L’Institut Louis Bachelier vient de sortir le cinquième numéro de sa collection « ILB Methods », consacré au risque d’accumulation de sinistres cyber pour l’assurance Il a été réalisé avec la participation de Caroline Hillairet, professeur en sciences actuarielles à l’Ensae-Paris (Crest) et Olivier Lopez, professeur de mathématiques appliquées à Sorbonne Université

Les risques cyber se sont multipliés, en particulier contre les entreprises, au cours des dernières années. Cette tendance a été notamment marquée, en mai 2017, par l’attaque du rançongiciel Wannacry sur plus de 200 000 victimes dans le monde (entreprises, particuliers, services de santé). Et durant la pandémie de la Covid-19, les risques cyber ont même augmenté. En témoignent, les récentes attaques contre Colonial Pipeline, un opérateur d’oléoducs américains qui a dû cesser ses activités durant plusieurs jours ou contre une filiale asiatique de l’assureur Axa.

Une modélisation de la cyber contagion analogue à l’épidémiologie

Pour faire face à ces attaques, qui peuvent induire des pertes considérables pour certaines entités peu ou pas préparées, surtout les PME, des produits d’assurance se développement fortement (prévention, compensation…). Cependant, en cas d’une attaque mondiale, comme celle de Wannacry, la dynamique de la contagion à des centaines de milliers de victimes peut être difficile à estimer et constituer un risque d’accumulation de sinistres pour les compagnies d’assurance.

Pour parvenir à modéliser la dynamique contagieuse d’une attaque cyber au niveau mondial, Caroline Hillairet et Olivier Lopez proposent de s’inspirer des modèles compartimentaux utilisés en épidémiologie.

Pour obtenir des explications détaillées sur leurs méthodologies, visionnez l’ILB Methods ci-dessous :