KRAMARZ Francis

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Affiliations
  • 2012 - 2018
    Centre de recherche en économie et statistique de l'Ensae et l'Ensai
  • 2012 - 2018
    Centre de recherche en économie et statistique
  • 2017 - 2018
    Institut d'études politiques de Paris - Sciences Po
  • 1993 - 1994
    Université Paris Nanterre
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2010
  • 1994
  • La croissance des entreprises dans les marchés frictionnels.

    Berengere PATAULT, Francis KRAMARZ, Isabelle MEJEAN, Francis KRAMARZ, Marianne BERTRAND, Ferdinando MONTE, Samuel KORTUM, Luca david OPROMOLLA, Marianne BERTRAND, Ferdinando MONTE
    2021
    Cette thèse s’inscrit dans les domaines de l’économie internationale et de l’économie du travail, et porte sur la croissance des entreprises. Les dynamiques d'entreprises jouent un rôle clé dans la détermination des résultats agrégés. Il est donc essentiel de comprendre comment les entreprises se développent pour comprendre la croissance économique, l'innovation et le fonctionnement du marché du travail. Les frictions, tant sur le marché des biens que sur le marché du travail, constituent l'un des facteurs ralentissant la croissance des entreprises. D'une part, les frictions informationnelles et contractuelles entre vendeurs et acheteurs empêchent les entreprises d'acquérir de nouveaux acheteurs. D'autre part, les frictions sur le marché du travail, en augmentant les coûts d'embauche et de licenciement des travailleurs, limitent la réallocation efficace des travailleurs entre les entreprises, ce qui ralentit la croissance des entreprises sur les marchés nationaux et étrangers. Cette thèse analyse l'impact de ces deux types de frictions sur la croissance et la survie des entreprises.Le premier chapitre identifie l'impact causal du débauchage de commerciaux provenant d'entreprises rivales sur la capacité d'une entreprise à développer son portefeuille de clients à l'international. Les deux derniers chapitres portent sur l'effet des frictions du marché du travail, et plus particulièrement sur l'effet des politiques du marché du travail, sur la croissance et la survie des entreprises. Le deuxième chapitre décrit les biais des juges dans les tribunaux du travail et comment ils peuvent affecter les perspectives de croissance des entreprises poursuivies. Le troisième chapitre traite des accords de branche et met en avant un mécanisme par lequel les grandes entreprises peuvent utiliser la négociation sectorielle comme un dispositif anticoncurrentiel.
  • L'emploi et le territoire.

    Thomas DELEMOTTE, Francis KRAMARZ, Benoit SCHMUTZ
    2021
    "Même s'ils sont parfois très proches de régions dynamiques, certains territoires subissent des taux de chômage élevés et ne parviennent pas à moderniser leur appareil productif. Comment expliquer une telle fragmentation spatiale ? L’analyse économique montre, d’un côté, que les ménages sont fortement attachés à leur lieu de résidence et peu au fait des opportunités économiques existant ailleurs . de l’autre, que les entreprises peinent à recruter lorsqu’elles investissent dans les zones délaissées. De nombreuses initiatives sont prises par les acteurs publics locaux et nationaux pour tenter de rapprocher travailleurs et emplois. Cependant, qu’il s’agisse de rendre les territoires plus attractifs ou d’aider à la mobilité résidentielle des ménages, force est de constater que ces politiques sont souvent peu efficaces. Et si, face à ce bilan globalement négatif, la solution consistait à agir sur l’offre immobilière ?.".
  • Volatilité dans les petites et les grandes entreprises : Le manque de diversification dans le commerce international.

    Francis KRAMARZ, Julien MARTIN, Isabelle MEJEAN
    Journal of International Economics | 2020
    Pas de résumé disponible.
  • Recherche d'acheteurs sur les marchés internationaux.

    Clemence LENOIR, Isabelle MEJEAN, Francis KRAMARZ, Claire LELARGE, Isabelle MEJEAN, Francis KRAMARZ, Claire LELARGE, Kalina MANOVA, Thomas CHANEY, Samuel KORTUM, Kalina MANOVA, Thomas CHANEY
    2019
    Cette thèse étudie la rencontre et l’appariement entre les entreprises françaises et leurs acheteurs sur les marchés internationaux. La constitution d'un portefeuille d'acheteurs à l'étranger est une composante cruciale de la croissance des exportateurs: les ventes vers de nouveaux acheteurs expliquent près de 50% des différences de taux de croissance à l’export entre les entreprises françaises à moyen terme. Pourtant, sur les marchés internationaux, l'éloignement géographique, les différences culturelles et institutionelles exacerbent les difficultés qu'ont les entreprise à trouver leurs acheteurs potentiels, Rauch (2001), Allen (2014) et Arkolakis (2010). Cette thèse étudie et quantifie l'effet des obstacles informationnels et contraintes financières auxquels les entreprises sont confrontées lorsqu'elles démarchent des acheteurs à l'étrangers.Cette thèse s'appuie sur des données exhaustives détaillant l'ensemble des exportations intracommunautaires françaises sur les vingt dernières années. En particulier pour chaque transaction, l'entreprise française exportatrice, le produit et le montant de la transaction ainsi que l'acheteur par son numéro de TVA introcommunautaire sont identifiés.Le premier chapitre examine comment les frictions de recherche sur les marchés internationaux des biens peuvent fausser la concurrence entre entreprises à productivité hétérogène. Le deuxième chapitre étudie le rôle des contraintes de liquidité dans la construction d’une base de clientèle à l’étranger. Le dernier chapitre étudie l’importance du réseau et des contacts des managers dans l’expansion des entreprises à l'export.
  • Essais sur les effets de la conception de l'assurance-chômage sur le marché du travail.

    Helene BENGHALEM, Francis KRAMARZ, Pierre CAHUC, Rafael LALIVE, Francis KRAMARZ, Pierre CAHUC, Francois FONTAINE, Xavier JOUTARD, Arne UHLENDORFF, Francois FONTAINE, Xavier JOUTARD
    2019
    Ma thèse étudie comment le design de l’assurance chômage peut affecter le comportement des demandeurs d’emploi et des employeurs. Dans mon premier chapitre de thèse, nous évaluons l’impact de la taxation des contrats de très courte durée. L’Unédic a introduit en 2013 une majoration des contributions patronales à l’assurance chômage. Afin de limiter l’insécurité et la segmentation sur le marché du travail, plusieurs pays européens ont également décidé de taxer les CDD. Afin d’analyser ce problème, nous avons développé un modèle expliquant le choix de l’employeur entre CDD et CDI, ainsi que la durée des CDD. L’estimation structurelle du modèle permet alors d’étudier les effets de la taxation de contrats inférieurs à 30 jours. Nous trouvons deux effets contraires. D’un côté, les employeurs préfèrent créer des contrats de 30 jours plutôt que des contrats juste en dessous de 30 jours. D’un autre côté, la taxe réduit la durée de tous les contrats plus éloignés du seuil de 30 jours. Ce dernier phénomène pèse de façon importante sur la durée moyenne des contrats, car les créations de contrats très courts sont très nombreuses. Nos résultats montrent en particulier que la taxation des contrats courts augmente le chômage et diminue le bien-être des chômeurs. Dans le second chapitre, j’étudie le design du régime des intermittents du spectacle. En particulier, je mesure l’effet du seuil d’éligibilité sur l’offre de travail des intermittents. Entre 2003 et 2016, les intermittents devaient travailler 507 heures sur les 10 derniers mois pour être éligibles aux indemnités chômage. Ce seuil de 507 heures induit des comportements stratégiques qui peuvent être coûteux pour l’assurance chômage. Pour les intermittents juste en dessous de 507 heures, une légère augmentation du nombre d’heures travaillées implique une augmentation de 60% de leurs revenus grâce aux allocations chômage. Je montre que les individus optimisent en se positionnant juste au-dessus du seuil créant un saut observable dans la distribution étudiée et un trou en-dessous du seuil. Je développe un modèle sans friction a la Kleven et Waseem (2013). Je trouve une élasticité structurelle comprise entre 0.26 et 0.28. Enfin, je détermine l’impact de ce comportement stratégique sur le déficit de l’assurance chômage. Le coût induit est non négligeable puisqu’il représente 27% du déficit annuel. Dans le troisième chapitre, j’examine si les individus comprennent le lien qui existe entre les contributions sociales qu’ils paient et leurs allocations futures. Si les individus comprennent ce lien, les contributions sociales auront moins le caractère d’une taxe, limitant ainsi leurs effets désincitatifs sur l’offre de travail. Pour analyser ce problème, j’explore la discontinuité créée par la période de référence dans les règles d’éligibilité à l’assurance chômage. Intuitivement, lorsqu’un individu s’inscrit à l’assurance chômage, seules les heures incluses dans la période de référence seront utilisées pour déterminer son droit à l’indemnisation. Si les individus ont conscience du lien contribution-allocation, ils ont une forte incitation à faire plus d’heures pendant la période de référence. Pour illustrer ce propos, j’étudie le comportement des intermittents du spectacle. Depuis 2016, les intermittents doivent travailler 507 heures sur une période de référence de 12 derniers mois pour être éligibles aux indemnités chômage. Cette règle implique qu’un an après leur entrée sur le marché de travail, la période de référence va se décaler excluant certaines heures de travail dans le calcul de l’éligibilité. Je montre qu’afin d’éviter cela, un grand nombre d’intermittents atteignent les 507 heures nécessaires à l’éligibilité un an après leur entrée sur le marché du travail, créant un saut observable dans la distribution étudiée. Je développe un modèle dynamique sans friction expliquant le choix de la date d’éligibilité à l’assurance chômage et trouve une élasticité structurelle de 0.52.
  • Quand le travail à court terme fonctionne.

    Pierre CAHUC, Francis KRAMARZ, Sandra NEVOUX
    2018
    Les programmes de chômage partiel ont été relancés par la Grande Récession. Pour comprendre leurs mécanismes de fonctionnement, nous proposons d'abord un modèle montrant que le chômage partiel peut sauver des emplois dans les entreprises touchées par de forts chocs négatifs de revenus, mais pas dans les entreprises moins sévèrement touchées, où les heures travaillées sont réduites, sans sauver d'emplois. Le coût de la sauvegarde des emplois est faible car le chômage partiel cible ceux qui risquent d'être détruits. En utilisant des données extrêmement détaillées sur l'administration du programme couvrant l'univers des établissements français, nous élaborons une stratégie d'identification causale basée sur la géographie du programme qui démontre que le chômage partiel a sauvé des emplois dans les entreprises confrontées à de fortes baisses de leurs revenus pendant la Grande Récession, en particulier lorsqu'elles sont fortement endettées, mais uniquement dans ces entreprises. Le coût mesuré par emploi sauvé s'avère être très faible par rapport à celui d'autres politiques de l'emploi.
  • L’accès à la formation en apprentissage : une question de ressources régionales ?

    Manon GARROUSTE, Francis KRAMARZ, Carmelo ZIZZO
    Formation emploi | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Tendances de l'inégalité salariale en France (1990-2010) : aperçu des caractéristiques des travailleurs, des entreprises et des emplois.

    Luca BITTARELLO, Francis KRAMARZ
    2018
    Pas de résumé disponible.
  • Trois Essais sur l'Activité Partielle.

    Sandra NEVOUX, Pierre CAHUC, Francis KRAMARZ, Arne UHLENDORFF, Pierre CAHUC, Francis KRAMARZ, Alexander HIJZEN, Denis FOUGERE, Pedro MARTINS
    2018
    Le premier chapitre dresse un état des lieux de la littérature relative l’activité partielle et introduit les trois questions de recherche développées dans cette thèse, à savoir la diffusion locale du recours à l’activité partielle en France au cours de la période2003-2014, l’effet de l’activité partielle sur l’emploi en France au cours de la Grande Récession 2008-2009 et l’effet des réformes de 2012-2013 de l’activité partielle et du recours récurrent à ce dispositif sur la production agrégée en France. Dans le second chapitre, nous mettons en lumière la diffusion locale du recours à l’activité partielle en France sur la période 2003-2014. Pour ce faire, nous évaluons l’effet de la proximité géographique d’établissements ayant déjà recouru à l’activité partielle par le passé sur le recours à l’activité partielle d’un établissement pour la première fois sur la période 2003-2014. En effet, nous soutenons que l’information dont disposent les établissements au sujet du dispositif et de sa procédure, notamment par le biais des établissements voisins, constitue un déterminant essentiel du recours à l’activité partielle. Nos faits stylisés révèlent que le recours à l’activité partielle est concentré au niveau géographique et que cette concentration revêt un caractère dynamique. Nous utilisons comme mesure de la diffusion locale de l’information relative à l’activité partielle un indice de concentration spatiale (fondé sur les distances inter-établissements) et prenons en compte les autres caractéristiques des établissements afin de distinguer l’effet de cette transmission d’information d’autres déterminants du recours au dispositif et ainsi mettre en évidence son impact sur le recours à l’activité partielle d’un établissement pour la première fois. Nos résultats montrent l’importance de la diffusion locale de l’information relative à l’activité partielle, que cette diffusion décroît dans les premiers kilomètres et que cette information transite à la fois au sein d’un secteur donné et entre secteurs.Dans le troisième chapitre, nous évaluons l’effet de l’activité partielle sur l’emploi en France an cours de la Grande Récession 2008-2009. Nous développons un modèle théorique suivant lequel l’effet de l’activité partielle varie selon la situation financière des entreprises. Pour des entreprises faisant face à une forte diminution de leur chiffre d’affaires, l’activité partielle permet de sauvegarder l’emploi, tandis que pour des entreprises dont la réduction du chiffre d’affaires est modérée, l’activité partielle entraîne une diminution des heures travaillées sans pour autant préserver l’emploi. Ces effets théoriques contrastés sont confirmés par nos résultats empiriques, qui mettent en évidence que l’activité partielle a réduit le nombre d’emplois détruits uniquement en cas de réduction importante du chiffre d’affaires mais n’a eu aucun effet significatif sur l’emploi pour les autres entreprises, qui représentent environ 40 % des utilisateurs de l’activité partielle. Ces effets d’aubaine, bien que considérables au regard du dispositif d’activité partielle, demeurent négligeables par rapport à d’autres mesures telles que les subventions salariales et à l’embauche. De plus, l’activité partielle n’a pas contribué à maintenir en vie des entreprises en difficultés structurelles. L’activité partielle a donc constitué un dispositif efficace à la sauvegarde de l’emploi en France au cours de la Grande Récession 2008-2009.
  • Quand le travail à court terme fonctionne.

    Pierre CAHUC, Francis KRAMARZ, Sandra NEVOUX
    SSRN Electronic Journal | 2018
    Pas de résumé disponible.
  • Essais sur le rôle de l'information dans les investissements en capital humain.

    Julie PERNAUDET, Christian BELZIL, Francis KRAMARZ, Christian BELZIL, Arnaud MAUREL, Eric MAURIN, Juanna SCHROTER JOENSEN
    2017
    Cette thèse cherche à évaluer le rôle des politiques d’information dans la réduction des inégalités de capital humain.Dans le premier chapitre, co-écrit avec Bruno Crépon, nous étudions l’impact d’une expérimentation visant à augmenter le recours aux soins des jeunes chômeurs en France. Les jeunes en situation de précarité ont plus de risque de sous-investir dans leur santé, ce qui peut avoir des conséquences économiques et sociales à court et long terme. Dans cette étude, nous examinons deux barrières possibles : le coût des soins, et la mauvaise perception des besoins. A l’aide d’une expérience randomisée, nous trouvons qu’informer individuellement ces jeunes sur leurs besoins ainsi que sur le système d’assurance santé permet d’augmenter leurs investissements, en doublant notamment la probabilité de consulter un psychologue. Nos résultats suggèrent également qu’une telle intervention permet de favoriser les entrées en formation. Afin de distinguer les barrières relevant du coût des soins des barrières relevant d’une mauvaise perception des besoins, nous testons aussi une intervention dans laquelle les jeunes reçoivent uniquement l’information sur le système d’assurance santé. A la différence de l’intervention combinée, cette intervention ne permet pas d’augmenter le recours aux soins, ce qui souligne le rôle crucial des perceptions subjectives dans les décisions de santé.Dans le second chapitre, issu d’un travail avec Marc Gurgand, Nina Guyon et Marion Monnet, nous évaluons une politique consistant à orienter des enfants vivant en zones urbaines sensibles (ZUS) en France vers des structures répondant à leurs difficultés. Dans les ZUS, certains enfants ont tendance à cumuler difficultés scolaires, problèmes de santé, de socialisation, et parfois problèmes familiaux. La politique étudiée consiste à mettre en place des interventions individualisées et multidimensionnelles pour les enfants, impliquant leurs parents et leur enseignant. Ces interventions consistent par exemple à inscrire l’enfant dans un club de sport, à réaliser un bilan de santé, à offrir aux parents une assistance administrative, et reposent sur les ressources disponibles au niveau de la commune. Afin d’identifier un effet causal, nous mettons en place des méthodes d’appariement que nous combinons avec un estimateur en différence-de-différences. Nous trouvons que le dispositif n’a d’effet ni sur le comportement des enfants, ni sur leurs compétences cognitives, et un effet négatif sur la socialisation et la motivation scolaire. Il réduit en revanche l’absentéisme. Une comparaison avec d’autres dispositifs suggère qu’il est nécessaire d’intervenir dès le plus jeune âge et de manière plus intensive pour améliorer la situation de ces enfants défavorisés.Dans le troisième chapitre, j’examine dans quelle mesure les politiques d’information destinées à guider les lycéens dans la transition vers le supérieur permettent d’augmenter le recours aux bourses parmi les étudiants défavorisés au Canada. Les doutes de plus en plus nombreux quant à la capacité des politiques d’aides financières à réduire les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur conduisent à s’interroger sur leurs conditions d’efficacité. Cette étude vise à mieux comprendre les barrières informationnelles auxquelles les étudiants sont confrontés. Sur la base d’une expérience contrôlée, je modélise la demande de bourse comme étant fonction de l’utilité perçue de l’université, qui elle-même dépend du niveau d’information des jeunes. J’utilise ensuite le modèle pour simuler différentes politiques d’information souvent mises en œuvre, mais rarement évaluées. Informer les jeunes sur le système d’aides financières s’avère particulièrement efficace. Rencontrer un conseiller scolaire ou faire un test de compétences et d’orientation permet également d’augmenter le recours aux aides. Les simulations suggèrent que de tels dispositifs pourraient égaliser la demande entre étudiants favorisés et défavorisés.
  • Le choix de la formation en apprentissage : une question de ressources régionales ?

    Manon GARROUSTE, Francis KRAMARZ, Carmelo ZIZZO
    Céreq Echanges | 2017
    Pas de résumé disponible.
  • Plus de marché pour plus d'État !

    Francis KRAMARZ, Philippe TIBI, Emmanuel MACRON
    2016
    La 4e de couverture indique : "La fonction essentielle du marché est de "dire le prix" en confrontant l'offre et la demande. Dans une économie de marché, les signaux de prix guident l'allocation des ressources. Dans la patrie de Colbert, cette conception heurte l'idéologie dominante. En théorie, les prix ont été libérés en 1987. En réalité, les "faux prix" abondent : le salaire minimum, l'immobilier dopé par les allocations logement et les niches fiscales tandis que les taux garantis à l'épargne entretiennent l'illusion du rendement sans risque. Quant aux prix réglementés de l'énergie. L'interventionnisme de l'État a des conséquences très négatives : chômage massif des personnes non qualifiées, crise du logement dans les métropoles, assèchement des circuits de financement de l'innovation et coût écrasant des politiques palliatives. Les Français jugent sévèrement son incapacité à trouver des solutions. L'État est en réalité confronté à une triple impasse. Stratégique : il n'est plus maître du destin des champions nationaux. Financière : ses comptes délabrés lui interdisent de préparer l'avenir. Intellectuelle : il ne perçoit pas son impuissance et sa perte de souveraineté. C'est paradoxalement le recours aux solutions du marché qui peut trancher ce noeud gordien. L'élargissement de la place du marché améliorera le bien-être collectif et renforcera l'autorité de l'État. Il le confortera dans son rôle de garant de la cohésion sociale et de maître d'oeuvre du récit national, tout en lui restituant des marges de manoeuvre financières. Le marché, quant à lui, est une technique efficace, mais il n'a nullement vocation à constituer un projet de société. Cet essai ouvre le débat en proposant une réflexion originale sur le couple État/marché, fondée sur des travaux académiques internationaux. Les auteurs utilisent les exemples du travail, du logement et de l'innovation afin de présenter des solutions économiques et une vision nouvelle de la gouvernance. pour sortir résolument de l'impasse".
  • Plus de marché pour plus d'État !

    Francis KRAMARZ, Philippe TIBI, Emmanuel MACRON
    2016
    La fonction essentielle du marché est de « dire le prix » en confrontant l’offre et la demande. Dans une économie de marché, les signaux de prix guident l’allocation des ressources. Dans la patrie de Colbert, cette conception heurte l’idéologie dominante. En théorie, les prix ont été libérés en 1987. En réalité, les « faux prix » abondent : le salaire minimum, l’immobilier dopé par les allocations logement et les niches fiscales tandis que les taux garantis à l’épargne entretiennent l’illusion du rendement sans risque. Quant aux prix réglementés de l’énergie… L’interventionnisme de l’État a des conséquences très négatives : chômage massif des personnes non qualifiées, crise du logement dans les métropoles, assèchement des circuits de financement de l’innovation et coût écrasant des politiques palliatives. Les Français jugent sévèrement son incapacité à trouver des solutions. L’État est en réalité confronté à une triple impasse. Stratégique : il n’est plus maître du destin des champions nationaux. Financière : ses comptes délabrés lui interdisent de préparer l’avenir. Intellectuelle : il ne perçoit pas son impuissance et sa perte de souveraineté. C’est paradoxalement le recours aux solutions du marché qui peut trancher ce noeud gordien. L’élargissement de la place du marché améliorera le bien-être collectif et renforcera l’autorité de l’État. Il le confortera dans son rôle de garant de la cohésion sociale et de maître d’oeuvre du récit national, tout en lui restituant des marges de manoeuvre financières. Le marché, quant à lui, est une technique efficace, mais il n’a nullement vocation à constituer un projet de société. Cet essai ouvre le débat en proposant une réflexion originale sur le couple État/marché, fondée sur des travaux académiques internationaux. Les auteurs utilisent les exemples du travail, du logement et de l’innovation afin de présenter des solutions économiques et une vision nouvelle de la gouvernance… pour sortir résolument de l’impasse.
  • Ni en emploi, ni en formation : Des jeunes laissés pour compte.

    Francis KRAMARZ, Martina VIARENGO
    2016
    Les jeunes désengagés à la fois du monde du travail et du système éducatif, aujourd'hui désignés par l'acronyme NEET — « Not in employment, in education or training » (sans emploi, ne suivant ni études ni formation) — , représentent plus de 16,3 % des 15-29 ans en France, et ce taux s'élève en moyenne à 15,7 % pour l'Europe. Même si la structure du chômage diffère d'un pays à l'autre, ces chiffres ne sont pas seulement les symptômes de difficultés économiques profondes, ils révèlent l'inopérance croissante des systèmes éducatifs face à ces difficultés. . . Parce que le chômage touche davantage les jeunes ayant un faible niveau d'éducation et de compétences, y remédier passe par l'amélioration de l'offre éducative. Cet ouvrage compare les performances de divers programmes d'éducation, de formation et de prévention proposés aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes dans plusieurs pays d'Europe ainsi qu'aux États-Unis. Il montre notamment que les mesures visant à élargir et à prolonger l'accès à l'éducation générale ainsi que les programmes d'apprentissage et de prévention proposés dès la petite enfance aux familles défavorisées comptent parmi les plus efficaces pour améliorer l'entrée et le maintien des jeunes sur le marché du travail.
  • Ressources scolaires et réactions individuelles : trois essais en économie de l'éducation.

    Manon GARROUSTE, Francis KRAMARZ, Nicolas JACQUEMET, Eric MAURIN, Francis KRAMARZ, Nicolas JACQUEMET, Laurent GOBILLON, Alain TRANNOY, Miren LAFOURCADE
    2015
    L'objectif de cette thèse est d'étudier l'interdépendance des ressources scolaires et des ressources individuelles dans la production du capital humain. À travers trois cas d'études sur données françaises, différentes méthodes sont proposées pour analyser l'effet des politiques éducatives tout en tenant compte des comportements des individus. Le premier chapitre montre que les politiques d'éducation prioritaire sont susceptibles de conduire les familles, notamment les plus avantagées socialement, à contourner les établissements traités. Ces stratégies d'évitement sont de nature à contrebalancer les effets des moyens supplémentaires sur les résultats des élèves. Le deuxième chapitre cherche à savoir si les choix d'orientation des élèves sont contraints par J'offre scolaire locale. Nous montrons que l'ouverture d'un nouveau lycée augmente la proportion d'élèves qui poursuivent leurs études dans le second cycle, notamment en voie professionnelle. Enfin, le troisième chapitre montre que les étudiants tiennent compte de l'information contemporaine dont ils disposent sur leurs notes lorsqu'ils évaluent les qualités pédagogiques de leurs enseignants.
  • Conflits du travail et flux d'emplois.

    Henri FRAISSE, Francis KRAMARZ, Corinne PROST
    ILR Review | 2015
    Pas de résumé disponible.
  • Ni en emploi ni en formation : des jeunes laissés pour compte.

    Francis KRAMARZ, Martina VIARENGO
    2015
    Un panorama des stratégies mises en place en matière d'éducation et de formation dans les pays de l'OCDE. Les auteurs présentent un bilan concret des différentes politiques appliquées de l'enfance à l'âge adulte, visant à endiguer le phénomène de chômage de longue durée des jeunes.
  • Commentaires sur "Labor demand research : Vers une meilleure adéquation entre une meilleure théorie et de meilleures données".

    Francis KRAMARZ
    Labour Economics | 2014
    Pas de résumé disponible.
  • Triage entre et au sein des industries : Un modèle testable d'appariement assortatif.

    John ABOWD, Francis KRAMARZ, Sebastien PEREZ DUARTE, Ian SCHMUTTE
    2014
    Nous testons la théorie de Shimer (2005) sur le tri des travailleurs entre et au sein des secteurs industriels sur la base d'une recherche dirigée avec des frictions de coordination. recherche dirigée avec frictions de coordination, en conservant délibérément son cadre d'équilibre général statique. Nous adaptons le modèle aux données sectorielles sur les salaires, les postes vacants et la production, y compris les statistiques accessibles au public qui qui caractérisent la distribution de l'hétérogénéité des salaires des travailleurs et des employeurs entre les secteurs. Notre méthode empirique Notre méthode empirique est générale et peut être appliquée à une large classe de modèles d'affectation. Les résultats indiquent que les industries sont les lieux de tri - les travailleurs les plus productifs sont employés dans les industries les plus productives. Le site Les preuves confirment qu'un appariement assortatif fort peut être présent même si les composantes de l'hétérogénéité salariale Ce travail a été soutenu par les subventions SES-9978093, SES-0339191 et ITR-0427889 de la National Science Foundation. National Institute on Aging Grant AG018854. et des subventions de la Fondation Alfred P. Sloan. Abowd reconnaît également le soutien direct des subventions de la NSF SES-0339191, CNS-0627680, SES-0922005, TC-1012593, SES-1131848, et des subventions de la NSF SES-0339191, CNS-0627680, SES-0922005, TC-1012593, et SES-1131848.
  • Les entreprises et leurs réseaux.

    Francis KRAMARZ
    Labour Economics | 2014
    Je présente un résumé de pratiquement dix ans de recherche en utilisant un point de vue simple dans lequel les entreprises, parmi d'autres actifs, utilisent des réseaux pour effectuer une multitude de tâches : embaucher, licencier, acheter des fournisseurs, gouverner l'entreprise... L'accès à ces réseaux est rarement pris en compte lorsque les financiers évaluent la valeur d'une entreprise. Cette ligne de recherche suggère qu'ils le devraient.
  • Utilisation de la mobilité obligatoire pour identifier la qualité des écoles et les effets des pairs.

    Francis KRAMARZ, Stephen MACHIN, Amine OUAZAD
    Oxford Bulletin of Economics and Statistics | 2014
    Les fonctions de production de l'éducation qui comportent des effets fixes d'école et d'étudiant sont identifiées en utilisant la mobilité scolaire des étudiants. Cependant, la mobilité des élèves est déterminée par des facteurs tels que les chocs sur le marché du travail et le divorce des parents. Les élèves qui changent d'école subissent de fortes baisses de résultats, sont plus souvent issus des minorités et des repas gratuits, et se répartissent de manière endogène dans des groupes de pairs et des types d'écoles. Nous exploitons une caractéristique institutionnelle anglaise selon laquelle certains élèves doivent changer d'école entre la deuxième et la troisième année. Nous ne trouvons aucune preuve d'un tri endogène de ces déménagements obligatoires dans les groupes de pairs ou les types d'écoles. Les déménagements non obligatoires biaisent les estimations de la qualité des écoles vers le bas, jusqu'à 20% d'un écart-type.
  • Le logement social et les choix de localisation des immigrants en France.

    Denis FOUGERE, Francis KRAMARZ, Roland RATHELOT, Mirna SAFI
    International Journal of Manpower | 2013
    Objectif - L'objectif de cette étude est d'examiner les liens empiriques entre la politique de logement social et les choix de localisation des immigrés en France. Conception/méthodologie/approche - L'étude caractérise les principaux déterminants individuels et contextuels de la probabilité des immigrés de vivre dans une HLM (habitations à loyer modéré), qui est la principale politique de logement social en France. Les auteurs utilisent des informations individuelles provenant de larges extraits (un quart) des recensements de la population française effectués par l'INSEE (Paris) en 1982, 1990 et 1999. Résultats - En général, les migrants vivent plus fréquemment dans un logement social que les natifs français, toutes autres observables étant égales. En particulier, cette fréquence est plus élevée pour les migrants originaires de Turquie, du Maroc, d'Asie du Sud-Est, d'Algérie, de Tunisie et d'Afrique subsaharienne (par ordre décroissant). De plus, les migrants de toutes origines vivent moins souvent dans un HLM lorsque la ville dispose de nombreux logements sociaux et que la fraction de natifs est élevée. Limites/implications de la recherche - L'ensemble de données ne peut mesurer que l'association statistique entre les choix de localisation des immigrants et l'offre de logements sociaux au niveau local, en l'absence de données de panel et de variables instrumentales. L'interprétation en termes de causalité n'est donc pas permise. Originalité/valeur - L'ensemble de données utilisé est particulièrement précieux pour étudier les choix de localisation des immigrés, car il permet de constituer des échantillons significatifs d'immigrés, selon leur pays d'origine, ces groupes étant généralement trop petits dans les enquêtes (françaises).
  • Les réseaux sociaux dans la salle du conseil.

    Francis KRAMARZ, David THESMAR
    Journal of the European Economic Association | 2013
    Cet article fournit des preuves empiriques cohérentes avec les faits que (1) les réseaux sociaux peuvent fortement affecter la composition du conseil d'administration et (2) les réseaux sociaux peuvent être préjudiciables à la gouvernance d'entreprise. Notre étude empirique s'appuie sur un ensemble unique de données sur les cadres et les administrateurs externes des sociétés cotées à la Bourse de Paris sur la période 1992-2003. Cette source de données est un ensemble de données appariées employeur-employé fournissant à la fois des informations détaillées sur les administrateurs/CEO et des informations sur l'entreprise qui les emploie. Nous trouvons d'abord une corrélation très forte et robuste entre le réseau du PDG et celui de ses administrateurs. Les réseaux d'anciens hauts fonctionnaires sont les plus actifs dans le façonnement de la composition des conseils d'administration. Notre stratégie d'identification tient compte (1) des différences dans les "capacités" non observées des administrateurs et (2) de la propension non observée des entreprises à embaucher des administrateurs issus de réseaux particuliers, indépendamment de l'identité du PDG. Nous montrons ensuite que la gouvernance des entreprises dirigées par d'anciens fonctionnaires est relativement moins bonne dans de nombreux domaines. Les anciens fonctionnaires sont moins susceptibles de quitter leur poste de PDG lorsque leur entreprise enregistre de mauvaises performances. Deuxièmement, les PDG qui sont d'anciens fonctionnaires sont plus susceptibles de cumuler des mandats d'administrateur, et plus ils le font, moins l'entreprise qu'ils dirigent est rentable. Troisièmement, la valeur créée par les acquisitions réalisées par d'anciens bureaucrates est plus faible. Au total, ces entreprises sont en moyenne moins rentables.
  • Introduction à l'économétrie appliquée : promotion 2012, année 2, enseignement diversifié 1, ECO432 promotion 2011, année 3, période 1, ECO552A.

    Denis FOUGERE, Francis KRAMARZ
    2013
    Pas de résumé disponible.
  • Unemployment insurance, unemployment duration and reemployment : microeconometric evaluations.

    Florent FREMIGACCI, Emmanuel DUGUET, Ferhat MIHOUBI, Liliane BONNAL, Francis KRAMARZ, Rafael LALIVE, Bruno CREPON, Elena STANCANELLI
    2010
    Cette thèse a pour objet d’évaluer l’impact de l’Assurance-Chômage sur les trajectoires individuelles à partir de données administratives françaises. Le premier chapitre étudie les conséquences de la réforme de 2003 sur le chômage des seniors. L’analyse économétrique repose sur une approche combinée par Régression avec Discontinuité et Différence de Différences. Les résultats obtenus mettent en évidence une réduction significative des durées de chômage suite à l’adoption de la réforme. Le deuxième chapitre propose quant à lui une évaluation du dispositif d’Activité Réduite. Ce système autorise les chômeurs indemnisés à cumuler une partie de leurs allocations avec le salaire provenant d’emplois temporaires. L’estimation d’un modèle de durée multivarié permet d’isoler l’effet causal du dispositif tout en tenant compte de l’endogénéité potentielle de la durée d’activité réduite et du phénomène d’attrition. L’impact sur les transitions vers l’emploi apparaît relativement modeste. Néanmoins, l’effet observé se révèle plus important pour les demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés de réinsertion sur le marché du travail. Le troisième chapitre considère enfin le lien entre la générosité de l’indemnisation et la récurrence des périodes de chômage. Le cadre retenu est celui des modèles autorégressifs à effets fixes sur données de panel.Les principaux résultats indiquent que la générosité passée de l’indemnisation n’exerce pas d’effet persistant sur la durée des épisodes de chômage. Celle-ci s’expliquerait essentiellement par l’hétérogénéité individuelle et les conditions d’indemnisation dont bénéficient les individus à leur inscription au chômage.
  • Rationalité cognitive et équilibres de la théorie des jeux.

    Francis KRAMARZ, Bernard WALLISER
    1994
    On examine des situations stratégiques ou les joueurs sont confrontés à une multiplicité d'équilibres sans accord sur celui qui sera joué (incertitude stratégique). Des jeux de coordination sont analysés dans cette perspective. On montre que des règles simples sont parfois optimale, que l'interprétation du signal donne par le coup passé (référence) est essentielle, que la mémoire peut être néfaste.
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