COUIX Quentin

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Affiliations
  • 2017 - 2020
    Centre d'économie de la Sorbonne
  • 2019 - 2020
    Economie pantheon-sorbonne
  • 2014 - 2020
    Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2015
  • Models as 'analytical similes' : on Nicholas Georgescu-Roegen's contribution to economic methodology.

    Quentin COUIX
    Journal of Economic Methodology | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Ressources naturelles, thermodynamique et théorie économique de la production : une perspective historique et méthodologique.

    Quentin COUIX
    2020
    Cette thèse examine les questions méthodologiques soulevées par la prise en compte de la dimension physique du processus économique dans la théorie économique. Pour cela, elle s'intéresse principalement à la conception thermodynamique de l'économie, développée notamment par Nicholas Georgescu-Roegen et Robert Ayres. Plus précisément, cette thèse étudie la façon dont la conception thermodynamique de l'économie s'incarne dans deux représentations formelles de la production, la théorie néo-thermodynamique et la théorie flux-fonds, et comment ces approches se confrontent à la théorie néoclassique des ressources. Pour appréhender les enjeux méthodologiques associés à ces diverses théories, la thèse met l'accent sur les questions liées à la modélisation et à l'interdisciplinarité. Elle montre que la théorie néoclassique des ressources et la théorie néo-thermodynamique partagent une même conception de la modélisation, qui se traduit par le recours aux fonctions de production agrégées. Or, cette représentation de la production se révèle inadéquate pour rendre compte de la dimension physique de la production, tant sur le plan conceptuel que sur le plan empirique. La théorie flux-fonds constitue au contraire une rupture méthodologique radicale vis-à-vis de la fonction de production agrégée. Elle s'avère plus à même d'appréhender la dimension physique de la production d'un point de vue conceptuel, mais souffre d'un manque d'application. Dans l'ensemble, la thèse montre que les enjeux méthodologiques liés à la modélisation devraient faire l'objet de davantage d'attention lorsqu'il s'agit de rendre compte de la dimension physique du processus économique.
  • La théorie de la production en flux et en reflux de Georgescu-Roegen en rétrospective.

    Quentin COUIX
    Ecological Economics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Ressources naturelles, thermodynamique et théorie économique de la production : une perspective historique et méthodologique.

    Quentin COUIX, Jerome LALLEMENT, Annie louise COT, Jerome LALLEMENT, Christophe GOUPIL, Antoine MISSEMER, Antonin POTTIER, Jean charles HOURCADE, Muriel DAL PONT LEGRAND
    2020
    Cette thèse examine les questions méthodologiques soulevées par la prise en compte de la dimension physique du processus économique dans la théorie économique. Pour cela, elle s'intéresse principalement à la conception thermodynamique de l'économie, développée notamment par Nicholas Georgescu-Roegen et Robert Ayres. Plus précisément, cette thèse étudie la façon dont la conception thermodynamique de l'économie s'incarne dans deux représentations formelles de la production, la théorie néo-thermodynamique et la théorie flux-fonds, et comment ces approches se confrontent à la théorie néoclassique des ressources. Pour appréhender les enjeux méthodologiques associés à ces diverses théories, la thèse met l'accent sur les questions liées à la modélisation et à l'interdisciplinarité. Elle montre que la théorie néoclassique des ressources et la théorie néo-thermodynamique partagent une même conception de la modélisation, qui se traduit par le recours aux fonctions de production agrégées. Or, cette représentation de la production se révèle inadéquate pour rendre compte de la dimension physique de la production, tant sur le plan conceptuel que sur le plan empirique. La théorie flux-fonds constitue au contraire une rupture méthodologique radicale vis-à-vis de la fonction de production agrégée. Elle s'avère plus à même d'appréhender la dimension physique de la production d'un point de vue conceptuel, mais souffre d'un manque d'application. Dans l'ensemble, la thèse montre que les enjeux méthodologiques liés à la modélisation devraient faire l'objet de davantage d'attention lorsqu'il s'agit de rendre compte de la dimension physique du processus économique.
  • Les ressources naturelles dans la théorie de la production : La controverse Georgescu-Roegen/Daly versus Solow/Stiglitz.

    Quentin COUIX
    2019
    Cet article fournit un compte rendu théorique et méthodologique d'une importante controverse entre l'économie néoclassique des ressources et l'économie écologique, du début des années 1970 à la fin des années 1990. Il montre que l'hypothèse d'une productivité des ressources non limitée dans les travaux de Solow et Stiglitz, et les concepts connexes de substitution et de progrès technique, reposent sur une méthodologie fondée sur un modèle. D'autre part, l'hypothèse de Georgescu-Roegen sur les limites thermodynamiques de la production, reprise plus tard par Daly, provient d'une méthodologie de cohérence interdisciplinaire. Je conclus qu'aucun des deux camps n'a fourni une preuve définitive de sa propre affirmation, car tous deux sont confrontés à d'importantes questions conceptuelles.
  • L'énergie et les fonctions de production agrégées : perspectives historique et méthodologique.

    Quentin COUIX
    2019
    Dans une perspective historique et méthodologique, cet article s'intéresse aux travaux empiriques sur l'énergie qui reposent sur la fonction de production agrégée du début des années 1970 à la fin des années 2000. Il traite dans un premier temps de l'approche néoclassique standard, et en particulier de la controverse sur la substituabilité entre le capital et l'énergie. Puis il aborde l'approche thermodynamique, davantage tournée vers l'explication de la croissance à long terme. Il montre une continuité dans les enjeux méthodologiques soulevés par ces travaux. Au niveau théorique, la fonction de production agrégée offre peu de prise conceptuelle pour rendre compte des aspects physiques du processus de production. Au niveau empirique, les résultats des estimations de fonctions de production avec énergie soulèvent des interrogations. Dans le cadre néoclassique, l'estimation est réalisée de manière indirecte via la fonction de coût, de sorte que le résultat est surdéterminé par l'hypothèse de rémunération à la productivité marginale. L'approche thermodynamique procède à l'inverse à une estimation directe, qui rencontre des problèmes statistiques non moins importants. Si ces difficultés concernent de manière plus générale la fonction de production agrégée, la question de l'énergie les révèle de façon très frappante.
  • Les ressources naturelles dans la théorie de la production : la controverse Georgescu-Roegen/Daly versus Solow/Stiglitz.

    Quentin COUIX
    The European Journal of the History of Economic Thought | 2019
    Cet article fournit un compte rendu théorique et méthodologique d'une importante controverse entre l'économie néoclassique des ressources et l'économie écologique du début des années 1970 à la fin des années 1990. Il montre que l'hypothèse d'une productivité des ressources non limitée dans les travaux de Solow et Stiglitz - et les concepts connexes de substitution et de progrès technique - repose sur une méthodologie fondée sur un modèle. D'autre part, l'hypothèse de Georgescu-Roegen sur les limites thermodynamiques de la production, reprise plus tard par Daly, provient d'une méthodologie de cohérence interdisciplinaire. Je conclus qu'aucun des deux camps n'a fourni une preuve définitive de sa propre affirmation, car tous deux sont confrontés à d'importantes questions conceptuelles.
  • De la méthodologie à la pratique (et inversement) : La philosophie de l'économie de Georgescu-Roegen et le modèle flux-fonds.

    Quentin COUIX
    2018
    Malgré sa contribution précoce à l'essor des mathématiques en économie, la critique méthodologique ultérieure des modèles par Georgescu-Roegen a reçu peu d'attention de la part des historiens et des philosophes de l'économie. Cet article tente de combler cette lacune en suivant deux axes. Tout d'abord, j'examine ses revendications explicitement méthodologiques et je les relie à des sujets connexes de la méthodologie économique. En m'appuyant sur la distinction entre les concepts dialectiques et arithmomorphiques, je caractérise son approche de l'élaboration de théories comme un processus en trois étapes : idéalisation, isolement et arithmétisation. Dans ce cadre, les modèles remplissent deux fonctions, à savoir vérifier la cohérence logique et faciliter la compréhension, ce qui peut être rapproché de l'idée de modélisation comme théorisation. Je confronte ensuite ces principes généraux au modèle de production flux-fonds de Georgescu-Roegen. J'utilise la méthodologie comme grille de lecture de cette théorie, tout en examinant ses limites et ses principes complémentaires dans la pratique. Il en ressort une grande cohérence, où l'idéalisation fournit les fondements conceptuels, l'isolement détermine les problèmes pertinents, et les modèles sont construits selon une cohérence structurelle. Les deux fonctions des modèles sont ensuite illustrées par la dérivation logique de principes plus anciens formulés par Babbage et Smith, et la compréhension des différents modèles organisationnels de production. Mais des fonctions légèrement différentes apparaissent également lorsque des configurations spécifiques du modèle permettent de vérifier la cohérence conceptuelle d'autres théories, ou que la compréhension fournie par le modèle contribue à la formation de nouveaux concepts. Par conséquent, la cohérence et la complémentarité entre la méthodologie de Georgescu-Roegen et la pratique de l'élaboration de théories fournissent un aperçu intéressant et un contexte utile pour des recherches ultérieures.
  • Le rôle des ressources naturelles dans la production : Georgescu-Roegen/ Daly contre Solow/ Stiglitz.

    Quentin COUIX
    2018
    Cet article propose un compte rendu historique et épistémologique de l'une des principales controverses entre l'économie des ressources naturelles et l'économie écologique, qui a duré du début des années 1970 à la fin des années 1990. Il montre que le désaccord théorique sur l'étendue de la dépendance de l'économie aux ressources naturelles, telles que l'énergie et les minéraux, a des racines méthodologiques profondes. D'une part, les travaux de Solow et de Stiglitz sont construits sur une "méthodologie basée sur le modèle", où le modèle précède et soutient les fondements conceptuels de la théorie et en particulier l'hypothèse d'une "productivité non limitée des ressources". D'autre part, la contre-hypothèse de Georgescu-Roegen sur les "limites thermodynamiques de la production", reprise ensuite par Daly, repose sur une méthodologie de "cohérence interdisciplinaire" qui considère la thermodynamique comme un référent scientifique pertinent pour la théorie économique. Bien qu'antagonistes, ces deux méthodologies sont confrontées à des problèmes similaires concernant les fondements conceptuels qui en découlent, ce qui est source de confusion et du difficile dialogue entre paradigmes.
  • Entropie et économie, dans le tournant théorique de Nicholas Georgescu-Roegen.

    Quentin COUIX
    2015
    À partir de la fin des années 60, Nicholas Georgescu-Roegen élabore, autour de la loi de l’entropie, à la fois une critique de l’économie standard et les fondements de sa perspective « bioéconomique ». En proposant au préalable une introduction historique et épistémologique aux enjeux qui entourent la loi de l’entropie, on examine le rôle pivot qu’occupe cette loi dans ce tournant théorique.
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