Crises locales et internationales, filiales étrangères et stabilité des banques : Evidence from the MENA Region.

Auteurs
Date de publication
2016
Type de publication
Autre
Résumé Nous étudions l'impact des crises mondiales et locales sur la stabilité des banques et examinons l'effet de la possession de filiales bancaires dans d'autres pays. Nous considérons les banques des pays de la région MENA qui ont connu les deux types de crises au cours de notre période d'échantillonnage. Nos résultats mettent en évidence un impact négatif de la crise financière mondiale de 2007-2008 sur la stabilité bancaire mais, dans l'ensemble, aucun impact négatif du "printemps arabe". Une étude plus approfondie montre que le fait de posséder des filiales en dehors du pays d'origine est une source de fragilité accrue en temps normal, mais une source de stabilité plus élevée pendant le "printemps arabe", mais pas pendant la crise financière mondiale. De plus, le fait de posséder des filiales étrangères dans une ou deux régions du monde ne suffit pas à neutraliser la crise du "printemps arabe", tandis que la présence dans trois régions ou plus est plus stabilisante pendant le "printemps arabe", mais aussi plus déstabilisante pendant la crise financière mondiale. Nos résultats contribuent à la littérature sur la stabilité des banques et ont plusieurs implications politiques. (T. Al Raheb). c Courriel : amine.tarazi@unilim.fr (A. Tarazi) 2 Local Versus International Crises, Foreign Subsidiaries and Bank Stability : Evidence from the MENA Region. Résumé Nous étudions l'impact des crises mondiales et locales sur la stabilité bancaire et examinons l'effet de la possession de filiales bancaires dans d'autres pays. Nous considérons les banques des pays de la région MENA qui ont connu les deux types de crises pendant notre période d'échantillonnage. Nos résultats mettent en évidence un impact négatif de la crise financière mondiale de 2007-2008 sur la stabilité bancaire mais, dans l'ensemble, aucun impact négatif du "printemps arabe". Une étude plus approfondie montre que le fait de posséder des filiales en dehors du pays d'origine est une source de fragilité accrue en temps normal, mais une source de stabilité plus élevée pendant le "printemps arabe", mais pas pendant la crise financière mondiale. De plus, le fait de posséder des filiales étrangères dans une ou deux régions du monde ne suffit pas à neutraliser la crise du "printemps arabe", tandis que la présence dans trois régions ou plus est plus stabilisante pendant le "printemps arabe", mais aussi plus déstabilisante pendant la crise financière mondiale. Nos résultats contribuent à la littérature examinant la stabilité des banques et ont plusieurs implications politiques.
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