« Les femmes demeurent sous-représentées dans la recherche et le développement dans toutes les régions du monde » ; telle est la conclusion de l’enquête Les Femmes et la science.  En se basant sur les données de son Institut de statistique, l’Unesco a réalisé une carte de la présence des femmes dans l’univers de la recherche : elles représenteraient ainsi près de 30% des effectifs mondiaux.

Avec 26% de femmes chercheurs, la France est loin de la parité, et se situe même en dessous de la moyenne des pays d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale (32%). Si l’équilibre est quasiment atteint au niveau des doctorants (avec 47% de femmes), les écarts se creusent par la suite. Outre une disparité quantitative, les distinctions hommes-femmes dans l’Hexagone se traduisent également dans les choix de carrière. Dans le détail, les femmes privilégient les postes au sein d’universités ou d’organismes gouvernementaux. Les hommes, quant à eux, dominent la recherche dans le secteur privé, qui « offre souvent de meilleurs salaires et de meilleures perspectives» souligne l’étude.