BADJI Ikpidi

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Affiliations
  • 2015 - 2020
    Économix
  • 2017 - 2019
    Alimentation et sciences sociales
  • 2015 - 2016
    Economie, organisations, societe
  • 2015 - 2016
    Université Paris Nanterre
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • Les revenus du patrimoine privé en France : Y a-t-il une rupture de l'équité intergénérationnelle entre 1979 et 2011 ?

    Hippolyte D ALBIS, Ikpidi BADJI, Najat EL MEKKAOUI, Julien NAVAUX
    The Journal of the Economics of Ageing | 2020
    Nous utilisons la méthodologie des comptes nationaux de transfert pour calculer le revenu des actifs privés par âge pour les années 1979-2011. Nous analysons les profils d'âge à l'aide de trois indicateurs d'équité intergénérationnelle. Le revenu des actifs monétaires ne montre aucun signe de rupture générationnelle au profit de la génération du baby-boom. Au contraire, les baby-boomers ont souffert des taux d'intérêt élevés qu'ils ont payés pour devenir propriétaires. Les loyers imputés montrent une rupture évidente de l'équité intergénérationnelle lorsque nous utilisons un indicateur inter-âge et intergénérationnel. Cet indicateur compare le revenu du patrimoine par habitant à un âge donné avec le revenu moyen du patrimoine des personnes âgées de 18 à 85 ans. Il donne la situation relative d'un groupe d'âge par rapport à ses contemporains et il donne également la situation relative d'une génération lorsque nous comparons les cohortes de naissance dans le temps. Nous constatons que la cohorte née en 1950 a bénéficié d'une meilleure position que ses successeurs. De plus, les cohortes nées avant et pendant la guerre semblent être encore plus favorisées que les baby-boomers. Les cohortes nées en 1930 et en 1940 ont une meilleure situation que les générations précédentes et une meilleure position que les générations suivantes.
  • Les inégalités intra-générationnelles en France.

    Hippolyte D ALBIS, Ikpidi BADJI
    2020
    Les inégalités intra-générationnelle sont les inégalités qui prévalent au sein d’une même classe d’âge. A l’aide des enquêtes « Revenus fiscaux » et « Revenus fiscaux et sociaux » menées entre 1996 et 2014, ces inégalités sont évaluées à l’aide du coefficient de Gini et du rapport inter-décile pour les revenus avant et après la redistribution opérée par le système social et fiscal. Des modèles Age-Cohorte-Période sont ensuite estimés pour distinguer les effets d’âge et de génération. Au cours du cycle de vie, les inégalités intra-générationnelles ont un profil en cloche et atteignent un maximum à 55-59 ans. Les inégalités sont significativement plus faibles chez les plus jeunes, quel que soit l’indicateur d’inégalités retenu, et chez les plus âgés, si on les mesure avec le rapport inter-décile. La comparaison des revenus avant et après redistribution révèle que le système social et fiscal réduit plus particulièrement les inégalités chez les jeunes. Lorsqu’elles sont mesurées avec le coefficient de Gini, les inégalités intra-générationnelles augmentent significativement de génération en génération. Lorsqu’elles sont mesurées avec le rapport inter-décile, la hausse est très forte pour les revenus bruts des générations nées à partir des années 1970. Le système social et fiscal a néanmoins compensé cette hausse car l’analyse du rapport inter-décile appliqué aux revenus disponibles ne révèle pas de différence significative entre les générations.
  • L'équité intergénérationnelle par les niveaux d'éducation en France.

    Hippolyte D ALBIS, Ikpidi BADJI
    2020
    Cet article analyse l'évolution des inégalités entre les âges et les générations en France à partir d'un pseudo-panel élaboré à partir des vagues successives de l'enquête française sur les dépenses des ménages qui ont eu lieu entre 1979 et 2011. Le niveau de vie des individus, évalué à partir du revenu disponible individualisé ou de la consommation privée, y compris les dépenses de logement et les loyers imputés, est décomposé selon le sexe et le niveau d'éducation. L'estimation des modèles âge-période-cohorte révèle que les hommes ayant un faible niveau d'éducation et nés après 1950 ont connu une baisse significative de leur revenu disponible par rapport à ceux nés entre 1918 et 1950. À l'inverse, lorsque l'on considère l'ensemble de la population masculine, aucune baisse du revenu disponible n'est observée. L'évolution est assez différente pour les femmes : celles qui ont un niveau d'éducation plus faible n'ont pas connu de baisse alors que l'ensemble de la population féminine a bénéficié d'une forte augmentation du revenu disponible à travers les générations.
  • Saisonnalité et contre-saisonnalité pour une alimentation.

    Faustine REGNIER, France CAVAILLET, Ikpidi BADJI
    INRA sciences sociales | 2019
    Dans un contexte d’inégalités croissantes et de souci marqué des décideurs publics, des acteurs économiques et des consommateurs pour l’environnement, l’adoption de pratiques alimentaires plus respectueuses de l’environnement constitue un défi écologique, économique et social. Un levier en particulier, encore peu exploré, s’offre aux consommateurs pour limiter l’empreinte environnementale des choix alimentaires : le recours aux aliments de saison, qui limitent les importations lointaines et la production locale hors-saison, toutes deux coûteuses en énergie. Mais on connait mal les variations saisonnières de nos consommations. Observe-t-on un réel affranchissement des saisons, ou suivons-nous encore les rythmes alimentaires saisonniers ? De même, s’abstraire des contraintes saisonnières était autrefois le privilège des riches : alors, qu’en est-il aujourd’hui ? Qui veut « manger de saison » ? Dans quelle mesure, enfin, le recours aux aliments de saison peut-il constituer le levier d’une alimentation plus durable ?.
  • Consommation de légumineuses en France : analyse des décisions d’achat des ménages.

    Ikpidi BADJI, France CAILLAVET, Marie benoit MAGRINI, Caroline MEJEAN, Marie josephe AMIOT CARLIN
    Journées Francophones de Nutrition (JFN 2019) | 2019
    Introduction et but de l’étude: Les produits à base de légumineuses présentent le double avantage d’être bons pour la santé humaine et l’environnement. Ce sont des sources de protéines végétales pouvant substituer des produits animaux fortement contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre. La consommation de légumineuses est promue par la FAO depuis 2016. En France, cette consommation reste peu élevée. Notre étude vise à mieux comprendre les déterminants des décisions d’achat des ménages français de produits à base de légumineuses. Matériel et méthodes: Les données proviennent des enquêtes de Kantar Worldpanel. Notre échantillon est composé des achats de 5006 ménages en 2015. Les produits achetés regroupent les légumineuses sous leurs formes brute, transformée et ingrédients dans diverses préparations. La décision d’achat est modélisée par la probabilité d’achat et par les quantités achetées. Nous avons appliqué une spécification « double hurdle » qui modélise un comportement séquentiel de la part des ménages. Les variables explicatives sont des caractéristiques démographiques, géographiques, socio-économiques et anthropométriques des panelistes. Résultats et Analyse statistique : Dans le panel, 6,8% des ménages n’achètent jamais ces produits. Parmi les acheteurs, la quantité moyenne consommée est de 3,63 kg/an /tête. D’après nos estimations la quantité achetée par le ménage dont le paneliste est dans la tranche d’âge 45-64 ans est de 1.11kg/an /tête supérieure à celle dans la tranche 18-44 ans. Les ménages résidant au Sud achètent 0,21 kg/an /tête de plus que ceux au Nord. La probabilité d’achat est associée positivement aux ménages dans les tranches inférieurs au revenu médian, mais avec des quantités achetées moindres. Les professions intermédiaires achètent des quantités inférieures par rapport à la catégorie de référence «employés/ouvriers ». Le niveau d’éducation inférieur au Bac est associé positivement à la quantité achetée. La quantité d’achat est également associée positivement à la catégorie de ménage dont le paneliste est en surpoids. En outre, notre étude souligne le rôle positif de l’autoproduction sur la probabilité d’achat de légumineuses. Conclusion: Nos résultats montrent en particulier l’importance du statut socio-économique et l’effet générationnel dans les décisions d’achat des ménages, ce qui devrait permettre d’éclairer les politiques de promotion de la consommation de légumineuses.
  • Inégalités intergénérationnelles dans les revenus disponibles ajustés à la mortalité.

    Hippolyte D'ALBIS, Ikpidi BADJI, Hippolyte D ALBIS
    Vienna Yearbook of Population Research | 2019
    Cet article analyse l'évolution des inégalités entre les générations en France en utilisant un indicateur composite comprenant le revenu et l'espérance de vie. Le revenu disponible ajusté à la mortalité a fortement augmenté au fil des générations. Cependant, une ventilation par sexe montre que cette tendance à la hausse est attribuable à une croissance rapide du revenu des femmes, tandis que le revenu des hommes a stagné pour toutes les cohortes nées depuis 1946.
  • Diet4Trans. Saisonnalité et contre-saisonnalité pour une alimentation durable.

    Faustine REGNIER, France CAILLAVET, Ikpidi BADJI, Anne laure DALSTEIN, Clemence ROUBALLAY
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Diet4Trans - rapport intermédiaire.

    Faustine REGNIER, France CAILLAVET, Ikpidi BADJI, Anne laure DALSTEIN, Clemence ROUBALLAY
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Les inégalités de niveaux de vie entre les générations en France.

    Hippolyte D ALBIS, Ikpidi BADJI
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2017
    Dans cet article, les effets de l’âge (ou du cycle de vie) et de génération sur le niveau de vie sont estimés à partir d’un pseudo-panel construit avec les différentes éditions de l’enquête Budget de famille entre 1979 et 2011. Le niveau de vie des ménages est apprécié avec le revenu disponible ou la consommation privée par unité de consommation, en isolant ou non les dépenses de logement et les loyers implicites. En s’appuyant sur la stratégie d’identification développée par Deaton et Paxson (1994) pour les modèles âge-période-cohorte (APC), deux principaux résultats sont mis en évidence. Tout d’abord, le niveau de vie augmente fortement avec l’âge, de 25 à 64 ans. Par exemple, la consommation des 50-54 ans est supérieure de 35 % à celle des 25-29 ans. À partir de 65 ans, l’évolution dépend de l’indicateur de niveau de vie considéré. Par ailleurs, le niveau de vie des générations du baby-boom est supérieur à celui des générations nées avant-guerre mais inférieur ou égal à celui des générations qui les suivent. Par exemple, la consommation de la cohorte née en 1946 est de 40 % supérieure à celle de la cohorte née en 1926 mais de 20 % inférieure à celle de la cohorte née en 1976. Si l’on prend l’ensemble des cohortes nées entre 1901 et 1979, aucune génération n’a été désavantagée par rapport à ses aînées. La discussion de ces résultats, notamment au regard de ceux issus d’autres stratégies d’identification ‒ la méthode âge-période-cohorte-détendancialisé (APCD) qui retire une tendance linéaire aux variables et une stratégie originale, la méthode espérance de vie-période-cohorte (EPC) qui remplace la variable d’âge par l’espérance de vie à chaque âge – souligne leur robustesse. Elle révèle l’importance de la croissance économique dans l’élévation du niveau de vie des générations et confirme qu’aucune génération n’a eu une consommation inférieure à celle des générations qui l’ont précédé.
  • Inégalités intergénérationnelles de niveau de vie en France.

    Ikpidi BADJI, Hippolyte D ALBIS
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2017
    Dans cet article, les effets de l'âge (ou du cycle de vie) et de la génération sur le niveau de vie sont estimés à l'aide d'un pseudo-panel élaboré à partir des différentes éditions de l'enquête sur les dépenses des ménages français (Budget de famille - BdF) entre 1979 et 2011. Le niveau de vie des ménages est calculé à partir du revenu disponible ou de la consommation privée par unité de consommation, incluant et excluant les dépenses de logement et les loyers imputés. L'utilisation de la stratégie d'identification développée par Deaton et Paxson (1994) pour les modèles Age-Période-Cohorte (APC) produit deux résultats principaux. Premièrement, le niveau de vie augmente significativement avec l'âge de 25 à 64 ans. Par exemple, la consommation est 35% plus importante pour les 50-54 ans que pour les 25-29 ans. A partir de 65 ans, l'évolution dépend de l'indicateur de niveau de vie considéré. Par ailleurs, le niveau de vie des générations du baby-boom est supérieur à celui des générations nées avant la seconde guerre mondiale, mais inférieur ou égal à celui des générations suivantes. Par exemple, la consommation de la cohorte née en 1946 est supérieure de 40% à celle de la cohorte née en 1926, mais inférieure de 20% à celle de la cohorte née en 1976. Si l'on considère toutes les cohortes nées entre 1901 et 1979, aucune génération n'a été moins chanceuse que ses ancêtres. La discussion de ces résultats démontre leur robustesse, notamment au regard des résultats d'autres stratégies d'identification, dont la méthode Age-Period-Cohort-Detrended (APCD) qui supprime la tendance linéaire des variables, et une stratégie originale, la méthode Life Expectancy-Period- Cohort (LEPC) qui remplace la variable âge par l'espérance de vie à chaque âge. Elle montre l'importance de la croissance économique dans l'augmentation du niveau de vie des générations et confirme qu'aucune génération n'a consommé moins que les générations qui l'ont précédée.
  • Les revenus du patrimoine privé en France : Y a-t-il une rupture de l'équité intergénérationnelle entre 1979 et 2011 ?

    Ikpidi BADJI, Hippolyte D ABLIS, Najat EL MEKKAOUI, Julien NAVAUX
    The Journal of the Economics of Ageing | 2017
    Nous utilisons la méthodologie des comptes nationaux de transfert pour calculer le revenu des actifs privés par âge pour les années 1979-2011. Nous analysons les profils d'âge à l'aide de trois indicateurs d'équité intergénérationnelle. Le revenu des actifs monétaires ne montre aucun signe de rupture générationnelle au profit de la génération du baby-boom. Au contraire, les baby-boomers ont souffert des taux d'intérêt élevés qu'ils ont payés pour devenir propriétaires. Les loyers imputés montrent une rupture évidente de l'équité intergénérationnelle lorsque nous utilisons un indicateur inter-âge et intergénérationnel. Cet indicateur compare le revenu du patrimoine par habitant à un âge donné avec le revenu moyen du patrimoine des personnes âgées de 18 à 85 ans. Il donne la situation relative d'un groupe d'âge par rapport à ses contemporains et il donne également la situation relative d'une génération lorsque nous comparons les cohortes de naissance dans le temps. Nous constatons que la cohorte née en 1950 a bénéficié d'une meilleure position que ses successeurs. En outre, les cohortes nées avant et pendant la guerre semblent être encore plus favorisées que les baby-boomers. Les cohortes nées en 1930 et en 1940 ont une meilleure situation que les générations précédentes et une meilleure position que les générations suivantes.
  • Est-ce que le vieillissement peut être une opportunité pour l’économie française ?

    Ikpidi BADJI, Lionel RAGOT, Valerie MIGNON, Lionel RAGOT, Valerie MIGNON, Xavier CHOJNICKI, Frederic DOCQUIER, Didier BLANCHET, Xavier CHOJNICKI, Frederic DOCQUIER
    2016
    Le vieillissement démographique en France constitue un sujet de préoccupation majeure et fait l'objet de plusieurs recherches du point de vue économique. La plupart des études mettent en évidence les effets négatifs du vieillissement sur l'économie française notamment sur les comptes de la protection sociale et le marché du travail. Récemment une nouvelle littérature relative au vieillissement émerge. Celle-ci cherche à savoir et à montrer en quoi le vieillissement peut être une opportunité pour l'économie. Cette thèse s'inscrit dans cette littérature. Elle cherche à répondre à la question suivante : Est-ce que le vieillissement peut être une opportunité pour l'économie française ? Pour répondre à cette question, la thèse explore les pistes de l'épargne et de la consommation en insistant sur la partie de la consommation. La thèse est articulée en cinq chapitres. Le chapitre 1 décrit les causes du vieillissement démographique en France et dresse un état des lieux des études qui portent sur l'effet de ce phénomène sur l'économie française. Le chapitre 2 analyse l'évolution du revenu, du niveau de consommation et du taux d'épargne au cours du cycle de vie et selon les générations afin d'appréhender l'évolution la consommation et du taux d'épargne agrégés dans une société vieillissante et avec le renouvellement des générations. Ces résultats permettent également de comparer le niveau de vie des classes d'âge et des différentes générations. Le chapitre 3 se focalise sur l'évolution de la structure de consommation selon l'âge, les générations et suite à une modification du revenu du ménage. Le chapitre 4 part du constat de la modification de la structure de consommation au cours du temps, la différence de la structure de consommation entre les ménages d'âge actif et les seniors pour estimer les échelles d'équivalence de 1979 à 2010, des seniors et des ménages d'âge actif. Ces échelles permettent de comparer le niveau de vie des seniors et des ménages d'âge actif en tenant compte des économies d'échelles réalisées au sein des différents ménages. Enfin le chapitre 5 utilise un modèle d'équilibre général pour quantifier l'effet du vieillissement sur la structure de consommation, productive et de l'emploi.
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