Si le débat sur le réchauffement climatique peine à être tranché dans le monde, force est de constater que les records de températures tombent régulièrement.

Dans ce contexte, les investisseurs institutionnels doivent adapter leurs stratégies d’investissement pour générer des rendements, tout en tenant compte du risque climatique.

Pour rappel, les investissements dans des indices boursiers constituent l’une des missions des investisseurs institutionnels de long terme (fonds de pension, assureurs et réassureurs, banques centrales, fonds souverains…), afin qu’ils puissent gérer passivement leurs actifs sous gestion. 

Une stratégie d’investissement et de couverture

Toutefois, ces investisseurs ne peuvent plus ignorer le changement climatique et les risques qui y sont associés. D’autant plus que les politiques publiques sur ces problématiques restent encore incertaines.

Dans un article en anglais intitulé « Hedging Climate Risk » publié par CFA Institute, les trois auteurs (Mats Andersson, Patrick Bolton et Frédéric Samama) présentent une stratégie pour les investisseurs institutionnels de long terme qui permet de les couvrir contre le risque climatique sans sacrifier pour autant leurs rendements.

Investir dans des indices bas carbone

Les auteurs montrent ainsi que l’investissement dans des indices bas carbone – dont l’empreinte carbone est inférieure de 50% par rapport à un indice de référence – permet aux investisseurs de détenir « une option gratuite sur le carbone ».

En outre, ils auraient surtout à y gagner en termes de rendements : « Tant que les mesures pour réduire le changement climatique sont en suspens, l’indice bas carbone obtient les mêmes rendements que l’indice de référence, mais lorsque les prix des  émissions du dioxyde de carbone seront fixés ou sur le point de l’être, l’indice bas carbone devrait commencer à surperformer l’indice de référence », affirme les auteurs.

Retrouvez l’intégralité de l’article et ses recommandations pour les investisseurs et les régulateurs  ici.