SENIK Claudia

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Thématiques des productions
Affiliations
  • 2012 - 2020
    Universite de paris iv paris-sorbonne
  • 2012 - 2021
    Ecole d'économie de Paris
  • 2019 - 2020
    Communauté d'universités et établissements Université Sorbonne Paris Cité
  • 2012 - 2019
    Paris Jourdan sciences économiques
  • 1992 - 1993
    Ecole des hautes études en sciences sociales
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2010
  • 1993
  • Des résidents âgés plus heureux. L'impact positif de l'activité physique sur l'état de santé objectif et subjectif des personnes âgées dans les maisons de retraite. Evidence from a Multi-Site Randomized Controlled Trial.

    Claudia SENIK, Guglielmo ZAPPALA, Carine MILCENT, Chloe GERVES PINQUIE, Patricia DARGENT MOLINA
    Applied Research in Quality of Life | 2021
    Nous explorons les effets des programmes d'exercices physiques adaptés dans les maisons de retraite, dans lesquelles certains résidents souffrent de démence et/ou de limitations physiques et d'autres non. Nous utilisons les données de 452 participants suivis pendant 12 mois dans 32 maisons de retraite de quatre pays européens. En utilisant une différence dans la différence avec un modèle d'effets aléatoires individuels, nous montrons que le programme a eu un impact significatif sur le nombre de chutes et sur la santé auto-déclarée et la qualité de vie liée à la santé des résidents (EQ-5D). La portée étendue de cette étude, en termes de sites, de pays et de résultats mesurés, apporte une généralité aux preuves déjà existantes. Un simple calcul, dans le cas de la France, suggère que ces programmes sont très rentables.
  • Des résidents âgés plus heureux. L'impact positif de l'activité physique sur l'état de santé objectif et subjectif des personnes âgées en maison de retraite. Résultats d'un essai contrôlé randomisé multisite.

    Claudia SENIK, Guglielmo ZAPPALA, Carine MILCENT, Chloe GERVES PINQUIE, Patricia DARGENT MOLINA
    2021
    Nous explorons les effets des programmes d'exercices physiques adaptés dans les maisons de retraite, dans lesquelles certains résidents souffrent de démence et/ou de limitations physiques et d'autres non. Nous utilisons les données de 452 participants suivis pendant 12 mois dans 32 maisons de retraite de quatre pays européens. En utilisant une différence dans la différence avec un modèle d'effets aléatoires individuels, nous montrons que le programme a exercé un impact significatif sur le nombre de chutes et sur la santé auto-déclarée et la qualité de vie liée à la santé des résidents (EQ-5D). La portée étendue de cette étude, en termes de sites, de pays et de résultats mesurés, apporte une généralité aux preuves déjà existantes. Un simple calcul, dans le cas de la France, suggère que ces programmes sont très rentables.
  • Satisfaction salariale et salaires de référence.

    Claudia SENIK
    Handbook of Labor, Human Resources and Population Economics | 2021
    Le fait que la satisfaction salariale dépende du salaire de référence est désormais un acquis de la littérature empirique sur le bonheur. Les employés se soucient du salaire de leurs collègues. Ils se comparent à différentes notions de salaire de référence et souffrent des comparaisons désavantageuses, plus qu'ils ne profitent des comparaisons avantageuses. Cependant, le salaire de référence agit parfois de manière positive, comme un vecteur d'information. En termes de méthodes, la littérature empirique s'est développée en trois étapes. Premièrement, elle a commencé par s'interroger sur l'association statistique entre une notion de salaire de référence (ou de revenu de référence), telle que définie par les chercheurs, et la satisfaction autodéclarée. Deuxièmement, certains chercheurs ont essayé d'obtenir la direction des comparaisons de revenus en incluant des questions directes dans de grandes enquêtes sur la population. Troisièmement, les chercheurs ont tenté de fournir des preuves expérimentales de l'effet causal des comparaisons sur la satisfaction (au-delà de la simple association statistique) en utilisant des expériences naturelles, sur le terrain et en laboratoire.
  • Crises de confiance ?

    Claudia SENIK
    2021
    "Il est communément acquis que la confiance est la vertu élémentaire de toute vie sociale : sans confiance, les conduites de nos semblables seraient imprévisibles et dangereuses, alors qu’elle permet d’anticiper leurs actions et réactions. Mais l’établissement de la confiance repose sur des dispositifs culturels, institutionnels, sociaux et, souvent, imaginaires et religieux. Or, force est de reconnaître que nos sociétés contemporaines sont perturbées par des crises de confiance aux manifestations très diverses : mise en cause des élites politiques, du savoir scientifique et de l’expertise, succès des théories du complot, etc. Dans le même temps, ces crises n’empêchent pas la construction d’autres modalités de la confiance. S’il importe donc d’analyser la manière dont elle est affaiblie, voire détruite, il faut aussi saisir la production continue de la confiance sous des formes nouvelles. Tel est l’objet de cet ouvrage collectif, qui réunit des contributions originales de chercheurs mobilisant nombre de disciplines des sciences humaines et sociales : histoire, anthropologie, psychologie, économie, sociologie, sciences politiques, sciences de la communication… Ces approches plurielles contribuent à éclairer un thème qui embrasse la totalité de la vie des sociétés et peut se décliner en de multiples questions et objets.".
  • Les Français et l'argent : 6 nouvelles questions d'économie contemporaine.

    Daniel COHEN, Claudia SENIK
    2021
    Voici une synthèse magistrale sur les pratiques sociales des Français qui bouscule bien des idées reçues. Le contexte ? Les Français sont plus pessimistes que les autres européens. Pourquoi ? A cause manifestement de leur défiance vis-à-vis des institutions et de la société. Le résultat ? Leur bonheur privé dépend, plus qu’ailleurs, de leur richesse personnelle. Les différents contributeurs de ce livre s’interrogent sur le rapport de l’argent et des Français, sur leur générosité envers les œuvres caritatives et sur leur rapport à l’impôt. Ils élargissent aussi le champ de l’analyse de nos comportements en décrivant la manière dont les couples se coordonnent pour gérer leur passage à la retraite. Ils décryptent le monde très particulier du football, illustré par le montant des transferts de joueurs qui atteint chaque saison des nouveaux records et constatent l’éclatement du monde du travail dont la polarisation des emplois est l’expression la plus visible. Au-delà de l’approche strictement économique, ce tableau ambitieux des nouvelles recherches en cours aide à mieux comprendre la société française et le monde qui l’entoure.
  • Les Français et l’argent : 6 nouvelles questions d’économie contemporaine.

    Daniel COHEN, Claudia SENIK
    2021
    Voici une synthèse magistrale sur les pratiques sociales des Français qui bouscule bien des idées reçues. Le contexte ? Les Français sont plus pessimistes que les autres européens. Pourquoi ? A cause manifestement de leur défiance vis-à-vis des institutions et de la société. Le résultat ? Leur bonheur privé dépend, plus qu’ailleurs, de leur richesse personnelle. Les différents contributeurs de ce livre s’interrogent sur le rapport de l’argent et des Français, sur leur générosité envers les œuvres caritatives et sur leur rapport à l’impôt. Ils élargissent aussi le champ de l’analyse de nos comportements en décrivant la manière dont les couples se coordonnent pour gérer leur passage à la retraite. Ils décryptent le monde très particulier du football, illustré par le montant des transferts de joueurs qui atteint chaque saison des nouveaux records et constatent l’éclatement du monde du travail dont la polarisation des emplois est l’expression la plus visible. Au-delà de l’approche strictement économique, ce tableau ambitieux des nouvelles recherches en cours aide à mieux comprendre la société française et le monde qui l’entoure.
  • Les Français et l’argent. 6 nouvelles questions d’économie contemporaine.

    Daniel COHEN, Claudia SENIK
    2021
    Voici une synthèse magistrale sur les pratiques sociales des Français qui bouscule bien des idées reçues. Le contexte ? Les Français sont plus pessimistes que les autres européens. Pourquoi ? A cause manifestement de leur défiance vis-à-vis des institutions et de la société. Le résultat ? Leur bonheur privé dépend, plus qu'ailleurs, de leur richesse personnelle. Les différents contributeurs de ce livre s'interrogent sur le rapport de l'argent et des Français, sur leur générosité envers les oeuvres caritatives et sur leur rapport à l'impôt. Ils élargissent aussi le champ de l'analyse de nos comportements en décrivant la manière dont les couples se coordonnent pour gérer leur passage à la retraite. Ils décryptent le monde très particulier du football, illustré par le montant des transferts de joueurs qui atteint chaque saison des nouveaux records et constatent l'éclatement du monde du travail dont la polarisation des emplois est l'expression la plus visible. Au-delà de l'approche strictement économique, ce tableau ambitieux des nouvelles recherches en cours aide à mieux comprendre la société française et le monde qui l'entoure.
  • Le Bien-être en France.

    Mathieu PERONA, Claudia SENIK, Yann ALGAN, Elizabeth BEASLEY, Daniel COHEN, Sandra HOIBIAN, Dylan ALEZRA
    2021
    Depuis sa création, il y a quatre ans, l’Observatoire du bien-être se donne la mission de scruter le bien-être des Français . le présent rapport vise à donner une image de cette activité, et ce faisant, à dresser un portrait de la France au prisme du bien-être subjectif. Le travail, d’abord, qui joue un rôle primordial dans la satisfaction, non seulement à cause du revenu qu’il procure, mais aussi par les relations sociales qu’il occasionne et du sens qu’il donne à l’activité individuelle. C’est d’ailleurs surtout à travers la sphère professionnelle que le niveau d’éducation contribue à la satisfaction. On constate hélas que dans le domaine du travail, peut-être plus que dans tout autre, le célèbre « déficit de bonheur français » s’exprime à travers un niveau d’insatisfaction plus élevé que chez nos voisins européens. C’est peut-être pourquoi, à l’inverse de nombreux pays, le passage à la retraite ne semble pas constituer en France une charnière difficile, de nature à provoquer une baisse de bien-être, même s’il occasionne une perte de revenu. Pour les chômeurs, il représente même une sortie de la précarité et du stigmate, nettement favorable au bien-être. Les liens sociaux et privés ensuite, dont on mesure l’importance, en creux, par le sentiment de solitude particulièrement délétère qui s’exprime dans certaines communes du territoire français. C’est en effet dans les territoires en déclin démographique, d’où la vie sociale se retire, que l’on a vu récemment se manifester des signes de fort mécontentement : insatisfaction, abstention électorale, et manifestations de Gilets jaunes. Au total, les Français se classent plus mal que les autres Européens sur un grand nombre de mesures subjectives de bien-être malgré une situation beaucoup moins défavorable en matière d’indicateurs objectifs. Nous y voyons le signe d'une société inquiète, mal à l'aise avec les transformations qui la traversent. Peut-être aussi, dans une société centralisée où l’on attend beaucoup de l’Etat, est-il particulièrement angoissant de voir l’échelle nationale largement dépassée par l’ampleur des changements mondiaux. Le dernier chapitre de cet ouvrage ajoute une profondeur historique à l’analyse, et suggère que la notion de crise, apparue au milieu des années 1970, s’est durablement installée dans la société française, ainsi que le pessimisme et l’insatisfaction qui l’accompagnent. Ces observations, réalisées au cours des années passées, revêtent une teneur nouvelle à la lumière de la crise du Covid-19. Si le gouvernement fait face à un arbitrage cornélien entre la lutte contre l’épidémie et l’économie, il prend aussi progressivement conscience de la nécessité de préserver le bien-être et la santé mentale de la population.
  • L’économie du bien-être subjectif.

    Claudia SENIK, Anthony LEPINTEUR
    Le grand manuel de la PP : théories et champs d’intervention | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Bien-être au travail : Ce qui compte.

    Claudia SENIK
    2020
    L'ouvrage met au jour les sources profondes, parfois invisibles, d'un bien-être au travail dont l'impact sur la vie sociale et économique est considérable. Il passe en revue les leviers dont les ressources humaines devraient s'emparer pour accroître l'épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie, perspectives de progression, etc. Le bien-être au travail ne se réduit pas à de simples facteurs individuels et psychologiques. Il tient largement à la structure des entreprises, à leur type de management et à leur climat social, qui peuvent aussi engendrer de grandes souffrances. En s'appuyant sur des recherches récentes, françaises et internationales, l'économiste Claudia Senik met au jour les sources profondes, parfois invisibles, d'un bien-être au travail dont l'impact sur la vie sociale et économique est considérable. Elle passe en revue tous les leviers dont les services de ressources humaines devraient s'emparer pour accroître l'épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie, perspectives de progression, valorisation symbolique des fonctions, transparence des modes de différenciation salariale, etc.
  • Du col rose à la blouse de laboratoire. Persistance culturelle et diffusion des normes de genre socialistes.

    Naomi FRIEDMAN SOKULER, Claudia SENIK
    2020
    La chute du rideau de fer en 1989 a entraîné une vague migratoire massive de l'ex-Union soviétique (FSU) vers Israël. Nous documentons la persistance et la transmission des normes de genre non conventionnelles soviétiques, à la fois verticalement à travers les générations d'immigrants, et horizontalement à travers les effets du voisinage et des pairs à l'école. En suivant les choix éducatifs et professionnels d'une cohorte de jeunes femmes israéliennes, nous identifions la persistance de deux caractéristiques importantes de la culture soviétique : la priorité accordée à la science et à la technologie, et le fort attachement des femmes au travail rémunéré. Les femmes nées dans l'ex-Union soviétique, qui ont immigré en bas âge, sont nettement plus susceptibles que les natifs et les autres immigrants de se spécialiser dans les STIM au lycée. Dans l'enseignement supérieur, elles restent surreprésentées dans les STIM, mais se distinguent également des autres femmes par le fait qu'elles évitent spécifiquement les filières menant à des emplois de "cols roses", comme l'enseignement et le travail social. Elles font également preuve d'un choix spécifique en matière d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, reflétant un plus grand engagement dans le travail rémunéré. Enfin, les choix des femmes autochtones s'orientent vers les STIM et s'éloignent des filières traditionnellement féminines à mesure que la proportion d'immigrés de la FSU dans leur enseignement secondaire inférieur augmente.
  • Les Jones au Japon : comparaisons de revenus et satisfaction financière.

    Andrew e. CLARK, Claudia SENIK, Katsunori YAMADA
    The Japanese Economic Review | 2020
    Cet article utilise des données d'enquête par Internet à relativement grande échelle au Japon pour analyser les comparaisons de revenus et la satisfaction des revenus. Contrairement à la grande majorité des travaux empiriques dans le domaine du bien-être subjectif, nous sommes en mesure de mesurer à la fois la direction (vers qui ?) et l'intensité (combien ?) des comparaisons de revenus. Par rapport aux Européens, les Japonais se comparent davantage à leurs amis et moins à leurs collègues, et comparent davantage leurs revenus. La relation entre la satisfaction et le revenu du groupe de référence est négative et plus négative pour ceux qui disent comparer davantage leurs revenus. Notre principale conclusion concerne la mesure du revenu du groupe de référence pertinent. Il est courant dans les travaux non expérimentaux de calculer le "revenu des autres" sous la forme d'une moyenne cellulaire conditionnelle ou inconditionnelle, les cellules étant définies par le quartier, le lieu de travail ou le type démographique. Nous montrons que deux de ces mesures de moyenne cellulaire (l'une provenant de l'ensemble de données, l'autre de sources externes) s'adaptent moins bien aux données sur le bien-être qu'une simple mesure autodéclarée du revenu des autres. La mesure autodéclarée du revenu d'autrui serait sans doute un complément utile à de nombreuses enquêtes existantes.
  • Se sentir bien ou se sentir mieux ?

    Alberto PRATI, Claudia SENIK
    2020
    Les gens peuvent-ils se souvenir correctement de leur bien-être passé ? Nous étudions trois enquêtes nationales auprès de la population britannique, allemande et française, dans le cadre desquelles plus de 50 000 citoyens européens ont été interrogés sur leur satisfaction de vie actuelle et passée. Nous découvrons des biais systématiques dans le rappel du bien-être subjectif : en moyenne, les gens ont tendance à surestimer l'amélioration de leur bien-être au fil du temps et à sous-estimer leur bonheur passé. Mais ce chiffre global cache une profonde asymétrie : alors que les personnes heureuses se souviennent de l'évolution de leur vie comme étant meilleure qu'elle ne l'était, les personnes malheureuses ont tendance à exagérer sa détérioration. Il semble donc que se sentir heureux aujourd'hui implique de se sentir mieux qu'hier. Ces résultats permettent d'expliquer pourquoi les personnes heureuses sont plus optimistes, perçoivent les risques comme plus faibles et sont plus ouvertes aux nouvelles expériences.
  • Crises de confiance ?

    Claudia SENIK
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Bien-être au travail - Ce qui compte.

    Claudia SENIK
    2020
    Le bien-être au travail ne se réduit pas à de simples facteurs individuels et psychologiques. Il tient largement à la structure des entreprises, à leur type de management et à leur climat social, qui peuvent aussi engendrer de grandes souffrances. En s'appuyant sur des recherches récentes, françaises et internationales, l'économiste Claudia Senik met au jour les sources profondes, parfois invisibles, d'un bien-être au travail dont l'impact sur la vie sociale et économique est considérable. Elle passe en revue tous les leviers dont les services de ressources humaines devraient s'emparer pour accroître l'épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie, perspectives de progression, valorisation symbolique des fonctions, transparence des modes de différenciation salariale, etc.
  • Bien-être au travail : ce qui compte.

    Claudia SENIK
    2020
    L'ouvrage met au jour les sources profondes, parfois invisibles, d'un bien-être au travail dont l’impact sur la vie sociale et économique est considérable. Il passe en revue les leviers dont les ressources humaines devraient s’emparer pour accroître l’épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie, perspectives de progression, etc. Le bien-être au travail ne se réduit pas à de simples facteurs individuels et psychologiques. Il tient largement à la structure des entreprises, à leur type de management et à leur climat social, qui peuvent aussi engendrer de grandes souffrances. En s'appuyant sur des recherches récentes, françaises et internationales, l’économiste Claudia Senik met au jour les sources profondes, parfois invisibles, d’un bien-être au travail dont l’impact sur la vie sociale et économique est considérable. Elle passe en revue tous les leviers dont les services de ressources humaines devraient s’emparer pour accroître l’épanouissement professionnel de leurs salariés : autonomie, perspectives de progression, valorisation symbolique des fonctions, transparence des modes de différenciation salariale, etc.
  • Défaire le genre avec des institutions : Leçons de la division et de la réunification de l'Allemagne.

    Quentin LIPPMANN, Alexandre GEORGIEFF, Claudia SENIK
    The Economic Journal | 2020
    En utilisant la division de l'Allemagne, qui a duré 41 ans, comme expérience naturelle, nous montrons que les institutions de la République démocratique allemande en matière d'égalité des sexes ont créé une culture qui a défait la norme de l'homme soutien de famille et ses conséquences. Depuis la réunification, l'Allemagne de l'Est se distingue toujours de l'Allemagne de l'Ouest, non seulement en raison de la contribution plus élevée des femmes au revenu du ménage, mais aussi parce que les femmes est-allemandes peuvent gagner plus que leur mari sans avoir à augmenter leur nombre d'heures de travail ménager, mettre leur mariage en péril ou se retirer du marché du travail. En revanche, la norme d'un revenu masculin plus élevé, et ses conséquences, sont encore répandues en Allemagne de l'Ouest.
  • Essais sur les déterminants de l'inégalité des salaires.

    Sophie CETRE, Yann ALGAN, Claudia SENIK, Elise HUILLERY, Yann ALGAN, Claudia SENIK, Denis FOUGERE, Nicolas JACQUEMET, Andrea ICHINO, Denis FOUGERE, Nicolas JACQUEMET
    2020
    Cette thèse examine les déterminants des inégalités salariales, du point de vue de l’économie comportementale. Le premier chapitre analyse les choix d’orientation des étudiants dans le supérieur. En fondant notre analyse sur le contenu de lettres de motivation, nous décrivons l’évolution de leurs préférences scolaires et la manière dont ils prennent en compte des informations relatives à leurs capacités dans différentes matières. Le deuxième chapitre décrit les résultats d'une expérience étudiant les préférences en matière d’attribution des revenus. Nous montrons que, derrière le voile d’ignorance, les individus favorisent largement des inégalités plus importantes lorsqu’elles sont aussi plus efficaces. Mais lorsque ces inégalités apparaissent concrètement, un quart des sujets préfère réduire le montant attribué aux plus riches, même si cela n'améliore la situation de personne. Le troisième chapitre étudie la manière dont les préférences distributives des managers affectent la répartition des salaires, en se fondant sur des données d’enquête et une expérience. Nous montrons que les managers ont des préférences distributives normatives et sont prêts à payer pour les mettre en œuvre. Le quatrième chapitre analyse les résultats d'une expérience en ligne sur la discrimination ethnique aux États-Unis et en Allemagne. Nous comparons les caractéristiques du favoritisme ethnique au sein de chaque pays. Nous montrons que divulguer des informations sur la réussite économique des minorités ethniques permet de réduire le comportement discriminatoire de la majorité ethnique. Cependant, ces informations peuvent accroître la méfiance entre deux personnes issues de la même minorité.
  • Le bien-être à travers le prisme de l'internet.

    Yann ALGAN, Fabrice MURTIN, Elizabeth BEASLEY, Kazuhito HIGA, Claudia SENIK
    PLOS ONE | 2019
    Dans la section Financement, le numéro de subvention du bailleur de fonds, le Conseil européen de la recherche, est manquant. L'information correcte sur le financement est la suivante : Cette recherche a été financée par le CEPREMAP et le Conseil européen de la recherche. Yann Algan a reçu un soutien financier pour ce travail du programme Horizon 2020 de la Commission européenne dans le cadre de la subvention de consolidation du Conseil européen de la recherche n° 647870. Les financeurs n'ont eu aucun rôle dans la conception de l'étude, la collecte et l'analyse des données, la décision de publier ou la préparation du manuscrit.
  • Genre, institutions et politique.

    Quentin LIPPMANN, Claudia SENIK, Dominique MEURS, Dominique MEURS, Quoc anh DO, Anne SOLAZ, Romain WACZIARG, Ekaterina ZHURAVSKAYA
    2019
    Cette thèse vise à étudier le lien entre institutions, genre et politique. Elle cherche à répondre à trois questions: les institutions peuvent-elles défaire les normes de genre ? Les institutions seraient-elles plus égalitaires si elles étaient dirigées par des femmes ? Pourquoi les femmes sont-elles absentes des positions de pouvoir ? Le premier chapitre de cette thèse vise à étudier le rôle des institutions dans la création des normes de genre. La norme étudiée est celle selon laquelle une femme doit gagner moins que son mari. En utilisant, la division de l'Allemagne comme une expérience naturelle, nous montrons que les institutions égalitaires est-allemandes ont défait le genre. Après la réunification, une femme est-allemande peut gagner plus que son mari sans augmenter son nombre d'heures de travail domestique, risquer de divorcer ou de se retirer du marché du travail. A l'opposé, en Allemagne de l'Ouest, ces comportements sont toujours observables.Le deuxième chapitre étudie si les institutions seraient plus égalitaires avec des femmes à leur tête. En particulier, nous cherchons à déterminer si les femmes politiciennes ont les mêmes priorités que leurs collègues masculins. Le contexte étudié est celui du Parlement Français durant la période 2001-2017. En combinant des méthodes d'analyse de texte avec des variations exogènes dans le sexe des politiciens, ce chapitre montre que, relativement à leurs collègues masculins, les femmes politiciennes à l'Assemblée Nationale défendent plus les intérêts des femmes dans la population. Le thème où les différences sexuées d'activité parlementaire sont les plus marquées est précisément celui de l'égalité femmes-hommes, suivi des thématiques liées à l'enfance et à la santé. Les hommes sont plus actifs sur les thématiques militaires. Nous montrons que ces différences proviennent de l'intérêt individuel des législateurs. Enfin, nous répliquons ces résultats au Sénat en exploitant l'introduction d'une réforme qui a imposé la parité.Le troisième chapitre s'intéresse aux raisons derrière la sous-représentation des femmes dans les positions de pouvoir. Il cherche à déterminer si dans un contexte où les politiciens sont majoritairement des hommes, la "prime aux sortants" lors d'élections réduit le nombre de femmes élues. Le contexte étudié est celui des municipalités de moins de 1000 habitants en France. Nous montrons que contrairement à ce qu'on peut s'attendre, lorsque les politiciens ne sont pas éligibles à leur réélection, la part de femmes élus n'augmente pas. C'est parce qu'il est plus difficile pour une femme de remplacer une femme que de remplacer un homme.
  • Le Passage à la retraite.

    Madeleine PERON, Claudia SENIK, Mathieu PERONA
    Notes de l'Observatoire du Bien-être du CEPREMAP | 2019
    Le projet de réforme du système de retraites français, dévoilé en juillet dernier, devrait remplacer les notions d’âge légal de départ à la retraite par un âge-pivot, évoluant en fonction de l’espérance de vie des générations. On a déjà pu voir à quel point cette question de l’âge de départ à la retraite faisait l’objet de prises de position marquées, reflétant l’importance symbolique de cette transition dans notre société. Pour autant, la littérature économique met en évidence des impacts négatifs comme positifs du départ à la retraite, selon le contexte national et la situation des personnes concernées. Cette ambivalence du départ à la retraite se retrouve dans les évaluations subjectives de bien-être. La retraite n’efface par ailleurs pas ou peu les différences sociales dans l’évaluation de son bien-être : les plus satisfaits avant leur retraite le sont également après, même si dans certains domaines, en particulier celui de la santé, l’écart entre groupes sociaux tend à se réduire avec le passage à la retraite. Du fait de la place occupée par le travail dans la construction de la position sociale des individus, la retraite peut également être un moment d’interrogation de leur utilité sociale, lorsque certains liens de sociabilité liés au travail se distendent. Nous observons de tels effets dans le cas français, mais ils restent faibles pour les personnes de moins de 70 ans, et d’autant plus faibles si, comme un tiers des retraités de cette classe d’âge, la personne est engagée dans des activités de bénévolat. Les interrogations douloureuses sur l’utilité sociale ou le sentiment de solitude sont plutôt un problème propre au quatrième âge, à partir de 80 ans.
  • Quantifier l'impact immatériel des Jeux olympiques en utilisant des données sur le bien-être subjectif.

    Paul DOLAN, Georgios KAVETSOS, Christian KREKEL, Dimitris MAVRIDIS, Robert METCALFE, Claudia SENIK, Stefan SZYMANSKI, Nicolas r. ZIEBARTH
    2019
    L'organisation des Jeux olympiques coûte des milliards de dollars aux contribuables. Dans un cadre quasi-expérimental, cet article évalue l'impact immatériel des Jeux olympiques de Londres 2012, en utilisant un nouveau panel de 26 000 résidents de Londres, Paris et Berlin pendant les étés 2011, 2012 et 2013. Nous montrons que l'organisation des Jeux Olympiques augmente le bien-être subjectif des résidents de la ville hôte pendant l'événement, en particulier au moment des cérémonies d'ouverture et de clôture. Cependant, nous n'avons pas trouvé beaucoup de preuves de l'impact de l'héritage. En estimant la volonté implicite des résidents de payer pour l'événement, nous ne trouvons pas que cela en valait la peine pour Londres seulement, mais qu'un impact modeste sur le bien-être du reste du pays rendrait l'événement rentable.
  • Défaire le genre avec des institutions. Leçons de la division et de la réunification de l'Allemagne.

    Quentin LIPPMANN, Alexandre GEORGIEFF, Claudia SENIK
    2019
    Les chercheurs en sciences sociales ont fourni des preuves empiriques que "le genre l'emporte sur l'argent", c'est-à-dire que les normes de genre peuvent être plus puissantes que la rationalité économique pour façonner les arrangements quotidiens entre conjoints. En particulier, lorsqu'elles s'écartent de la norme de "l'homme soutien de famille", les femmes réagissent en "faisant du genre", c'est-à-dire en surjouant leur rôle féminin en augmentant le nombre d'heures de travail ménager qu'elles accomplissent. Le risque de divorce augmente également lorsqu'une femme gagne plus que son mari. Cet article montre que, bien que puissantes, ces normes sont culturelles et peuvent être supplantées par les institutions. Nous utilisons la division de l'Allemagne, qui a duré 41 ans, comme une expérience naturelle et nous examinons les différences entre les Lander de l'Est et de l'Ouest en termes de comportement de genre après la réunification allemande. Comme la plupart des pays du bloc socialiste, l'ancienne RDA avait conçu des institutions beaucoup plus égalitaires entre les sexes que leur homologue de l'ancienne RFA. Nous montrons que ces institutions ont créé une culture qui continue à influencer le comportement jusqu'à la période actuelle. En particulier, l'Allemagne de l'Est diffère de l'Allemagne de l'Ouest dans le sens où une femme peut gagner plus que son mari sans "faire du sexe" et sans mettre son mariage en danger.
  • Quantifier l'impact immatériel des Jeux olympiques en utilisant des données sur le bien-être subjectif.

    Paul DOLAN, Georgios KAVETSOS, Christian KREKEL, Dimitris MAVRIDIS, Robert METCALFE, Claudia SENIK, Stefan SZYMANSKI, Nicolas r. ZIEBARTH
    Journal of Public Economics | 2019
    L'organisation des Jeux olympiques coûte des milliards de dollars aux contribuables. Dans un cadre quasi-expérimental, cet article évalue l'impact immatériel des Jeux olympiques de Londres 2012, en utilisant un panel inédit de 26 000 résidents de Londres, Paris et Berlin pendant les étés 2011, 2012 et 2013. Nous montrons que l'organisation des Jeux olympiques augmente le bien-être subjectif des résidents de la ville hôte pendant l'événement, en particulier au moment des cérémonies d'ouverture et de clôture. Cependant, nous n'avons pas trouvé beaucoup de preuves des effets de l'héritage. En estimant la volonté implicite des résidents de payer pour l'événement, nous ne trouvons pas que cela en valait la peine pour Londres seulement, mais qu'un impact modeste sur le bien-être du reste du pays ferait que l'accueil en valait le coût.
  • Retraite et chocs de santé inattendus.

    Benedicte h APOUEY, Cahit GUVEN, Claudia SENIK
    Economics & Human Biology | 2019
    La retraite est-elle bonne pour la santé ? Nous complétons les études précédentes en explorant l'effet de la retraite sur l'évolution inattendue de la santé. En utilisant les données de panel de l'enquête Household, Income and Labour Dynamics in Australia (2001-2014), nous construisons des mesures de l'inadéquation entre l'évolution de la santé attendue et l'évolution réelle de la santé des individus (ci-après " chocs de santé "). Dans notre approche, la causalité inverse allant des chocs de santé à la retraite est hautement improbable, car nous examinons les chocs qui se produisent après la retraite, et ces chocs sont, par définition, non anticipés. Nous constatons que le départ à la retraite diminue la probabilité de chocs négatifs (d'environ 16 % à 24 % pour les hommes et 14 % à 23 % pour les femmes) tout en augmentant la probabilité de chocs positifs (de 9 % à 14 % pour les hommes et 10 % à 13 % pour les femmes). Ce résultat est robuste à l'utilisation de différentes structures d'anticipation et de retard et de mesures alternatives du changement de santé. Nos résultats sont donc cohérents avec un impact positif de la retraite sur la santé.
  • Préférences en matière de distribution des revenus : Evidence from a choice experiment.

    Sophie CETRE, Max LOBECK, Claudia SENIK, Thierry VERDIER
    Journal of Economic Psychology | 2019
    À l'aide d'une expérience de choix en laboratoire, nous évaluons l'importance relative de différentes attitudes à l'égard de l'inégalité des revenus. Nous sollicitons les préférences des sujets concernant des paires de distributions de gains au sein de petits groupes, dans un cadre semblable à celui d'une entreprise. Nous constatons que les distributions qui satisfont au critère de dominance de Pareto suscitent un suffrage unanime : tous les sujets préfèrent une plus grande inégalité, à condition qu'elle améliore légèrement la situation de chacun. Ceci est vrai, que les gains soient basés sur le mérite ou la chance. L'unanimité ne se brise que lorsque les positions des sujets dans la distribution des revenus sont fixes et connues ex ante. Même dans ce cas, 75 % des sujets préfèrent les distributions à dominante Pareto, mais 25 % des sujets s'engagent à brûler l'argent au sommet afin de réduire l'inégalité, même si cela n'améliore la situation de personne. Une majorité de sujets adopte une distribution plus égale si leur propre revenu ou l'efficacité globale n'est pas en jeu. Lorsque leur propre revenu est en jeu et que la somme des gains n'est pas affectée, 20 % des sujets sont prêts à payer pour un degré d'inégalité moindre.
  • Retraite et chocs de santé inattendus.

    Benedicte h. APOUEY, Cahit GUVEN, Claudia SENIK
    2019
    La retraite est-elle bonne pour la santé ? Cet article explore l'impact de la retraite sur les évolutions de santé inattendues. En utilisant les données de l'enquête annuelle Household, Income and Labour Dynamics in Australia (2001-2014), nous construisons des mesures de l'inadéquation entre l'évolution de la santé attendue et réelle de chaque personne (ci-après, " chocs de santé "). Nous constatons qu'après la retraite, la probabilité de chocs négatifs diminue et la probabilité de chocs de santé positifs augmente, pour les deux sexes. Ces chocs se traduisent par des variations de la satisfaction de vie dans le même sens (c'est-à-dire que les chocs de santé positifs inattendus augmentent la satisfaction de vie). D'autres indicateurs de la santé mentale et physique tirés du SF-36 varient de la même manière, c'est-à-dire qu'ils s'améliorent de manière inattendue après la retraite. Par définition, les chocs de santé sont à l'abri du problème de causalité inverse qui pourrait aller de la santé à la retraite. Par conséquent, nos résultats sont cohérents avec un impact positif de la retraite sur la santé.
  • Territoires, bien-être et politiques publiques.

    Yann ALGAN, Clement MALGOUYRES, Claudia SENIK
    Notes du conseil d’analyse économique | 2019
    Le mouvement des Gilets jaunes a introduit dans le débat public de nombreuses interrogations sur les inégalités territoriales. La présente Note vise à analyser les déterminants locaux du mécontentement d’une partie de la population. Nous étudions cinq caractéristiques des conditions de vie locale : l’emploi, la fiscalité locale, les équipements privés et publics, l’immobilier et le lien associatif. Nous mesurons l’évolution de ces dimensions au sein de chaque commune au cours des dernières années et analysons leur pouvoir prédictif sur trois symptômes du mal-être : la mobilisation des Gilets jaunes, la variation du taux d’abstention lors des élections présidentielles, ainsi que le mal-être déclaré par les citoyens.
  • L'impact de l'utilisation des institutions sur le bien-être des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et de leurs aidants.

    Thomas RAPP, Benedicte h APOUEY, Claudia SENIK
    Social Science & Medicine | 2018
    En France, les solutions d'institutionnalisation temporaire pour les personnes âgées dépendantes sont encouragées depuis le début des années 2000. Elles s'adressent aux patients maintenus à domicile, mais qui peuvent avoir besoin de solutions temporaires pour ajuster les contraintes des aidants, par exemple pour faciliter les transitions entre plusieurs aidants naturels ou pour permettre aux aidants naturels de partir en vacances. Cependant, l'influence de ces solutions sur les personnes âgées dépendantes et leurs aidants n'a pas encore été explorée. Nous utilisons des données longitudinales françaises (REAL.FR, 686 personnes âgées et leurs aidants primaires suivis entre 2000 et 2006) pour explorer l'impact du placement en institution sur le bien-être des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et de leurs aidants primaires informels. Les données distinguent les placements permanents en institution des séjours temporaires. A l'aide de modèles à effets fixes, nous quantifions l'évolution de la qualité de vie des patients et de la charge de soins des aidants suite au placement en institution. Nous constatons que les séjours permanents et temporaires sont associés à une diminution de la charge des aidants informels. Cependant, seuls les séjours permanents conduisent à une amélioration de la qualité de vie des patients. Ainsi, pris ensemble, les résultats suggèrent que si les placements à long terme peuvent maximiser le bien-être de tous les membres d'un ménage (patient et aidant), ce n'est pas nécessairement le cas des placements à court terme.
  • Les maths, les filles et le socialisme.

    Quentin LIPPMANN, Claudia SENIK
    Journal of Comparative Economics | 2018
    Cet article soutient que l'épisode socialiste en Allemagne de l'Est, qui a constitué une expérience radicale en matière d'égalité des sexes sur le marché du travail et dans d'autres instances, a laissé des traces persistantes sur les normes de genre. Nous nous concentrons sur l'un des écarts entre les sexes les plus résistants et les plus répandus dans les sociétés modernes : les mathématiques. En utilisant la division allemande comme expérience naturelle, nous montrons que la sous-performance des filles en mathématiques est fortement réduite dans les régions de l'ancienne RDA, contrairement à celles de l'ancienne RFA. Nous montrons que cette différence Est-Ouest est due aux attitudes, à la confiance et à la compétitivité des filles en mathématiques, et non à d'autres facteurs confondants, tels que la différence des conditions économiques ou des styles d'enseignement de part et d'autre de l'ancienne frontière politique. Nous apportons également la preuve que l'écart entre les sexes en mathématiques est plus faible dans les pays européens qui faisaient partie du bloc soviétique, par rapport au reste de l'Europe. La leçon est double : (1) une grande partie de l'écart omniprésent entre les sexes en mathématiques est due aux stéréotypes sociaux. (2) les institutions peuvent modifier durablement ces stéréotypes.
  • À la recherche de distributions de revenus unanimement préférées. Les résultats d'une expérience de choix.

    Sophie CETRE, Max LOBECK, Claudia SENIK, Thierry VERDIER
    2018
    À l'aide d'une expérience de choix en laboratoire, nous examinons les préférences pour des paires de distributions de revenus au sein de petits groupes dans un cadre semblable à celui d'une entreprise. Un type de distribution est-il capable d'attirer les votes à l'unanimité ? Il s'avère que la dominance de Pareto est le critère de choix le plus important : dans les choix binaires entre deux distributions, tous les sujets préfèrent une plus grande inégalité lorsqu'elle améliore faiblement la situation de tous. Ceci est vrai, que la distribution des revenus soit basée sur le mérite ou la chance. L'unanimité ne se brise que lorsque les positions des sujets dans la distribution des revenus sont fixes et connues ex ante. Cependant, même dans ce cas, 75% des sujets préfèrent les distributions à dominante Pareto. Cela suggère que les motifs d'efficacité sont de première importance, plus que l'origine de l'inégalité.
  • Trois essais sur l'impact des institutions sur le comportement des travailleurs et la qualité de l'emploi.

    Alexandre GEORGIEFF, Claudia SENIK, Dominique MEURS, Andrew CLARK, Paul FRIJTERS, Barbara PETRONGOLO, Gilles SAINT PAUL
    2018
    Cette thèse examine l'impact des institutions sur le comportement des travailleurs et la qualité de l'emploi. Les deux premiers chapitres utilisent des données subjectives afin d’évaluer l'impact des politiques de l'emploi sur la qualité de l'emploi d'une manière qui prenne en compte un éventail plus large de conditions de travail pertinentes par rapport à la littérature existante. Le premier chapitre montre qu'une baisse de l'assurance-chômage diminue la satisfaction au travail des travailleurs en les amenant à accepter de moins bonnes conditions de travail. Le deuxième chapitre montre que les effets de la protection partielle de l'emploi sur les licenciements améliorent le sentiment de sécurité de l'emploi pour les travailleurs protégés, mais au prix d'externalités négatives pour les autres travailleurs. Le troisième chapitre apporte de nouveaux éléments sur la manière dont les institutions affectent les normes de genre en examinant les comportements des femmes sur le marché du travail et au sein de leur couple. En nous appuyant sur la période de 41 ans de division de l'Allemagne, nous montrons que les institutions de la RDA, favorable à l'égalité des sexes, ont créé une culture qui a défait la norme selon laquelle l’homme est le principal pourvoyeur du ménage. En revanche, cette norme est encore très répandue en ex-Allemagne de l’Ouest.
  • Les maths, les filles et le socialisme.

    Quentin LIPPMANN, Claudia SENIK
    2018
    Cet article soutient que l'épisode socialiste en Allemagne de l'Est, qui a constitué une expérience radicale en matière d'égalité des sexes sur le marché du travail et dans d'autres instances, a laissé des traces persistantes sur les normes de genre. Nous nous concentrons sur l'un des écarts entre les sexes les plus résistants et les plus répandus dans les sociétés modernes : les mathématiques. En utilisant la division allemande comme expérience naturelle, nous montrons que la sous-performance des filles en mathématiques est fortement réduite dans les régions de l'ancienne RDA, contrairement à celles de l'ancienne RFA. Nous montrons que cette différence Est-Ouest est due aux attitudes, à la confiance et à la compétitivité des filles en mathématiques, et non à d'autres facteurs confondants, tels que la différence des conditions économiques ou des styles d'enseignement de part et d'autre de l'ancienne frontière politique. Nous apportons également la preuve que l'écart entre les sexes en mathématiques est plus faible dans les pays européens qui faisaient partie du bloc soviétique, par rapport au reste de l'Europe. La leçon est double : (1) une grande partie de l'écart omniprésent entre les sexes en mathématiques est due aux stéréotypes sociaux. (2) les institutions peuvent modifier durablement ces stéréotypes.
  • Logement et discrimination en économie : une approche empirique utilisant le Big Data et les expériences naturelles.

    Jean benoit EYMEOUD, Etienne WASMER, Philippe MARTIN, Etienne WASMER, Laurent GOBILLON, Claudia SENIK, Remy LECAT, Michel SERAFINELLI, Laurent GOBILLON, Claudia SENIK
    2018
    Le premier chapitre documente un paramètre clé pour comprendre le marché du logement : l'élasticité de l'offre de logements des aires urbaines françaises. Nous montrons que cette élasticité peut être appréhendée de deux manières en considérant l’offre intensive et extensive de logements. Grâce à une quantité importante de nouvelles données collectées et une stratégie d'estimation originale, ce premier chapitre estime et décompose les deux élasticités. Le deuxième chapitre est consacré aux possibilités offertes par le Big Data pour étudier le marché de logement locatif français. En exploitant des données en ligne de décembre 2015 à juin 2017 et comparant ces données aux données administratives classiques, nous montons qu’internet fournit des données permettant de suivre avec exactitude les marchés immobiliers locaux. Le troisième chapitre porte sur la discrimination des femmes en politique. Il exploite une expérience naturelle, les élections départementales françaises de 2015 au cours desquelles, pour la première fois dans l'histoire des élections françaises, les candidats ont dû se présenter par paires de candidats obligatoirement mixtes. En utilisant le fait que l'ordre d'apparition des candidats sur un bulletin de vote était déterminé par l’ordre alphabétique et en montrant que cette règle ne semble pas avoir été utilisée de façon stratégique par les partis, nous montrons d’une part que la position des femmes sur le bulletin de vote est aléatoire, et d’autre part, que les binômes de droite pour qui le nom du candidat féminin est en première position sur le bulletin reçoivent en moyenne 1,5 point de pourcentage de moins de votes.
  • Les français, le bonheur et l'argent.

    Yann ALGAN, Elizabeth BEASLEY, Claudia SENIK, Amory GETHIN, Thanasak JENMANA, Mathieu PERONA
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Les Français, le bonheur et l’argent.

    Yann ALGAN, Claudia SENIK, Elizabeth BEASLEY
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Repenser le modèle social : 8 nouvelles questions d'économie.

    Philippe ASKENAZY, Daniel COHEN, Claudia SENIK
    2017
    La France est traversée par un doute d'ordre existentiel sur son modèle social. La promesse d'une société assurant à chacun le droit au bonheur s'éloigne, et les remèdes proposés semblent souvent pires que le mal qu'ils veulent combattre. Tableau d'une société qui s'interroge sur son avenir, ce livre a pour ambition de proposer un diagnostic et d'explorer des pistes de réformes à travers les propositions des plus éminents chercheurs en économie, réunis sous la houlette de Philippe Askenazy, Daniel Cohen et Claudia Senik. Analysant les différentes facettes de la question sociale, l'ouvrage traite des principaux thèmes qui préoccupent l'opinion : les inégalités hommes-femmes, le combat contre la discrimination à l'embauche, la lutte contre l'obésité ou encore la réflexion sur le lien entre libéralisation et croissance, ou la réforme de l'État-providence.
  • Sept voix sur le bonheur.

    Karol BEFFA, Sylvain TESSON, Luc FERRY, Michela MARZANO, Claudia SENIK, Boris CYRULNIK, Leili ANVAR
    2017
    Voir : https://editionsdesequateurs.fr/Recherche/Essais/SEPTVOIXSURLEBONHEUR.
  • Les écarts entre les sexes en matière de bien-être subjectif : Un nouveau paradoxe à explorer.

    Claudia SENIK
    Review of Behavioral Economics | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Lorsque l'expérience et l'utilité de la décision concordent : Le cas des comparaisons de revenus.

    Andrew e. CLARK, Claudia SENIK, Katsunori YAMADA
    Journal of Behavioral and Experimental Economics | 2017
    Si la littérature sur l'économie du bonheur s'accorde aujourd'hui sur le fait que la comparaison des revenus avec ceux des autres contribue à déterminer le bien-être subjectif, le débat se poursuit sur l'importance relative du revenu propre et du revenu du groupe de référence, notamment dans le cadre de la recherche sur le paradoxe d'Easterlin. La diversité des résultats dans ce domaine a suscité un certain scepticisme à l'égard de l'analyse du bonheur, et en particulier en ce qui concerne la mesure du revenu du groupe de référence. Nous utilisons ici les données d'une enquête Internet originale au Japon pour comparer les résultats de revenu relatif des régressions du bonheur à ceux des expériences de choix hypothétiques. Ce type de validation de l'utilité expérimentée via une comparaison directe avec l'utilité de décision reste rare dans cette littérature.
  • Évaluation des impacts non monétaires des événements majeurs, des infrastructures et des institutions.

    Christian KREKEL, Claudia SENIK, Andrew CLARK, Katrin REHDANZ, Steve GIBBONS
    2017
    Dans ma thèse, j'utilise des méthodes récentes de microéconométrie appliquée pour évaluer les impacts des événements majeurs (catastrophe de Fukushima Daiichi, Jeux Olympiques), de l'infrastructure (utilisation des terrains urbains, éoliennes) et des institutions dans les systèmes éducatifs) sur le bien-être individuel, la santé et le comportement. Tout au long de mes articles, j'utilise des données longitudinales sur les ménages, en partie fusionnées avec des données spatiales très détaillées, tout en accordant une attention particulière à l'identification des effets causaux.
  • Essais sur l'inégalité, les préférences sociales et le comportement des consommateurs.

    Clement BELLET, Nicolas COEURDACIER, Sergej maratovic GURIEV, Nicolas COEURDACIER, Paul FRIJTERS, Claudia SENIK, Samuel BOWLES, Paul FRIJTERS, Claudia SENIK
    2017
    Cette thèse étudie la façon dont l’inégalité intra et inter groupes affecte le comportement du consommateur et son bien-être via des effets de comparaisons sociales. L’objectif est une meilleure compréhension d’un certain nombre de phénomènes sociaux largement délaissés par la théorie classique du consommateur. Par exemple, dans quelle mesure les déterminants visibles d’une identité sociale tels que le groupe ethnique ou la caste affectent les comportements de consommation des ménages ? Comment comprendre le sur-endettement des plus pauvres malgré la persistante stagnation de leur revenu réel ? Ou encore, la consommation de biens de luxes devient-elle nécessaire au sein de sociétés plus inégalitaires et que nous apprend ce phénomène sur les limites sociales de la croissance économique ? Pour ce faire, la thèse incorpore d’importants résultats issus des travaux d’économie comportementale - en particulier s’agissant des préférences sociales et de l’évaluation subjective du bien-être - à la théorie du consommateur et de l’épargne. Le chapitre 1 développe un modèle de consommation relative qui tient compte des effets de comparaison au cours du temps et entre biens. Les chapitres suivant identifient ces effets à partir de données d’enquêtes représentatives de la population et de larges bases de données obtenues via des méthodes de web-scrapping. Le chapitre 2 se concentre sur l’endettement immobilier aux Etats-Unis lorsque les ménages se préoccupent de la taille relative de leur maison. Les chapitres 3 et 4 analysent la composante sociale des dépenses en Inde et leur implication en terme de malnutrition en utilisant des méthodes d’estimations standards et structurelles.
  • Repenser le modèle social: 8 nouvelles questions d'économie.

    Philippe ASKENAZY, Claudia SENIK, Daniel COHEN
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Mesures du bien-être à l'aide de données massives.

    Yann ALGAN, Florian GUYOT, Kazuhito HIGA, Fabrice MURTIN, Elizabeth BEASLEY, Claudia SENIK
    OECD Statistics Working Papers | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Peut-on faire l'économie du bonheur ?

    Claudia SENIK, Florence JANY CATRICE, Laurie BREBAN, Nathalie SIGOT, Marc MOUSLI
    L'Économie politique | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les nouveaux indicateurs de richesse (table ronde).

    Camille BAULANT, Serge BLONDEL, Claudia SENIK
    Colloque Bon Droit | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Peut-on faire l'économie du bonheur ?

    Claudia SENIK, Florence JANY CATRICE, Laurie BREBAN, Nathalie SIGOT, Marc MOUSLI
    L' Economie politique (Paris) | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Les gens heureux ont des enfants : Choix et auto-sélection dans la parentalité.

    Sophie CETRE, Andrew e CLARK, Claudia SENIK
    European Journal of Population | 2016
    Dans la littérature existante, les preuves sont mitigées quant à savoir si les enfants sont associés à un plus grand bien-être subjectif, la corrélation dépendant des pays et des populations considérés. Nous fournissons ici une analyse systématique de cette question sur la base de trois ensembles de données différents : deux transnationaux et un panel national. Nous montrons que l'association entre les enfants et le bien-être subjectif est positive uniquement dans les pays développés, et pour ceux qui deviennent parents après l'âge de 30 ans et qui ont des revenus plus élevés. Nous apportons également la preuve d'une sélection positive vers la parentalité, les individus les plus heureux étant plus susceptibles d'avoir des enfants.
  • L'hôte qui a le plus ? Les effets des Jeux olympiques sur le bonheur.

    Paul DOLAN, Georgios KAVETSOS, Christian KREKEL, Dimitris MAVRIDIS, Robert d. METCALFE, Claudia SENIK, Stefan SZYMANSKI, Nicolas r. ZIEBARTH
    SSRN Electronic Journal | 2016
    Nous montrons que l'accueil des Jeux olympiques en 2012 a eu un impact positif sur la satisfaction de vie et le bonheur des Londoniens pendant les Jeux, par rapport aux résidents de Paris et de Berlin. Nonobstant les problèmes d'inférence causale, l'ampleur des effets est équivalente au passage du dernier au quatrième décile de revenu. Mais ils ne durent pas très longtemps : les effets disparaissent en un an. Ces conclusions sont basées sur une nouvelle enquête par panel auprès de 26 000 personnes qui ont été interrogées pendant les étés 2011, 2012 et 2013, c'est-à-dire avant, pendant et après l'événement. Les résultats sont robustes à la sélection dans l'enquête et au nombre de médailles gagnées.
  • Une évaluation d'un programme d'activité physique conçu pour les personnes âgées.

    Chloe GERVES, Carine MILCENT, Claudia SENIK
    Notes IPP | 2015
    Cette étude est une évaluation d'un programme d'activité physique pour les personnes âgées. Ce programme propose aux résidents de maisons de retraite plusieurs activités physiques destinées à éviter les chutes, ainsi que des séances de gymnastique légère. Le programme est évalué selon un protocole d'essai contrôlé randomisé dans une trentaine de maisons de retraite en Europe. Les résultats montrent une nette réduction des chutes et une amélioration significative des indicateurs de santé subjectifs. Une analyse coûts-bénéfices suggère que l'introduction de tels programmes pourrait être très positive, grâce à la réduction des coûts générés par les chutes des personnes âgées en résidence, sans compter les bénéfices pour leur bien-être.
  • Comparaisons des salaires dans et hors de l'entreprise. Les résultats d'une base de données française appariée employeur-employé.

    Olivier GODECHOT, Claudia SENIK
    Journal of Economic Behavior & Organization | 2015
    Cet article examine l'association entre la satisfaction salariale et le salaire d'autrui, sur la base d'un ensemble de données appariées employeur-employé. Trois notions de salaire de référence semblent revêtir une importance particulière : (i) le niveau de salaire médian dans son entreprise, (ii) le niveau de salaire des travailleurs similaires dans la région, et (iii) le salaire du 1% supérieur dans son entreprise. Le premier déclenche un effet de signal, par lequel tous les employés - en particulier les jeunes - quelle que soit leur position relative dans l'entreprise, sont d'autant plus heureux que le salaire médian dans leur entreprise est élevé, leur propre salaire restant constant. Les deuxième et troisième sont des sources de privation relative, c'est-à-dire que la satisfaction des travailleurs diminue avec l'écart entre leur propre salaire et ces catégories de référence. Ces résultats sont basés sur des mesures objectives des revenus ainsi que sur des déclarations subjectives concernant la satisfaction salariale, la connaissance du salaire des autres et les comparaisons de revenus déclarées.
  • Bonheur et croissance économique : leçons des pays en développement.

    Andrew CLARK, Claudia SENIK
    2015
    Présentation de l'éditeur : "Ce volume, issu d'une conférence PSE-CEPREMAP-DIMeco, comprend des contributions de certains des chercheurs les plus connus en économie du bonheur et en économie du développement, dont Richard Easterlin, qui a donné son nom au "paradoxe d'Easterlin" selon lequel la croissance du PIB n'améliore pas le bonheur à long terme. De nombreux chapitres soulignent la difficulté d'accroître le bien-être dans les pays en développement, y compris la Chine, même en présence d'une croissance soutenue des revenus. Cela est dû notamment à l'importance de la comparaison des revenus avec ceux des autres, à l'adaptation (de sorte que nous nous habituons à des revenus plus élevés) et à l'inégalité croissante des revenus. En particulier, il est démontré que le rang dans la distribution locale des revenus est important, créant un effet de mendicité dans le bonheur. Les comparaisons de richesse en Chine sont exacerbées par le déséquilibre entre les sexes, car la concurrence pour les mariées crée un phénomène frappant de consommation ostentatoire sur le marché du logement. La politique doit être consciente de ces effets. Cela s'applique en particulier à ceux qui tentent d'utiliser le bien-être subjectif autodéclaré afin de générer un "seuil de pauvreté sociale subjective", ce qui est une question essentielle dans les pays en développement. Toutefois, les nouvelles ne sont pas seulement mauvaises du point de vue des pays en développement. Une bonne nouvelle est que la croissance du PIB semble souvent aller de pair avec une réduction de l'inégalité du bonheur, et réduit ainsi le risque de malheur extrême".
  • Évaluation d’un programme d’activité physique adapté à des personnes âgées.

    Claudia SENIK, Carine MILCENT, Chloe GERVES
    Notes IPP | 2015
    Cette note présente les résultats d’une évaluation d’un programme d’activité physique adapté à un public de personnes âgées. Le programme propose plusieurs activités physiques dédiées à des résidents en maison de retraite autour de la prévention des chutes et de la gymnastique légère. Le programme a été évalué à partir d’un protocole d’expérimentation aléatoire dans une trentaine de maisons de retraite en Europe. Les résultats montrent une réduction nette de la prévalence des chutes et une amélioration significative des mesures subjectives de santé. Une analyse coûts-bénéfices suggère que la généralisation de tels programmes d’activité physique pourrait être très positive grâce à la réduction des coûts engendrés par les chutes des personnes âgées en résidence. Par ailleurs, les bénéfices sur le bien-être des résidents peuvent justifier en soi le développement de ces programmes.
  • Évaluation d’un programme d’activité physique adapté à des personnes âgées.

    Claudia SENIK, Carine MILCENT, Chloe GERVES
    2015
    Depuis 17 ans, l’entreprise sociale Siel Bleu développe et met en place des programmes d’activité physique adaptée aux personnes âgées en institution, dans le but de promouvoir un vieillissement actif, de prévenir les risques et les maladies chroniques liées au vieillissement et d’accompagner la dépendance. Siel Bleu intervient auprès de 80 000 bénéficiaires, dans 4000 établissements, et emploi 400 salariés. En 2012, Siel Bleu, avec l’appui de l’Union européenne et de Danone-Ecosystème, a mis en place un protocole d’évaluation portant sur un programme d’activité physique adapté destiné aux résidents de maisons de retraites : HAPPIER (Healthy Activity & Physical Program Innovations in Elderly Residences). Il s’agit de mesurer l’impact du programme sur la qualité de vie des résidents, ainsi que sur leurs facultés cognitives et physiques. Le protocole prévoyait également d’évaluer l’effet du programme sur la qualité de vie professionnelle du personnel soignant et encadrant. Les enjeux de ce protocole sont liés à l’importance grandissante de la prise en charge des personnes âgées et dépendantes par des résidences spécialisées, du fait de l’allongement de l’espérance de vie, notamment en Europe. Face à ce phénomène nouveau et massif, la qualité de vie des personnes âgées vivant en institution et le coût de leur prise en charge deviennent des questions de premier ordre. Dans ce cadre, on examine ici l’hypothèse d’un bénéfice de la pratique sportive sur l’état de santé moral et physique général des personnes âgées, ainsi que sur leur risque de chute, ces dernières constituant la source de problèmes de santé la plus grave et la plus fréquente chez les personnes âgées.
  • La croissance économique égalise le bonheur : Evidence from Six Surveys.

    Andrew e CLARK, Sarah FLECHE, Claudia SENIK
    Review of Income and Wealth | 2015
    Malgré le grand retournement qui a vu l'inégalité des revenus augmenter dans les pays occidentaux dans les années 1980, l'inégalité du bonheur a diminué dans les pays qui ont connu une croissance des revenus (mais pas dans ceux qui n'en ont pas connu). La croissance moderne a réduit la part des "très malheureux" et des "parfaitement heureux". La réduction de l'inégalité du bonheur est constatée à la fois entre et dans les pays, et entre et dans les individus. Nos résultats de régression entre pays suggèrent que l'extension de divers biens publics contribue à expliquer cette plus grande homogénéité du bonheur. Ce nouveau fait stylisé vient sans doute s'ajouter au paradoxe d'Easterlin, offrant une perspective un peu plus réjouissante pour les pays en développement.
  • Comportement sur le marché du travail et bien-être.

    Dimitris alexandre MAVRIDIS, Claudia SENIK, Yann ALGAN, Andrew CLARK, Anne c. GIELEN, Nattavudh POWDTHAVEE
    2014
    Ma thèse est composée de quatre chapitres distincts qui partagent un même sujet sous-jacent, celui d'étudier comment les conditions locales peuvent affecter l'offre de travail, d'autres comportements, ou bien des éléments tels que la confiance, le capital social, le bien-être subjectif (BES) et le bonheur déclaré. Le premier chapitre est intitulé " Heureux au travail? Emploi et BES en Indonésie ». Dans ce chapitre, j'étudie si travailler dans le secteur informel rend les gens moins bien lotis comparé à ceux qui travaillent officiellement. Le deuxième chapitre est intitulé d'après les résultats que j'y trouve: « Lorsque le chômage rend malheureux, le retour à l'emploi est plus rapide ». Ce deuxième chapitre estime un modèle de durée de chômage qui combine les données BES pour estimer la durée de chômage en fonction de la perte de BES lorsque les individus sont entrés au chômage. Le troisième chapitre, « Diversité ethnique et confiance en Indonésie » lie des sources telles que le recensement et des données d'enquête, et trouve que les municipalités ethniquement diverses ont des niveaux de capital social et de confiance moins élevés que les municipalités plus homogènes. Dans le dernier chapitre, j'étudie si l'inégalité de revenus au niveau municipal est corrélée au bonheur des résidents, en utilisant des données Indonésiennes. En tant qu'ensemble, ces quatre chapitres fournissent quelques conclusions sur la façon dont des conditions locales -qu'il s'agisse de la composition de l'emploi par industrie, le niveau d'inégalité locale ou la composition ethnique, peuvent affecter le bonheur des gens, leur BES, et leurs comportements, notamment sur le marché du travail.
  • Comparaisons des revenus en Chine.

    Andrew e. CLARK, Claudia SENIK
    Happiness and Economic Growth Lessons from Developing Countries | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • L'énigme du malheur des Français : la dimension culturelle du bonheur.

    Claudia SENIK
    2014
    Cet article met en lumière les différences importantes en matière de bonheur autodéclaré entre des pays de même niveau de richesse. Il s'appuie sur les différentes déclarations de bonheur des natifs et des immigrants dans un ensemble de pays européens pour distinguer l'influence des circonstances objectives de celle des facteurs psychologiques et culturels. Ces derniers s'avèrent être d'une importance non négligeable. Dans certains pays, comme la France, ils sont responsables de la majeure partie de la source de malheur idiosyncratique non observée du pays. Les Français de souche sont moins heureux que les autres Européens, qu'ils vivent en France ou ailleurs. En revanche, les immigrants ne sont pas moins heureux en France qu'ailleurs en Europe, mais leur bonheur diminue avec le passage du temps et des générations. Je montre que ces écarts de bonheur autodéclaré ont une véritable contrepartie émotionnelle et ne se résument pas à des différences purement nominales.
  • La croissance économique égalise le bonheur : Evidence from Six Surveys.

    Andrew e. CLARK, Sarah FLECHE, Claudia SENIK
    2014
    Malgré le grand retournement qui a vu l'inégalité des revenus augmenter dans les pays occidentaux dans les années 1980, l'inégalité du bonheur a diminué dans les pays qui ont connu une croissance des revenus (mais pas dans ceux qui n'en ont pas connu). La croissance moderne a réduit la part des "très malheureux" et des "parfaitement heureux". L'extension des équipements publics a certainement contribué à cette plus grande homogénéité du bonheur. Ce nouveau fait stylisé vient s'ajouter au paradoxe d'Easterlin, offrant une perspective un peu plus réjouissante pour les pays en développement.
  • La richesse et le bonheur.

    C. SENIK
    Oxford Review of Economic Policy | 2014
    L'accumulation de richesse a-t-elle un impact sur le bien-être subjectif ? Au sein d'un pays, il a été démontré que la richesse des ménages améliore le bien-être individuel en fournissant un filet de sécurité de protection contre les chocs de revenus négatifs, en permettant les flux de consommation actuels et attendus, et par son utilisation potentielle comme garantie. Au niveau agrégé, les preuves directes de la relation entre la richesse nationale et le bonheur sont presque inexistantes, en raison des limites des données et des problèmes d'identification statistique. Cependant, la richesse globale a un impact indirect sur le bien-être, via des canaux positifs, tels que la qualité des institutions et l'amélioration de la santé, de l'espérance de vie et de l'éducation. La richesse entraîne également des dégradations environnementales négatives et d'autres dommages. Le stock de richesse accumulée est également susceptible d'affecter le bonheur indirectement, via son influence sur le taux de croissance du PIB, car il a été démontré que le niveau des flux de revenus et le taux de croissance des revenus sont des facteurs de bien-être plus élevé.
  • L'économie du bonheur.

    Claudia SENIK
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • La Grande Modération du Bonheur.

    Andrew e. CLARK, Sarah FLECHE, Claudia SENIK
    Happiness and Economic Growth Lessons from Developing Countries | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • L'énigme du malheur des Français : la dimension culturelle du bonheur.

    Claudia SENIK
    Journal of Economic Behavior & Organization | 2014
    Cet article met en lumière les différences importantes en matière de bonheur autodéclaré entre des pays de même niveau de richesse. Il s'appuie sur les différentes déclarations de bonheur des natifs et des immigrants dans un ensemble de pays européens pour distinguer l'influence des circonstances objectives de celle des facteurs psychologiques et culturels. Ces derniers s'avèrent être d'une importance non négligeable. Dans certains pays, comme la France, ils sont responsables de la majeure partie de la source de malheur idiosyncratique non observée du pays. Les Français de souche sont moins heureux que les autres Européens, qu'ils vivent en France ou ailleurs. En revanche, les immigrants ne sont pas moins heureux en France qu'ailleurs en Europe, mais leur bonheur diminue avec le passage du temps et des générations. Je montre que ces écarts de bonheur autodéclaré ont une véritable contrepartie émotionnelle et ne se résument pas à des différences purement nominales.
  • L'économie du bonheur.

    Claudia SENIK
    2014
    Nos sociétés ont fait du bonheur une idée neuve, un principe constitutionnel, presque un devoir. Le bonheur de l’individu est devenu l’objectif suprême des choix politiques. Mais peut-on mesurer quelque chose d’aussi subjectif et impalpable que le bonheur ? Depuis une trentaine d’années, les économistes ont tenté de relever ce défi. Ils ont fait le pari de mesurer le bonheur tel qu’il est ressenti et déclaré par les individus eux-mêmes. Leur enquête concerne plus particulièrement le rôle de la richesse. L’argent fait-il le bonheur ? La croissance rend-elle les gens plus heureux ? Dans le cas contraire, faut-il opter pour la décroissance ou, du moins, mesurer le bien-être au-delà du PIB ? Ce passionnant champ de recherches permet de comprendre pourquoi la France, pays objectivement riche, souffre d’un tel « déficit de bonheur ».
  • Bonheur et croissance économique : Lessons from Developing Countries.

    Andrew e. CLARK, Claudia SENIK
    2014
    Ce volume, issu d'une conférence PSE-CEPREMAP-DIMeco, comprend des contributions de certains des chercheurs les plus connus en économie du bonheur et en économie du développement, dont Richard Easterlin, qui a donné son nom au "paradoxe d'Easterlin" selon lequel la croissance du PIB n'améliore pas le bonheur à long terme. De nombreux chapitres soulignent la difficulté d'accroître le bien-être dans les pays en développement, y compris la Chine, même en présence d'une croissance soutenue des revenus. Cela est dû notamment à l'importance de la comparaison des revenus avec ceux des autres, à l'adaptation (de sorte que nous nous habituons à des revenus plus élevés) et à l'inégalité croissante des revenus. En particulier, il est démontré que le rang dans la distribution locale des revenus est important, créant un effet de mendicité dans le bonheur. Les comparaisons de richesse en Chine sont exacerbées par le déséquilibre entre les sexes, car la concurrence pour les mariées crée un phénomène frappant de consommation ostentatoire sur le marché du logement. La politique doit être consciente de ces effets. Cela s'applique en particulier à ceux qui tentent d'utiliser le bien-être subjectif autodéclaré afin de générer un "seuil de pauvreté sociale subjective", ce qui est une question essentielle dans les pays en développement. Toutefois, les nouvelles ne sont pas seulement mauvaises du point de vue des pays en développement. L'une des bonnes nouvelles est que la croissance du PIB semble souvent aller de pair avec une réduction de l'inégalité du bonheur, ce qui réduit le risque de malheur extrême.
  • La croissance économique égalise le bonheur : Evidence from Six Surveys.

    Andrew e. CLARK, Sarah FLECHE, Claudia SENIK
    2014
    Malgré le grand retournement qui a vu l'inégalité des revenus augmenter dans les pays occidentaux dans les années 1980, l'inégalité du bonheur a diminué dans les pays qui ont connu une croissance des revenus (mais pas dans ceux qui n'en ont pas connu). La croissance moderne a réduit la part des "très malheureux" et des "parfaitement heureux". La réduction de l'inégalité du bonheur est constatée à la fois entre et dans les pays, et entre et dans les individus. Les résultats de nos régressions entre pays indiquent que l'extension de divers biens publics contribue à expliquer cette plus grande homogénéité du bonheur. Ce nouveau fait stylisé vient sans doute s'ajouter au paradoxe d'Easterlin, offrant une perspective un peu plus réjouissante pour les pays en développement.
  • Bien ou mal payés ? Les travailleurs du public et du privé jugent leurs salaires.

    Christian BAUDELOT, Damien CARTRON, Jerome GAUTIE, Olivier GODECHOT, Michel GOLLAC, Claudia SENIK
    2014
    Le salaire est une composante essentielle du niveau de vie. Son montant présente pour l'immense majorité des travailleurs un enjeu considérable. Comment les différents salariés perçoivent-ils à la fois le salaire qu'ils touchent et les écarts qui le séparent de celui des autres ? Portant sur les modalités subjectives de la perception des salaires ainsi que sur les critères de justice auxquels se réfèrent les individus pour évaluer leur montant, les deux grandes enquêtes dont est issu cet ouvrage mettent au jour les relations que les travailleurs entretiennent avec leur salaire ainsi que le sens qu'ils attribuent à leur rémunération. Un même questionnaire, l'enquête " SalSa " (" les salaires vus par les salariés "), a été administré à un échantillon de salariés des entreprises, privées et publiques, d'un côté, et à un échantillon de salariés de la fonction publique de l'autre. Il ressort de ces enquêtes que, du point de vue des salariés, le salaire ne se réduit jamais à une simple somme d'argent destinée à satisfaire des besoins. C'est aussi une façon de mesurer la valeur du travail accompli, sa reconnaissance par la société et donc la valeur de la personne elle-même, en soi mais aussi en relation avec les autres. C'est pourquoi la façon dont les individus connaissent, appréhendent et jugent leur rémunération et celle des autres est un élément essentiel pour comprendre les procédures de détermination et donc de négociation des salaires, mais aussi le sens que les individus attribuent à leur travail.
  • L'intégration culturelle en France.

    Camilla LANDAIS, Claudia SENIK
    Cultural Integration of Immigrants in Europe | 2013
    Le modèle républicain français apparaît comme un cas polaire parmi les différents modèles d'intégration culturelle. Datant de la Révolution française et de la Troisième République, la France a une longue tradition laïque imposant des attitudes restrictives à l'expression de l'identité religieuse et culturelle dans la sphère publique. On s'inquiète toutefois de plus en plus du fait que ce modèle, malgré son égalitarisme et son universalisme revendiqués, ne parvient pas à intégrer les nouvelles minorités immigrées. L'exemple le plus illustratif est le jugement de 2004 contre l'affichage de symboles religieux ostensibles à l'école, visant principalement les écolières musulmanes qui souhaitaient porter le hijab. La principale conséquence de ce refus de reconnaître toute minorité a été l'incapacité de savoir si la réalité de l'égalité correspond à la rhétorique de l'intégration culturelle parfaite. Alors que les opinions sur l'identité nationale et le modèle d'intégration sont très fortement ancrées en France, la base factuelle est plutôt faible. L'objectif de ce chapitre est de combler cette lacune.
  • Pôles de compétitivité : vers un nouveau modèle. Étude du pole cap digital (2011-2013). Mise en application au Maroc.

    Dounia JOURON, Claudia SENIK, Michel ANTOINE, Claudia SENIK, Pamina KOENIG SOUBEYRAN, Philippe ROY
    2013
    Les pôles de compétitivité français résultent de décisions publiques qui conduisent à l’établissement de stratégies internes. L’Etat évalue depuis 2006 l’efficacité et l’intérêt de ces structures dont l’utilité reste controversée.Ce travail de recherche porte sur le fonctionnement et l’évolution du modèle économique des pôles de compétitivité. La méthodologie mobilisée est basée sur l’analyse du fonctionnement interne de Cap Digital, pôle de compétitivité de contenus et services numériques, basé en Ile-de-France. L’approche terrain permet de comprendre le fonctionnement de ces associations et leur interaction avec les PME, de savoir quelles sont leurs limites et leurs difficultés et de supposer quelles actions seront susceptibles d’être mises en place pour pallier ces difficultés. Enfin, en s’appuyant sur les réussites et les limites expérimentés par les pôles de compétitivité franciliens, l’accent est mis sur la transposabilité du modèle des pôles au Maroc, afin de déterminer quels sont les éléments essentiels pour garantir le succès des pôles dans un contexte socio-économique différent.
  • Comparaisons des salaires dans et hors de l'entreprise. Evidence à partir d'une base de données française appariée employeurs-salariés.

    Olivier GODECHOT, Claudia SENIK
    2013
    Cet article examine l'association entre la satisfaction salariale et différentes notions de salaire de référence, sur la base d'un ensemble de données appariées employeur-employé. Il montre que la satisfaction des travailleurs dépend de différentes manières du revenu des autres. Les préoccupations relatives au revenu sont importantes, mais nous trouvons également des preuves solides d'effets de signal. Par exemple, les travailleurs sont d'autant plus heureux que le salaire médian de leur entreprise est élevé, leur propre salaire restant constant. Ceci est vrai pour tous les employés, quelle que soit leur position relative dans l'entreprise. Cet effet de signal est plus fort pour les jeunes et les femmes. Ces résultats sont basés sur des mesures objectives des revenus ainsi que sur des déclarations subjectives concernant la satisfaction salariale, la connaissance du salaire des autres et les comparaisons de revenus déclarées.
  • Essais sur les questions de bien-être déclaré et d'hétérogénéité des déclarations.

    Xavier FONTAINE, Claudia SENIK
    2013
    Cette thèse s'intéresse à l'usage des auto-évaluations (de santé, satisfaction. . . Sur des échelles numériques ou verbales) en économie. Le premier chapitre utilise des déclarations de bien-être afin d'étudier l'ampleur des comparaisons économiques en Inde, et notamment entre castes. Les résultats obtenus confinent que les comparaisons ont une effet délétère sur le bien-être. Par ailleurs, il apparaît que les individus de basses castes sont frustrés par les succès économiques des castes plus élevées, alors que ces dernières ne tirent aucune satisfaction de la situation des basses castes. Le second chapitre s'intéresse à la mesure dans laquelle les individus peuvent différer dans leur façon d'utiliser les échelles déclaratives pour déclarer leur bien-être. Il propose une nouvelle méthode pour détecter cette hétérogénéité déclarative, et pour en corriger les effets. Cette méthode est utilisée pour vérifier si les enquêtés diffèrent dans leur utilisation de l'échelle selon leur niveau de revenu. Il apparaît que les enquêtés les plus riches sous-reportent les variations de leur bien-être, ce qui tend à biaiser fortement les analyses Le troisième chapitre étudie les causes de l'hétérogénéité déclarative, en se concentrant sur la santé déclarée. Il évalue empiriquement l'hypothèse selon laquelle l'interprétation de l'échelle dépend de la répartition de la santé dans le groupe des pairs. Cette hypothèse apparaît être globalement valide. Il apparaît aussi que d'autres mécanismes peuvent jouer. Un dernier résultat est que si cette hétérogénéité déclarative induit un biais, ce biais reste limité dans la plupart des situations d'intérêt.
  • Comparaisons des salaires dans et hors de l'entreprise. Evidence from a Matched Employer-Employee French Database.

    Olivier GODECHOT, Claudia SENIK
    2013
    Cet article examine l'association entre la satisfaction salariale et différentes notions de salaire de référence, sur la base d'un ensemble de données appariées employeur-employé. Il montre que la satisfaction des travailleurs dépend de différentes manières du revenu des autres. Les préoccupations relatives au revenu sont importantes, mais nous trouvons également des preuves solides d'effets de signal. Par exemple, les travailleurs sont d'autant plus heureux que le salaire médian de leur entreprise est élevé, leur propre salaire restant constant. Ceci est vrai pour tous les employés, quelle que soit leur position relative dans l'entreprise. Cet effet de signal est plus fort pour les jeunes et les femmes. Ces résultats sont basés sur des mesures objectives des revenus ainsi que sur des déclarations subjectives concernant la satisfaction salariale, la connaissance du salaire des autres et les comparaisons de revenus déclarées.
  • Le caractère cyclique des croyances et attitudes politiques. L'exemple des pays d'Europe centrale et orientale.

    Claudia SENIK
    5 crises 11 nouvelles questions d'économie contemporaine | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Les Jones au Japon : Comparaisons de revenus et satisfaction financière.

    Andrew eric CLARK, Claudia SENIK, Katsunori YAMADA
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Cet article utilise des données japonaises qui comprennent des mesures de la satisfaction autodéclarée, du revenu du groupe de référence, ainsi que de la direction et de l'intensité des comparaisons de revenus. Par rapport aux Européens, les Japonais se comparent davantage à leurs amis et moins à leurs collègues, et comparent davantage leurs revenus. La relation entre la satisfaction et le revenu des autres est négative, et plus négative pour ceux qui déclarent une plus grande intensité de comparaison des revenus. Une mesure autodéclarée du revenu d'autrui permet de mieux expliquer la satisfaction que le revenu moyen de la cellule, et constituerait sans doute un complément utile à de nombreuses enquêtes existantes.
  • Apprentissage, attitudes politiques et crises : Lessons from transition countries.

    Pauline GROSJEAN, Frantisek RICKA, Claudia SENIK
    Journal of Comparative Economics | 2013
    Ce document illustre la sensibilité des attitudes politiques au cycle économique. Il montre comment la crise économique de 2008 a remodelé le soutien individuel à la démocratie et à la libéralisation du marché dans les pays en post-transition. Les attitudes pro-réforme ont perdu du terrain entre 2006 et 2010 dans les pays d'Europe centrale et orientale qui ont été touchés par un choc économique négatif. En revanche, elles ont augmenté dans la CEI. Bien qu'en moyenne, l'exposition individuelle à la crise soit associée à un moindre soutien à la démocratie et aux marchés, elle stimule la demande de réformes libérales parmi les groupes de population les plus exclus du système politico-économique en place, notamment les jeunes, dans les pays en retard en termes de libéralisation et où les institutions sont corrompues. Nous proposons une interprétation de ces évolutions en termes d'apprentissage et de mise à jour des croyances.
  • Essais sur l'immigration, le revenu relatif et la redistribution.

    Holger STICHNOTH, Claudia SENIK
    2010
    La thèse contient six essais sur l'immigration, le revenu relatif et la redistribution. Les chapitres 2, 3 et 4 forment un ensemble cohérent. l'analyse porte sur l'effet de l'immigration et de la diversité ethnique sur le soutien en faveur d'une politique redistributive et de l'état providence au sein de la population non-immigrée. Les chapitres 5, 6 et 7 sont indépendants. Dans le chapitre 5, j'utilise l'information sur les visites des immigrants dans leur pays d'origine pour tester le modèle proposé par Falk et Knell (2004) sur la corrélation entre les aptitudes professionnelles et le revenu de référence des immigrants. Dans le chapitre 6, j'analyse les différences du pouvoir de négociation au sein des couples entre les Allemandes de l'Est et celles de l'Ouest en estimant un modèle collectif d'offre de travail du ménage. Finalement, le chapitre 7 présente une étude sur l'effet de la satisfaction au sein du couple sur la probabilité d'une séparation.
  • Ouverture et compétitivité dans les républiques ex-soviétiques.

    Claudia SENIK, Richard PORTES
    1993
    Nos travaux portent sur le mode d'integration des republiques de l'exurss au marche mondial. Nous montrons qu'une exposition soudaine de ces economies a la concurrence externe menacerait leur tissus industriel et leur commerce mutuel. Le choc des prix relatifs ne de la liberalisation des echanges jouerait un role majeur dans cet enchainement. Le danger de recession serait aggrave par la desintegration de l'urss en tant que zone commerciale et monetaire. L'objectif de notre travail est de contribuer a la reflexion sur les moyens de minimiser les couts de transition des economies ex-sovietiques vers le marche. Nous envisageons l'adoption de mecanismes de protection temporaire. Nous etudions les perspectives de retablissement d'un ordre monetaire dans la region. Nous tentons, en particulier, d'evaluer l'utilite d'une union de paiements associee a un systeme de tarifs douaniers commun a toutes les republiques.
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