BENGHALEM Helene

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2020 - 2021
    University of Lausanne
  • 2018 - 2019
    Ecole Polytechnique
  • 2018 - 2019
    Ctre reche etudes strategies techn polyt
  • 2021
  • 2019
  • The Lock-In Effects of Part-Time Unemployment Benefits.

    Helene BENGHALEM, Pierre CAHUC, Pierre VILLEDIEU
    2021
    Nous avons mené une vaste expérience randomisée et contrôlée auprès d'environ 150 000 bénéficiaires de l'assurance chômage en France afin d'évaluer l'impact des allocations chômage à temps partiel. Nous avons profité du manque de connaissances des demandeurs d'emploi concernant ce programme et avons envoyé des courriels présentant le programme. L'information fournie a eu un impact positif significatif sur la propension à travailler pendant la période d'indemnisation, mais a réduit le taux de sortie du chômage, montrant d'importants effets de verrouillage dans le chômage associés aux allocations de chômage à temps partiel. L'importance de ces effets d'enfermement implique qu'une augmentation du taux d'imposition marginal sur les revenus du travail pendant la période d'indemnisation, aux alentours de son niveau actuel, ne diminuerait pas l'offre de travail et réduirait les dépenses nettes d'impôts de l'agence d'assurance chômage.
  • L'imposition des emplois temporaires : De bonnes intentions pour de mauvais résultats ?

    Pierre CAHUC, Olivier CHARLOT, Franck MALHERBET, Helene BENGHALEM, Emeline LIMON
    The Economic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur les effets de la conception de l'assurance-chômage sur le marché du travail.

    Helene BENGHALEM, Francis KRAMARZ, Pierre CAHUC, Rafael LALIVE, Francis KRAMARZ, Pierre CAHUC, Francois FONTAINE, Xavier JOUTARD, Arne UHLENDORFF, Francois FONTAINE, Xavier JOUTARD
    2019
    Ma thèse étudie comment le design de l’assurance chômage peut affecter le comportement des demandeurs d’emploi et des employeurs. Dans mon premier chapitre de thèse, nous évaluons l’impact de la taxation des contrats de très courte durée. L’Unédic a introduit en 2013 une majoration des contributions patronales à l’assurance chômage. Afin de limiter l’insécurité et la segmentation sur le marché du travail, plusieurs pays européens ont également décidé de taxer les CDD. Afin d’analyser ce problème, nous avons développé un modèle expliquant le choix de l’employeur entre CDD et CDI, ainsi que la durée des CDD. L’estimation structurelle du modèle permet alors d’étudier les effets de la taxation de contrats inférieurs à 30 jours. Nous trouvons deux effets contraires. D’un côté, les employeurs préfèrent créer des contrats de 30 jours plutôt que des contrats juste en dessous de 30 jours. D’un autre côté, la taxe réduit la durée de tous les contrats plus éloignés du seuil de 30 jours. Ce dernier phénomène pèse de façon importante sur la durée moyenne des contrats, car les créations de contrats très courts sont très nombreuses. Nos résultats montrent en particulier que la taxation des contrats courts augmente le chômage et diminue le bien-être des chômeurs. Dans le second chapitre, j’étudie le design du régime des intermittents du spectacle. En particulier, je mesure l’effet du seuil d’éligibilité sur l’offre de travail des intermittents. Entre 2003 et 2016, les intermittents devaient travailler 507 heures sur les 10 derniers mois pour être éligibles aux indemnités chômage. Ce seuil de 507 heures induit des comportements stratégiques qui peuvent être coûteux pour l’assurance chômage. Pour les intermittents juste en dessous de 507 heures, une légère augmentation du nombre d’heures travaillées implique une augmentation de 60% de leurs revenus grâce aux allocations chômage. Je montre que les individus optimisent en se positionnant juste au-dessus du seuil créant un saut observable dans la distribution étudiée et un trou en-dessous du seuil. Je développe un modèle sans friction a la Kleven et Waseem (2013). Je trouve une élasticité structurelle comprise entre 0.26 et 0.28. Enfin, je détermine l’impact de ce comportement stratégique sur le déficit de l’assurance chômage. Le coût induit est non négligeable puisqu’il représente 27% du déficit annuel. Dans le troisième chapitre, j’examine si les individus comprennent le lien qui existe entre les contributions sociales qu’ils paient et leurs allocations futures. Si les individus comprennent ce lien, les contributions sociales auront moins le caractère d’une taxe, limitant ainsi leurs effets désincitatifs sur l’offre de travail. Pour analyser ce problème, j’explore la discontinuité créée par la période de référence dans les règles d’éligibilité à l’assurance chômage. Intuitivement, lorsqu’un individu s’inscrit à l’assurance chômage, seules les heures incluses dans la période de référence seront utilisées pour déterminer son droit à l’indemnisation. Si les individus ont conscience du lien contribution-allocation, ils ont une forte incitation à faire plus d’heures pendant la période de référence. Pour illustrer ce propos, j’étudie le comportement des intermittents du spectacle. Depuis 2016, les intermittents doivent travailler 507 heures sur une période de référence de 12 derniers mois pour être éligibles aux indemnités chômage. Cette règle implique qu’un an après leur entrée sur le marché de travail, la période de référence va se décaler excluant certaines heures de travail dans le calcul de l’éligibilité. Je montre qu’afin d’éviter cela, un grand nombre d’intermittents atteignent les 507 heures nécessaires à l’éligibilité un an après leur entrée sur le marché du travail, créant un saut observable dans la distribution étudiée. Je développe un modèle dynamique sans friction expliquant le choix de la date d’éligibilité à l’assurance chômage et trouve une élasticité structurelle de 0.52.
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