SANIN Maria Eugenia

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Affiliations
  • 2016 - 2018
    Centre d'Etudes des Politiques Economiques de l'Université d'Evry
  • 2012 - 2013
    Laboratoire Montpellierain d'Economie Théorique et Appliquée
  • 2012 - 2013
    Pôle de Recherche en Economie et Gestion de l'Ecole polytechnique
  • 2012 - 2013
    Ecole Polytechnique
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • Évaluation de la mise en œuvre de la réserve de stabilité du marché.

    Corinne CHATON, Anna CRETI, Maria eugenia SANIN
    Energy Policy | 2018
    En octobre 2015, le Parlement européen a établi une réserve de stabilité du marché (MSR) dans la phase 4 de l'EU-ETS, dans le cadre des politiques climatiques pour 2030. Dans cet article, nous modélisons l'EU-ETS en présence de la réserve de stabilité du marché (MSR) telle qu'elle est définie par cette décision et nous étudions l'impact d'une telle mesure en termes de prix des permis, de production et de stratégies bancaires. Pour ce faire, nous construisons un modèle inter-temporel dans lequel les entreprises polluantes en concurrence sur un marché de biens homogènes sont des preneurs de prix sur un marché de permis et font face à une demande incertaine. Notre principale conclusion est que le MSR parvient à augmenter le prix des permis en corrigeant une offre excédentaire (et inversement à le diminuer en cas de demande excédentaire). Cependant, lorsque la demande de production est stochastique, le MSR peut modifier les conditions d'arbitrage qui déterminent le prix des permis. Dans certains cas, qui dépendent de l'ampleur de la variation de la demande, des effets inattendus sur la structure des prix apparaissent. Cela peut à son tour affecter négativement le bien-être.
  • Pratiques de gestion environnementale des entreprises, innovations et bien-être social.

    Amira BOUZIRI, Marc arthur DIAYE, Mouez FODHA, Jean de BEIR, Maria eugenia SANIN, Patricia CRIFO, Riadh EL FERKTAJI
    2017
    Les travaux inscrits dans cette thèse s’intéressent principalement à l’effet de l’adoption de pratiques environnementales volontairement mises en place par les entreprises sur leur performance en termes d’innovations, et sur le bien-être social des pays. Cette thèse est constituée de cinq chapitres. Le chapitre 1 montre que l’adoption de ces pratiques environnementales a un impact positif sur l’innovation-produit. Par ailleurs, cet impact est d’autant plus important que la mise en place de ces pratiques s’est faite plus tôt. Le chapitre 2 pose la question de savoir si les pratiques environnementales des entreprises leur permettent de franchir les obstacles à l’innovation (définie ici de manière générale). Pour ce faire, le chapitre 2 distingue trois types d’obstacles: financiers, humains et de marché. Il conclut que la mise en place de pratiques vertes, permet aux entreprises de franchir les obstacles financiers et humains susceptibles de freiner les activités d’innovation. Cependant, l’adoption de pratiques vertes est neutre quant aux obstacles de marché. Le chapitre 3 analyse l’effet sur l’innovation environnementale de la mise en place de deux pratiques de gestion des connaissances, à savoir: une politique écrite de la gestion des connaissances et une culture favorisant le partage des connaissances. Il montre que ces deux pratiques de gestion des connaissances améliorent chacune l’innovation verte. Cependant, il semble qu’une culture destinée à favoriser le partage de connaissances au sein de l’entreprise joue un rôle plus marqué sur l’innovation verte qu’une politique écrite.Parce que les pratiques vertes sont aussi, du point de vue des entreprises, des outils de gestion elles peuvent ne pas être neutres pour les salariés. Le chapitre 4 se focalise ainsi sur l’impact de l’adoption des pratiques environnementales sur le risque psychosocial. Il montre que les pratiques environnementales réduisent les risques psychosociaux des salariés.Enfin, le chapitre 5 utilise un modèle théorique de différenciation verticale pour savoir si, en termes de bien-être social, la coopération quant à la fixation d’un critère international d’éco-label est préférable à la situation caractérisée par la coexistence de deux labels nationaux. Les résultats révèlent que le surplus global, dans le cas d’un critère international de labellisation, est toujours supérieur ou égal au surplus global dans le cas de deux labels nationaux. Cependant, cette amélioration se fait au détriment de l’un des deux pays.
  • Contenu en CO2 des pertes d'électricité.

    Daniel DAVI ARDERIUS, Maria eugenia SANIN, Elisa TRUJILLO BAUTE
    Energy Policy | 2017
    Les pays mettent en œuvre des politiques visant à développer des marchés énergétiques plus écologiques dans le monde entier. En Europe, le "paquet énergie-climat 2030" demande de nouvelles réductions des gaz à effet de serre, l'intégration des sources renouvelables et des objectifs d'efficacité énergétique. Mais l'intensité polluante de l'électricité peut être différente en moyenne que si l'on considère les inefficacités du marché, en particulier les pertes, et la politique mise en œuvre doit donc tenir compte de ces différences. Précisément, nous étudions ici l'importance en termes d'émissions de CO2 de la quantité supplémentaire d'énergie nécessaire pour couvrir les pertes. Dans ce but, nous utilisons les données du marché et du système espagnol avec une fréquence horaire de 2011 à 2013. Nos résultats montrent qu'effectivement les pertes d'électricité expliquent de manière significative les émissions de CO2, avec un taux d'émission de CO2 lors de la couverture des pertes plus élevé que le taux moyen du système. De plus, nous constatons que les technologies de fermeture du marché utilisées pour couvrir les pertes ont un impact positif et significatif sur les émissions de CO2 : lorsque les technologies polluantes (charbon ou cycle combiné) ferment le marché, l'impact des pertes sur les émissions de CO2 est élevé par rapport aux autres technologies (cogénération, énergies renouvelables ou hydroélectricité). A la lumière de ces résultats, nous faisons quelques recommandations politiques pour réduire l'impact des pertes sur les émissions de CO2.
  • La réglementation environnementale crée-t-elle des incitations à la fusion ?

    Anna CRETI, Maria eugenia SANIN
    Energy Policy | 2017
    Cet article étudie les incitations à la fusion pour les entreprises polluantes de Cournot dans le cadre d'un marché concurrentiel de permis d'émission négociables. Nous trouvons que lorsque les entreprises sont symétriques et que les coûts marginaux sont constants, une fusion horizontale améliore le bien-être si les gains d'efficacité sont suffisamment élevés pour que la fusion ait lieu. La présence d'un marché extérieur concurrentiel (ou monopolistique) qui négocie également sur le marché des permis rend rentable une fusion qui ne se produirait pas autrement. Lorsque les entreprises sont liées verticalement dans une chaîne d'entrées-sorties, une fusion horizontale sur l'un des marchés augmente les profits sur l'autre marché en raison de la baisse du prix des permis. Enfin, nous considérons un modèle oligopole-frange dans lequel les entreprises diffèrent dans leurs coûts de production marginaux. Une fusion entre les entreprises oligopolistiques dominantes fait baisser le prix des permis et est toujours rentable. Ce cadre est pertinent pour évaluer les fusions observées entre les producteurs d'électricité sur plusieurs marchés de permis, comme l'initiative régionale sur les gaz à effet de serre (RGGI), ce qui nous permet d'en déduire certaines recommandations politiques.
  • Les choix énergétiques dans les trajectoires de vie : modélisations et simulations selon différents scénarios.

    Elie LACROIX, Bertrand VILLENEUVE, Florence JUSOT, Nicolas SIRVEN, Nicolas SIRVEN, Dorothee BOCCANFUSO, Maria eugenia SANIN, Sandy TUBEUF, Dorothee BOCCANFUSO
    2016
    La thématique de la précarité énergétique suscite un intérêt grandissant de la sphère économique, politique et sociale. Cette thèse en sciences économiques porte sur la représentation et l’analyse des interactions de trois postes fondamentaux dans les dépenses contraintes des ménages à savoir la santé, le logement, et l’énergie afin de faire apparaître des leviers pertinents pour la mise en place d’action de lutte contre la précarité énergétique. Celle-ci propose une analyse théorique et analytique originale, en abordant d’une part ce phénomène en termes d’équité permettant de mettre en exergue l’existence d’inégalités, justifiant ainsi la mise en place de mesures complémentaires, voire nouvelles, en faveur d’une plus grande équité entre individus concernant le bien énergie. D’autre part, la caractérisation de la dynamique de ce phénomène dispense de précieuses informations sur le type de mesures (i.e., aides au paiement de factures, modes de paiement de facture innovants, aides à la rénovation du logement) pouvant être mises en place pour contrecarrer ce phénomène, et ainsi participer à la poursuite des objectifs d’équité sous-jacents. Ensuite, l’analyse des conséquences de la précarité énergétique sur d’autres dimensions que celles faisant référence à l’énergie (i.e., santé) permet d’interpeller les décideurs politiques sur son aspect multidimensionnel et poreux avec d’autres dimensions de la précarité sociale. Ce phénomène est être un vecteur concourant à l’aggravation d’autres inégalités (i.e., inégalités de santé), pouvant ainsi compromettre la poursuite de l’objectif d’équité des décideurs publics. Enfin, l’étude de nouveaux moyens de paiement innovants du bien énergie (i.e., prépaiement), à moindres coûts, permet d’identifier le prépaiement comme un outil pouvant contribuer à l’atteinte des objectifs respectivement d’équité horizontale et verticale.
  • Les régimes de taux de change flottants sont-ils plus volatils ? Panel GARCH Evidence for the G7 and Latin America.

    Rodolfo CERMENO, Maria eugenia SANIN
    Review of Development Economics | 2015
    Cet article étudie empiriquement la relation entre les régimes de taux de change (ER) et la volatilité de la dépréciation du taux de change réel (RERD), en comparant le G7 et 17 pays d'Amérique latine (LA17), au cours de 1970-2010. Nous estimons un modèle autorégressif de panel avec des erreurs d'hétéroscédasticité conditionnelle autorégressive généralisée (GARCH) et des effets spécifiques au régime sur la moyenne conditionnelle et la variance conditionnelle. Pour le G7, nous constatons que, par rapport au régime de taux d'intérêt fixe, seul le régime de flottement libre présente une plus grande volatilité du RERD. Dans le régime de flottement dirigé, le RERD est tout aussi volatil et dans le régime de parité à crémaillère, il est en fait moins volatil. Au contraire, dans le cas des LA17, les régimes d'ER plus flexibles sont associés à des taux de DERR plus volatils, avec une volatilité plus élevée sous le régime de flottement géré que sous la parité à crémaillère et avec une volatilité extrêmement élevée sous le régime d'ER en chute libre.
  • Comprendre la dynamique de la volatilité sur le marché de l'EU-ETS.

    Maria EUGENIA SANIN, Francesco VIOLANTE, Maria MANSANET BATALLER
    Energy Policy | 2015
    Nous étudions le comportement du prix à court terme des quotas d'émission de l'UE de la phase 2. Nous modélisons la dynamique des rendements et de la volatilité, et nous démontrons qu'un cadre standard ARMAX-GARCH est inadéquat pour cette modélisation et que l'hypothèse de gaussianité est rejetée en raison d'un certain nombre de valeurs aberrantes. Pour améliorer l'adéquation du modèle, nous combinons le processus de prix sous-jacent avec un processus de saut stochastique additif. Nous améliorons les performances du modèle en introduisant une probabilité de saut variable dans le temps qui s'explique par deux variables : la variation relative quotidienne du volume des transactions et les annonces de la Commission européenne concernant l'offre de permis. Nous montrons que (i) de fortes augmentations du volume ont conduit à une augmentation de la volatilité durant la période avril 2005-décembre 2007 mais pas pour la période débutant en janvier 2008, et (ii) les annonces induisent des sauts dans le processus qui tendent à augmenter la volatilité sur les deux périodes. Ainsi, les autorités sont confrontées à un arbitrage entre la diffusion efficace de l'information et la promotion de la stabilité du marché. (c) 2015 Elsevier Ltd. Tous droits réservés.
  • La réglementation comme facteur déterminant des prix de l'AUE.

    Maria MANSANET BATALLER, Maria eugenia SANIN
    Energy Studies Review | 2014
    Dans ce document, nous analysons l'impact des facteurs d'offre et de demande sur les prix futurs de la phase II de l'EUA, en mettant particulièrement l'accent sur les annonces de la Commission européenne concernant l'organisation de la phase II et de la phase III du système européen d'échange de quotas d'émission. En utilisant deux méthodologies différentes, nous trouvons une forte signification des annonces de la CE, en particulier en ce qui concerne les Plans Nationaux d'Allocation et le plafond pour la Phase III. Nos résultats sont particulièrement pertinents à la lumière des décisions que la CE doit prendre pour atteindre les objectifs 20-20-20.
  • La loi NOME : implications pour le marché français de l'électricité.

    Anna CRETI, Jerome POUYET, Maria eugenia SANIN
    Journal of Regulatory Economics | 2013
    En décembre 2010, la France a approuvé la loi "Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité" (ou loi NOME) pour promouvoir la concurrence sur le marché de détail de l'électricité. En pratique, la loi permet aux détaillants d'acheter la production nucléaire de l'opérateur historique, à un prix d'accès réglementé. Ce mécanisme fonctionne jusqu'à un plafond de 100 térawattheures, ce qui représente un quart de la production des centrales nucléaires de l'opérateur historique. Chaque détaillant se voit attribuer une part de cette quantité proportionnellement à son portefeuille de clients. Nous contribuons au débat soulevé par la loi NOME concernant l'évolution des prix du marché de détail. Nous montrons qu'une baisse des prix est obtenue si le plafond est suffisamment élevé par rapport à la part de marché des détaillants en concurrence avec l'opérateur historique. Cet effet pro-concurrentiel est plus fort lorsque les rivaux de l'opérateur historique prennent en compte l'impact de leur stratégie de marché sur la règle de redistribution. Enfin, nous constatons que, si le prix réglementé de l'électricité NOME est fixé au-dessus du coût nucléaire, l'opérateur historique réalise un gain qui peut entraîner une rétention stratégique, affaiblissant ainsi les effets pro-concurrentiels de la loi.
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