FLEURBAEY Marc

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Affiliations
  • 2019 - 2021
    Ecole d'économie de Paris
  • 2013 - 2021
    Centre national de la recherche scientifique
  • 2012 - 2019
    Princeton University
  • 2014 - 2017
    Centre de recherche sens, éthique, société
  • 1993 - 1994
    Ecole des hautes études en sciences sociales
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2006
  • 1994
  • Le coût social du carbone et l'inégalité : Quand la redistribution locale façonne les prix mondiaux du carbone.

    Ulrike KORNEK, David KLENERT, Ottmar EDENHOFER, Marc FLEURBAEY
    Journal of Environmental Economics and Management | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Dynamique et distribution des impacts du changement climatique : perspectives pour l'évaluation des voies d'atténuation.

    Nicolas TACONET, Celine GUIVARCH, Marc FLEURBAEY, Celine GUIVARCH, Valentina BOSETTI, Fanny HENRIET, Stephane HALLEGATTE, Valentina BOSETTI, Fanny HENRIET
    2021
    Parce que le changement climatique affecte l’économie à différentes échelles, quantifier ses impacts est particulièrement difficile. Pourtant, la compréhension de ces impacts est essentielle pour élaborer une réponse appropriée en terme d'atténuation et d'adaptation. Elle permet de fixer des objectifs régionaux et globaux à la lumière du coût de l'inaction, et de préparer l'adaptation en identifiant les vulnérabilités futures. Cette thèse s’intéresse à la façon dont la dynamique et la distribution des impacts du changement climatique affectent l’évaluation des trajectoires d’atténuation. Dans un premier temps, je montre que la dynamique du système climatique joue un rôle important pour comprendre les dommages économiques qui en résultent, ce qui peut augmenter la valeur sociale du carbone. Dans un deuxième temps, en tenant compte de l'hétérogénéité des impacts entre pays, j'étudie les effets distributifs de différentes trajectoires d'émissions. Enfin, je montre comment les effets de propagation et le changement structurel peuvent modifier la distribution des coûts du changement climatique, à travers l’exemple des impacts sur la productivité du travail.
  • Lorsque la redistribution rend inutile la tarification personnalisée des externalités.

    Marc FLEURBAEY, Ulrike KORNEK
    Journal of Public Economic Theory | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Changement climatique et population : Une évaluation de la mortalité due aux impacts sur la santé.

    Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY, Aurelie MEJEAN, Stephane ZUBER
    Ecological Economics | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • L'utilitarisme équitable.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    American Economic Journal: Microeconomics | 2021
    L'utilitarisme joue un rôle central en économie, mais il existe un fossé entre la théorie, où l'utilitarisme est dominant, et les applications, où les critères monétaires sont souvent utilisés. Pour les applications, une difficulté majeure est de définir comment les utilités doivent être mesurées et comparées. En nous inspirant de l'approche de Harsanyi (1955), nous introduisons une nouvelle normalisation des utilités garantissant que : (i) un transfert d'une population riche vers une population pauvre améliore le bien-être, et (ii) les populations ayant une plus grande aversion au risque ont un bien-être plus faible. Nous étudions certaines implications de cet "utilitarisme équitable" pour le partage du risque, l'aversion collective au risque et la conception de la politique de santé. (JEL D63, D81).
  • Sur quoi devrions-nous nous mettre d'accord à propos de la conclusion répugnante ?

    Stephane ZUBER, Marcus PIVATO, Marc FLEURBAEY
    Utilitas | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Changement climatique et population : Une évaluation de la mortalité due aux impacts sur la santé.

    Stephane ZUBER, Antonin POTTIER, Aurelie MEJEAN, Marc FLEURBAEY
    Ecological Economics | 2021
    Pas de résumé disponible.
  • Ordres de protection sociale universelle et risque.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    Documents de travail du Centre d'Économie de la Sorbonne | 2021
    Comment évaluer et comparer les perspectives sociales lorsqu'il peut y avoir un risque sur i) l'allocation réelle que les personnes recevront. ii) l'existence de ces personnes futures. et iii) leurs préférences ? Cet article étudie cette question qui peut se poser lors de l'examen de politiques qui affectent de manière endogène les personnes futures, par exemple la politique climatique. Nous montrons qu'il n'existe pas d'ordre social qui réponde aux exigences minimales d'équité, de rationalité sociale et de respect des préférences ex ante des personnes. Nous explorons trois façons d'éviter cette impossibilité. Premièrement, si nous abandonnons l'exigence de Pareto ex ante, nous pouvons obtenir des critères ex post équitables qui prennent une utilité attendue (arbitraire) d'un niveau de bien-être équivalent réparti de manière égale. Deuxièmement, si l'ordre social n'est pas une utilité espérée, nous pouvons obtenir des critères ex ante équitables qui évaluent les perspectives individuelles incertaines avec une mesure du bien-être équivalente à la certitude. Troisièmement, si nous acceptons que les comparaisons interpersonnelles reposent sur des fonctions d'utilité VNM même en l'absence de risque, nous pouvons construire des ordres sociaux d'utilité espérée qui satisfont à une certaine version de Pareto ex ante.
  • Changement climatique catastrophique, éthique des populations et équité intergénérationnelle.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    Climatic Change | 2020
    Le changement climatique menace d'avoir des effets irréversibles et dangereux, pouvant mener à l'extinction. Le compromis le plus pertinent n'est donc peut-être pas entre la consommation actuelle et la consommation future, mais entre la consommation actuelle et la simple existence des générations futures. Pour étudier ce compromis, nous construisons un modèle d'évaluation intégrée qui prend explicitement en compte le risque d'extinction des générations futures. En utilisant la classe des fonctions de bien-être social utilitaires amorties en nombre, nous comparons différentes politiques climatiques qui modifient la probabilité de résultats catastrophiques entraînant une extinction précoce. Nous analysons le rôle de l'aversion pour l'inégalité et de l'éthique de la population. Une faible aversion pour l'inégalité et une préférence pour les grandes populations favorisent la politique climatique la plus ambitieuse, bien qu'il existe des cas où l'effet de l'aversion pour l'inégalité sur la politique préférée est inversé. Cela est dû au fait qu'une aversion pour l'inégalité plus élevée diminue à la fois la perte de bien-être liée à la réduction de la consommation de la génération actuelle et le gain de bien-être lié à la réduction du risque futur d'extinction.
  • Réduire ou ne pas réduire ?

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Measuring the Global Burden of Disease: Philosophical Dimensions | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Effet de la politique frontalière sur l'exposition et la vulnérabilité au changement climatique.

    Helene BENVENISTE, Michael OPPENHEIMER, Marc FLEURBAEY
    Proceedings of the National Academy of Sciences | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Changement climatique et population : une évaluation intégrée de la mortalité due aux effets sur la santé.

    Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY, Aurelie MEJEAN, Stephane ZUBER
    2020
    Nous développons un modèle d'évaluation intégré avec une dynamique de population endogène prenant en compte l'impact du changement climatique global sur la mortalité à travers cinq canaux (chaleur, maladies diarrhéiques, malaria, dengue, dénutrition). Un taux de mortalité endogène dépendant de l'âge, qui dépend linéairement de l'augmentation de la température mondiale, est introduit et calibré. Nous considérons trois scénarios d'émissions (business-as-usual, 3°C et 2°C) et constatons que les cinq risques induisent des décès allant de 160 000 par an (à court terme) à presque 350 000 (à la fin du siècle) dans le business-as-annual. Nous examinons le nombre d'années de vie perdues en raison des cinq risques sélectionnés et trouvons des chiffres allant de 5 à 10 millions par an. Ces chiffres sont trop faibles pour avoir un impact sur la dynamique globale et nous ne trouvons pas d'effets de rétroaction significatifs de la mortalité climatique sur la production, et donc sur les émissions et l'augmentation de la température. Mais nous trouvons des modèles d'évolution intéressants. Le nombre d'années de vie perdues est constant (scénario du statu quo) ou diminue avec le temps (3°C et 2°C). Pour les scénarios de stabilisation, nous constatons que le nombre d'années de vie perdues est plus élevé aujourd'hui qu'en 2100, en raison de l'amélioration des conditions de mortalité générique, de l'orientation de ces améliorations vers les jeunes et du vieillissement de la population. De ce point de vue, c'est la génération actuelle qui est la plus touchée par les effets du changement climatique.
  • Construire des indicateurs pour la croissance inclusive et sa durabilité : Que peuvent offrir les comptes nationaux et comment les compléter ?

    Didier BLANCHET, Marc FLEURBAEY
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Une nouvelle énigme dans l'évaluation sociale du risque.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    2020
    Nous mettons en évidence un nouveau paradoxe pour l'évaluation sociale du risque qui porte sur l'évaluation du bien-être individuel plutôt que du bien-être social, mais qui a de sérieuses implications pour l'évaluation sociale. Le paradoxe consiste en une tension entre la rationalité, le respect des préférences individuelles et un principe de parcimonie informationnelle qui exclut les attitudes individuelles face au risque de l'évaluation des situations sans risque. Aucun critère d'évaluation sociale ne peut satisfaire ces trois principes. Ce résultat d'impossibilité a des implications pour l'évaluation du bien-être social sous risque, en particulier lorsque les préférences de certains individus ne sont pas connues. Il généralise les résultats d'impossibilité existants, tout en s'appuyant sur des principes très faibles de rationalité sociale et de respect des préférences individuelles. Nous explorons les possibilités ouvertes par l'affaiblissement d'un de nos trois principes et discutons des avantages et inconvénients de ces différentes voies.
  • L'utilitarisme équitable.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    American Economic Journal: Microeconomics | 2020
    L'utilitarisme joue un rôle central en économie, mais il existe un fossé entre la théorie, où il est dominant, et les applications, où les critères monétaires sont souvent utilisés. Pour les applications, une difficulté majeure de l'utilitarisme reste de définir comment les utilités doivent être mesurées et comparées entre individus. En nous inspirant de l'approche de Harsanyi (Harsanyi, 1955) impliquant des choix dans des situations risquées, nous introduisons une nouvelle normalisation des utilités qui est la seule à garantir que : 1) un transfert d'un riche vers un pauvre augmente le bien-être, et 2) les populations avec plus d'aversion au risque ont un bien-être plus faible. Nous intégrons ces exigences dans une nouvelle caractérisation de l'utilitarisme et étudions certaines implications de cet "utilitarisme équitable" pour le partage des risques, l'aversion collective au risque et la conception de la politique de santé.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Climatic Change | 2020
    Le changement climatique soulève la question de l'équité intergénérationnelle. Comme le changement climatique menace d'avoir des effets irréversibles et dangereux, pouvant mener à l'extinction, le compromis le plus pertinent n'est peut-être pas entre la consommation actuelle et future, mais entre la consommation actuelle et la simple existence des générations futures. Pour étudier ce compromis, nous construisons un modèle d'évaluation intégrée qui prend explicitement en compte le risque d'extinction des générations futures. Nous comparons différentes politiques climatiques, qui modifient la probabilité de résultats catastrophiques entraînant une extinction précoce, dans la classe des fonctions de bien-être social utilitaires à population variable. Nous montrons que le risque d'extinction est le principal moteur de la politique préférée par rapport aux dommages climatiques. Nous analysons le rôle de l'aversion pour l'inégalité et de l'éthique de la population. En général, une préférence pour les grandes populations et une faible aversion pour l'inégalité favorisent la politique climatique la plus ambitieuse, bien qu'il existe des cas où l'effet de l'aversion pour l'inégalité est inversé.
  • Risque et expertise : 6es conférences Pierre Duhem.

    Alexandre GUAY, Mikael COZIC, Marc FLEURBAEY, Minh HA DUONG, Emmanuel HENRY, Sven OVE HANSSON
    2020
    Le risque comme l��expertise sont des sujets d’une rare richesse, comme le confirme la vaste littérature sur ces questions. Lorsqu’ils sont croisés, les difficultés que chacun d’entre eux soulève s’en trouvent renforcées. Le présent ouvrage est le produit des sixièmes conférences Pierre Duhem qui avaient pour thème : risque et expertise. Il rassemble les textes originaux de l’économiste Marc Fleurbaey et du philosophe Sven Ove Hansson, ainsi que les échanges qu’ils ont eus avec les commentateurs Mikaël Cozic, Minh Ha-Duong et Emmanuel Henry. Un essai introductif, d’Alexandre Guay, complète le tout.
  • The welfare implications of climate change-related mortality : Inégalité et éthique de la population.

    Marc FLEURBAEY, Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER
    2020
    La mortalité liée au changement climatique peut fortement affecter le bien-être humain. En réduisant l'espérance de vie, elle réduit le bien-être de certains individus. Cela peut exacerber les inégalités existantes : inégalité ex-ante entre les personnes de différents groupes ou régions du monde. inégalité ex-post dans le bien-être ressenti par les personnes d'une même génération. Mais la mortalité peut également réduire la taille de la population totale en empêchant certains individus d'avoir des enfants. Cela soulève un problème d'éthique démographique : comment évaluer la taille de la population totale ? Cet article propose une méthodologie permettant de mesurer les effets du changement climatique sur le bien-être par le biais de l'évolution de la population et des inégalités. Nous illustrons cette méthodologie à l'aide d'un modèle d'évaluation intégrée climat-économie impliquant un changement endogène de la population dû à la mortalité liée au changement climatique.
  • Réduire ou ne pas réduire.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    2020
    Pas de résumé disponible.
  • Un Manifeste pour le Progrès Social.

    Michel DUBUS, Olivier BOUIN, Marc FLEURBAEY
    2019
    Déréglementation, crise économique, tensions sociales, déstabilisation démocratique, guerre : la période 1980-2030 va-t-elle rejouer le drame de 1890-1940, avec en outre la forte probabilité d’être suivie de cataclysmes environnementaux balayant tout sur leur passage dans la seconde moitié du siècle ? La situation paraît chaque jour plus alarmante et il est intolérable de constater l’écart entre les possibilités considérables, inégalées dans le passé, dont jouissent la plupart des sociétés du monde entier, et la piètre performance des institutions et des gouvernements. Les échecs institutionnels et les problèmes de gouvernance sont partout, dans le secteur privé comme dans le secteur public. Or nous pouvons faire beaucoup mieux, nous pouvons construire une société meilleure. S’appuyant sur le travail d’un panel mondial de chercheurs en sciences sociales, ce manifeste propose une vision fondée sur une nouvelle manière de penser et de réformer nos principaux piliers institutionnels : marchés, entreprises, politiques de protection sociale et mécanismes de délibération démocratique. Il délivre un message d’espoir et un appel à l’action, à un moment où de nouvelles menaces pèsent sur l’avenir et où les idéologies du siècle passé ont été discréditées. Ni la perte des illusions ni l’essor du capitalisme ne devraient justifier la fin de la quête de justice sociale. (Résumé éditeur).
  • Le progrès est de retour.

    Marc FLEURBAEY, Marie laure SALLES DJELIC
    Review of Social Economy | 2019
    Ce document présente le Panel international sur le progrès social et expose les idées clés de son premier rapport, Repenser la société pour le XXIe siècle (Cambridge University Press, 2018). Il souligne l'importance de trois dimensions du progrès sur lesquelles de sérieux défis doivent être relevés : l'équité, la liberté et la durabilité. Pour relever ces défis, il faut avant tout réformer les structures de pouvoir et de gouvernance dans l'économie, la société et la politique.
  • La valeur d'une année de vie et l'intuition de l'universalité.

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    2019
    Lorsque l'on considère l'évaluation sociale d'une année de vie, il y a un conflit entre deux intuitions de base : d'une part, l'intuition de l'universalité, selon laquelle la valeur d'une année de vie supplémentaire devrait être universelle, et, en tant que telle, devrait être invariante au contexte considéré. D'autre part, l'intuition de la complémentarité, selon laquelle la valeur d'une année de vie devrait dépendre de ce que cette année de vie supplémentaire permet, et, par conséquent, de la qualité de cette année de vie, parce que la quantité de vie et la qualité de vie sont complémentaires. Cet article propose trois explications distinctes de l'intuition d'universalité, et montre que ces explications sont soit en contradiction avec une propriété de monotonicité de base, soit conduisent à l'indifférence par rapport à la façon dont les années de vie sont distribuées au sein de la population. Ces résultats soutiennent l'abandon de l'intuition de l'universalité. Mais l'abandon de l'intuition de l'universalité n'empêche pas un évaluateur social de donner la priorité, lors de l'allocation des années de vie, aux individus ayant la plus faible qualité de vie.
  • L'économie normative du risque social.

    Marc FLEURBAEY
    The Oxford Handbook of Ethics and Economics | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Cinq chantiers majeurs pour le XXIe siècle.

    Marc FLEURBAEY, Marie laure SALLES DJELIC
    Futuribles | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Quand les opposés s'attirent : éviter une catastrophe climatique malgré des opinions éthiques divergentes.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    EAERE Conference | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Le coût social du carbone : Valuing Inequality, Risk, and Population for Climate Policy.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY, Maddalena FERRANNA, Mark BUDOLFSON, Francis DENNIG, Kian MINTZ WOO, Robert SOCOLOW, Dean SPEARS
    Monist | 2019
    Pas de résumé disponible.
  • Mesurer le bien-être et les vies qui valent la peine d'être vécues.

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    2019
    Nous étudions la mesure du bien-être lorsque les individus ont des préférences hétérogènes, notamment des conceptions différentes d'une vie digne d'être vécue. Lorsque les individus divergent dans leur conception d'une vie digne d'être vécue, le revenu équivalent peut considérer un individu dont la vie ne vaut pas la peine d'être vécue comme étant meilleur qu'un individu dont la vie vaut la peine d'être vécue. Afin d'éviter ce résultat paradoxal, nous réexaminons les fondements éthiques des mesures du bien-être de manière à prendre en compte l'hétérogénéité dans la conception d'une vie digne d'être vécue. Nous dérivons, à partir d'axiomes simples, une mesure alternative du bien-être, qui est un revenu équivalent net du seuil de revenu rendant la vie neutre. Ce nouvel indice de bien-être classe toujours un individu dont la vie ne vaut pas la peine d'être vécue comme pire qu'un individu dont la vie vaut la peine d'être vécue.
  • Progrès social et gouvernance mondiale.

    Marc FLEURBAY, Ravi KANBUR, Marc FLEURBAEY
    Global Summitry | 2019
    Au cours des quatre dernières années, nous avons travaillé avec un groupe important, international et multidisciplinaire d'universitaires et de spécialistes des sciences sociales, à la préparation du premier rapport du Panel international sur le progrès social (PIPS) (Repenser la société au XXIe siècle, Cambridge University Press, 2018). La question à laquelle ce groupe s'est fixé de répondre était de savoir si nous pouvons espérer de meilleures institutions et moins d'injustice sociale dans le monde au cours des prochaines décennies, compte tenu des tendances actuelles.
  • Une taxe optimale équitable avec des productivités endogènes.

    Marc FLEURBAEY, Giacomo VALLETTA
    Journal of Public Economic Theory | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Un manifeste pour le progrès social.

    Marc FLEURBAEY, Olivier BOUIN, Marie laure SALLES DJELIC, Ravi KANBUR, Helga NOWOTNY, Elisa REIS, Amartya SEN
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale par une croissance inclusive : une feuille de route pour l'action.

    Romina BOARINI, Orsetta CAUSA, Marc FLEURBAEY, Gianluca GRIMALDA, Ingrid WOOLARD
    Economics | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Incertitude individuelle sur la longévité.

    Brigitte DORMONT, Anne laure SAMSON, Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Erik SCHOKKAERT
    Demography | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Le coût social du carbone : Valuing Inequality, Risk, and Population for Climate Policy.

    Marc FLEURBAEY, Maddalena FERRANNA, Mark BUDOLFSON, Francis DENNIG, Kian MINTZ WOO, Robert SOCOLOW, Dean SPEARS, Stephane ZUBER
    The Monist | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Un manifeste pour le progrès social.

    Olivier BOUIN, Marie laure SALLES DJELIC, Ravi KANBUR, Marc FLEURBAEY, Helga NOWOTNY, Elsa REIS
    2018
    Ce livre s'appuie sur le travail de 300 spécialistes internationaux des sciences sociales impliqués dans le Panel international sur le progrès social pour proposer à la fois une vue d'ensemble des obstacles et des blocages contemporains sur la voie du progrès social et une vision ainsi que des propositions opérationnelles en vue de créer des sociétés meilleures fondées sur les principes fondamentaux de la dignité humaine, de la durabilité et de la justice.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    séminaire FEEM-IEFE | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Gestion équitable du risque social.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Journal of Economic Theory | 2017
    Nous fournissons une méthode générale pour étendre les préférences sociales définies pour des environnements économiques sans risque au contexte de risque et d'incertitude. Nous appliquons la méthode aux problèmes de gestion des allocations de chômage (dans le contexte des fluctuations macroéconomiques) et des risques catastrophiques (dans le contexte du changement climatique). La méthode garantit l'équité ex post et prête attention aux attitudes des individus face au risque, tout en assurant des propriétés de rationalité pour les préférences sociales, en revisitant les idées de base du célèbre théorème d'agrégation de Harsanyi (Harsanyi, 1955). Les préférences sociales que nous obtenons ne prennent pas toujours la forme d'un critère d'utilité espérée, mais elles satisfont toujours la dominance dans l'état. Lorsque nous exigeons que les préférences sociales soient des utilités attendues, nous obtenons une variante du résultat de Harsanyi sous une version faible du principe de Pareto, et un critère de maximin sous une exigence de Pareto plus forte, chaque fois que l'ordre social ex post ne dépend pas de l'attitude des gens face au risque. Nous montrons également comment les préférences individuelles d'utilité non attendue peuvent être prises en compte dans cette approche.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Conférence annuelle de la FAERE | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • " A chacun selon sa capacité, à chaque capacité selon ses oeuvres " Essai sur la justice sociale saint-simonienne.

    Adrien LUTZ, Michel BELLET, Antoinette BAUJARD, Ludovic FROBERT, Ludovic FROBERT, Guido ERREYGERS, Marc FLEURBAEY, Juliette GRANGE, Danielle ZWARTHOED, Guido ERREYGERS, Marc FLEURBAEY
    2017
    Cette thèse de doctorat s'intéresse à la naissance de l' idée de justice sociale, idée formulée pour l'une des toutes premières fois en France par les saint-simoniens ( 1825-1832). Plus précisément, la justice sociale a émergé sous certaines conditions matérielles et intellectuelles. Ces conditions sont réunies par le saint-simonisme.Observateurs des progrès réalisés grâce à l'industrialisation, les saint-simoniens ont montré que les moyens de production pourraient être distribués à tou(te)s. Cela constitue la condition matérielle. L'esprit de la Révolution française, et surtout la Déclaration de 1789, a créé une atmosphère égalitariste : chaque individu devrait pouvoir améliorer son statut socioéconomique. Cela constitue la condition intellectuelle.Les considérations saint-simoniennes de justice sociale reposent sur un critère spécifique: la capacité. En découle alors l'aphorisme fondateur de la doctrine saint-simonienne : « à chacun selon sa capacité, à chaque capacité selon ses oeuvres »,aphorisme spécifiant les règles d'attribution des moyens de production et de distribution des récompenses. Lesystème saint-simonien prenait sa source dans leur volonté de fournir un système équitable d'opportunité basé sur lecrédit bancaire. De telles considérations constituent la justice sociale saint-simonienne.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Journées Louis-André Gérard-Varet | 2017
    Le changement climatique soulève la question de l'équité intergénérationnelle, car les catastrophes peuvent affecter injustement certaines générations. Comme le changement climatique menace d'avoir des effets irréversibles et dangereux, pouvant mener à l'extinction, un compromis pertinent pourrait ne pas concerner uniquement la consommation actuelle et future, mais la consommation actuelle et la simple existence des générations futures. Cet article vise à identifier les politiques publiques susceptibles de réduire l'injustice et de trouver un compromis entre les générations actuelles et futures lorsque l'impact potentiel d'un changement climatique catastrophique sur l'économie est pris en compte.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    2017
    Le changement climatique soulève la question de l'équité intergénérationnelle. Comme le changement climatique menace d'avoir des effets irréversibles et dangereux, pouvant mener à l'extinction, le compromis le plus pertinent n'est peut-être pas entre la consommation actuelle et future, mais entre la consommation actuelle et la simple existence des générations futures. Pour étudier ce compromis, nous construisons un modèle d'évaluation intégrée qui prend explicitement en compte le risque d'extinction des générations futures. Nous comparons différentes politiques climatiques, qui modifient la probabilité de résultats catastrophiques entraînant une extinction précoce, dans la classe des fonctions de bien-être social utilitaires à population variable. Nous montrons que le risque d'extinction est le principal moteur de la politique préférée par rapport aux dommages climatiques. Nous analysons le rôle de l'aversion pour l'inégalité et de l'éthique de la population. En général, une préférence pour les grandes populations et une faible aversion pour l'inégalité favorisent la politique climatique la plus ambitieuse, bien qu'il existe des cas où l'effet de l'aversion pour l'inégalité est inversé.
  • L'équité dans l'analyse coûts-avantages : Une méthodologie pour l'évaluation des technologies de la santé.

    Anne laure SAMSON, Erik SCHOKKAERT, Clemence THEBAUT, Brigitte DORMONT, Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Carine VAN DE VOORDE
    Health Economics | 2017
    Nous évaluons l'introduction de diverses formes de traitements antihypertenseurs en France à l'aide d'une analyse coûts-avantages sensible à la distribution. Par rapport à l'analyse coût-bénéfice traditionnelle, nous mettons en œuvre une pondération distributive basée sur les revenus équivalents, un nouveau concept de bien-être individuel qui respecte les préférences individuelles mais n'est pas subjectivement welfariste. Les préférences individuelles sont estimées sur la base d'une question d'évaluation contingente, introduite dans une enquête représentative de la population française. Par rapport à l'analyse coût-efficacité traditionnelle dans l'évaluation des technologies de santé, nous montrons qu'il est possible d'aller au-delà d'une évaluation étroite des résultats de santé tout en exploitant pleinement la sophistication de l'information médicale. L'analyse de sensibilité illustre la pertinence de ce cadre de bien-être plus riche, l'importance de la distinction entre une approche ex ante et ex post, et la nécessité de prendre en compte les effets distributifs dans un cadre institutionnel plus large.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    CFI Workshop on Climate Policy and Integrated Assessment Modeling | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • L'utilitarisme équitable.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    2017
    L'utilitarisme est une approche éminente de la justice sociale qui a joué un rôle central dans la théorie économique. Une question clé pour l'utilitarisme est de définir comment les utilités doivent être mesurées et comparées. Cet article s'appuie sur l'approche de Harsanyi (Harsanyi, 1955) pour dériver les utilités des choix dans des situations risquées. Nous introduisons une nouvelle normalisation des utilités qui garantit que : 1) un transfert d'un riche vers un pauvre améliore le bien-être, et 2) les populations qui comptent plus de personnes ayant une aversion au risque ont un bien-être plus faible. Nous proposons des principes normatifs qui reflètent ces exigences d'équité et caractérisent l'utilitarisme équitable. Nous étudions également certaines implications de l'utilitarisme équitable pour le partage du risque et l'aversion collective au risque.
  • Décès prématurés, legs accidentels et équité.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE, Stephane ZUBERK
    2017
    Bien qu'il n'y ait guère d'accord sur l'imposition des legs en général, l'opinion selon laquelle les legs accidentels devraient être soumis à un impôt confiscatoire est largement répandue. Nous proposons de réexaminer la taxation optimale des legs accidentels dans une économie où les individus se soucient de ce qu'ils laissent à leur progéniture en cas de décès prématuré. Nous montrons que, si le point de vue conventionnel de l'imposition à 100 % est valable selon le critère utilitaire standard du bien-être social, il ne l'est pas selon le critère égalitaire ex post, qui attribue un poids important au bien-être des individus malchanceux à courte durée de vie. Dans une perspective égalitaire, il est optimal de ne pas taxer, mais de subventionner les legs accidentels. Nous examinons la robustesse de ces résultats dans un modèle OLG dynamique d'accumulation de richesse, et nous montrons que, alors que le signe de la taxe optimale sur les legs accidentels dépend de la forme du motif de joie de donner, il reste vrai que le point de vue de la taxe à 100 % ne tient pas sous le critère égalitaire ex post.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    IDEI-TSE conference `The Economics of Energy and Climate Change' | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Une retraite équitable dans le cadre d'une vie risquée*.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    International Economic Review | 2016
    Un décès prématuré met fin de manière inattendue à une vie et à une carrière, entraînant des pertes de bien-être substantielles. Nous étudions la décision de départ à la retraite dans une économie où la durée de vie est risquée et comparons le laissez-faire avec les optima sociaux égalitaires. Nous considérons deux objectifs sociaux : (1) la maximisation du bien-être attendu sur la durée de vie, permettant une compensation pour les espérances de vie inégales, et (2) la maximisation du bien-être réalisé sur la durée de vie, permettant une compensation pour les durées de vie inégales. Ce dernier optimum implique, en général, une diminution des profils de consommation sur la vie entière ainsi qu'une augmentation de l'âge de la retraite. Ce résultat est robuste à l'introduction d'espérances de vie inégales et de productivités inégales.
  • La pertinence utilitaire du théorème de l'agrégation.

    Marc FLEURBAEY, Philippe MONGIN
    American Economic Journal: Microeconomics | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Coût social du carbone : devoir global.

    Celine GUIVARCH, Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY
    Science | 2016
    Dans leur lettre "Social cost of carbon : Domestic duty" (5 février, p. [569][1]), A. Fraas et al. soutiennent que les réglementations visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis devraient être évaluées à la lumière des avantages nationaux qu'elles procurent plutôt que des avantages mondiaux, comme le recommande l'Interagency Group on the Social Cost of Carbon (2010) ([ 1 ][2]). Cette idée, qui a déjà été mise en pratique par certains ([ 2 ][3]), peut sembler raisonnable. Cependant, le changement climatique est un cas particulier. Quel que soit l'endroit où une tonne de carbone est émise, elle a le même impact sur l'atmosphère, et elle conduit finalement aux mêmes dommages dus au changement climatique. Par conséquent, si les États-Unis évitent les émissions, les autres pays en bénéficieront également, tout comme les États-Unis bénéficieront de la réduction des émissions des autres pays. Si chaque pays adhérait à la proposition de Fraas et al. de se concentrer uniquement sur ses avantages nationaux, tous les pays se retrouveraient dans une situation plus défavorable. Cela a été démontré au début de l'économie du changement climatique ([ 3 ][4]). . Cette situation est similaire au dilemme du prisonnier ([ 4 ][5]), dans lequel des prisonniers placés dans des pièces séparées ont la possibilité de se trahir mutuellement en échange d'une réduction de peine. La trahison offre une plus grande récompense que la coopération, sauf si les deux prisonniers coopèrent. Compte tenu des règles du scénario, tous les prisonniers rationnels et intéressés se trahiraient mutuellement, ce qui entraînerait un résultat pire que s'ils avaient coopéré. Dans le cas du changement climatique, nous sommes dans une meilleure position que les prisonniers d'une certaine manière : Nous pouvons nous parler et décider de coopérer. En fait, nous l'avons déjà fait. À Paris, en décembre dernier, 195 pays ont décidé de maintenir "l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre les efforts pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, en reconnaissant que cela réduirait considérablement les risques et les impacts du changement climatique" ([ 5 ]6]). Il ne sera pas possible d'atteindre cet objectif si chaque pays se concentre uniquement sur ses avantages nationaux. L'Interagency Group on the Social Cost of Carbon a raison de recommander d'utiliser les avantages mondiaux pour évaluer les projets et les réglementations d'atténuation, et tous les pays qui ne le font pas devraient suivre l'exemple. . 1. [↵][7]Groupe de travail interagences sur le coût social du carbone, Document de soutien technique : Social Cost of Carbon for Regulatory Impact Analysis Under Executive Order 12866 (Maison Blanche, Washington, DC, 2013). . . . 2. [↵][8]1. P. Watkiss, 2. C. Hope. , Wiley Interdiscip. Rev. Clim. Change 2, 886 (2011). [OpenUrl][9][CrossRef][10]. . 3. [↵][11]1. W. D. Nordhaus, 2. Z. Yang. , Am. Econ. Rev. 86, 741 (1996). [OpenUrl][12]. . 4. [↵][13]1. E. Rasmusen. 1. A. W. Tucker. "A two-person dilemma" (Université de Stanford, 1950), reproduit dans Readings in Games and Information, E. Rasmusen, Ed. (Wiley-Blackwell, Oxford, 2001). . . 5. [↵][14]Accord de Paris, tel qu'il figure dans le rapport de la Conférence des Parties sur sa 21e session, FCCC/CP/2015/10/Add.1. [http://unfccc.int/meetings/paris\_nov\_2015/items/9445.php][15]. . [1] : http://www.
  • Coût social du carbone : devoir global.

    Antonin POTTIER, Marc FLEURBAEY, Celine GUIVARCH, A. MEJEAN,
    Science | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Gestion équitable du risque social.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    2016
    Nous fournissons une méthode générale pour étendre les préférences sociales définies pour des environnements économiques sans risque au contexte de risque et d'incertitude. Nous appliquons la méthode aux problèmes de gestion des allocations chômage (dans le contexte des fluctuations macroéconomiques) et des risques catastrophiques (dans le contexte du changement climatique). La méthode garantit l'équité ex post et prête attention aux attitudes des individus face au risque, tout en assurant des propriétés de rationalité pour les préférences sociales, en revisitant les idées de base du célèbre théorème d'agrégation de Harsanyi (Harsanyi, 1955). Les préférences sociales que nous obtenons ne prennent pas toujours la forme d'un critère d'utilité espérée, mais elles satisfont toujours la dominance dans l'état. Lorsque nous exigeons que les préférences sociales soient des utilités attendues, nous obtenons une variante du résultat de Harsanyi sous une version faible du principe de Pareto, et un critère de maximin sous une exigence de Pareto plus forte, chaque fois que l'ordre social ex post ne dépend pas des attitudes des gens vis-à-vis du risque. Nous montrons également comment les préférences individuelles d'utilité non attendue peuvent être prises en compte dans cette approche.
  • Niveaux de vie multidimensionnels.

    Romina BOARINI, Paul SCHREYER, Fabrice MURTIN, Marc FLEURBAEY
    OECD Statistics Working Papers | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Politique : Le panel sur le progrès social sollicite les commentaires du public.

    Marc FLEURBAEY, Olivier BOUIN, Marie laure DJELIC, Ravi KANBUR, Cecile LABORDE, Helga NOWOTNY, Elisa REIS, Elke WEBER, Michel WIEVIORKA, Xiaobo ZHANG
    Nature | 2016
    Pas de résumé disponible.
  • Actualisation, risque et inégalité : Une approche générale.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Journal of Public Economics | 2015
    La pratique courante consiste à utiliser une valeur unique du taux d'actualisation pour tous les investissements publics. En adoptant une approche de l'actualisation fondée sur le bien-être social, nous montrons comment différents investissements publics devraient être actualisés en fonction du risque sur les retours sur investissement, du risque systématique sur la consommation globale, de la distribution des gains et des pertes, et de l'inégalité. Nous étudions également la valeur limite du taux d'actualisation pour les investissements à très long terme. Nous mettons en évidence le type d'information nécessaire sur les scénarios à long terme afin d'évaluer les investissements.
  • L'équité dans l'analyse coûts-avantages : Une application à l'évaluation des technologies de la santé.

    Anne laure SAMSON, Erik SCHOKKAERT, Cllmence THHBAUT, Brigitte DORMONT, Marc FLEURBAEY, Sttphane LUCHINI, Carine VAN DE VOORDE
    SSRN Electronic Journal | 2015
    Nous évaluons l'introduction de diverses formes de traitement antihypertenseur en France à l'aide d'une analyse coûts-avantages sensible à la distribution. Par rapport à l'analyse coûts-avantages traditionnelle, nous mettons en œuvre une pondération distributive basée sur les revenus équivalents, un nouveau concept de bien-être individuel qui respecte les préférences individuelles mais n'est pas subjectivement welfariste. Les préférences individuelles sont estimées sur la base d'une question d'évaluation contingente, introduite dans une enquête représentative de la population française. Par rapport à l'analyse coût-efficacité traditionnelle dans l'évaluation des technologies de la santé, nous montrons qu'il est pratiquement possible d'aller au-delà d'une évaluation étroite des résultats de santé tout en exploitant pleinement la sophistication technique de l'information médicale. L'analyse de sensibilité illustre la pertinence de ce cadre de bien-être plus riche, l'importance de la distinction entre une approche ex ante et une approche ex post, et la nécessité de prendre en compte les effets distributifs dans un cadre institutionnel plus large.
  • Intégrer l'utopie : Un défi mondial.

    Marc FLEURBAEY
    Penser global | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Conference of the Youth | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Équité intergénérationnelle en cas de changement climatique catastrophique.

    Aurelie MEJEAN, Antonin POTTIER, Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Our Common Future Under Climate Change | 2015
    Le changement climatique soulève la question de l'équité intergénérationnelle, car les catastrophes peuvent affecter injustement certaines générations. Comme le changement climatique menace d'avoir des impacts irréversibles et dangereux (GIEC, 2014), pouvant conduire à un effondrement économique, le compromis n'est plus entre la consommation actuelle et la consommation future, mais entre la consommation actuelle et l'extinction future possible de la civilisation (Weitzman, 2009). Cet article vise à identifier les politiques publiques susceptibles de réduire l'injustice et de trouver un compromis entre les générations actuelles et futures lorsque l'impact potentiel d'un changement climatique catastrophique sur l'économie est pris en compte. Il explore l'impact de l'aversion pour l'inégalité et l'impact des attitudes envers la taille de la population sur la politique climatique optimale lorsque ce risque catastrophique est pris en compte. Nous utilisons un modèle d'évaluation intégré qui simule l'évolution conjointe future de l'économie et du climat. Le modèle Response est un modèle d'optimisation dynamique (Pottier et al., 2015), qui s'inscrit dans la tradition des modèles d'évaluation intégrée compacts tels que DICE. Il combine un module macroéconomique de type Ramsey et un module climatique, et peut être utilisé pour déterminer l'objectif climatique optimal en comparant les coûts d'atténuation et les dommages climatiques évités. Nous prenons en compte le risque d'extinction dû au changement climatique, d'abord en supposant une probabilité exogène d'extinction, puis en supposant une probabilité d'extinction qui dépend de la température et du niveau de production économique. Nous supposons que les États du monde où les gens sont riches feront preuve d'une meilleure résistance aux dommages climatiques et seront donc confrontés à une probabilité d'extinction plus faible pour un niveau donné de dommages climatiques. Les modèles d'évaluation intégrée peuvent révéler les implications politiques de divers choix normatifs grâce à l'utilisation de fonctions de bien-être social. Idéalement, les critères de bien-être social devraient (i) tenir compte de l'aversion pour l'inégalité (ils devraient donc différer du critère utilitaire, qui ne tient pas compte de la distribution des utilités), (ii) satisfaire au principe de Pareto (c'est-à-dire qu'ils devraient tenir compte des préférences des individus) et (iii) être séparables (c'est-à-dire que la situation des générations passées ne devrait pas avoir d'incidence sur l'évaluation). L'" Expected Prioritarian Equally Distributed Equivalent " (Fleurbaey et Zuber, 2014) tient compte de l'aversion pour l'inégalité du planificateur social et respecte une forme faible de Pareto, mais n'est pas séparable en cas de perspectives risquées (mais nous ne tiendrons pas compte des générations passées dans notre analyse). Ce critère inclut un niveau critique de consommation qui peut être interprété comme le niveau de subsistance. Afin de révéler l'impact de l'aversion pour l'inégalité sur la politique climatique optimale, nous considérons différentes fonctions isoélastiques φ, qui traduisent l'aversion pour l'inégalité du planificateur social, et différentes fonctions isoélastiques u, qui traduisent l'aversion pour le risque du planificateur social. L'aversion pour l'inégalité concerne ici la consommation moyenne par individu au temps t. Des résultats préliminaires utilisant Response dans le cas certain (sans risque d'extinction), et utilisant le critère utilitaire actualisé standard, montrent que la politique optimale (c'est-à-dire le moment de l'abattement optimal) est identique pour des taux d'actualisation égaux r = ρ + ηg, quelles que soient les valeurs du taux de préférence temporelle pure ρ et du degré d'aversion pour l'inégalité η. Dans le cas risqué, le degré d'aversion pour l'inégalité a un impact significatif sur la politique climatique optimale. Afin de révéler l'impact des attitudes envers la taille de la population N (qui se réfère au nombre total d'individus dans toutes les générations), le bien-être est pondéré par la taille de la population à travers αN, qui est une suite croissante bornée de N. Dans ce cas, le critère donne la priorité aux grandes populations.
  • Rationalité sociale, séparabilité et équité en cas d'incertitude.

    Marc FLEURBAEY, Thibault GAJDOS, Stephane ZUBER
    Mathematical Social Sciences | 2015
    eHarsanyi (1955) a prouvé que, dans un contexte d'incertitude, la rationalité sociale et le principe de Pareto imposent des contraintes sévères sur le degré de priorité pour les plus démunis qui peut être adopté dans l'évaluation sociale. Depuis lors, la littérature hésite entre une approche ex ante qui relâche la rationalité (Diamond, 1967) et une approche ex post qui fait fi du principe de Pareto (Hammond, 1983. Broome, 1991). L'approche ex post de Hammond-Broome conserve commodément la forme séparable de l'utilitarisme mais ne rend pas explicite la manière de donner la priorité aux plus mal lotis et le degré de non-respect des préférences individuelles que cela implique. Fleurbaey (2010) étudie comment incorporer une priorité pour les plus démunis dans une formulation explicite, mais laisse de côté la question de l'équité ex ante dans les loteries, en conservant une forme restrictive de conséquentialisme. Nous étendons l'analyse à un cadre permettant aux considérations d'équité ex ante de jouer un rôle dans l'évaluation ex post, et trouvons une configuration plus riche de critères possibles. Mais la perspective générale du dilemme harsanyien est confirmée dans ce cadre plus général.
  • L'actualisation, au-delà de l'utilitarisme.

    Stephane ZUBER, Marc FLEURBAEY
    Economics | 2015
    L'utilitarisme actualisé et l'équation de Ramsey prévalent dans le débat sur le taux d'actualisation de la consommation. Le taux d'actualisation de l'utilité est supposé être constant et refléter soit l'incertitude quant à l'existence des générations futures, soit une pure préférence pour le présent. Les auteurs remettent en question le statut unique de l'utilitarisme actualisé et discutent des implications de critères alternatifs abordant les questions clés de l'équité dans les situations risquées et de la population variable. Pour ce faire, ils introduisent une classe d'objectifs sociaux intertemporels, appelés critères EPEDE (Expected Prioritarian Equally Distributed Equivalent). Cette classe est plus flexible que l'utilitarisme actualisé en termes d'éthique de la population et permet de démêler l'aversion au risque et l'aversion à l'inégalité. Les auteurs montrent que ces objectifs sociaux impliquent des modifications intéressantes de la formule de Ramsey, et jettent une nouvelle lumière sur le "théorème lugubre" de Weitzman.
  • Compenser les morts.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Gregory PONTHIERE
    Journal of Mathematical Economics | 2014
    Une mort précoce est, sans aucun doute, un grave désavantage. Cependant, l'indemnisation des individus à courte durée de vie est restée jusqu'à présent largement inexplorée, probablement parce qu'elle semble infaisable. En effet, les agents à courte durée de vie peuvent difficilement être identifiés ex ante, et ne peuvent pas être compensés ex post. Nous soutenons que, malgré ces difficultés, une compensation peut être effectuée en encourageant une consommation précoce dans le cycle de vie. Dans un modèle à préférences et longévités hétérogènes, nous montrons comment un critère social spécifique peut être dérivé de principes intuitifs, et nous étudions la politique optimale correspondante sous diverses hypothèses informationnelles.
  • Actualisation, risque et inégalité : Une approche générale.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    2014
    La pratique courante consiste à utiliser une valeur unique du taux d'actualisation pour tous les investissements publics. En soutenant une approche de l'actualisation basée sur le bien-être social, nous montrons comment différents investissements publics devraient être actualisés en fonction du risque sur le rendement de l'investissement, du risque systématique sur la consommation globale, de la distribution des gains et des pertes, et de l'inégalité. Nous étudions également la valeur limite du taux d'actualisation pour les investissements à très long terme, et le type d'information nécessaire sur les scénarios à long terme afin d'évaluer les investissements.
  • L'actualisation, au-delà de l'utilitarisme.

    Marc FLEURBAEY, Sttphane ZUBER
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Guide pour l'établissement des priorités en matière de soins de santé (GPS-Health) : l'inclusion de critères d'équité non pris en compte par l'analyse coût-efficacité.

    Ole f NORHEIM, Rob BALTUSSEN, Mira JOHRI, Dan CHISHOLM, Erik NORD, Danw BROCK, Per CARLSSON, Richard COOKSON, Norman DANIELS, Marion DANIS, Marc FLEURBAEY, Kjell a JOHANSSON, Lydia KAPIRIRI, Peter LITTLEJOHNS, Thomas MBEELI, Krishna d RAO, Tessa tan torres EDEJER, Dan WIKLER
    Cost Effectiveness and Resource Allocation | 2014
    Ce guide pour la définition des priorités en matière de soins de santé (GPS-Health), initié par l'Organisation mondiale de la santé, offre une carte complète des critères d'équité qui sont pertinents pour la définition des priorités en matière de soins de santé et qui devraient être pris en compte en plus de l'analyse de rentabilité. Ces conseils, sous la forme d'une liste de contrôle, s'adressent en particulier aux décideurs qui fixent les priorités aux niveaux national et infranational, ainsi qu'à ceux qui interprètent les résultats des analyses coût-efficacité. Il s'adresse également aux chercheurs qui effectuent des analyses coût-efficacité afin d'améliorer la communication de leurs résultats à la lumière de ces autres critères. LE GUIDE A ÉTÉ ÉLABORÉ PAR UNE SÉRIE DE RÉUNIONS DE CONSULTATION D'EXPERTS ET COMPORTÉ TROIS ÉTAPES : i) les méthodes et les concepts normatifs ont été identifiés par le biais d'un examen systématique. ii) les résultats de l'examen ont fait l'objet d'une évaluation critique lors des réunions de consultation d'experts, ce qui a donné lieu à un projet de liste de contrôle des critères normatifs. iii) la liste de contrôle a été validée par le biais d'un vaste processus d'audition avec la participation d'un éventail de parties prenantes pertinentes. Le GPS-Santé intègre des critères liés à la maladie ciblée par une intervention (gravité de la maladie, capacité à en bénéficier et perte de santé antérieure), aux caractéristiques des groupes sociaux ciblés par une intervention (statut socio-économique, lieu de vie, sexe, race, ethnie, religion et orientation sexuelle) et aux conséquences non sanitaires d'une intervention (protection financière, productivité économique et soins aux autres).
  • Gestion équitable du risque social.

    Marc FLEURBAEY, Sttphane ZUBER
    SSRN Electronic Journal | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Incertitude individuelle sur la longévité.

    Brigitte DORMONT, Anne laure SAMSON, Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Erik SCHOKKAERT, Cllmence THHBAUT, Carine VAN DE VOORDE
    SSRN Electronic Journal | 2014
    L'objectif de cet article est de fournir une évaluation de l'incertitude individuelle concernant la durée de vie. Nous avons recueilli des données originales par le biais d'une enquête réalisée en 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 3 331 Français âgés de 18 ans ou plus. Le plan de sondage enregistre plusieurs probabilités de survie par individu, ce qui permet de calculer (i) l'espérance de vie subjective, définie comme le premier moment de la distribution subjective de la longévité personnelle de l'individu. (ii) l'erreur standard de cette distribution, qui donne un aperçu de l'incertitude de l'individu concernant sa propre longévité. Il existe une variabilité inter-individuelle considérable dans les espérances de vie subjectives, expliquée en (petite) partie par l'âge, les maladies, les comportements à risque, le décès des parents et les variables socio-économiques. Le deuxième résultat principal est que l'incertitude subjective individuelle sur la durée de vie est assez importante, égale en moyenne à plus de 10 ans pour les hommes et les femmes. Elle diminue logiquement avec l'âge, mais à part l'âge, très peu de variables sont corrélées avec elle. Ces résultats ont des conséquences importantes pour les questions de santé publique et de politique de retraite.
  • Utilisation du concept de revenu équivalent dans l'évaluation des médicaments hypotenseurs. Comment inclure l'aversion pour l'inégalité dans l'analyse coûts/avantages ?

    Anne laure SAMSON, Clemence THEBAUT, Brigitte DORMONT, Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Erik SCHOKKAERT, Carine VAN DE VOORDE
    Health Technology Assessment international annual meeting (HTAi 2014) | 2014
    Le concept de revenu équivalent santé [...].
  • Entretien avec l'économiste Marc FLEURBAEY (CNRS).

    Marc FLEURBAEY, Neli DOBREVA, Elisabeth DE PABLO, Laura MAREGLIA
    2014
    Marc Fleurbaey, économiste, directeur de la Chaire économie du bien-être et de la justice sociale du Collège d'études mondiales (FMSH) développe ses grands axes de recherche actuelle autour de la théorie de justice sociale, à partir de l'oeuvre de John Rawls, et présente ses futurs projets intellectuels envisageant à englober la participation de la société civile.
  • Comparaisons du bien-être des distributions de revenus et de la taille des familles : Une approche individualiste.

    Marc FLEURBAEY, Cyrille HAGNERE, Alain TRANNOY
    Journal of Mathematical Economics | 2014
    Nous étudions le problème de la comparaison de la répartition des revenus entre des familles de tailles différentes. Nous soutenons que le bien-être social devrait être calculé comme l'utilité individuelle moyenne au lieu de l'utilité moyenne du ménage comme dans la plupart des critères connus. Nous fournissons des critères de dominance qui permettent une certaine indétermination quant à la taille moyenne optimale de la famille, en recourant à l'approche bornée de l'analyse de dominance proposée par Fleurbaey et al. (2003). En effet, lorsque les différences de besoins proviennent de la taille de la famille, un problème spécifique d'allocation de la population (comment une population doit être divisée de manière optimale entre les familles pour des ressources données) s'ajoute au problème habituel d'allocation des revenus. Des positions pro-famille et anti-famille sont introduites afin de rendre explicite le choix d'une taille de famille optimale. Une application à des données françaises montre que le passage du point de vue du ménage à celui de l'individu peut modifier substantiellement les perspectives des résultats de dominance.
  • Aversion pour l'inégalité et séparabilité dans l'évaluation du risque social.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    Economic Theory | 2013
    Cet article examine comment satisfaire l'"indépendance des utilités des morts" (Blackorby et al. in Econometrica 63:1303-1320, 1995. Bommier et Zuber in Soc Choice Welf 31:415-434, 2008) dans la classe des ordonnancements sociaux "équivalents attendus également distribués" (Fleurbaey in J Polit Econ 118:649-680, 2010) et s'interroge sur la possibilité de conserver une certaine aversion pour l'inégalité dans ce contexte. Il est montré que la fonction de bien-être social doit soit être utilitaire, soit prendre une forme multiplicative spéciale. La forme multiplicative est compatible avec tout degré d'aversion pour l'inégalité, mais seulement sous certaines contraintes sur la gamme des utilités individuelles.
  • Evaluation des politiques de santé : pour une prise en compte équitable des intérêts des populations.

    Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Erik SCHOKKAERT, Carine VOORDE
    Economie et Statistique / Economics and Statistics | 2013
    Deux méthodes sont généralement envisagées pour l'évaluation des politiques de santé. L'approche coût-bénéfice s'appuie sur la somme des consentements individuels à payer : elle respecte les préférences individuelles mais elle donne une priorité aux préférences des plus riches car leurs consentements à payer sont en général plus élevés. L'approche coût-efficacité sélectionne les politiques assurant le gain le plus élevé en matière de santé globale, à coût total donné. Elle n'avantage pas les individus à revenu élevé, mais elle peut avoir d'autres effets indésirables : par exemple favoriser le traitement d'une affection bénigne qui profitera au plus grand nombre par rapport à une affection grave touchant peu de personnes. Une variante de l'analyse coût-bénéfice évite ces différents écueils. Elle consiste à pondérer les consentements à payer par des coefficients qui varient en sens inverse d'un indicateur de bien-être individuel combinant revenu et état de santé. L'indicateur choisi est le revenu équivalent santé : il s'agit du revenu effectif de l'individu diminué du montant auquel il serait prêt à renoncer pour être en parfaite santé. À revenu donné, il décroit donc quand la santé se détériore. Contrairement à des indices d'utilité subjective, il a l'avantage de ne s'appuyer que sur les préférences ordinales des individus. Cette approche est mise en œuvre à l'aide d'une enquête conduite sur un échantillon représentatif de la population française. Compte tenu de leurs contraintes financières, les personnes à bas revenu accordent moins d'importance relative à leur état de santé. Mais les coefficients obtenus permettent néanmoins de surpondérer les individus les moins favorisés cumulant faible revenu, mauvaise santé et forte préférence pour l'amélioration de cette santé. Ces coefficients sont ensuite mobilisables pour l'évaluation de toute politique pour laquelle on connaitrait les consentements individuels à payer.
  • Une retraite équitable dans un contexte de risque.

    Marc FLEURBAEY, Marie louise LEROUX, Pierre PESTIEAU, Gregory PONTHIERE
    2013
    Un décès prématuré met fin de manière inattendue à une vie et à une carrière, entraînant des pertes de bien-être substantielles. Nous étudions la décision de départ à la retraite dans une économie où la durée de vie est risquée, et nous comparons le laissez-faire aux optima sociaux égalitaires. Nous considérons deux objectifs sociaux : (1) la maximisation du bien-être attendu sur la durée de vie (ex ante), permettant une compensation pour les espérances de vie inégales. (2) la maximisation du bien-être réalisé sur la durée de vie (ex post), permettant une compensation pour les durées de vie inégales. Ce dernier optimum implique, en général, une diminution des profils de consommation sur la vie entière, ainsi qu'une augmentation de l'âge de la retraite, contrairement à l'optimum égalitaire ex ante. Ce résultat est robuste à l'introduction d'espérances de vie inégales et de productivités inégales. Par conséquent, le report de l'âge de la retraite peut, de manière assez surprenante, être défendu sur des bases égalitaires - bien que la conclusion soit inversée lorsque la mortalité ne frappe qu'après la retraite.
  • Équité en matière de santé et revenus équivalents.

    Brigitte DORMONT, Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Anne laure SAMSON, Clemence THEBAUT, Erik SCHOKKAERT, Carine VOORDE
    Health and Inequality | 2013
    Nous comparons deux approches pour mesurer l'inégalité dans la distribution de la santé. La première est l'indice de concentration. La seconde est le calcul de l'inégalité dans une mesure globale du bien-être individuel, capturant à la fois les dimensions du revenu et de la santé. Nous introduisons le concept de revenu équivalent comme une mesure du bien-être qui respecte les préférences en matière de compromis entre revenu et santé, mais qui n'est pas subjectivement welfariste puisqu'elle ne repose pas sur la mesure directe du bonheur. En utilisant les données d'une enquête représentative en France, nous montrons que les revenus équivalents peuvent être mesurés en utilisant une méthode d'évaluation contingente. Nous présentons des simulations contrefactuelles pour illustrer les différentes perspectives des approches en matière de justice distributive.
  • Revenu équivalent et évaluation équitable des soins de santé.

    Marc FLEURBAEY, Stephane LUCHINI, Christophe MULLER, Erik SCHOKKAERT
    Health Economics | 2013
    Nous soutenons que l'évaluation économique des soins de santé (analyse coûts-avantages) devrait respecter les préférences individuelles et intégrer des considérations distributives. S'appuyer sur les préférences individuelles n'implique pas un welfarisme subjectif. Nous proposons une approche non welfariste particulière, basée sur le concept de revenu équivalent, et montrons comment elle aide à définir les poids distributifs. Nous illustrons la faisabilité de notre approche par les résultats empiriques d'une enquête pilote.
  • Les politiques climatiques méritent un taux d'actualisation négatif.

    Marc FLEURBAEY, Stephane ZUBER
    Chicago Journal of International Law | 2013
    Pas de résumé disponible.
  • La prévention contre l'égalité ?

    Marc FLEURBAEY, Gregory PONTHIERE
    Journal of Public Economics | 2013
    Le bon sens soutient les politiques de prévention visant à améliorer les perspectives de survie au sein de la population. Il est également largement reconnu qu'une mort précoce constitue un grave désavantage et qu'il convient de prêter attention à l'indemnisation des individus à courte durée de vie. Cet article réexamine la compatibilité de ces deux préoccupations : la prévention contre la mort précoce et la compensation pour la mort précoce. Nous montrons que, sous certaines conditions, aucun ordre social sur les allocations ne peut satisfaire un souci de prévention et un souci de compensation. La raison en est que s'il est socialement souhaitable d'augmenter le nombre de survivants par la prévention, il doit également être souhaitable, dans le cadre d'une prévention coûteuse, de détériorer le niveau de vie des personnes à courte durée de vie. Nous explorons ensuite deux approches du dilemme prévention/compensation, et étudions l'allocation optimale des ressources qui y est associée.
  • Ethique et évaluation économique des interventions de santé en vue d'une définition du périmètre de soins remboursables.

    Clemence THEBAUT, Jerome WITTWER, Marc FLEURBAEY
    2012
    Les développements récents en économie du bien-être ouvrent la voie à des méthodes d’évaluations reposant sur d’autres modèles de justice sociale que l’utilitarisme. Leur faisabilité dans les pratiques quotidiennes d’évaluation des interventions de santé pose question : l’objectif de cette thèse est de contribuer d’y répondre. Pour cela nous nous sommes intéressés à trois cas pratiques. L’objectif du Chapitre I est de comparer les méthodologies d’évaluation de trois agences publiques d’évaluation, le NICE (Grande-Bretagne), l’IQWiG (Allemagne) et le KCE (Belgique), pour identifier les positions en matière de justice sociale qui en découlent. Le Chapitre II propose d’étudier le dilemme moral que suscite le phénomène d’adaptation des préférences dans l’évaluation deux dispositifs de compensation du handicap. Trois options sont avancées résoudre ce dilemme, elles s’appuient sur les théories de la justice sociale égalitaristes. Enfin, le Chapitre III démontre la faisabilité de l’approche revenu équivalent-santé, développée par Fleurabey, dans l’aide à la décision publique, au sujet des traitements antihypertenseurs en prévention primaire.
  • La théorie de la justice de John Rawls à l'aune de l'économie : une reconstruction.

    Rima HAWI, Nathalie SIGOT, Daniel DIATKINE, Nathalie SIGOT, Daniel DIATKINE, Ragip EGE, Marc FLEURBAEY, Andre HERVIER, Ragip EGE, Marc FLEURBAEY
    2011
    L’ambition initiale de Rawls est de présenter une analyse de la justice distributive supérieure à la conception utilitariste, incapable, selon lui, de fournir une base satisfaisante de la justice dans le cadre d’une démocratie. Pour ce faire, Rawls mobilisera, dans son principal ouvrage Théorie de la Justice [1971], des idées empreintes de la philosophie politique et morale anglosaxonne mais également de très nombreux concepts forgés par les économistes. Cet ouvrage devient ainsi une référence incontournable pour la philosophie politique contemporaine mais aussi pour les théories économiques de la justice sociale. Notre thèse se propose de reconstruire la théorie de Rawls dont les études, nombreuses mais morcelées, ont donné lieu à des interprétations très contradictoires. Etudier la pensée de l’auteur à l’aune de l’économie sert à donner une cohérence d’ensemble à la justice comme équité, depuis sa genèse jusqu’à ses derniers développements. Cette méthodologie, en effet, nous permet de montrer qu’au-delà de l’indétermination du principe de différence – qui peut justifier tant une politique ultralibérale qu’une politique inspirée des idéaux socialistes – l’amélioration de la situation des plus défavorisés passe par le dépassement du système capitaliste. Ce système n’est pas à même de répondre aux exigences des principes de justice défendus par Rawls.
  • Les politiques publiques face à la mobilité des biens et des personnes : les apports de l'économie régionale et du commerce international.

    Fabien CANDAU, Marc FLEURBAEY
    2006
    Après une revue de la littérature de la Nouvelle Economie Géographique (NEG) concernant les choix de localisation et les politiques publiques susceptibles d’être mises en place dans une économie mondialisée, nous focaliserons notre analyse sur trois niveaux géographiques différents : les villes, les nations et l’Union Européenne. Nous analyserons successivement quelques problèmes d’économie publique spécifiques à ces différents niveaux. Tout d'abord nous aborderons le thème de la concurrence fiscale : dans le cadre théorique de la NEG, nous démontrons premièrement, qu’une course au moins disant fiscal est à craindre entre petites juridictions, deuxièmement, qu’une politique d'harmonisation fiscale allant dans le sens d'une taxe plancher pour les pays périphériques - politique recommandée par la NEG et envisagée par la commission européenne - tend à ne pas être Pareto optimale. Puis le thème de la corruption : nous analysons comment un gouvernement central qui capte la rente générée par les entrepreneurs du secteur à rendement croissant réagit face à une baisse des coûts commerciaux. Nous verrons notamment sous quelles conditions la mauvaise gouvernance d'un gouvernement (mesurée par les montants détournés), peut suivre une courbe en U inversé sous les effets de l’ouverture commerciale. Enfin nous étudierons les préférences commercilaes de l'Union Européenne : nous démontrons que ces préférences étaient relativement bien utilisées en 2001, en particulier par les pays d'Afrique subsaharienne. Pour plusieurs de ces pays, la valeur des préférences représentait une proportion significative de leurs exportations mondiales.
  • Une contribution à la théorie économique de l'équité.

    Marc FLEURBAEY, Philippe MONGIN
    1994
    Cette these comprend deux parties. La premiere est une presentation synthetique de l'economie normative. Elle traite du choix social, de l'opposition entre utilitarisme et egalitarisme, des modeles d'inegalite, de la critique du welfarisme, du liberalisme de l'exploitation marxienne, du marchandage et de l'absence d'envie. La seconde examine les theories non-walfaristes de l'egalite (rawls, sen. . . ). Elle commence par une etude en trois chapitres du probleme de l'indemnisation des handicaps. Le quatrieme chapitre revient sur les aspects philosophiques du debat. Le dernier chapitre propose une application a lma fiscalite directe, qui se concentre sur les ensembles de budgets des individus.
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