Beaucoup de politiques publiques investissent dans la production de biens dits « non-marchands » car leur prix n’est pas fixé par la loi de l’offre et de la demande sur un marché. C'est le cas de la mise en place de nouveaux traitements médicaux, des dispositifs permettant de diminuer la pollution de l'air, d’améliorer la qualité de l'eau, etc. 
Ces politiques nécessitent d’évaluer le montant d'investissement souhaité par la collectivité, et donc de mesurer la satisfaction que retirerait la population de l’existence de ces biens. 
Des enquêtes sont alors mises en oeuvre pour connaître les préférences individuelles à l’égard de la décision envisagée. Elles consistent à demander directement à des individus composant un échantillon représentatif de la population combien ils seraient prêts à payer pour bénéficier d'une politique publique particulière. Cette « disposition à payer » déclarée est considérée comme une mesure de la satisfaction individuelle associée à la mise en oeuvre de la politique étudiée. 
Mais cette approche, appelée « méthode d’évaluation contingente », comporte une difficulté : la politique publique envisagée est évaluée alors qu'elle n'est pas réalisée. Les personnes sont placées dans une situation hypothétique et leurs réponses ne sont que des intentions. 
 
Lettre de la Chaire Santé n°10 
 

 

chapo

Beaucoup de politiques publiques investissent dans la production de biens dits « non-marchands » car leur prix n’est pas fixé par la loi de l’offre et de la demande sur un marché. C'est le cas de la mise en place de nouveaux traitements médicaux, des dispositifs permettant de diminuer la pollution de l'air, d’améliorer la qualité de l'eau, etc. 

Ces politiques nécessitent d’évaluer le montant d'investissement souhaité par la collectivité, et donc de mesurer la satisfaction que retirerait la population de l’existence de ces biens.