Selon un nouveau rapport scientifique de la Banque mondiale publié le 23 novembre, les phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisaient auparavant une fois tous les siècles deviendraient la «nouvelle norme climatique» Les conséquences sur les rendements agricoles, les ressources en eau, ou encore sur l’élévation du niveau de la mer pourraient être dramatiques. «Ces changements vont rendre plus difficile la réduction de la pauvreté et mettre en péril les moyens d’existence de millions de personnes», affirme Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. Les premiers effets sur les cultures et les côtes sont déjà visibles mais le pire pourrait « encore être évités en limitant le réchauffement à moins de 2 °C » souligne les experts.

La Banque mondiale formule ainsi cinq recommandations :
– Relever le prix du carbone,
– Supprimer les subventions aux combustibles fossiles,
– Accélérer la maîtrise énergétique et le recours aux énergies renouvelables,
– Développer une agriculture adaptée aux changements climatiques, conciliant productivité et réduction des émissions carbone
– Bâtir des villes résilientes et sobres en carbone.

Source : Baissons la chaleur : Face à la nouvelle norme climatique
Le rapport examine les effets probables d’un réchauffement de 0,8 °C (niveau actuel), 2 °C et 4 °C – par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle – sur la production agricole, les ressources en eau, les villes, les services écologiques et la vulnérabilité des côtes à travers l’Amérique latine et les Caraïbes, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, mais aussi dans certaines parties d’Europe et d’Asie centrale.