Le vieillissement démographique va peser sur les comptes de la protection sociale (retraite, santé et chômage, etc.) et générer des besoins de financements croissants. Les plus de 60 ans représenteront un tiers de la population en 2030 – Ils captent près de 20% du PIB aujourd’hui et les dépenses sociales liées à la vieillesse risquent de passer à 30% d’ici 2030. Différents scénarios peuvent être esquissés pour aller au-delà de cette approche purement comptable et mieux comprendre les mécanismes démo-économiques que pose le vieillissement de la population : le coût de la longévité, l’apport de l’immigration, l’impact des réformes sur le niveau de vie relatif des individus. 
 
Les dix années d’espérance de vie gagnées sur le dernier demi-siècle imposent des arbitrages socio-politiques. D’une vision économique qui questionne le partage du coût de la vieillesse découle des enjeux sociétaux : comment consolider ses gains de longévité dans une société où l’exigence sera de vivre mieux et au moins aussi longtemps que ses ainés ?