AGHION Philippe

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Affiliations
  • 2015 - 2020
    Collège de France
  • 2015 - 2020
    Ecole d'économie de Paris
  • 2015 - 2020
    London School of Economics and Political Science
  • 2013 - 2020
    Harvard University
  • 2015 - 2019
    Paris Jourdan sciences économiques
  • 2015 - 2016
    Canadian Institute for Advanced Research
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 1994
  • Le pouvoir de la destruction créatrice : les bouleversements économiques et la richesse des nations.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Simon BUNEL, Jodie COHEN TANUGI
    2021
    "La solution aux inégalités, à la dégradation de l'environnement et aux autres déficits du capitalisme est un meilleur capitalisme. The Power of Creative Destruction s'appuie sur des recherches de pointe pour affirmer que ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'une révolution mais d'une réforme : des politiques pro-concurrentielles qui permettent l'innovation tout en compensant les perturbations qu'elle provoque".
  • L'élimination du SRAS-CoV-2, et non l'atténuation de ses effets, est la meilleure solution pour la santé, l'économie et les libertés civiles.

    Miquel OLIU BARTON, Bary s r PRADELSKI, Philippe AGHION, Patrick ARTUS, Ilona KICKBUSCH, Jeffrey v LAZARUS, Devi SRIDHAR, Samantha VANDERSLOTT
    The Lancet | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Chaebols et dynamique des entreprises en Corée.

    Philippe AGHION, Sergei GURIEV, Kangchul JO
    Economic Policy | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Turbulence, décentralisation des entreprises et croissance dans les mauvais moments.

    Philippe AGHION, Nicholas BLOOM, Brian LUCKING, Raffaella SADUN, John VAN REENEN
    American Economic Journal: Applied Economics | 2021
    Quelle est la forme optimale d'organisation des entreprises pendant les "mauvaises périodes" ? La plus grande turbulence qui suit les chocs macroéconomiques peut profiter aux entreprises décentralisées, car la valeur de l'information locale augmente (point de vue "localiste"). D'autre part, la nécessité de prendre des décisions difficiles peut favoriser les entreprises centralisées (point de vue "centraliste"). En utilisant deux grands ensembles de micro-données sur la décentralisation dans les entreprises de dix pays de l'OCDE (WMS) et dans les établissements américains (données administratives MOPS), nous trouvons que les entreprises qui ont délégué plus de pouvoir du siège central aux directeurs d'usine locaux avant la Grande Récession ont surpassé leurs homologues centralisés dans les secteurs qui ont été les plus durement touchés par la crise ultérieure (comme mesuré par la croissance des exportations et la durabilité des produits). Les résultats basés sur des mesures de turbulence fondées sur la rotation des produits et la volatilité des marchés boursiers apportent un soutien supplémentaire à la vision localiste. Cette conclusion est robuste aux explications alternatives telles que les craintes managériales de faillite et l'évolution des coûts de coordination. Bien que la décentralisation soit sous-optimale dans de nombreux environnements, elle semble être bénéfique pour l'entreprise moyenne pendant les périodes difficiles.
  • Le pouvoir de la destruction créatrice.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Simon BUNEL
    2020
    La destruction créatrice est le processus par lequel de nouvelles innovations viennent constamment rendre les technologies et activités existantes obsolètes. C’est le processus par lequel les emplois nouvellement créés viennent sans cesse remplacer les emplois existants. Ce livre invite le lecteur à repenser l’histoire et les énigmes de la croissance à travers le prisme de la destruction créatrice et à remettre en cause nombre d’idées reçues. Pourquoi les révolutions technologiques et l’automatisation créent plus d’emplois qu’elles n’en détruisent. Pourquoi concurrence et politique industrielle ne sont pas antinomiques. Pourquoi l’impôt n’est pas le seul moyen de rendre la croissance plus juste. Pourquoi la croissance n’est pas correctement mesurée. Pourquoi la stagnation séculaire n’est pas une fatalité. Pourquoi l’industrialisation n’est pas une étape indispensable dans le processus de développement. Pourquoi la taxe carbone n’est pas l’unique levier d’une croissance plus verte. Pourquoi, avec des politiques publiques appropriées, la destruction créatrice ne nuit pas à la santé et au bonheur. Pourquoi l’innovation a besoin du marché, de l’État, mais également d’une intervention active de la société civile. Le Pouvoir de la destruction créatrice est à la fois une exploration des ressorts de la prospérité économique et un guide pour penser l’avenir du capitalisme. [Résumé éditeur].
  • L'état de l'économie, l'état du monde.

    Kaushik BASU, Claudia paz SEPULVEDA, David ROSENBLATT, Philippe AGHION, Esther DUFLO
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Quels sont les effets de l'automatisation sur le marché du travail et des produits ?

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Xavier JARAVEL, Simon BUNEL
    Research Briefs in Economic Policy | 2020
    Quels sont les effets de l'automatisation sur les marchés du travail et des produits ? Une multitude de facteurs peuvent entrer en jeu. L'automatisation du processus de production peut entraîner le déplacement de certains travailleurs, ce qui soulève la possibilité d'un chômage technologique, mais ces effets de déplacement pourraient être compensés par un effet de productivité. L'automatisation peut induire des gains de productivité, accroître la demande du marché et l'échelle de production, et à son tour augmenter la demande de main-d'œuvre. Selon la mesure dans laquelle les gains de productivité sont répercutés par les producteurs sur les consommateurs, ces derniers pourraient bénéficier de prix plus bas ou les producteurs pourraient conserver des bénéfices plus élevés. Enfin, en raison des effets d'éviction des entreprises qui automatisent et déplacent leurs concurrents, l'emploi au niveau de l'industrie et les effets de l'automatisation sur les prix et les bénéfices peuvent différer de leurs impacts au niveau des entreprises ou des usines. [Premier paragraphe].
  • Agir face aux dérèglements du monde.

    Philippe AGHION, Jean marie CHEVALIER
    2020
    "Les lauréats du Prix du meilleur jeune économiste livrent dans cet ouvrage leur perception, leur compréhension, leurs analyses et leurs propositions de ce que pourrait ou devrait être l’avenir du monde. Ils répondent aux questions fondamentales que se posent aujourd’hui les économistes et les principaux dirigeants. Les inégalités qui se creusent depuis la fin du siècle dernier sont-elles encore tolérables ? L’État social a-t-il encore un avenir ? La mondialisation est-elle vraiment la cause de tous les maux ? L’Europe reste-t-elle un espace économique pertinent ? La science économique s’ouvre-t-elle enfin aux autres disciplines ? Chaque auteur exprime dans cet ouvrage son parcours, sa vision de la société et les actions qu’il propose d’entreprendre pour agir face aux dérèglements auxquels le monde doit faire face. Créé en 2000 par le Cercle des économistes et le journal Le Monde, le Prix du meilleur jeune économiste est décerné chaque année à un économiste de moins de 40 ans, sélectionné en raison de la reconnaissance de son expertise et de sa participation active au débat public et économique.".
  • Une boussole pour l'Après.

    Marc FONTECAVE, Philippe SANSONETTI, Anne CHENG, Alain FISCHER, Jean pierre CHANGEUX, Alain SUPIOT, Dario MANTOVANI, Antoine COMPAGNON, Philippe AGHION, Didier FASSIN, Thomas STERNER, Samantha BESSON, Esther DUFLO, Pierre michel MENGER, Alain de LIBERA, William MARX, Dominique KEROUEDAN, Mireille DELMAS MARTY
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Le Pouvoir de la destruction créatrice.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Bunel SIMON
    2020
    La destruction créatrice est le processus par lequel de nouvelles innovations viennent constamment rendre les technologies et activités existantes obsolètes. C’est le processus par lequel les emplois nouvellement créés viennent sans cesse remplacer les emplois existants. Ce livre invite le lecteur à repenser l’histoire et les énigmes de la croissance à travers le prisme de la destruction créatrice et à remettre en cause nombre d’idées reçues. Pourquoi les révolutions technologiques et l’automatisation créent plus d’emplois qu’elles n’en détruisent. Pourquoi concurrence et politique industrielle ne sont pas antinomiques. Pourquoi l’impôt n’est pas le seul moyen de rendre la croissance plus juste. Pourquoi la croissance n’est pas correctement mesurée. Pourquoi la stagnation séculaire n’est pas une fatalité. Pourquoi l’industrialisation n’est pas une étape indispensable dans le processus de développement. Pourquoi la taxe carbone n’est pas l’unique levier d’une croissance plus verte. Pourquoi, avec des politiques publiques appropriées, la destruction créatrice ne nuit pas à la santé et au bonheur. Pourquoi l’innovation a besoin du marché, de l’État, mais également d’une intervention active de la société civile. Le Pouvoir de la destruction créatrice est à la fois une exploration des ressorts de la prospérité économique et un guide pour penser l’avenir du capitalisme.
  • Quels sont les effets de l'automatisation sur le marché du travail et des produits ? New Evidence from France.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Xavier JARAVEL, Simon BUNEL
    2020
    Nous utilisons des micro-données complètes dans le secteur manufacturier français entre 1994 et 2015 pour documenter les effets des technologies d'automatisation sur l'emploi, les salaires, les prix et les profits. Les effets causaux sont estimés à l'aide d'études d'événements et d'un modèle IV de partage de l'offre tirant parti de liens d'approvisionnement prédéterminés et de chocs de productivité entre les fournisseurs étrangers d'équipements industriels. À tous les niveaux d'analyse - usine, entreprise et industrie - l'impact estimé de l'automatisation sur l'emploi est positif, même pour les travailleurs industriels non qualifiés. Nous constatons également que l'automatisation entraîne une hausse des profits, une baisse des prix à la consommation et une augmentation des ventes. L'élasticité de l'emploi à l'automatisation est estimée à 0,28, contre des élasticités de 0,78 pour les bénéfices, -0,05 pour les prix et 0,37 pour les ventes. Conformément à l'importance du vol d'entreprises dans les différents pays, la réponse de l'emploi à l'automatisation au niveau de l'industrie est positive et significative uniquement dans les industries qui font face à la concurrence internationale. Ces estimations peuvent être prises en compte dans un modèle simple de concurrence monopolistique : les entreprises qui automatisent davantage augmentent leurs profits mais répercutent une partie des gains de productivité sur les consommateurs, ce qui induit une augmentation de l'échelle et de l'emploi. Les résultats indiquent que l'automatisation peut accroître la demande de main-d'œuvre et générer des gains de productivité qui sont largement partagés entre les travailleurs, les consommateurs et les propriétaires d'entreprises. Dans un monde globalisé, les tentatives de freiner l'automatisation nationale afin de protéger l'emploi national peuvent être vouées à l'échec en raison de la concurrence étrangère.
  • Le pouvoir de la destruction créatrice.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Simon BUNEL
    2020
    La destruction créatrice est le processus par lequel de nouvelles innovations viennent constamment rendre les technologies et activités existantes obsolètes. C'est le processus par lequel les emplois nouvellement créés viennent sans cesse remplacer les emplois existants. Ce livre invite le lecteur à repenser l'histoire et les énigmes de la croissance à travers le prisme de la destruction créatrice et à remettre en cause nombre d'idées reçues. Pourquoi les révolutions technologiques et l'automatisation créent plus d'emplois qu'elles n'en détruisent. Pourquoi concurrence et politique industrielle ne sont pas antinomiques. Pourquoi l'impôt n'est pas le seul moyen de rendre la croissance plus juste. Pourquoi la croissance n'est pas correctement mesurée. Pourquoi la stagnation séculaire n'est pas une fatalité. Pourquoi l'industrialisation n'est pas une étape indispensable dans le processus de développement. Pourquoi la taxe carbone n'est pas l'unique levier d'une croissance plus verte. Pourquoi, avec des politiques publiques appropriées, la destruction créatrice ne nuit pas à la santé et au bonheur. Pourquoi l'innovation a besoin du marché, de l'État, mais également d'une intervention active de la société civile. Le Pouvoir de la destruction créatrice est à la fois une exploration des ressorts de la prospérité économique et un guide pour penser l'avenir du capitalisme.
  • Politique monétaire, concurrence sur les marchés de produits et croissance.

    Philippe AGHION, Emmanuel FARHI, Enisse KHARROUBI
    Economica | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • La prime à l'innovation aux compétences douces dans les professions peu qualifiées.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Richard w. BLUNDELL, Rachel GRIFFITH
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Chaebols et dynamique des entreprises en Corée.

    Philippe AGHION, Sergei GURIEV, Kangchul JO
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • La croissance manquante de la destruction créative.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Timo BOPPART, Peter KLENOW, Huiyu LI
    American Economic Review | 2019
    Pour les produits sortants, les agences statistiques imputent souvent l'inflation des produits survivants. Cela sous-estime la croissance si les produits sortis s'améliorent davantage que les produits survivants. Dans ce cas, la part de marché des produits survivants devrait systématiquement diminuer. En utilisant les établissements entrants et sortants pour évaluer la destruction créative, nous estimons la croissance manquante dans les données du recensement américain sur les entreprises non agricoles de 1983 à 2013. Nous constatons que la croissance manquante (i) équivaut à environ un demi-point de pourcentage par an. (ii) provient principalement de l'hôtellerie et de la restauration plutôt que de l'industrie manufacturière. et (iii) ne s'est pas beaucoup accélérée après 2005, et n'explique donc pas le fort ralentissement de la croissance depuis cette date.
  • Path dependence, innovation and the economics of climate change.

    Philippe AGHION, Cameron HEPBURN, Alexander TEYTELBOYM, Dimitri ZENGHELIS
    Handbook on Green Growth | 2019
    e passage de notre civilisation alimentée par des combustibles fossiles à des modes de production et de consommation propres exige des transformations profondes de nos systèmes énergétiques et économiques. L'innovation dans les technologies physiques et les comportements sociaux est essentielle à cette transformation. Mais l'innovation n'a pas été au cœur des modèles économiques du changement climatique. Ce chapitre examine l'état de l'art de l'économie de l'innovation, en appliquant les idées récentes au changement climatique. L'idée maîtresse est que l'innovation technologique est un processus dépendant de la trajectoire, dans lequel l'histoire et les attentes ont une grande importance pour déterminer les résultats finaux. Cette constatation a six implications importantes pour la conception de la politique climatique. Tout d'abord, une politique climatique efficace nécessite des subventions directes à la recherche pour induire et/ou diffuser des innovations propres, combinées à une tarification du carbone (que ce soit par des taxes ou des échanges). Deuxièmement, la participation des secteurs public et privé est nécessaire. Troisièmement, la dépendance au sentier et l'inertie du système impliquent que le report des politiques qui réorientent l'innovation vers les technologies propres augmente considérablement les coûts à l'avenir. Quatrièmement, les pays les plus développés devraient agir en tant que leaders dans le domaine des technologies propres et devraient subventionner l'accès à ces technologies pour les pays moins développés. Cinquièmement, si la transition du charbon vers l'énergie propre doit se faire par le biais d'intermédiaires (par exemple, le gaz), il faut convenir que l'utilisation du gaz (sans capture du carbone) sera limitée dans le temps. Enfin, il ne faut pas encourager les investissements dans le charbon, car son utilisation continue n'est sûre que si l'on suppose la rentabilité des technologies de captage et de stockage du carbone (CSC). Si des efforts beaucoup plus importants doivent être déployés pour réduire les coûts du CSC, la vitesse à laquelle ces technologies peuvent être développées et déployées est incertaine.
  • Notre santé : entre science, éthique et finance.

    Maurice HINSENKAMP, Philippe AGHION
    2019
    Pas de résumé disponible.
  • Croissance et développement dans une perspective shumpeterienne.

    Philippe AGHION
    The State of Economics, the State of the World | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Une théorie de la baisse de la croissance et de la hausse des loyers.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Timo BOPPART, Peter j. KLENOW, Huiyu LI
    SSRN Electronic Journal | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Conférence Coase - La relation en U inversé entre l'accès au crédit et la croissance de la productivité.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Gilbert CETTE, Remy LECAT, Helene MAGHIN
    Economica | 2019
    Nous identifions deux effets contraires de l'accès au crédit sur la croissance de la productivité : d'une part, un meilleur accès au crédit permet aux entrepreneurs d'innover plus facilement. D'autre part, un meilleur accès au crédit permet aux entreprises en place moins efficaces de rester plus longtemps sur le marché, décourageant ainsi l'entrée de nouveaux innovateurs potentiellement plus efficaces. Nous développons d'abord un modèle simple de la dynamique des entreprises et de la croissance basée sur l'innovation avec des contraintes de crédit, où les deux effets contradictoires ci-dessus génèrent une relation en U inversé entre l'accès au crédit et la croissance de la productivité. Nous testons ensuite notre théorie sur un ensemble complet de données au niveau des entreprises manufacturières françaises. Nous mettons d'abord en évidence une relation en U inversé entre les contraintes de crédit et la croissance de la productivité lorsque nous agrégeons nos données au niveau sectoriel. Nous passons ensuite à l'analyse au niveau de l'entreprise et montrons que les entreprises en place ayant un accès plus facile au crédit connaissent une croissance de la productivité plus élevée, mais aussi des taux de sortie plus faibles, en particulier pour les entreprises les moins productives. Pour étayer ces résultats, nous exploitons le programme de 2012 de l'Eurosystème concernant les demandes de crédit supplémentaires comme une quasi-expérience qui a généré une offre supplémentaire exogène de crédits pour un sous-ensemble d'entreprises en place.
  • Innovation et inégalité des revenus supérieurs.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Antonin BERGEAUD, Richard BLUNDELL, David HEMOUS
    Review of Economic Studies | 2019
    Dans cet article, nous utilisons des données de panel inter-états pour montrer une corrélation positive et significative entre diverses mesures de la capacité d'innovation et l'inégalité des revenus supérieurs aux États-Unis au cours des dernières décennies. Deux stratégies d'instrumentation distinctes suggèrent que cette corrélation reflète (en partie) une causalité entre la capacité d'innovation et l'inégalité des revenus les plus élevés, et l'effet est significatif : par exemple, lorsqu'elle est mesurée par le nombre de brevets par habitant, la capacité d'innovation représente en moyenne dans les États américains environ 17 % de l'augmentation totale de la part des revenus des 1 % les plus élevés entre 1975 et 2010. Pourtant, l'innovation ne semble pas augmenter d'autres mesures de l'inégalité qui ne se concentrent pas sur les revenus les plus élevés. Ensuite, nous montrons que les effets positifs de l'innovation sur la part des revenus des 1 % supérieurs sont atténués dans les États où l'intensité du lobbying est plus élevée. Enfin, à partir de régressions transversales effectuées au niveau de la zone de navette (CZ), nous constatons que : (i) la capacité d'innovation est positivement corrélée à la mobilité sociale ascendante. (ii) la corrélation positive entre la capacité d'innovation et la mobilité sociale est principalement le fait des nouveaux innovateurs et moins celui des innovateurs en place, et elle est atténuée dans les États où l'intensité du lobbying est plus élevée. Dans l'ensemble, nos résultats confirment la vision schumpétérienne selon laquelle l'augmentation de la part des revenus supérieurs est en partie liée à une croissance tirée par l'innovation, où l'innovation elle-même favorise la mobilité sociale au sommet par le biais de la destruction créatrice.
  • Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance.

    Philippe AGHION
    L’annuaire du Collège de France | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Intelligence artificielle, croissance et emploi : The Role of Policy.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Simon BUNEL
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2019
    Dans ce document de synthèse, nous soutenons que les effets de l'intelligence artificielle (IA) et de l'automatisation sur la croissance et l'emploi dépendent dans une large mesure des institutions et des politiques. Nous développons une analyse en deux volets. Dans une première section, nous passons en revue la littérature la plus récente pour montrer que l'IA peut stimuler la croissance en remplaçant le travail par le capital, tant dans la production de biens et de services que dans la production d'idées. Cependant, nous soutenons que l'IA peut inhiber la croissance si elle est associée à une politique de concurrence inappropriée. Dans une deuxième section, nous examinons l'effet de la robotisation sur l'emploi en France sur la période 1994-2014. Sur la base de notre analyse empirique des données françaises, nous montrons d'abord que la robotisation réduit l'emploi global au niveau de la zone d'emploi, et ensuite que les travailleurs non éduqués sont plus négativement affectés par la robotisation que les travailleurs éduqués. Ce résultat suggère que des politiques inappropriées en matière de marché du travail et d'éducation réduisent l'impact positif que l'IA et l'automatisation pourraient avoir sur l'emploi.
  • Odyssée diagnostique et thérapeutique : essais en économie de la santé.

    Setti RAIS ALI, Lise ROCHAIX, Sandy TUBEUF, Philippe AGHION, Lise ROCHAIX, Sandy TUBEUF, Jerome WITTWER, Pierre yves GEOFFARD, Margaret KYLE, Frank r. LICHTENBERG
    2019
    Cette thèse de doctorat met l’emphase sur les défis rencontrés par les patients atteints de maladies rares. Elle est structurée en trois parties, chacune d’entre elles dédiée aux enjeux d’un acteur au cœur de l’Odyssée diagnostique et thérapeutique des patients atteints de maladies rares. La première partie de la thèse s’intéresse au patient et à son réseau social. Le chapitre 1 considère les sources de délai à l’accès au diagnostic, et explore notamment l’effet du capital social sur le délai d’obtention du diagnostic. Le chapitre 2 évoque les externalités négatives sur la santé maternelle d’un diagnostic d’une maladie chronique chez l’enfant. La seconde partie de la thèse est dédiée à l’industrie pharmaceutique et s’intéresse aux décisions d’investissements de R&D ciblant les maladies rares. Le chapitre 3 évalue l’effet causal de l’Orphan Drug Policy sur l’effort de recherche, et le chapitre 4 envisage les inégalités d’allocation des investissements de R&D entre les maladies rares. La partie 3 est dédiée aux décideurs publics et discute des enjeux d’évaluation des bénéfices de l’innovation thérapeutique et de la définition des conditions d’accès à cette innovation. Le chapitre 5 évalue l’effet causal de l’innovation thérapeutique sur la longévité des patients atteints de maladies rares. Le chapitre 6 est une discussion critique relative à l’utilisation d’outils.
  • Intelligence artificielle, croissance et emploi : le rôle des politiques.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN, Simon BUNEL
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2019
    Dans cet article, nous défendons l’idée que les effets de l’intelligence artificielle (IA) et de l’automatisation sur la croissance et l’emploi dépendent pour une large part des institutions et des politiques. Notre analyse s’articule en deux temps. Dans une première partie, nous démontrons que l’IA peut stimuler la croissance en remplaçant la main‑d’oeuvre par du capital, tant en matière de production de biens et services que de production d’idées. Toutefois, nous soutenons que l’IA peut inhiber la croissance si elle est associée à une politique concurrentielle inadaptée. Dans une seconde partie, nous discutons l’effet de la robotisation sur l’emploi en France au cours de la période 1994‑2014. D’après notre analyse empirique sur données françaises, nous démontrons premièrement que la robotisation réduit l’emploi global au niveau des zones d’emploi, et deuxièmement que les travailleurs ayant un faible niveau d’éducation sont davantage pénalisés par la robotisation que les travailleurs ayant un fort niveau d’éducation. Ce constat suggère que des politiques inadaptées en matière de marché du travail et d’éducation réduisent l’impact positif que l’IA et l’automatisation pourraient avoir sur l’emploi.
  • Introduction to the special issue “66ème congrès de l’afse.

    Flora BELLONE, Philippe AGHION
    Revue d'Economie Politique | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Conférence Coase - La relation en U inversé entre l'accès au crédit et la croissance de la productivité.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Gilbert CETTE, Remy LECAT, Helene MAGHIN
    Economica | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Sur les rendements de l'invention au sein des entreprises : Evidence from Finland.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Ari HYYTINEN, Otto TOIVANEN
    AEA Papers and Proceedings | 2018
    Dans ce document, nous fusionnons les données sur les revenus individuels, les données au niveau de l'entreprise, les données sur les brevets et les données sur le QI en Finlande sur la période 1988-2012 pour analyser les rendements de l'invention pour les inventeurs et leurs collègues ou parties prenantes au sein de la même entreprise. Nous constatons que : (i) les inventeurs ne recueillent que 8 pour cent du rendement privé total de l'invention. (ii) les entrepreneurs obtiennent plus de 44% des gains totaux. (iii) les cols bleus obtiennent environ 26 % des gains, le reste revenant aux cols blancs. En outre, les entrepreneurs commencent avec des rendements négatifs significatifs avant la demande de brevet, mais leurs rendements deviennent ensuite fortement positifs.
  • L'impact des exportations sur l'innovation : Theory and Evidence.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Matthieu LEQUIEN, Marc j. MELITZ
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Dynamique des entreprises et mesure de la croissance en France.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Timo BOPPART, Simon BUNEL
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Innovation et croissance dans une perspective schumpétérienne.

    Philippe AGHION
    Revue d'économie politique | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Innovation et inégalité des revenus supérieurs.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Antonin BERGEAUD, Richard BLUNDELL, David HEMOUS
    The Review of Economic Studies | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Politique monétaire, concurrence sur les marchés de produits et croissance.

    Philippe AGHION, Emmanuel FARHI, Enisse KHARROUBI
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Développement financier et croissance tirée par l'innovation.

    Philippe AGHION, Peter HOWITT, Ross LEVINE
    Handbook of Finance and Development | 2018
    Depuis au moins 5000 ans, les hommes ont créé, modifié et utilisé des instruments, des marchés et des intermédiaires financiers. Qu'il s'agisse de l'utilisation de la monnaie et de la dette pour faciliter la spécialisation et l'investissement en Babylonie en 3000 av. J.-C. (Van de Mieroop, 2005), de la création de titres négociés sur le marché dans la Rome antique pour mobiliser des capitaux pour d'immenses projets minig (Rostovotzeff, 1957. Malmendier, 2005).
  • Réformes et transformations : pour stimuler la croissance économique et assurer la cohésion sociale.

    Philippe AGHION, Nicolas BAVEREZ, Jean paul BOUTTES, Michel PEBEREAU
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Progrès technique et croissance depuis la crise.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN
    Revue de l'OFCE | 2018
    La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire initié par Hansen en 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne peut sembler dépassée. Néanmoins, dans cet article, nous montrons qu'elle reste un cadre conceptuel valable. Nous commençons par rappeler les principaux points saillants du modèle de croissance de Schumpeter. Nous soutenons ensuite que ce cadre conceptuel reste pertinent pour de nombreux aspects de la croissance, notamment la stagnation séculaire, les réformes structurelles et le débat sur les inégalités. Nous montrons qu'en raison de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l'innovation est sous-estimée. En outre, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien appelle à une complémentarité entre les réformes structurelles et la politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l'impact positif de l'innovation et de la destruction créative sur la mobilité sociale.
  • Introduction to the Special Issue “66ème congrès de l’AFSE”.

    Flora BELLONE, Philippe AGHION
    Revue d'économie politique | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Économie des institutions, de l’innovation et de la croissance.

    Philippe AGHION
    L’annuaire du Collège de France | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Progrès technique et croissance depuis la crise.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN
    Revue de l'OFCE | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • La relation en U inversé entre l'accès au crédit et la croissance de la productivité.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Gilbert CETTE, Remy LECAT, Helene MAGHIN
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Nous identifions deux effets contraires de l'accès au crédit sur la croissance de la productivité : d'une part, un meilleur accès au crédit permet aux entrepreneurs d'innover plus facilement. D'autre part, un meilleur accès au crédit permet aux entreprises en place moins efficaces de rester plus longtemps sur le marché, décourageant ainsi l'entrée de nouveaux innovateurs potentiellement plus efficaces. Nous développons d'abord un modèle simple de la dynamique des entreprises et de la croissance basée sur l'innovation avec des contraintes de crédit, où les deux effets contradictoires ci-dessus génèrent une relation en U inversé entre l'accès au crédit et la croissance de la productivité. Nous testons ensuite notre théorie sur un ensemble complet de données au niveau des entreprises manufacturières françaises. Nous mettons d'abord en évidence une relation en U inversé entre les contraintes de crédit et la croissance de la productivité lorsque nous agrégeons nos données au niveau sectoriel. Nous passons ensuite à l'analyse au niveau de l'entreprise et montrons que les entreprises en place ayant un accès plus facile au crédit connaissent une croissance de la productivité plus élevée, mais aussi des taux de sortie plus faibles, en particulier pour les entreprises les moins productives. Pour étayer ces résultats, nous exploitons le programme de 2012 de l'Eurosystème concernant les demandes de crédit supplémentaires comme une quasi-expérience qui a généré une offre supplémentaire exogène de crédits pour un sous-ensemble d'entreprises en place.
  • Éducation et rivalité militaire.

    Philippe AGHION, Xavier JARAVEL, Torsten PERSSON, Dorothee ROUZET
    Journal of the European Economic Association | 2018
    Qu'est-ce qui pousse les pays à s'engager dans des réformes de l'éducation de masse ? Motivés par les preuves historiques de la relation entre les menaces militaires et l'expansion de l'éducation primaire, nous assemblons un ensemble de données de panel des 150 dernières années dans les pays européens et de la période d'après-guerre dans un large ensemble de pays. Nous mettons en évidence trois faits stylisés : (i) les investissements dans l'éducation sont associés aux menaces militaires, (ii) les institutions démocratiques sont négativement corrélées aux investissements dans l'éducation, et (iii) les investissements dans l'éducation répondent plus fortement aux menaces militaires dans les démocraties. Ces tendances se maintiennent lorsque nous exploitons les rivalités dans le voisinage d'un pays comme une source alternative de variation. Nous développons un modèle théorique qui rationalise les trois résultats empiriques. Le modèle comporte une prédiction supplémentaire concernant les investissements dans les infrastructures physiques, qui est confirmée par les données.
  • Les effets causaux de la concurrence sur l'innovation : Experimental Evidence.

    Philippe AGHION, Stefan BECHTOLD, Lea CASSAR, Holger HERZ
    The Journal of Law, Economics, and Organization | 2018
    Nous concevons deux expériences en laboratoire pour analyser les effets causaux de la concurrence sur l'innovation pas à pas. Les innovations résultent d'investissements coûteux en R&D et font progresser la technologie d'un cran. La concurrence est inversement mesurée par les rentes ex post pour les entreprises qui opèrent au même niveau technologique, c'est-à-dire pour les entreprises au coude à coude. Tout d'abord, nous constatons qu'une concurrence accrue entraîne une augmentation significative des investissements en R&D des entreprises situées au coude à coude. Deuxièmement, une concurrence accrue diminue les investissements en R&D des entreprises qui sont à la traîne, en particulier si l'horizon temporel est court. Troisièmement, nous constatons qu'une concurrence accrue affecte la composition de l'industrie en réduisant la fraction des secteurs où les entreprises sont au coude à coude. Tous ces résultats sont cohérents avec les prédictions des modèles d'innovation par étapes.
  • Dynamique des entreprises et mesure de la croissance en France.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Timo BOPPART, Simon BUNEL
    Journal of the European Economic Association | 2018
    Les organismes statistiques imputent généralement l'inflation des produits qui disparaissent sur la base des produits qui survivent, ce qui peut entraîner une inflation surévaluée et une croissance sous-évaluée. Philippe Aghion, Antonin Bergeaud, Timo Boppart & Simon Bunel utilisent la théorie et la méthodologie développées par Aghion et al. (2017) pour quantifier dans le cas de la France quelle part de la croissance de la productivité échappe aux organismes statistiques à cause de cela. En utilisant le recensement des usines en France, ils trouvent qu'entre 2004 et 2015, environ 0,5 point de pourcentage de la croissance de la production réelle par an n'est pas pris en compte, ce qui est à peu près identique à ce qui a été trouvé aux États-Unis. Alors que ce résultat suggère que la croissance manquante due à la destruction créatrice pourrait structurellement être la même dans différents pays, les auteurs montrent qu'elle cache en fait différentes dynamiques sous-jacentes des établissements et du cycle de vie des entreprises dans les deux pays.
  • L'économie de la croissance.

    Philippe AGHION, Peter HOWITT, Leonardo BURSZTYN
    2017
    Pas de résumé disponible.
  • Quelques réflexions sur l'accumulation de capital, l'innovation et la croissance.

    Philippe AGHION, Peter HOWITT
    Annals of Economics and Statistics | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • La croissance manquante de la destruction créative.

    Philippe AGHION, Antonin BERGEAUD, Timo BOPPART, Peter j. KLENOW, Huiyu LI
    SSRN Electronic Journal | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Progrès technique et croissance depuis la crise.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN
    Revue de l'OFCE | 2017
    La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu'elle demeure un cadre de pensée valide. Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l'idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance . nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu'à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l'innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l'impact positif de l'innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.
  • Progrès technique et croissance depuis la crise.

    Philippe AGHION, Celine ANTONIN
    Revue de l'OFCE | 2017
    La crise de 2008 a ravivé les doutes sur la croissance et ressuscité le débat sur la stagnation séculaire, initié par Hansen dès 1938. En particulier dans un contexte post-crise de croissance nulle ou très faible, la théorie schumpétérienne a pu sembler dépassée. Pourtant, dans cet article, nous montrons qu'elle demeure un cadre de pensée valide. Nous commençons par rappeler les principaux faits saillants du modèle schumpétérien de la croissance. Nous défendons ensuite l'idée que ce cadre de pensée demeure pertinent sur plusieurs aspects liés à la croissance . nous nous intéressons plus particulièrement à la stagnation séculaire, aux réformes structurelles et au débat sur les inégalités. Nous montrons qu'à cause de la destruction créatrice, la croissance de la productivité induite par l'innovation est sous-estimée. Par ailleurs, nous expliquons pourquoi le cadre schumpétérien plaide pour une complémentarité entre réformes structurelles et politique macroéconomique. Enfin, nous montrons l'impact positif de l'innovation et de la destruction créatrice sur la mobilité sociale.
  • Introduction au numéro spécial sur l'économie du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

    Philippe AGHION, Ralph DE HAAS, Guido FRIEBEL, Sergei GURIEV, Jan LUKSIC
    Economics of Transition | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Le piège des revenus moyens dans une perspective schumpétérienne.

    Philippe AGHION, Cagatay BIRCAN
    SSRN Electronic Journal | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • The Role of Bounded Rationality and Imperfect Information in Subgame Perfect Implementation-An Empirical Investigation.

    Philippe AGHION, Ernst FEHR, Richard HOLDEN, Tom WILKENING
    Journal of the European Economic Association | 2017
    Dans cet article, nous menons une expérience en laboratoire pour vérifier dans quelle mesure le mécanisme de mise en œuvre de Moore et Repullo induit la communication de la vérité, à la fois dans un contexte d'information parfaite et dans un contexte où les acheteurs et les vendeurs sont confrontés à une petite incertitude concernant la valeur du bien. Nous constatons que les mécanismes de Moore-Repullo ne parviennent pas à mettre en œuvre la vérité dans un nombre important de cas, même en cas d'information parfaite sur la valeur du bien. Nos données suggèrent également qu'une proportion substantielle de ces mensonges est faite par des sujets qui ont des croyances pessimistes sur la rationalité de leurs partenaires commerciaux. Bien que le mécanisme devrait, en théorie, fournir des incitations à dire la vérité, de nombreux acheteurs pensent en fait qu'ils peuvent augmenter leur gain monétaire attendu en mentant. Les déviations par rapport à la vérité deviennent significativement plus fréquentes et plus persistantes lorsque les agents sont confrontés à de petites incertitudes concernant la valeur du bien. Nos résultats suggèrent donc que les croyances sur le jeu irrationnel et les petites quantités d'incertitude sur les valeurs peuvent constituer des raisons importantes pour l'absence de mécanismes de Moore-Repullo dans la pratique.
  • Dynamique des entreprises, innovation et productivité.

    Antonin BERGEAUD, Philippe AGHION, Margaret KYLE, Roger GUESNERIE, Joke van REENEN
    2017
    Cette thèse étudie différents aspects de la dynamique des firmes, à la fois de manière théoriqueet empirique. Tous les chapitres utilisent largement différentes bases de données microéconomiquespour tester les prédictions théoriques. Le premier chapitre s’intéresse au premiumde l’innovation, c’est à dire la réaction du salaire des employés d’une entreprise qui augmenteson intensité de R&D et qui devient ainsi plus proche de la frontière technologique. L’évaluationde cette réponse se fait en utilisant une base de donnée sur le salaire de 1% de des travailleursbasés au Royaume-Uni. Le second chapitre s’intéresse à la réponse de l’innovation et de laproductivité des firmes à un choc de demande à l’export, considérant les entreprises françaisesayant au moins un brevet, et utilisant pour cela des bases de données à la fois d’origine fiscaleou provenant des douanes. Enfin le troisième chapitre étudie le rôle des coûts d’ajustementdes facteurs de production, et en particulier de l’immobilier des entreprises, sur la dynamiquede l’emploi des entreprises à la suite d’un choc de productivité. Ce chapitre utilise un largeéchantillon d’entreprise mono établissement française.Pris tous les trois, ces chapitres étudient différentes dimensions de la réponse des firmes à unchoc de demande ou de productivité, que ce soit une réponse en termes d’emploi, de salaire,d’innovation ou de taille.
  • La théorie schumpétérienne de la croissance, Schumpeter et la conception des politiques de croissance.

    Philippe AGHION, Agnes FESTRE
    Journal of Evolutionary Economics | 2016
    L'objectif de cet article est de montrer que l'on s'inspire à la fois de la théorie schumpétérienne de la croissance et de la pensée de Schumpeter lui-même pour réfléchir à la conception de la politique de croissance et au rôle de l'État. Cette réflexion offre une feuille de route de politique économique et donne lieu à des propositions concrètes en termes de combinaison adéquate d'options du côté de la demande et de l'offre en fonction de la distance relative des économies à la frontière.
  • Introduction aux principes de l'économie : choix et décisions économiques.

    Alain DE CROMBRUGGHE, Charles WYPLOSZ, Philippe AGHION
    2016
    La 4e de couverture indique : "S'adressant aux étudiants de première année de licence, cet ouvrage constitue une introduction à l'analyse économique des choix individuels et collectifs, tant au niveau microéconomique que macroéconomique. Cette seconde édition enrichie et actualisée propose une introduction à l'économie très contemporaine tant dans la méthode que dans le contenu. Du point de vue de la méthode, on part de mises en situation et de problèmes pour structurer et généraliser ensuite le raisonnement et, enfin appliquer l'analyse à d'autres situations. On s'interroge également sur les éléments nouveaux nécessaires pour poursuivre l'analyse dans des situations différentes ou plus complexes. Au niveau du contenu, l'offre et la demande, bases de toute initiation à l'économie, sont restituées dans un contexte plus large d'analyse de la décision individuelle et collective, de partage des gains de l'échange et de recherche globale d'efficaité et d'équité. Cette approche permet d'intégrer dans le fil conducteur de l'ouvrage les acquis récents de la recherche ou des applications actuelles de la théorie économique : la théorie de la décision, l'information asymétrique, le rôle du capital et des marchés d'assurance, l'endettement international et les attentes rationnelles, entre autres. Des exercices résolus insérés dans le texte permettent au lecteur une vérification de sa compréhension de la matière, au fur et à mesure de sa présentation.".
  • La théorie schumpétérienne de la croissance, Schumpeter et la conception des politiques de croissance.

    Philippe AGHION, Agnes FESTRE
    Journal of Evolutionary Economics | 2016
    L'objectif de cet article est de montrer que tant la théorie schumpétérienne de la croissance que la pensée de Schumpeter lui-même peuvent être utiles pour réfléchir à la conception de la politique de croissance et au rôle de l'État. Cette réflexion offre une feuille de route de politique économique et donne lieu à des propositions concrètes en termes de combinaison adéquate d'options du côté de la demande et de l'offre en fonction de la distance du pays par rapport à la frontière technologique mondiale.
  • Fiscalité, corruption et croissance.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Julia CAGE, William r. KERR
    European Economic Review | 2016
    Nous construisons un modèle de croissance endogène pour analyser les relations entre la fiscalité, la corruption et la croissance économique. Les entrepreneurs sont au centre du modèle et font face à des effets dissuasifs de la fiscalité mais acquièrent des bénéfices positifs de l'infrastructure publique. La corruption politique régit l'efficacité avec laquelle les recettes fiscales sont traduites en infrastructures. Le modèle prédit une relation en U inversé entre la taxation et la croissance, la corruption réduisant le niveau optimal de taxation. Nous trouvons des preuves cohérentes avec ces prédictions et le canal entrepreneurial en utilisant les données de la base de données longitudinale des entreprises du Bureau du recensement des États-Unis. L'effet marginal de la fiscalité sur la croissance pour un État se situant au 10e ou au 25e percentile de corruption est significativement positif. En revanche, les effets marginaux de la fiscalité sur la croissance pour un État se situant au 90e percentile de corruption sont globalement beaucoup plus faibles. Nous progressons vers la causalité grâce à des tests de type Granger et en considérant les comtés périphériques où la politique fiscale effective est largement déterminée par les États limitrophes. Enfin, nous calibrons notre modèle et constatons que le taux d'imposition calibré de 37% est assez proche du taux d'imposition maximisant le bien-être estimé par le modèle׳ à 42%. La réduction de la corruption offre le plus grand impact potentiel de gain de bien-être grâce à son impact sur les utilisations des recettes fiscales.
  • Destruction créative et bien-être subjectif.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Angus DEATON, Alexandra ROULET
    American Economic Review | 2016
    Dans ce document, nous analysons la relation entre la croissance tirée par le chiffre d'affaires et le bien-être subjectif. Notre modèle de croissance tirée par l'innovation et le chômage prédit que : (i) l'effet de la destruction créatrice sur le bien-être individuel attendu devrait être positif sans ambiguïté si nous contrôlons le chômage, moins si nous ne le faisons pas. (ii) la création d'emplois a un impact positif et la destruction d'emplois un impact négatif sur le bien-être. (iii) la destruction d'emplois a un impact moins négatif dans les régions où les politiques d'assurance chômage sont plus généreuses. et (iv) la création d'emplois a un effet plus positif sur les individus qui sont plus tournés vers l'avenir. L'analyse empirique utilisant des données transversales au niveau de la MSA (Metropolitan Statistical Area) et au niveau individuel apporte un soutien empirique à ces prédictions.
  • Quand l'épargne intérieure est-elle importante pour la croissance économique ?

    Philippe AGHION, Diego COMIN, Peter HOWITT, Isabel TECU
    IMF Economic Review | 2016
    Un pays peut-il croître plus rapidement en épargnant davantage ? L'article aborde cette question à la fois sur le plan théorique et empirique. Dans le modèle théorique, la croissance résulte d'innovations qui permettent aux secteurs locaux de rattraper la technologie de pointe. Dans les pays pauvres, ce rattrapage nécessite la coopération d'un investisseur étranger qui connaît la technologie de pointe et d'un entrepreneur local qui connaît les conditions locales. Dans un tel pays, l'épargne nationale est importante pour l'innovation, et donc pour la croissance, car elle permet à l'entrepreneur local d'investir des fonds propres dans cette entreprise coopérative, ce qui atténue le problème d'agence qui dissuaderait autrement l'investisseur étranger de participer. Dans les pays riches, les entrepreneurs locaux sont déjà familiarisés avec les technologies de pointe et n'ont donc pas besoin d'attirer des investissements étrangers pour innover, de sorte que l'épargne intérieure n'a pas d'incidence sur la croissance. Une régression entre pays montre que l'épargne décalée est positivement associée à la croissance de la productivité dans les pays pauvres mais pas dans les pays riches.
  • Fiscalité, corruption et croissance.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Julia CAGE, William KERR
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • Entrepreneuriat et croissance : leçons d'un voyage intellectuel.

    Philippe AGHION
    Small Business Economics | 2016
    Cette conférence est l'histoire d'un voyage intellectuel, celui de l'élaboration d'une nouvelle théorie schumpétérienne de la croissance économique. Une théorie où (i) la croissance est générée par des entrepreneurs innovants. (ii) les investissements entrepreneuriaux répondent à des incitations qui sont elles-mêmes façonnées par les politiques économiques et les institutions. (iii) les nouvelles innovations remplacent les anciennes technologies : en d'autres termes, la croissance implique une destruction créatrice et donc un conflit permanent entre les opérateurs historiques et les nouveaux entrants. Dans un premier temps, nous motivons puis exposons le paradigme schumpétérien et soulignons une série de prédictions empiriques qui distinguent ce paradigme des autres modèles de croissance. Ensuite, nous soulevons quatre débats sur lesquels l'approche schumpétérienne apporte un nouvel éclairage : le piège des revenus moyens, la stagnation séculaire, l'augmentation récente de l'inégalité des revenus supérieurs et la dynamique des entreprises. Enfin, nous montrons comment le paradigme peut être utilisé pour penser (ou repenser) la conception des politiques de croissance. (Cet article est basé sur la présentation de l'auteur lors de la cérémonie du Global Award for Entrepreneurship Research à Stockholm, en Suède, le 10 mai 2016.
  • Des souris et des universitaires : Examen de l'effet de l'ouverture sur l'innovation.

    Philippe AGHION, Mathias DEWATRIPONT, Julian KOLEV, Fiona MURRAY, Scott STERN
    American Economic Journal: Economic Policy | 2016
    Cet article soutient que l'ouverture, en réduisant les coûts d'accès à la recherche existante, peut améliorer l'innovation à un stade précoce et avancé grâce à une plus grande exploration de nouvelles directions de recherche. Nous examinons une expérience naturelle d'ouverture : les accords des NIH de la fin des années 1990 qui ont réduit les coûts d'accès des universitaires à certaines souris génétiquement modifiées. En mettant en œuvre des estimateurs de différence dans les différences, nous constatons que l'ouverture accrue encourage l'entrée de nouveaux chercheurs et l'exploration de voies de recherche plus diverses, et ne réduit pas la création de nouvelles souris génétiquement modifiées. Nos résultats mettent en évidence un coût négligé des fortes restrictions de la propriété intellectuelle : des niveaux d'exploration plus faibles conduisant à une diversité réduite des résultats de la recherche.
  • Repenser la croissance économique.

    Philippe AGHION
    2016
    La 4e de couverture indique : "Dans cette leçon inaugurale, Philippe Aghion raconte l'expérience qu'a représentée pour lui l'élaboration d'une nouvelle théorie - schumpétérienne - de la croissance économique : une théorie de la croissance par l'innovation et la destruction créatrice, qui fait constamment dialoguer la modélisation avec l'analyse empirique, et qui place l'entreprise au coeur du processus de développement. Cette leçon aborde quelques énigmes de la croissance : le rôle de la concurrence et celui de la politique industrielle . le « paradoxe argentin » et les trappes de sous-développement . la relation entre innovation, inégalités et mobilité sociale . et l'apparente stagnation séculaire des économies développées.".
  • L'impact des contrats incomplets sur l'économie.

    Philippe AGHION, Mathias DEWATRIPONT, Patrick LEGROS, Luigi ZINGALES
    2016
    Pas de résumé disponible.
  • Innovation et inégalité des revenus supérieurs.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Antonin BERGEAUD, Richard BLUNDELL, David HEMOUS
    2015
    Pas de résumé disponible.
  • Prospérité, puissance et pauvreté : pourquoi certains pays réussissent mieux que d'autres.

    Daron ACEMOGLU, James a. ROBINSON, Patrick HERSANT, Philippe AGHION
    2015
    Pourquoi certains pays sont-ils riches et d’autres pauvres ? Est-ce dû à la culture, au climat, à la géographie ? Ou est-ce le résultat de l'ignorance des dirigeants politiques ? Acemoglu et Robinson montrent à l’aide de nombreux exemples que ces réponses ne tiennent pas la route. L’histoire et l’analyse économique suggèrent une explication différente : c’est la présence ou l’absence de certaines institutions politiques et économiques qui assurent ou empêchent le progrès vers la prospérité. Des institutions «extractives» – protégeant les intérêts d’une élite puissante au dépens du bien commun – aux institutions «inclusives» – qui posent des limites à influence des puissants, éliminent la discrimination et favorisent l’innovation – le passage est parsemé d’obstacles. Acemoglu et Robinson les analysent en détail, s’appuyant sur un éventail impressionnant d’exemples, tirés de l’histoire de l’Empire romain, des cités-états mayas, de la Venise médiévale, de l’Union soviétique, de l’Amérique latine, de l’Afrique et des pays occidentaux. Ils élaborent ainsi une nouvelle synthèse de l’économie politique d’une pertinence indéniable pour les grands défis politiques et économiques d’aujourd’hui.
  • Innovation et inégalité des revenus supérieurs.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Antonin BERGEAUD, Richard w. BLUNDELL, David HHMOUS
    SSRN Electronic Journal | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Le rôle de la rationalité limitée et de l'information imparfaite dans la mise en œuvre du sous-jeu parfait : An Empirical Investigation.

    Philippe AGHION, Ernst FEHR, Richard HOLDEN, Tom WILKENING
    SSRN Electronic Journal | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Changer de modèle

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE, Elie COHEN
    2015
    «Pour enrayer la spirale du déclin, il faut un nouveau modèle de croissance. Un modèle de croissance par l’innovation où de nouvelles entreprises et activités viennent sans cesse concurrencer et remplacer les activités existantes. Un modèle de croissance “inclusive” qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui intègre les générations futures. Un modèle de croissance résolument progressiste parce que s’attaquant aux inégalités sociales à la racine en réactivant la mécanique de la mobilité sociale. Mais comment changer de modèle économique quand il n’y a consensus ni sur le diagnostic, ni sur les solutions, ni sur les outils ? Comment réformer en rompant avec les idées reçues ? Ce livre montre pourquoi et comment il faut changer nos modes de pensée pour changer de modèle économique et assurer une prospérité durable à nos concitoyens» [4e de couv.].
  • Changer de modèle

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE, Elie COHEN
    2014
    La 4e de couverture indique : ""Pour enrayer la spirale du déclin, il faut un nouveau modèle de croissance. Un modèle de croissance par l'innovation où de nouvelles entreprises et activités viennent sans cesse concurrencer et remplacer les activités existantes. Un modèle de croissance inclusive qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui intègre les générations futures, en rééquilibrant nos finances publiques et en incitant à l'innovation verte. Un modèle de croissance résolument progressiste parce que s'attaquant aux inégalités sociales à la racine, en réactivant la mécanique de la mobilité sociale. Mais comment changer de modèle économique quand il n'y a consensus ni sur le diagnostic, ni sur les solutions, ni sur les outils ? Comment réformer en rompant avec les idées reçues ? Ce livre montre pourquoi et comment il faut changer nos modes de pensée pour changer de modèle économique et assurer une prospérité durable à nos concitoyens. " P.A. , G.C. , E.C. Un livre majeur, qui conjugue l'analyse approfondie des pays qui réussissent et des propositions novatrices adaptées à la France d'aujourd'hui.".
  • Handbook of economic growth.

    Philippe AGHION, Steven n. DURLAUF
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • Pour une croissance inclusive.

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE
    Problèmes économiques | 2014
    La croissance française est insuffisante pourăsortir d’une situation de chômage massif amorcéeădepuis les années 1970. Simultanément, enăcomparaison avec les autres pays européens, laăFrance se caractérise par de fortes inégalités deărevenu parmi l’ensemble des citoyens et par uneămobilité sociale plus faible. Il nous semble queădes politiques plus inclusives[1] pourraient à laăfois élever la croissance, réduire les inégalités deărevenus et favoriser la mobilité sociale.
  • Changer de modèle.

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE, Elie COHEN
    2014
    « Pour enrayer la spirale du déclin, il faut un nouveau modèle de croissance. Un modèle de croissance par l’innovation où de nouvelles entreprises et activités viennent sans cesse concurrencer et remplacer les activités existantes. Un modèle de croissance “inclusive” qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui intègre les générations futures en rééquilibrant nos finances publiques et en incitant à l’innovation verte. Un modèle de croissance résolument progressiste parce que s’attaquant aux inégalités sociales à la racine en réactivant la mécanique de la mobilité sociale. Mais comment changer de modèle économique quand il n’y a consensus ni sur le diagnostic, ni sur les solutions, ni sur les outils ? Comment réformer en rompant avec les idées reçues ? Ce livre montre pourquoi et comment il faut changer nos modes de pensée pour changer de modèle économique et assurer une prospérité durable à nos concitoyens. » P. A., G. C., É. C. Un livre majeur, qui conjugue l’analyse approfondie des pays qui réussissent et des propositions novatrices adaptées à la France d’aujourd’hui.
  • Changer de modèle.

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE, Elie COHEN
    2014
    « Pour enrayer la spirale du déclin, il faut un nouveau modèle de croissance. Un modèle de croissance par l’innovation où de nouvelles entreprises et activités viennent sans cesse concurrencer et remplacer les activités existantes. Un modèle de croissance “inclusive” qui ne laisse personne sur le bord de la route et qui intègre les générations futures en rééquilibrant nos finances publiques et en incitant à l’innovation verte. Un modèle de croissance résolument progressiste parce que s’attaquant aux inégalités sociales à la racine en réactivant la mécanique de la mobilité sociale. Mais comment changer de modèle économique quand il n’y a consensus ni sur le diagnostic, ni sur les solutions, ni sur les outils ? Comment réformer en rompant avec les idées reçues ? Ce livre montre pourquoi et comment il faut changer nos modes de pensée pour changer de modèle économique et assurer une prospérité durable à nos concitoyens. » P. A., G. C., É. C. Un livre majeur, qui conjugue l’analyse approfondie des pays qui réussissent et des propositions novatrices adaptées à la France d’aujourd’hui. (Résumé éditeur).
  • Politique fiscale cyclique, contraintes de crédit et croissance de l'industrie.

    Philippe AGHION, David HEMOUS, Enisse KHARROUBI
    Journal of Monetary Economics | 2014
    Quels sont les effets de la politique budgétaire cyclique sur la croissance des industries ? Nous montrons que les industries qui dépendent relativement plus des financements externes ou dont les actifs sont moins tangibles ont tendance à croître plus rapidement (à la fois en termes de valeur ajoutée et de croissance de la productivité du travail) dans les pays qui mettent en œuvre des politiques fiscales plus contracycliques. Nous parvenons à cette conclusion en utilisant la méthodologie de différence en différences de Rajan et Zingales׳s (1998) sur un échantillon de données de panel des industries manufacturières à travers 15 pays de l'OCDE sur la période 1980-2005.
  • Politiques macroéconomiques : un outil d'évaluation.

    Jean louis BRILLET, Gilbert CETTE, Ian GAMBINI, Thomas LAGOARDE SEGOT, Philippe AGHION
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • La croissance et l'État intelligent.

    Philippe AGHION, Alexandra ROULET
    Annual Review of Economics | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Handbook of economic growth.

    Philippe AGHION, Steven n. DURLAUF
    2014
    Pas de résumé disponible.
  • Frais d’inscription dans l’enseignement supérieur : enjeux, limites et perspectives.

    Leonard MOULIN, David FLACHER, Hugo HARARI KERMADEC, Helene ZAJDELA, Helene ZAJDELA, Laurent LESNARD, Philippe AGHION, Jean francois GIRET
    2014
    Cette thèse étudie les effets des frais d’inscription sur les étudiants dans l’enseignement supérieur. Dans la première partie, nous menons une analyse théorique des motivations aux frais d’inscription. Le chapitre 1 dresse une revue critique et pluridisciplinaire de la littérature et dégage trois motivations à leur introduction ou à leur relèvement (l’effet redistributif, l’effet incitatif et l’effet contributif) dont nous contestons la validité. Le chapitre 2 s’interroge sur les conditions théoriques rendant l’instauration de frais d’inscription désirable, alors même qu’existent des classes sociales aux comportements distincts. Nous montrons, en utilisant les développements récents de l’économie comportementale, que la mise en oeuvre de frais progressifs, si elle peut constituer une solution équitable d’un point de vue purement théorique, soulève d’autres problèmes. La deuxième partie de cette thèse s’intéresse aux expériences nationales de mise en place de frais d’inscription. Le chapitre 3 souligne le caractère contrasté des résultats présentés dans la littérature avant de dresser une typologie des contextes institutionnels. Deux régimes nous apparaissent ainsi cohérent même si leurs fondements sont radicalement différents (le régime « libéral » et le régime « social-démocrate »), tandis que le régime « conservateur » français nous apparait difficilement soutenable. Les trois chapitres suivants proposent la première étude sur les effets de l’introduction de frais d’inscription dans le contexte universitaire français. Nous commençons par regarder deux aspects de l’efficience liés à l’introduction de frais d’inscription : (i) un effet de sélection et (ii) un effet incitatif à l’effort. Dans le chapitre 4, nous montrons ainsi que l’introduction de frais d’inscription à Dauphine renforce les effets ségrégatifs et inégalitaires. Dans le chapitre 5, nous prolongeons cette approche en montrant, contrairement aux résultats développés dans la littérature théorique, que les frais d’inscription n’accroissent pas le niveau de réussite et donc les incitations à l’effort des étudiants à Dauphine. Enfin, dans le chapitre 6, nous discutons de la possible généralisation des résultats précédents en commençant par analyser la nature particulière du public de l’Université Paris 9 Dauphine au sein du paysage universitaire français. Les limites théoriques à l’instauration de frais d’inscription (partie I), confirmées empiriquement (partie II), nous conduisent, dans la dernière partie de cette thèse, à revenir sur la typologie construite dans le chapitre 3 en discutant de la manière dont le régime institutionnel « social-démocrate » pourrait contribuer à répondre aux objectifs d’équité, d’efficience et de besoins de financement des universités dans le cas français. Nous introduisons pour cela les fondements de ce que nous appelons une éducation par « répartition » et définissons les conditions de son équité, de son efficience et de sa capacité à financer l’enseignement supérieur.
  • Inciter les dirigeants à prendre des décisions risquées : Licenciement, titularisation et limitation des mandats.

    Philippe AGHION, Matthew o. JACKSON
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Améliorer la croissance de la productivité.

    Philippe AGHION, Gilbert CETTE
    How Economies Grow | 2014
    Ce chapitre examine les déterminants de la croissance de la productivité, à partir des deux questions suivantes. Premièrement, comment pouvons-nous améliorer la croissance de la productivité dans les économies de marché avancées par rapport aux économies émergentes ? Deuxièmement, y a-t-il quelque chose à apprendre de l'observation des grandes vagues technologiques et de leurs modes de diffusion dans différents pays ? Nous présentons d'abord un cadre simple pour réfléchir aux sources de la croissance de la productivité. Nous examinons ensuite les sources de croissance de la productivité dans les pays avancés, puis nous nous intéressons aux sources de croissance de la productivité dans les économies de marché émergentes. Enfin, nous analysons les vagues technologiques et tirons quelques enseignements de la comparaison des différences de leurs schémas de diffusion entre les pays.
  • Handbook of Economic Growth.

    Philippe AGHION, Steven n. DURLAUF
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Taxes sur le carbone, dépendance de trajectoire et changement technique dirigé : Evidence from the Auto Industry.

    Philippe AGHION, Antoine DECHEZLEPRETRE, David HEMOUS, Ralf MARTIN, John michael VAN REENEN
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Que nous apprend la théorie de la croissance schumpétérienne ?

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Peter HOWITT
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Taxation optimale du capital ou du travail avec une croissance basée sur l'innovation.

    Philippe AGHION, Ufuk AKCIGIT, Jesus FERNANDEZ VILLAVERDE
    SSRN Electronic Journal | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • Contributions à l'économie financière et industrielle.

    Denis emmanuel GROMB, Patrick BOLTON, Claude HENRY, Jean pierre PONSSARD, David c. WEBB, Philippe AGHION, Jean TIROLE
    1994
    La thèse regroupe cinq articles dont trois sur les mécanismes de contrôle externe des entreprises et deux sur l'application de la théorie des jeux à l'étude de la concurrence entre entreprises. Le chapitre 1 étudie le problème d'ingénierie financière de l'allocation des droits de votes entre les titres émis par une entreprise. Il est montre qu'il peut être optimal pour une entreprise d'émettre des titres sans vote dans la perspective d'une prise de contrôle par offre publique d'achat (opa). Le chapitre 2 applique au contrôle externe d'une entreprise la théorie moderne de la délégation, de la surveillance et de l'autorité. En particulier, il est montre qu'un compromis doit être trouve entre surveillance par un gros actionnaire et initiative laissée aux dirigeants exécutifs de l'entreprise. Le chapitre 3 étudie un problème de contrat financier optimal dans un cadre dynamique. Il est montre que lorsque les parties (prêteur et emprunteur) ne peuvent pas s'engager à ne pas renégocier le contrat en cours, le prêteur dérive un profit nul de la relation. Le chapitre 4, compose de deux essais, étend les modèles de barrière a l’entrée au cas d'une concurrence dynamique entre entreprises asymétriques. Il est montre que l’entrée d'un concurrent moins efficace est sans doute temporaire alors que celle d'un concurrent plus efficace est permanente.
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