ROULET Alexandra

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Affiliations
  • 2015 - 2016
    Harvard University
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2014
  • Trois essais de macro appliquée.

    Riccardo ZAGO, Etienne WASMER, Sergei maratovich GURIEV, Etienne WASMER, Cecilia GARCIA PENALOSA, Jean olivier HAIRAULT, Zsofia BARANY, Alexandra ROULET, Cecilia GARCIA PENALOSA, Jean olivier HAIRAULT
    2018
    Au cours de ma thèse, j'ai mené des recherches macroéconomiques appliquées sur différents sujets, allant des effets de la polarisation des emplois sur la réallocation des travailleurs aux effets de la politique monétaire sur la structure du capital des entreprises et les décisions financières. Cette thèse recueille trois articles sur ces arguments. L'article principal de la thèse est mon job market paper. Ce travail m'a donné l'opportunité d'explorer en détail les effets du changement technologique sur la structure professionnelle des marchés du travail, mais aussi ses effets sur la réallocation des travailleurs entre les emplois et le processus de tri des compétences en emplois. En d'autres termes, l'article répond à ces questions: comment les travailleurs utilisent-ils l'échelle professionnelle lorsque l'innovation technologique change sa structure? Quelles sont leurs possibilités d'emploi, compte tenu de leurs compétences, lorsque la technologie change? Et quelles compétences les employeurs recherchent-ils? Cet argument m'a toujours intrigué, et sa pertinence attire actuellement l'attention des gouvernements et des décideurs dans de nombreuses économies développées. Ma recherche s'écarte de ces faits pour analyser quels sont les effets du changement technologique sur les travailleurs et les entreprises. En particulier, il montre -comme cela a déjà été documenté dans la littérature sur la polarisation des emplois- que l'innovation technologique remodèle la structure professionnelle de l'économie en détruisant certains types d'emplois. Cependant, je montre que l'innovation technologique modifie la demande de compétences dans chaque profession de manière à avoir des effets hétérogènes sur les travailleurs en termes de mobilité de la main-d'œuvre, d'opportunités d'emploi et de qualité de matching. En particulier, ce papier est le premier à montrer que la technologie - en provoquant la polarisation du marché du travail - déclenche de grands mouvements du haut vers le bas de l'échelle des emplois, de nombreux travailleurs finissant dans des professions moins rémunérées et moins qualifiées. Les effets du changement technologique sur les résultats et la dynamique du marché du travail sont également examinés dans le deuxième chapitre de cette thèse. En particulier, ce travail, en collaboration avec Joanne Tan, montre comment le changement technologique peut expliquer l'augmentation de la pénurie de main-d'œuvre (occupational shortage) et comment les différents segments du marché du travail y réagissent Dans le dernier chapitre de la thèse, je m'intéresse à la relation entre la politique monétaire et la décision de rachat d'actions. Ce sujet n'a aucun lien avec le précédent, mais j'ai toujours été intéressé par la façon dont les macro-variables peuvent influencer les décisions des gestionnaires au niveau micro. Dans ce travail, conjointement avec Assia Elgouacem, nous utilisons des données au niveau de l'entreprise et montrons que les sociétés américaines rachètent davantage leurs propres actions en période de politique monétaire accommodante, c'est-à-dire lorsque le coût de la dette est faible. En fait, nous montrons que si la courbe de rendement d'une entreprise s'ajuste dans la direction prévue par la politique monétaire, c'est-à-dire que le coût de la dette diminue, l'entreprise émettra davantage d'obligations pour lever des fonds à moindre coût. Cependant, ils vont utiliser la majeure partie de ces nouvelles liquidités pour financer un programme de rachat plutôt que d'investir dans de nouveaux capitaux et emplois. Cet effet d'éviction des rachats sur les nouveaux investissements et l'emploi suscite des doutes car il atténue la transmission de la politique monétaire.
  • Politique économique.

    Agnes BENASSY QUERE, Benoit COEURE, Pierre JACQUET, Jean PISANI FERRY, Alexandra ROULET, Olivier BLANCHARD
    2017
    La 4e de couverture indique: "Les crises ont profondément transformé la politique économique. La tempête financière de 2008, la Grande Récession qui a suivi, les déboires de la zone euro, le niveau très faible de l’inflation, le ralentissement de la croissance, la hausse des dettes publiques et l’augmentation des inégalités ont ébranlé les certitudes passées et appellent de nouvelles réponses. Des chapitres oubliés de la théorie économique ont été relus et des instruments nouveaux ont été mis en place. Les questions qui se posent sont plus pressantes que jamais. Dans quelles circonstances la politique budgétaire est-elle efficace pour combattre une récession ? Quelles sont les limites de l’endettement public ? Que peut la politique monétaire lorsque l’inflation est voisine de zéro ? Comment contrôler la finance ? Quelles politiques faut-il mener ensemble, et lesquelles faut-il conduire séparément ? Comment taxer le capital ? Comment stimuler l’emploi ? Comment changer la qualité de la croissance ? Parce qu’il réunit, dans un seul volume, les principaux enseignements théoriques et l’analyse des débats actuels, Politique économique s’est imposé depuis plus de dix ans comme la référence pour comprendre les politiques économiques d’aujourd’hui. Cette quatrième édition a été entièrement refondue pour prendre en compte les derniers développements et débats sur la politique économique. Elle propose notamment un nouveau chapitre consacré à l’instabilité financière et aux politiques susceptibles d’y répondre".
  • Destruction créative et bien-être subjectif.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Angus DEATON, Alexandra ROULET
    American Economic Review | 2016
    Dans ce document, nous analysons la relation entre la croissance tirée par le chiffre d'affaires et le bien-être subjectif. Notre modèle de croissance tirée par l'innovation et le chômage prédit que : (i) l'effet de la destruction créatrice sur le bien-être individuel attendu devrait être positif sans ambiguïté si nous contrôlons le chômage, moins si nous ne le faisons pas. (ii) la création d'emplois a un impact positif et la destruction d'emplois un impact négatif sur le bien-être. (iii) la destruction d'emplois a un impact moins négatif dans les régions où les politiques d'assurance chômage sont plus généreuses. et (iv) la création d'emplois a un effet plus positif sur les individus qui sont plus tournés vers l'avenir. L'analyse empirique utilisant des données transversales au niveau de la MSA (Metropolitan Statistical Area) et au niveau individuel apporte un soutien empirique à ces prédictions.
  • La croissance et l'État intelligent.

    Philippe AGHION, Alexandra ROULET
    Annual Review of Economics | 2014
    Pas de résumé disponible.
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