Incidence et facteurs de risque des symptômes de type COVID-19 dans la population générale française pendant la période de lockdown : une étude multi-cohorte.

Auteurs
  • CARRAT Fabrice
  • TOUVIER Mathilde
  • SEVERI Gianluca
  • MEYER Laurence
  • JUSOT Florence
  • LAPIDUS Nathanael
  • RAHIB Delphine
  • LYDIE Nathalie
  • CHARLES Marie aline
  • ANCEL Pierre yves
  • ROUQUETTE Alexandra
  • DE LAMBALLERIE Xavier
  • ZINS Marie
  • BAJOS Nathalie
Date de publication
2021
Type de publication
Article de journal
Résumé Contexte Nos principaux objectifs étaient d'estimer l'incidence des maladies vraisemblablement causées par l'infection par le SRAS-CoV-2 pendant la période de confinement et d'identifier les facteurs de risque associés. Méthodes Les participants de 3 cohortes d'adultes de la population générale en France ont été invités à participer à une enquête sur le COVID-19. Le principal résultat était les symptômes de type COVID-19 (CLS), définis comme une apparition soudaine de toux, de fièvre, de dyspnée, d'âgusie et/ou d'anosmie, qui a duré plus de 3 jours et est survenue au cours des 17 jours précédant l'enquête. Nous avons utilisé des modèles de Cox à entrée différée pour identifier les facteurs associés. Résultats Entre le 2 avril 2020 et le 12 mai 2020, 279 478 participants ont été invités, 116 903 ont validé le questionnaire et 106 848 ont été inclus dans l'analyse. Trois mille trente-cinq cas de CLS ont été rapportés au cours de 62 099 personnes-mois de suivi. Les incidences cumulées du SCC étaient de 6,2 % (intervalle de confiance à 95 % (IC95) : 5,7 %. 6,6 %) le 15e jour et 8,8 % (IC95 % : 8,3 %. 9,2 %) le 45e jour de l'isolement. Le risque de CLS était plus faible chez les personnes âgées et plus élevé dans les régions françaises à forte prévalence d'infection par le SRAS-CoV-2, chez les participants vivant dans des villes de plus de 100 000 habitants (par rapport aux zones rurales), lorsqu'au moins un enfant ou un adolescent vivait dans le même foyer, chez les personnes en surpoids ou obèses et chez les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques, d'anxiété ou de dépression ou de maladies chroniques autres que le diabète, le cancer, l'hypertension ou les maladies cardiovasculaires. Conclusion L'incidence du SCC dans la population générale est restée élevée au cours des deux premières semaines d'enfermement, et a diminué de manière significative par la suite. Des facteurs de risque modifiables et non modifiables ont été identifiés.
Éditeur
Springer Science and Business Media LLC
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