didier BLANCHET, Stephan KLASEN, Didier BLANCHET, Francois BOURGUIGNON, Philippe DE VREYER, Marc GURGAND, Denis COGNEAU, Francois BOURGUIGNON, Philippe DE VREYER
    2002
    Pas de résumé disponible.
  • Inégalités et redistribution inter et intragénérationnelles : études quantitatives appliquées au système de retraite français.

    Carole BONNET, Didier BLANCHET
    2002
    Pas de résumé disponible.
  • Famille, économie et développement de l'Etat-providence en Norvège et en Suède aux XIXe et XXe siècles.

    Nathalie LE BOUTEILLEC, Didier BLANCHET
    2000
    Vu de loin, il semble que le Danemark, la Norvège et la Suède ne forment qu'une seule et même entité la Scandinavie. De fait, lorsque l'on parle des pays nordiques et a fortiori des pays scandinaves, la notion d'unité prime sur la notion de diversité. Le regroupement de ces pays en "modèle scandinave " contribue à l'amalgame. Aussi, l'étude comparative de la Suède et de la Norvège se montre-t-elle particulièrement stimulante. L'objet de cette étude est d'analyser l'intervention progressive de l'Etat dans le champ de la famille. Les premières lois sociales adoptées pour protéger certains membres de la famille apparurent ponctuellement à la fin du XIXe siècle. Il y eut d'abord les lois visant à reconnaître un statut à l'enfant mais, outre ce rôle de gardien des droits de l'enfant, l'Etat se devait de porter assistance aux familles. Dans un sens, cette fonction est la résultante de la modification du statut de l'enfant car elle a pour corollaire de transformer les relations au sein de la famille et même d'imposer de nouveaux rôles aux parents, principalement, aux mères. L'évolution historique et politique du droit des femmes puis du droit des mères façonna les politiques à destination des familles au début du XXe siècle. Même si l'instauration des politiques familiales est fortement corrélée à la mise en place des Etats-providence, cette perspective historique via les politiques de maternité est un maillon essentiel pour appréhender la teneur des politiques familiales actuelles. Depuis les années 1970, les priorités politiques ont évolué vers un modèle privilégiant les mesures visant à harmoniser les sphères familiales et professionnelles. Mais, la politique de conciliation des activités familiales et professionnelles bouleverse les standards traditionnels de la maternité. Au regard de la Suède, la Norvège fait, dans ce domaine, figure de parent pauvre. Est-ce à dire que les politiques familiales norvégienne et suédoise ne s'intègrent pas a un même modèle ?.
  • Population, croissance économique et changement climatique : le rôle sur la prospective dans la prise de décision en matière de lutte contre l'effet de serre.

    Aicha OUHARON, Didier BLANCHET
    2000
    Dans cette thèse, nous attachons à répondre à la question suivante : comment représenter et intégrer la population dans la prise de décision en matière de lutte contre de l'effet de serre ? Compte tenu du caractère incertain et controverse du problème, nous proposons d'utiliser la prospective pour répondre à la question posée. Pour cela, nous construisons un jeu de scénarios, à partir d'un ensemble d'hypothèses cohérent, qui reprennent les éléments des principales thèses de��mo-économiques en présence. On montre que la manière de représenter la population joue un rôle important dans les débats qui sont au cœur des négociations de lutte contre l'effet de serre : (a) les trajectoires des émissions de CO divergent d'une manière significative selon les différentes visions en compétition de la relation entre population et environnement global, (b) le calcul des contributions relatives de la population et du PIB aux émissions de CO confirme que le choix d'une règle de répartition des droits d'émission (sur la base de la population ou du PIB) n'aura pas le même impact dans toutes les régions, celles-ci traversant des phases de transition démo-économique différentes. Un choix de répartition des droits d'émission basée sur la population avantage les régions en développement, au contraire une allocation des droits fondée sur le PIB favorise plutôt les régions développes. (c) la croissance démographique impose une contrainte supplémentaire à la thèse attentiste dans l'action de réduction des émissions. La dynamique démographique, au niveau global et en particulier au niveau régional, suggère, au nom du principe de précaution, que l'on baisse à court terme les émissions d'une manière importante.
  • Logement, cycles démographiques et cycle de vie.

    Genevieve HOURIET SEGARD, Didier BLANCHET
    1998
    Cette thèse comprend trois approches du marché du logement dont l'objectif est de saisir les interactions entre démographie et logement. 1. Analyse de l'influence des cycles démographiques sur la demande agrégée de logement : une revue de modèles macroéconomiques de marché du logement incluant un déterminant démographique est présentée, puis une modélisation du marché du logement est effectuée sur la base de données économiques françaises. L'hypothèse majeure de ce modèle est l'idée d'un surplus systématique d'offre de logement par rapport à la demande dont l'ampleur détermine le prix. Enfin, ce modèle est simulé selon différents scenarios démographiques et économiques. 2. Analyse des déterminants démographiques des choix individuels de logement : le but est de déceler une éventuelle logique de cycle de vie dans les comportements résidentiels des ménages avec acquisition d'un logement pendant la période d'activité et désaccumulation pendant la retraite. Ces comportements sont testés sur l'enquête logement 92: la consommation de logement, le statut d'occupation et la mobilité sont analyses. 3. Microsimulation du marché du logement qui permet d'étudier les interactions entre le vieillissement de la population, le marché du logement et les transferts intergénérationnels (legs et système de retraite) : le modèle considère une population hétérogène ou les individus naissent, ont des enfants, vieillissent et meurent, reçoivent des salaires ou retraites et bénéficient parfois d'un héritage. Chaque agent vit une ou deux périodes pendant lesquelles il optimise sa consommation selon les principes de la théorie du cycle de vie généralisée. Alors que l'on se retrouve à chaque période avec une population d'individus aux caractéristiques différentes, le bouclage macroéconomique du modèle met en place un système de prix qui assure la cohérence comptable des comportements. Ce modèle est enfin simulé afin d'analyser les effets de différents chocs démographiques et évolutions économiques.
  • Vieillissement, age de la retraite et emploi des travailleurs agés : aspects géneraux, comparaison internationale, et étude du cas italien.

    Stephanie TOUTAIN, Didier BLANCHET
    1997
    Selon une logique demographique courante, le vieillissement de la population devrait avoir pour consequence une remontee de l'age de la retraite. C'est au moins ce qu'on prevoit pour le siecle prochain. Le but de la these est de s'interroger sur la pertinence de ce diagnostic et ses implications. On commence par constater que ce postulat n'est pas verifie empiriquement sur le passe ou en coupe diachronique quand on compare des pays se situant a des niveaux de developpement differents. Le vieillissement est plutot associe a une baisse de l'age de la retraite. On s'interesse alors aux facteurs qui peuvent expliquer retrospectivement ce phenomene. Deux analyses peuvent etre proposees: - une analyse du cote de l'offre de travail, s'appuyant sur une approche en termes d'arbitrage revenu / loisir. - une deuxieme analyse se propose de s'attarder sur un des facteurs susceptibles d'expliquer ce paradoxe : le phenomene d'exclusion du marche du travail des travailleurs ages etant particulierement marque dans les pays developpes, on propose d'examiner en detail les dispositifs de retraite et de preretraite qui contribuent a expliquer les inegalites internationales de taux d'emploi aux ages eleves dans cinq pays industrialises (etats-unis, france, paysbas, allemagne, royaume-uni). Qu'en deduire au niveau prospectif ? ceci peut-il s'inverser ? il est effectivement possible que l'arbitrage collectif entre revenu et loisir cesse d'aller systematiquement en faveur d'une retraite plus precoce, compte tenu du cout induit en termes de transferts sociaux. Mais le probleme demeure au niveau de la demande de travail. Ceci conduit a s'interroger sur les facteurs qui peuvent faciliter le maintien au travail des travailleurs ages. On va notamment explorer l'idee selon laquelle ce maintien ne pourrait se faire qu'au prix d'une certaine flexibilite des fins de carriere. On essaiera d'y repondre par une analyse des liens entre taux d'emploi aux ages eleves et evolution des salaires sur les annees precedant la retraite ainsi que par une presentation un peu plus detaillee du modele japonais. Pour finir, l'ensemble du theme de l'age de la retraite sera illustre par une etude de cas relative a l'italie. Elle sera abordee sous trois angles : demographique, reforme du systeme de retraite et marche du travail.
  • Equité et redistribution intergénérationnelle : application à la France et à la Grèce.

    Alexandra TRAGAKI, Didier BLANCHET
    1997
    Le contrat social liant entre elles des personnes de ressources, de statut social, de situation familiale, de chances et d'âges différents est fondé sur un réseau complexe de nombreux transferts économiques qui détermine le caractère et la vocation de la politique sociale d'un pays donné. L'énorme redistribution qui en découle révèle la grande question sur l'équité intergénérationnelle : y a-t-il des générations favorisées par la redistribution effectuée au sein de la protection sociale ? Selon le modèle de cette étude, l'équité au sens d'égalité des bilans relatifs actualisés, est préservée dans le cas de la France ou les générations nées avant l'an 2000 recevront des prestations pratiquement à la hauteur de leurs cotisations. Exception faite d'un choc économique ou d'une dégradation imprévue de certains indicateurs démographiques ou sociaux, les bilans relatifs demeurent majoritairement positifs pour les générations d'actifs actuels. Cependant la décroissance de la performance des régimes reflète un certain déséquilibre du système qui semble favoriser les générations nées avant 1960 . de toute façon les estimations réfutent les prévisions alarmistes qui parlent des générations sacrifiées. Dans le cas de la Grèce, l'équité est vue sous un aspect différent : celui du partage instantané des ressources entre différentes générations. A travers la comparaison transversale des niveaux de vie, les cohortes les plus favorisées sont celles nées entre 1940 et 1955. Les générations antérieures ont bénéficie des proportions progressivement grandissantes de la croissance globale . en revanche, pour les générations récentes le niveau de vie se dégrade continuellement.
  • La participation des femmes à l'activité professionnelle : facteurs économiques, rôle des modes de garde des enfants et impact sur le marché du travail.

    Christos BAGAVOS, Didier BLANCHET
    1995
    La participation des femmes mariées à l'activité professionnelle ne dépend pas uniquement des variables économiques (salaire de la femme, revenu de la famille). Il semble que l'hypothèse selon laquelle la présence d'autres personnes au sein du ménage constitue une source potentielle pour la garde des enfants et plus particulièrement pour la garde des enfants d'âge préscolaire en favorisant ainsi l'activité professionnelle des femmes soit vérifié. En fait nous devons toujours tenir compte du rôle des modes de garde des enfants dans la décision de la participation des femmes sur le marché du travail. Enfin, nous constatons un impact défavorable de l'accroissement des effectifs féminins dans la population active sur le niveau de rémunération des jeunes travailleurs.
  • Population et relations économiques internationales : déterminants et effets structurels de l'ouverture économique des pays de l'Afrique subsaharienne.

    Albert eneas GAKUSI, Didier BLANCHET
    1995
    Alors que la plupart des études démo-économiques sont menées dans le cadre national, cette étude introduit la dimension internationale dans le débat. En-dehors des discussions partisanes pour le libre-échangisme ou le nationalisme économique, elle tente de mesurer les déterminants et les effets structurels de l'ouverture économique des pays de l'Afrique subsaharienne.
  • Applications démo-économiques de la méthode des microsimulations.

    Sophie PENNEC, Didier BLANCHET
    1994
    Ce travail propose plusieurs applications démo-économiques des méthodes de micro-simulations, méthodes mises au point à la fin des années 50 aux Etats-Unis. Le premier chapitre s'attache tout d'abord à définir les principes généraux de la micro-simulation, à présenter les différents types de modèles qui sont fonde sur cette méthode et à exposer les principaux avantages qu'offre cette dernière. Puis, une présentation plus détaillée de quelques modèles existants permettra de mieux appréhender la logique qui préside à leur conception. Trois applications feront l'objet des chapitres suivants. La première est strictement démographique. Elle s'intéresse à l'évolution des familles à quatre générations. En prenant une optique longitudinale qu'autorise le recours à la microsimulation, elle vise à mesurer l'influence des transformations récentes et futures de la fécondité et de la mortalité, tant au niveau de l'intensité que du calendrier, sur l'évolution de la probabilité d'appartenir à ce type de famille. La seconde application reprend cette optique longitudinale pour décrire une double biographie des femmes durant leur retraite, leur vie familiale (présence ou non de conjoint, d'enfants) et l'évolution de leur revenu pendant cette période. La première biographie donne une mesure du phénomène d'isolement au fur et à mesure de l'avancée en âge, isolement lie principalement à la mortalité. La seconde biographie, que seule la microsimulation permet d'appréhender, donne la situation financière des personnes au moment de leur passage à la retraite. La démographie professionnelle fait l'objet de la dernière application. Il s'agit de montrer comment un modèle de microsimulation peut s'appliquer à différents modes de gestion du personnel et de s'intéresser aux implications de ces différents modes de gestion sur la situation d'une entreprise.
  • Quatre études théoriques sur les relations démo-économiques en monde ouvert.

    Frederic GUILLEMINE, Didier BLANCHET
    1994
    Notre travail porte sur les relations démo-économiques en monde ouvert. Nous en examinons successivement plusieurs aspects : la préférabilité des alternatives mouvements de capitaux migrations, l'influence du choix du système de retraite dans un pays sur celui d'un autre pays, l'influence du facteur démographique sur le chômage dans le cadre d'économies dites "concurrencées" ainsi que l'éventuel recours à l'immigration en analyse post-keynésienne dans la France de l'an 2000, enfin les possibles effets négatifs de la population dans le cadre de pollutions transfrontières. La conclusion essaie quant à elle de mettre à jour de façon formelle le concept de relation démo-économique ouvert (RDEMO).
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