Politique nationale et accords internationaux.

Auteurs
Date de publication
2013
Type de publication
Article de journal
Résumé Dans cet article, nous établissons un modèle d'économie politique d'une économie mondiale à deux pays, où un accord international sur la fourniture de biens publics générant des externalités transfrontalières, comme la protection de l'environnement, soumis à des contraintes de faisabilité, d'efficacité et d'équité, doit être négocié par deux délégués nationaux élus. Nous prouvons que tout accord international implique des dispositions de biens publics plus élevées (grâce à des contributions plus élevées dans les deux pays) que dans le cas d'un non-accord. S'il est réalisable, un accord international peut générer des perdants dans l'un ou l'autre pays. Dans le cadre d'une règle d'égalité des taux d'imposition, un accord international peut ou non être conclu, contrairement à ce qui se passe dans le cadre d'une règle d'égalité des gains. En ce qui concerne l'étape de l'élection, selon le type de règle d'équité imposée à l'EI, le choix des délégués dépend essentiellement des caractéristiques de distribution, tant entre les pays qu'à l'intérieur de ceux-ci : cela est dû à la lutte des électeurs pour transférer la charge fiscale aux contribuables de l'autre pays.
Éditeur
Elsevier BV
Thématiques de la publication
  • ...
  • Pas de thématiques identifiées
Thématiques détectées par scanR à partir des publications retrouvées. Pour plus d’informations, voir https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr