Préférences des ménages et demande de stocks en période de crise : France 2004-2014.

Auteurs
Date de publication
2019
Type de publication
Article de journal
Résumé Dans cet article, nous évaluons comment les facteurs expliquant la détention d'actions ont évolué au cours de la crise financière. Nous nous appuyons sur les données recueillies lors d'enquêtes menées auprès des ménages français sur la période 2004-2014. Il existe trois principaux modes d'investissement en actions : l'achat direct d'actions, l'achat par le biais d'OPCVM et enfin la souscription d'une assurance-vie en unités de compte. Bien évidemment, ces trois façons d'investir en actions n'impliquent pas les mêmes comportements d'investissement puisque, outre les caractéristiques de risque et de rendement, elles diffèrent par leurs coûts de transaction, leurs frais de gestion et leur fiscalité. Par conséquent, il n'y a aucune raison a priori de considérer que les décisions de choix de portefeuille des ménages sur ces modes de détention d'actions sont équivalentes et correspondent aux mêmes caractéristiques individuelles. Nous montrons que la détention d'actifs risqués et d'actions directes individuelles a diminué au cours de la période, et surtout entre 2009 et 2014. L'estimation d'un modèle simultané montre les caractéristiques spécifiques des actionnaires selon le support choisi (direct, indirect ou sur assurance-vie) : ceux qui investissent directement en actions sont plus riches, plus éduqués et moins averses au risque. ceux qui détiennent des fonds communs de placement sont un peu plus riches mais plus averses au risque et ne semblent pas les plus éduqués. enfin, pour la détention d'actions sur des contrats d'assurance-vie, la position dans le cycle de vie joue un rôle important ainsi que la catégorie sociale.
Éditeur
CAIRN
Thématiques de la publication
  • ...
  • Pas de thématiques identifiées
Thématiques détectées par scanR à partir des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr