Assimilation dans les villes multilingues.

Auteurs
Date de publication
2015
Type de publication
Article de journal
Résumé Nous caractérisons comment les modèles d'assimilation des minorités dans la langue forte et la langue faible diffèrent dans une situation de bilinguisme asymétrique. En utilisant de grandes variations dans la composition linguistique des villes canadiennes à partir des recensements de 2001 et 2006, nous montrons que les différences dans la connaissance de l'anglais par les immigrants allophones (c'est-à-dire les immigrants ayant une langue maternelle autre que l'anglais et le français) dans les villes à majorité anglaise sont principalement dues au tri entre les villes. Au contraire, dans les villes à majorité francophone, l'apprentissage joue un rôle important pour expliquer les différences de connaissance du français. En outre, la présence d'importantes minorités anglophones freine beaucoup plus l'assimilation au français que la présence de minorités francophones ne freine l'assimilation à l'anglais. Enfin, nous constatons que la distance linguistique joue un rôle beaucoup plus important dans l'explication de l'assimilation au français, et que l'assimilation au français est beaucoup plus sensible aux caractéristiques individuelles que l'assimilation à l'anglais. Certains de ces modèles d'assimilation asymétriques s'étendent aux immigrants anglophones et francophones, mais aucune preuve d'apprentissage n'est trouvée dans ce cas.
Éditeur
Springer Science and Business Media LLC
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