Turbulences, formation et chômage.

Auteurs
Date de publication
2014
Type de publication
Article de journal
Résumé Dans cet article, nous développons un modèle d'appariement où les entreprises investissent dans le capital humain transférable. Les travailleurs sont dotés de capacités hétérogènes et, en raison des turbulences économiques, peuvent subir une dépréciation de leur capital humain pendant les périodes de chômage. Les entreprises prennent des décisions inefficaces en matière de formation parce qu'elles n'évaluent pas pleinement la productivité supplémentaire des travailleurs dans les emplois futurs (externalité du débauchage) et l'employabilité supplémentaire après la séparation (externalité du chômage). Une plus grande turbulence réduit la première externalité et augmente la seconde. Elle génère alors des forces contraires sur l'écart entre la formation efficace et la formation d'équilibre, de sorte qu'elle ne nécessite pas nécessairement des subventions de formation plus élevées. L'analyse de l'équilibre général montre que, même si la condition de Hosios est respectée, le chômage est supérieur à son niveau efficace, ce qui nécessite un instrument supplémentaire tel que des subventions à l'emploi en fonction de la capacité. Enfin, nous réalisons quelques expériences de calcul basées sur l'économie française pour illustrer ces résultats : on constate que les subventions optimales augmentent avec la turbulence, et la subvention totale s'avère être décroissante avec les salaires, avec un taux efficace qui est réduit par trois des salaires les plus bas aux salaires les plus élevés.
Éditeur
Elsevier BV
Thématiques de la publication
  • ...
  • Pas de thématiques identifiées
Thématiques détectées par scanR à partir des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr